Citation :

HRP : Tokuza sort le parchemin aux 7 sceaux à l'approche du Grand Pope

«Sympa ton Temple Shion ! Excuses cette familiarité mais, je suppose que tu ne m'en voudras pas compte tenu de la situation ?»

Le questionnais-je, ma voix mélodieuse couvrant quelques secondes, le fracas de la pluie. Goutte par goutte, elle tombait du ciel pour s'écraser contre tout obstacle à sa course : mon armure ruisselait, comme ma chevelure carmine plaquée contre mon dos, mon front. Fort heureusement, mon châle rouge vif me protégeait un temps soit peu de toute cette flotte ! Dans le ciel, un piaillement sur-aigu me fit tourner la tête. Fendant les cieux au même instant qu'un éclair, mon faucon à l'aile d'argent lâcha sa proie fermement enserrée dans ses serres. Ô quelle délicate attention que de me rendre mon chapeau ! Mon rire argentin résonna partout, première chose que les ennemis purent desceller en plus de mon cosmos aux teintes sanguines.
Je ne leur présenterais que Lady Mary. La pirate de sang. Oh oui, une lueur nouvelle et assassine flamboyait dans mes beaux yeux à la teinte si proche de ceux d'Astre. À son souvenir, son sourire chaleureux me revint en mémoire et je m'adoucis l'espace d'un instant, ralentissant l'allure pour sourire à Shion du Bélier. Mélisandre devait être plus avant maintenant, je sentais aussi différents cosmos dans l'air dont deux que je reconnus sans trop de mal : le couple avalonien était aussi sur place.

Sauvage, je bondis tel un félin sur un petit promontoire pour dominer la scène. Théâtralement, je poussais un rire sardonique, main moqueuse contre mon menton. Un nouveau coup de tonnerre, et l'orage roula dans les nuages noirs.

« Alors les filles ! Il serait peut-être temps de passer à l'action et de vous secouer les miches non ? Vous voyez pas que ça sert à rien de psalmodier de la magie ancienne ? Faut leur rentrer dans le lard ! Puis... c'est quoi cette merde sur le sol ? Ah ouais, un pentacle, rien que ça ! Mais il leur faut du sang aux gus pour que ça fonctionne, et pas n'importe lequel !»

Ouais, je m'y connaissais un peu, je l'avoue. Mes lectures, tous ça. Finalement, ça sert, faudrait que je le suggère aux guignols du Sanctuaire qui prennent même pas la peine de regarder, ou de penser avant d'agir. Je voyais aussi que la situation leur échappait totalement. Ils avaient besoin d'un peu de temps. Hm ! Doucement le matin, pas trop vite le soir, hein ?
Les mains sur les hanches, je les observais plus silencieuse et grave que jamais. Le rapace perché sur mon épaule lança un cri d'avertissement avant de prendre son envol. Même dans cette tempête, il évoluait avec une grâce sans pareille. Je l'enviais sincèrement. Faisant claquer ma langue contre mon palais, signe évident de mon irritabilité, je descendis gracieusement de mon perchoir afin de m'approcher d'une manière sensuelle vers l'homme apparemment à l'origine de ces dessins noirs. Un sacré remue-ménage oui ! Arrivée à quelques mètres de lui, je me stoppais pour le toiser d'un œil sévère.

« Je suis Lady Mary Red, pirate et Générale de la Sirène Maléfique. Désolée mon mignon mais je crains ne devoir interrompre cette sordide mise en scène. Je serais ton adversaire.»

Je me tournais alors vers le Saint aux ailes d'or puis, déploya les miennes par la même occasion en signe de défi. « Pardon si je te pique ta proie, mais j'ai besoin de passer mes nerfs sur quelqu'un, et mieux vaut que ce soit sur un de vos... « ennemis » pas vrai ? Quoique, un dommage collatéral...» je lui fis un clin d’œil avant de tourner la tête vers le Black Saint. « Je plaisante, bien sûr ! Mais bon, laissez faire les grandes personnes !»

Un nouveau rictus mauvais. Brusquement, j'ouvris mes ailes en grand dans l'optique de créer une bourrasque violente. Quelques fleurs de muguet s'envolèrent, laissant dans leur sillage un doux parfum. D'un index je désignais le parchemin qu'il tenait dans ses mains.

« Ton bout de papier, tu vas me le donner, ou je te l'arracherais de force. J'en ai rien à foutre de vos raisons ! Aussi louables soient-elles. Les faits sont là, vous n'avez au final aucunes preuves à nous avancer. Athéna, je l'aie quitté il y a peu, et je peux vous assurer que c'est elle.»

J'avais surtout envie d'en découdre plus qu'autre chose. Je ne cachais pas cette attitude belliqueuse, mais, avant, je devais dire quelque chose au Bélier.
Comme une plume poussée par la main invisible du vent, je me laissais glisser vers le Gardien de ce Temple. Je lui donnais l'accolade avant de lancer : « Promis, je vais essayer de pas tout casser. Par contre, si c'est possible, j'aimerais te parler ensuite de Caeron. Ça te dis quelque chose non ? Je dois le retrouver.» -une pause, je décrochais quelque chose autour de mon cou- « Tiens, tu l'ouvriras quand j'aurais commencé à combattre. Si je reviens pas, sache que ce sont... mes enfants. Les miens, et ceux de Astre. S'il devait m'arriver quoique ce soit, tu donneras ça à Poséidon.»

Prenant une grande inspiration, je fis volte-face pour foncer droit sur mon ennemi. Un chant nouveau, guerrier, s'échappa de mes lèvres vermeilles.

Prélude au sang !

Mélisandre était partie devant sans attendre les autres, elle avait tellement forcé le pas qu’elle avait fini par les semer. Dans un sens, tant mieux, au moins elle se retrouvait seule et pourrait s’occuper de ses affaires en toute discrétion. Le temple du bélier n’étais pas vraiment compliqué à trouver puisqu’il était en haut des première marche du sanctuaire et la première chose que la marina fit en arrivant là bas fut de se cacher derrière l’une des nombreuses colonnes qui composaient le temple, loin des regards.

Désormais seule et après avoir jetée un ultime coup d’œil pour voir si les personnes l’accompagnant l’avaient vu, Mélisandre se mit a genou. Elle avait décidée de commencer par la tâche la plus ardue, c'est-à-dire créer un papillon des plus discret et des plus résistant, espionner un dieu était une tâche ardue et c’était d’ailleurs la première fois qu’elle essayait. Le papillon se trouvant sur sa nuque finit par ressortir de sa peau pour se présenter sur sa main, l’événement n’avait pas été sans douleur mais aucun son ne franchit sa bouche. La Dame aux papillons se concentra alors sur son protégé, maintenant qu’elle avait un papillon petit et discret, il fallait le rendre résistant mais aussi invisible au cosmos, se penchant donc plus en avant, elle se mit à le charger de son propre cosmos, on pouvait apercevoir une sorte de vapeur noirâtre se diriger et être absorbée par le papillon. L’opération avait couté cher à la marina qui due se poser contre le pilier pour ne pas tomber et il lui fallut pas loin de cinq minutes pour reprendre son souffle et être de nouveau opérationnelle.

Le petit insecte lui n’avait pas bougé et était toujours sur la main de sa maitresse en attendant les ordres. Puis d’un seul coup il s’envola pour effectuer la tâche que la demoiselle lui avait imposé, c'est-à-dire, espionner Héphaïstos. Mélisandre ne comprenait pas pourquoi ce dieu était venu se mêler des affaires des saints et comprenait très bien que son dieu voulait garder un œil sur lui, les mauvaises surprises arrivaient si vite… Maintenant que le petit papillon noir était parti, il fallait passer a la suite des opérations : créer un réseau de communication entre tout les marinas, tout du moins, avoir un œil sur tout son peuple présent.

D’ailleurs la marina avait déjà commencée tout cela en envoyant l’un de ses papillons d’or auprès de la jeune Seren pour pouvoir garder un œil dessus. Dans touts les marinas qu’elle avait pu apercevoir au sanctuaire, il ne restait plus que la nouvelle général de Scylla a qui elle devait envoyer un de ses agents. Il était bien plus simple d’envoyer les papillons d’or que son papillon noir, il ne mit que quelques secondes à apparaitre et partir vers la générale qui ne se trouvait non loin de là ou elle était. Quand Mélisandre senti que les deux papillons était aux oreilles des interlocuteurs, elle le fit passer un message, espérant que ceux-ci comprennent et fasse en sorte que le papillon reste en vie pour garder le contact.

Bien, tout s’était pour le moment bien déroulé, il ne fallait plus qu’a attendre les réponses qu’elle ésperait avoir dans les plus brefs délais. Mélisandre se releva donc, non sans mal, et tituba sur les premiers mètres avant d’arriver dans le temple du bélier a proprement parler. S’appuyant sur l’un des piliers, la dame aux papillons embrassa la scène des yeux. Plusieurs personnes étaient présentes, dont Mary et Shion qui étaient là, il y avait aussi un autre saint, un des fameux Black Saint mais aussi le couple qui avait accompagné Poséidon jusqu’ici. Mais alors qu’elle se rapprochait, elle vit que Mary avait décidé de défier l’homme a l’armure d’ébène… Encore une fois les gens pensaient que les combats pouvaient tout résoudre mais il n’en était rien, un combat apportait l’anéantissement d’un des deux parties et les questions restaient, sans avoir de réponses…

Plus loin se trouvait le chevalier du Belier que Mélisandre finie par rejoindre, elle avait quelques question pour lui et peu de temps. Voir tout ces Black Saint semer le doute dans l’esprit des Saints n’était pas une bonne chose et même si ce qui était annoncé était véritable, il ne fallait pas que les chevaliers d’Athéna commence a se séparer en deux groupes. Pour le moment la marina restait neutre, non pas qu’elle accordait de la véracité aux dires des Black Saint venu envahir le sanctuaire, non, il lui fallait des preuves concrète, elle ne voulait en aucun cas se baser sur la foi, cela n’amenait jamais rien de bon. Arrivant auprès de Shion, elle pu enfin lui poser quelques questions.

« Messire Shion, un peu plus tôt votre Grand Pope voulait nous voir Athéna et moi-même mais votre Déesse n’a pas voulu revenir en arrière en préférant se battre aux coté de ses chevaliers. Je ne sais guère si c’était le bon choix mais comme vous l’avez dit en arrivant, votre Pope ne prends que peu la parole et je pense que s’il a décidé de la prendre aujourd’hui c’est parce qu’il a des réponses a nos questions. Je vous demande donc, je vous pris, de m’accompagner voir votre grand pope pour m’entretenir avec lui dans les plus bref délais, tout ce passe trop vite ici, nous n’avons que peu de temps. »

Puis attendant la réponse du Saint, la Dame aux papillons fit apparaitre un nouveau papillon d’or qui partis a toute vitesse en direction de Mary.

*Dame Mary, ne sais-je si vous avez fait le bon choix en voulant vous battre avec cet homme mais j’ai vu qu’il tenait un parchemin, j’aimerais pouvoir l’examiner au plus vite savoir s’il peut nous être utile… Ah, et une chose, essayez de le capturer et non de le tuer, j’aimerais bien… M’entretenir avec ce dernier. Gardez ce papillons auprès de vous, il me permettra de vous contacter au besoin et faites attentions, ils sont fragiles…*

Spoiler:

Elle fut arrêtée par l'intervention de son bien-aimé. Sans cela, la druidesse aurait continué à marcher encore et encore. Attirée comme le serait un papillon de nuit, par la lumière diffuse. Le pentacle transpirait une magie occulte, étrange : ces dessins, la jeune femme crut reconnaître quelqu'un de ces signes. Mais où ? Déterminée à continuer son investigation, la belle blonde redressa vivement la tête pour foudroyer du regard, cet homme mystérieux instigateur de ce tumulte. De plus, comme il l'a saluait, la demoiselle de l'Aube en fit de même en inclinant machinalement la tête, resserrant au passage, ses doigts autour de la main de Serafim toujours posée contre son épaule nue. Elle comme le Cerf Blanc et les familiers de son époux étaient très loin d'être sereins ! L'un renâclait, frottant un sabot anxieux contre les dalles blanches, d'autres piaillaient de concert et elle, murmurait toujours des contres-incantations. Sans grand succès hélas ! Du ciel, se déversait des trombes d'eau sur les protagonistes présents pour assister à ce drôle de cérémonial.
Aalanna rentra sa tête dans ses épaules, comme touchée par une vague d'énergie. C'était effectivement le cas : un cosmos impressionnant et nimbé d'une grande tristesse fit vibrer les fondations des Temples Zodiacaux. Une flamme s'éteignit.

Les yeux mi-clos, la Grande Prêtresse d'Avalon ne cilla pas, mieux, grâce à la présence de Serafim à ses côtés, elle parvint à maintenir le court de ses pensées jusqu'à projeter à son tour, une vague d'énergie vers le parchemin que Tokuza venait de révéler. Aussitôt, ses craintes se confirmèrent quand elle se heurta à un mur invisible : l'onde lui fut renvoyée au centuple et la jeune femme finit véritablement par chanceler. Quand elle rouvrit les yeux, ce fut pour voir une oriflamme rouge. La Générale de la Sirène Maléfique venait de paraître d'une manière fort théâtrale en défiant sans vergogne, ce personnage un rien sombre. Aalanna aurait désiré la prévenir des dangers qui la guettait, mais un étau paraissait enserrer sa gorge. Stupéfaite, elle s’efforça d'articuler quelques mots sans succès. Ils mourraient dans sa gorge. Ses mains dessinèrent des signes maladroits dans le but d'attirer l'attention. Visiblement, personne ne prêtait attention à elle, aussi, elle chercha un soutien auprès du Maître des Freux qu'elle avait vu disparaître brièvement à sa vue quand toute cette mise en scène surgit comme un lion hors de sa cage. Elle se fraya un chemin jusqu'à lui, lui accoudé nonchalamment contre une colonnade. Ses yeux reflétaient son trouble, or la druidesse savait qu'un simple échange de regard suffirait à lui faire comprendre ce qu'il venait de se passer. Majestueusement et pour assurer ses arrières, le Cerf Immaculé la suivit dans son sillage. Sa seconde ombre bramât à la face du ciel faisant s'envoler les oiseaux.

Il ne leur restait plus qu'à attendre. Voir comment cela allait maintenant se passer. Aalanna et Serafim ne seraient-ils en fin de compte que des spectateurs ? Le Destin les informerait bien assez vite. Seulement, un mauvais pressentiment continuait de germer dans son esprit déjà en proie à l'affolement. La fille du Soleil chercha dans les bras de son amant, une once de réconfort tandis qu'elle s'efforçait de reconstituer le fil de ses pensées. C'est alors qu'elle repensa aux muguets qui devaient encore souffrir de la présence du Saint de l'Autel noir : non, les fleurs étaient toujours protégée par le Voile Immaculé, une chance, car si elle parvenait à les préserver, peut-être que cela ferait toute la différence !

Citation :

HRP : Mary est sous l'effet "Inversion" du premier sceau du parchemin de Tokuza. Tu dois lancé un D6 pour savoir s'il est activé ou non, sur 1/2/3/4/5, tu es possédé et te retourne contre le chevalier d'or du Bélier. Sur un 6, tu es immunisé !

HRP ² : Refus du duel de Mary et Signun est invité par Tokuza à le suivre dans le temple suivant !

→ Entrée du Sanctuaire.

Tu n'iras pas plus loin.

Une rose à la main, Celsius se tenait à l'entrée de la Maison du Bélier. Le parfum fleuri s'était déjà répandu dans les parages, se resserrant tel un étau sur la gorge de chaque convive. Le Chevalier d'Or du Sagittaire n'y faisait pas exception. Accéder à la requête de l'intrus sonnait comme une trahison aux oreilles du Saint des Poissons. Ce sombre mur de cristal était à n'en pas douter un obstacle de taille, mais quel besoin avait-il de le franchir ? Ce souffle mortifère pouvait sans anicroche le faire à sa place. L'Autel Noir était dans sa ligne de mire, en témoigne l'éclat acéré qui luisait dans son regard d'un bleu de glacier. Le neuvième gardien ne tarderait cependant pas à l'y rejoindre s'il persistait à vouloir lui servir d'escorte. Le Chevalier des Fleurs ne le connaissait pas à titre personnel, mais savait qu'il fallait voir en son armure un fort symbole d'espoir.

Il ne lui permettait pas de bafouer cet emblème en le souillant de l'immonde couleur de la trahison. Ces dernières heures, il avait brillé par son absence, mais il ne lui avait pas fallu longtemps pour saisir toute la gravité de la situation. Sitôt qu'il l'eut cernée avec exactitude, il avait pris la direction de l'antre du Bélier pour y arrêter leur progression. L'invasion en était déjà à un stade avancé, mais il n'était pas encore trop tard pour l'enrayer. Il lui suffisait de se mettre en travers de leur route pour endiguer cette prise de pouvoir par la force. Et c'était bien ce qu'il comptait faire, n'en déplaise à son confrère du Sagittaire. Faute d'avoir été là au début de cette conversation, il n'avait pu y assister. Cependant, rien n'aurait pu justifier que l'un des leurs reste de marbre alors que l'ennemi gravit les marches du Sanctuaire.

Pire encore, qu'il l'assiste dans cette tâche. Signun se rendait-il seulement compte de ce qu'il était en train de faire, où était-il sous l'emprise d'un quelconque pouvoir ? Celsius n'aurait su le dire, et n'avait de toute façon pas le temps pour ce genre de question. Si l'homme aux ailes d'or avait le désir de l'emmener plus loin, ce ne serait pas sans fouler au pied le corps de l'un de ses frères d'armes. Ce n'était bien sûr pas le Temple dont il avait la garde – qu'ils aient déjà atteint la Maison des Poissons aurait été dramatique – mais il avait distinctement entendu le maître des lieux dire qu'il partageait cette volonté de ne les laisser passer à aucun prix. Et il n'aurait de cesse de le soutenir pour freiner leur avancée, même si pour cela il devait jeter toutes ses forces dans la bataille.

Toi ! rugit-il à l'adresse de Tokuza.

Son masque d'indifférence s'était finalement brisé.

Des ronces sortirent de terre pour entamer l'ascension de chaque pilier du Temple, quand elles ne rampaient pas au sol pour en verrouiller les issues. Qu'elles soient ou non soumises à son contrôle était difficile à dire tant leur mouvement frénétique semblait être au diapason de sa juste colère. Les pointes acérées luisaient dans la pénombre tandis que venaient s'y refléter la couleur du feu et des flammes visibles depuis l'extérieur. D'ici peu, Rodorio ne serait plus que cendres, et c'était l'entière faute de cet homme. Son identité restait pour lui un mystère, mais à cet instant il n'en avait cure. Son unique souhait était de le faire disparaître pour mettre un terme à toute cette folie. Nul ne sortirait d'ici sans son autorisation, et certainement pas pour se diriger vers le Temple du Pope. Celui-ci devait rester en sûreté tant que tout danger n'aurait pas été écarté. Il y veillerait personnellement, s'il le fallait.

J'ignore quelle histoire tu lui as conté pour qu'il accepte si facilement de t'aider à atteindre ton objectif, mais je ne l'accepte pas. Je m'oppose à cette décision, même si je dois pour cela me heurter à l'un de mes camarades. Celsius des Poissons refuse que tu franchisses le seuil de cette demeure et sera ton guide pour l'enfer si tu refuses d'y renoncer.

En sa qualité de défenseur, Shion bénéficiait de la primeur s'il éprouvait le désir de l'affronter. De plus, il lui semblait également avoir entendu la jeune femme qui l'accompagnait manifester les mêmes intentions. Même si ce n'était pas l'envie qui lui en manquait, il n'était pas le premier à vouloir lui faire payer son outrecuidance et devrait donc rester en retrait à moins que nul autre ne veuille laver l'affront à sa place. Chose peu probable compte tenu du nombre de visiteurs qu'accueillait en cette heure la demeure du Blanc Bélier. Ce n'est qu'après avoir pu débiter cette tirade cinglante qu'il s'aperçut de la ressemblance qu'entretenait la Générale de Poséidon avec son adversaire du tournoi. Nulle part sur sa tenue ne figurait cependant la rose qu'il lui avait offerte, et même son armure était différente. Il ne se l'expliquait pas – comment la gémellité aurait-elle pu lui venir à l'esprit dans un moment aussi critique ? Un curieux phénomène sur lequel il ne manquerait pas de demander des explications une fois le calme revenu...

Dans la peine, le sang, la sueur et les larmes.

Ce fut dans une parfaite maîtrise de moi, les bras croisés dans une attitude détachée, que j'observais le petit manège de cet homme n'ayant pas eu les couilles d'accepter mon défi. Mieux que cela, et malgré mes précédentes paroles – pourtant j'avais été plus que claire non?- le couard utilisa son parchemin contre moi, sa brebis toute assignée !. Plusieurs coups de langues contre mon palais, produisant un son caractéristique, prouvèrent mon irritation. Ô ! Je n'étais pas née de la dernière pluie ! Puis, elle nous tombait déjà bien assez sur la gueule je trouve ! Qu'importe, j'eus, en voyant le parchemin s'illuminer, un sourire narquois. Non, je ne dissimulais pas cette soudaine hilarité s'étant emparée de moi. Je riais aux éclats, avant que la vague ne me touche. Je devais avouer que je ne m'attendais pas à une telle décharge d'énergie ! Je pus alors en apprécier toute la force sans pourtant totalement ployer sous son joug. Ah ! J'adorais ça, que l'on ne me prenne pas au sérieux. Le retour de bâton serait monumental ! Déjà dans mon cerveau se déversait un flot d'informations sensoriels. D'abord ma vue se brouilla, mes oreilles bourdonnèrent avec force de bruits hétéroclites, puis je ne sentis plus rien, comme si j'avais été détachée de mon propre corps ! Un goût âpre emplit ma bouche avant qu'il ne disparaisse aussitôt. Enfin, je crus desceller une odeur familière avant que celle-ci ne meurt. Hébétée, je ne laissais pourtant rien paraître de mon trouble car déjà mes sensations me revenaient peu à peu. Je me redressais tout à fait au moment où une sorte de mur se dressa entre nous et l'autre con. En parlant d'imbécile, j'eus la mauvaise surprise de voir le machin d'or ailés, prêt à escorter leur propre ennemi. Non mais...

« Hé toi ! Oui toi connard !» hélais-je le Saint Noir « En plus d'être un couard, tu es aussi un imbécile ! Ton parchemin là, je t'avais dis que ça aurait pas d'effets sur moi ! Ouais mon gars, tu es tombé sur plus malin que toi... Ah... et ton parchemin, tu peux te le mettre au cul ! Maintenant, finis la rigolade !»

J'approchais d'un pas lent, prenant soin de détailler chaque visage que je dépassais : avant de m'arrêter en croisant le regard d'un homme aux cheveux aussi rouges que les miens. Qu'est-ce qu'il avait à me regarder comme ça l'autre ahuri ? Je crachais à mes pieds un peu de sang avant de lui lancer sur un ton un peu énervé -mais vu les circonstances, j'avais bien des excuses atténuantes, non?- « Oui ? Tu veux mon portrait peut-être ? Je ne pense pas qu'on se connaisse ma mignonne, alors on se dira nos petits noms plus tard !»

Un clin d’œil pour éviter toute animosité avec gueule de gonzesse et je reportais mon attention sur celui qui était devenu ma proie. Non, j'étais pas du tout contrariée ! Pas le moins du monde, encore moins quand je sentis son cosmos créer une résistance qui m'empêcha de passer. Pfeuh, il était si prévisible ! « Tu as peur de m'affronter ? Tu sais, c'est pas un petit mur qui va m'empêcher de t’exposer ta petite gueule.»

Je déployais alors cette énergie issue des étoiles. Je la fis tournoyer autour de moi comme un serpent qui viendrait se lover autour de mon corps. Parée d'un halo sanguin, j'étais prête à passer à l'offensive. En l'espace de quelques instants, ma rage redoubla tant et si bien en constatant la rudesse de cette défense, que je commençais à sérieusement m'irriter. Mes ailes avaient beau battre l'air, mes poings s'écraser contre le mur, rien n'y faisait. Il n'y avait aucuns moyen de passer outre ce truc. Rageusement, je distribuais coup sur coup plus dans l'optique de calmer mes nerfs plutôt qu'autre chose. En dépit de ma bonne volonté, de ma force employée, je n'arriverais pas à lui mettre ma main dans sa gueule !

« J'ai pas dis mon dernier mot !» hurlais-je en m'élançant pour un nouvel assaut.

C'était vrai, j'avais de la ressource et de la suite dans les idées ! Sauf que je ne me rendais pas compte de mon état proche de l’hystérie. La colère avait finit par avoir raison de moi. Trop de choses s'étaient passées, d'une manière inéluctable, je devais à un moment ou à un autre, perdre pied.
La présence endormie au plus profond de mes entrailles s'éveilla dans un chant étrange qui me glaça le sang. Stoppée net dans mon élan, je restais telle une statut suspendue dans mon mouvement. Un frisson me parcourut l'échine quand la douce voix de la Grande Pirate Sanglante me chuchota quelques mots qui me firent écarquiller les yeux comme sous le coup d'une évidence, ou d'une surprise trop forte. Le souffle coupé, mes yeux se révulsèrent et je sentis mes jambes se dérober sous moi.

Je n'avais plus vraiment conscience du réel. J'avais juste l'impression que des bras invisibles me portais dans les airs. Cette odeur sentit un peu plus tôt... c'était celle des roses royales... 
…Fragrance enivrante.

L'éclat mordoré d'un bijou lévitant autour de ma gorge fut le prémisse de notre déchéance à tous. M'abandonnant totalement à l'ivresse du moment, je glissais dans une semie-transe tandis que mon corps s'éleva encore un peu du sol : mes cheveux balayés pas le flux puissant du pendentif, j'ouvris à demi mes yeux turquoises qui virèrent à la teinte du sang. D'eux-même, mes bras s'écartèrent pour former une croix. Non, c'était une étoile qui apparaissait ! Sa clarté se projeta à tous...

… tous engloutis tandis qu'une autre voix, issue des confins des abyss, éclata, cristalline.

Spoiler:

Citation :

HRP : le Grand Pope est mort / Tokuza est inconscient / Mary est inconsciente / La neige et l'aurore sur le sanctuaire cessent !

La marina attendait une réponse du Bélier qu’elle ne tarda pas a recevoir et comme elle s’y attendait, ce dernier ne voulait pas bouger de son temple et préférais attendre que le Grand Pope descende. Mais pourquoi attendre alors que le sanctuaire était menacé, il suffisait qu’un assassin se faufile a travers les lignes de défenses pour aller tuer le grand Pope, d’ailleurs, était il protégé ? De tout ce qu’elle avait entendue, cela l’aurait étonnée que ce fameux personnages soit suivit par des protecteurs mais bon, le bélier préférais son petit confort de temple aux lieux de penser aux grande figures des lieux…

Alors que Shion s’occupait de sa maisonnée, la dame aux papillons essaya de savoir comment tout se passait pour les autres marinas présentes au sanctuaire. Pour les enfants qui étaient a Rodorio, Mélisandre reçu un message court et concis expliquant qu’ils étaient face a des ennemis mais rien dans la voix de la jeune Seren n’indiquait qu’ils se trouvaient en mauvaise posture. Enfin une bonne nouvelle, elle ésperait pouvoir faire confiance a ces enfants pour rester en vie ! Mais de l’autre coté, elle n’avait reçu aucun message de la part d’Erin et se permis d’écouter un peu ce qu’il se passait de son coté. C’est alors que Mélisandre entendue une chose qui la surpris, Erin était en train de dire que la déesse Athéna se trouvait enfermer… Mais comment cela était-il possible alors que la marina l’avait quitté quelques minutes auparavant ? Hélas, elle ne pouvait se permettre d’en écouter plus car les choses avançaient et elle ne voulait pas en perdre une miette…

C’est le chevalier en armure noir qui fit avancer les choses, le geste qu’eut ce dernier n’augurait rien de bon car il usa d’une lame pour faire couler son propre sang sur le parchemin que Mélisandre convoitait. Quelle ne fut pas sa réaction quand elle vit le parchemin s’embraser mais ce n’était rien par rapport aux paroles rapportées par le Black Saint. Le premier sceau… Ainsi donc ce parchemin était le premier sceau, mais de quoi ? D’ailleurs, s’il y en avait un premier, c’est qu’un second existait et surement d’autre après, mais que ce passerait-il lorsque tout ces sceaux aurait éclatés ? Tel était la question que la marina se posait mais une autre lui venait aussi a l’esprit… où était donc les autres sceaux ? Puis il parla de sacrifice, était-il là pour se sacrifier mais dans quel but, on ne venait pas se suicider dans les rangs ennemis sans une bonne raison… Un attentat ? Tout cela paraissait étrange mais la Dame aux papillons regarda ce qui l’attendait.

Au moment ou il fini de parler, le chevalier en armure noir laissa le sceau éclater et c’est une vague d’énergie qui s’en échappa pour aller recouvrir Mary. Cette dernière se ploya sous la force que délivrait cette fameuse énergie et Mélisandre, alors qu’elle aurait voulu aider la générale, savait qu’elle ne pouvait rien pour le moment et garda encore son rôle de spectatrice. Mais hélas ce n’était pas fini car le chevalier noir envoya de son sang sur la jeune femme… Même si elle n’y connaissait pas grand-chose là dedans, la marina s’avait que cela n’augurait rien de bon et Poséidon devait être prévenu dans les plus brefs délais mais pour le moment des choses encore plus importantes se passaient.

Reprenant la parole, le suicidaire annonça que Mary allait veiller sur les personnes présentes ici. Mélisandre essayait de comprendre ces propos car cela n’avait pas l’air d’être le cas lorsqu’on la voyait écrasée par la fameuse énergie. Mais en prenant le point de vue de l’homme, veiller sur eux ne voulait-il pas dire qu’elle allait les empêcher d’approcher, ce fameux sceau les avaient-ils lié ? Le sang avait du servir de signature pour le sort et ainsi faire en sorte que la sirène maléfique soit sous le contrôle du chevalier noir. Maintenant, il proposa au chevalier du Sagittaire de le suivre pour aller rencontrer le grand pope et de choisir entre Athéna… Et l’avatar d’Eris ? Mais quelle était donc cette mascarade, cet homme avait l’air si sur de lui qu’il était difficile de savoir s’il mentait. D’ailleurs, peut être ne mentait il pas, il arrivait que des Hommes ayant une foi si grande envers des mensonges qu’ils les transformaient en des vérités. A partir de se moment le vrai et le faux se confondaient et il était pratiquement impossible de reconnaitre la vérité. Mais qu’importe le masque que portait la vérité que ce soit celui du mensonge ou autre, Mélisandre arriverait a ses fins et ferait tomber les masques !

A peine avait-il fini de parler qu’un mur noir apparu entre le personnage en armure noir qui était en compagnie du chevalier du Sagittaire et les autres protagonistes. Ainsi, malgré sa foi en sa vérité, il avait peur d’être de nouveau défié et c’était compréhensible. Et c’est ainsi qu’il parti en direction du prochain temple, attendant la réponse du Saint avant de reprendre une nouvelle fois la parole… Cette fois ci il appela Shion par son nom, une chose surprenante car Mélisandre n’avait pas entendu ce nom être prononcé a voix haute, enfin peut être était ce le cas ou alors… Cet homme connaissait le chevalier du Bélier. Cette supposition devint concrète lorsqu’il parla de la jeunesse du chevalier d’Athéna mais au final pour toujours revenir a la même chose, ce fameux mensonge qui désignait Athéna comme l’avatar d’Eris. Pour finir, il redemanda encore une fois a Signun de le suivre avec une certaine confiance en lui comme ci il connaissait déjà la réponse…

Et il avait eu raison, car signun accepta de l’accompagner… Pauvres Saints, au final ce fameux chevalier noir réussissait puisqu’il arrivait à mettre des gens de son coté. Ainsi un saint allait servir de guide à celui qui s’était introduit dans le sanctuaire d’Athéna tout en laissant quelques mort derrière lui. Enfin, s’il voulait tuer le Grand Pope, l’homme en armure noir était sur la bonne voie… Malheureusement. Enfin le chevalier du Sagittaire appela l’homme en armure noir par son nom… Tokuza… Mélisandre connaissait désormais le nom de celui qui avait ensorceler l’une des générale de Poséidon et elle n’hésiterait pas à faire sa petite enquête sur celui-ci pour savoir s’il n’avait rien d’autre à cacher. Même mort, c’était le genre de personne a laisser derrière lui nombre de piège qui pourraient s’avérer mortel. D’ailleurs, après un coup d’œil vers Mary, elle vit que celle-ci était en train de se battre pour résister au sortilège et elle avait l’air de réussir, mais la marina restait sur le qui vive en attendant la suite.

Une voix se fit entendre, il s’agissait là d’un nouveau saint venu se mêler de toute ces histoires et lui ne voulait pas que Tokuza bouge de temple… Ces saints, jamais d’accords ! Mais alors que le nouveau saint faisait son entrée, Mélisandre vit que son dernier papillon d’or encore sur sont armure s’était envolé pour partir vers l’entrée du sanctuaire mais il n’alla pas vers Poséidon, il parti au loin pour se retrouver auprès d’une jeune femme et c’est là que la Dame aux papillons compris, lorsqu’elle entendit parler Poséidon a travers le papillon. Il ‘agissait la d’une nouvelle marina qui était arrivée et le dieu des océans se servait du papillon messager pour mener cette dernière auprès de Tristan et Haiken sur l’ile de Circé. Lorsque le nom d’Haiken fut prononcé, la marina fut soulager de savoir que son neveu était encore vivant et au calme, si on pouvait le dire. Elle ésperait d’ailleurs que celui-ci reconnaisse le papillon pour lui parler car même s’il ne s’était occupé d’elle, la marina n’avait cessé de prendre de ses nouvelles et était toujours prête pour le défendre… Après tout, il était sa seule famille même si cela ne faisait que 6 ans qu’ils se connaissaient.

Mais Mélisandre devait laisser ça a plus tard et se concentrer de nouveau sur les faits actuels du sanctuaire car le nouveau venu n’était pas du tout enclin a laisser partir Signun avec le chevalier noir. Laissant se quereller les saints entre eux s’ils le voulaient, la marina se concentra sur la générale de la sirène maléfique qui avait l’air de se remettre du « sort » qui lui avait été jeté. C’était peu dire lorsqu’on l’entendit parler, elle avait l’air d’aller bien comme ci rien ne s’était passé, toujours cette façon de parler des plus perturbante qui avait le pouvoir d’exaspérer Mélisandre. Ainsi mary ne voulait pas se laisser faire et voulait a tout pris s’occuper du cas Tokuza… Et bien, à croire qu’il ne valait mieux pas se mettre entre elle et sa cible lorsqu’on voyait sa réaction et c’était même a ce demander si la folie de l’avait pas touchée, le fiel se déversait petit a petit dans ce corps de jeune femme et la dame aux papillons ne voulait pas connaitre la suite. Elle aurait tant aimé pouvoir l’arrêter mais il était trop tard quand la générale de Poséidon se mit à léviter, quel été donc cette chose qui brillait autour de son cou ? Parfois, il ne vaut mieux pas connaitre la vérité…

Mélisandre était tellement stupéfaite par ce qui était en train d’arriver a Mary qu’elle ne fit même pas attention a tout ce qui se passait autour d’elle. Puis, ce qui devait arriver… Arriva. Une énergie énorme se déversait dans le temple et rien ne pouvait l’arrêter, le seul reflexe qu’eut la marina fut de mettre un genou a terre et de tenir son masque pour essayer d’être la plus stable possible face a toute cette puissance. Elle n’avait jamais rien vu de tel, à coté, tout ce qu’elle avait vu jusqu'à aujourd’hui semblait bien faible en comparaison sauf peut être une chose… La puissance du Grand Heritage qu’elle avait pu apercevoir a travers un rêve en compagnie d’Amphitrite. Mais c’était a ce demander si Mary savait vraiment ce qu’elle avait fait ou si elle n’avait seulement agis sous le coup de la colère. Heureusement pour elle, avant même que la première vague n’atteigne la Dame au papillon, un mur de cristal se forma en face d’elle. Il s’agissait là d’une création de Shion qu’elle remercia intérieurement. Alors que la marina se concentrait de nouveau à tout ce qu’il se passait autour, elle vit que Signun n’avait plus l’air enclin à accompagner tokuza… Ces saints, prendraient il de vraies décisions un jour ? C’était à se poser des questions…

Mais le Chevalier en armure noir n’aurait plus a monter les marches du sanctuaire puisque celui qu’il cherchait venait d’arriver. La température ambiante chuta d’un seul coup laissant a cette belle journée d’été la rudesse d’un hiver. Puis le Grand Pope pris la parole pour dire que le but des chevaliers d’Athéna est de protéger cette dernière et pour finir il parla de la statue d’Athéna qui avait été le témoin de cet appel, quel rôle jouait donc cette statue ? Enfin, l’heure n’était pas au question mais plutôt a la compréhension des gestes du Pope, il ne fallut d’ailleurs que peu de temps a Mélisandre pour comprendre qu’il ne voulait qu’arrêter le tourbillon créé par l’artefact de la générale de Poséidon. Canaliser l’énergie était surement la bonne solution mais il était facile de voir que l’homme en souffrait énormément mais il apprit aussi une chose qui ne fit pas vraiment plaisir a la Dame aux papillons puisque d’après ses dires toutes personnes a l’intérieur mourraient… Mary ? Non, ce n’était pas possible, qu’elle idiote elle avait été de déclencher cette catastrophe !

Ce fut Tokuza le plus rapide car il était venu se coller a l’arcane du Pope pour se la prendre et empêcher que la tornade ne gèle et tout se passa très vite. Mélisandre ne compris pas tout et baissa la tête pour se protéger au mieux du froid et quand elle regarda enfin la scène, il n’y avait plus rien, tout avait disparu seul restait Mary, Tokuza et le grand pope au sol. Sans même chercher a comprendre la marina couru a toute vitesse auprès de la général avant de s’agenouiller a ses coté et de prendre son pouls… Bonne nouvelle, le cœur battait ! Une dernière vérification s’imposait et elle mit son oreille proche de la bouche de l’inconsciente tout en regardant vers le torse de celle-ci. Bien, son cœur battait et elle respirait ce qui indiquait qu’elle n’était qu’inconsciente, ceci était une bonne nouvelle dans le fond mais… Se réveillerait-elle ? Mais avant d’essayer quoique ce soit, il fallait que tout le monde soit au courant des faits.

*Marinas écoutez moi bien, tout ne s’est pas bien dérouler au temple du Belier mais je ne déplore aucune perte de notre camp, peut être du coté de nos nouveaux alliés mais je ne puis en savoir plus pour le moment. J’ai un message important à vous faire passer alors écoutez moi bien, ici l’un des chevaliers noir a brisé un sceau, il s’agissait d’un parchemin. La bonne nouvelle c’est que le sort n’a pas fonctionner mais il y en a aussi une mauvaise, il s’agissait là du « premier » sceau, c'est-à-dire qu’il y en a d’autre et je n’ai pas envie de savoir ce qu’il se passera lorsqu’ils seront tous brisés… Je vous demanderez donc de me rapporter a moi ou au Seigneur Poséidon tout parchemin suspect. Attention tout de même, le premier sceau a été brisé avec du sang, ne faites pas couler le votre sur les parchemins et si possible ne les prenez pas a la main mais plutôt dans un morceau de tissu ou dans un sac, ils ne doivent d’ailleurs pas être a la vue de quiconque, je vous fais confiance. Je m’en vais de ce pas voir si je ne peux trouver des choses de mon coté.*

Mais alors que Mélisandre se penchait sur la générale, le Pope pris parole une ultime fois. L’étoile du matin ? L’étoile du soir ? Que voulait il dire par là ? Enfin, elle réfléchirait a cette mystérieuse phrase plus tard pour le moment il s’agissait de réveiller l’endormie. Ne sachant réellement que faire, elle retira son masque d'or et fit ce qu’elle croyait être la bonne solution. La marina ne savait pas si son corps résisterait mais tout doucement elle se pencha sur le corps de l’inconsciente tout en rapprochant ses lèvres du celles de Mary et alors qu’elles se touchaient presque, une brume blanchâtre sortie de la bouche de Mélisandre. Elle avait réussi a transférer a une partie de son cosmos sa vitalité, elle faisait déjà ça pour amener a la vie ses papillons mais elle n’avait jamais essayé sur un être vivant. Alors que le processus se faisait, le corps de la dame au papillon se convulsait, petit à petit son énergie partait dans cette brume pour aller dans le corps de la générale. Le petit papillon d’or qui avait accompagné Mary était sur son corps et alors que Mélisandre se débattait pour ne pas sombrer, il disparue, le contact avait été rompu. Non, il fallait qu’elle arrête si elle ne voulait pas devenir inconsciente elle aussi ! Puis, alors qu’elle s’apprêtait a arrêter, le bras de la marina perdit appuie et chutant, elle colla ses lèvres a celles de Mary…

Spoiler:

Temple du Capricorne

Soufflant une buée aussi chaude dans l'air froid, j'étais pétrifié, inerte et sans vie. Telle une statue antique, je ne savais pas quoi faire pour aider les chevaliers dans l'enceinte du temple du Bélier. Mon mentor était là, debout en train de protéger les gens du tourbillon ; Mon Grand Pope était en train de viser la force déclenchée par le Général de Poséidon ; Je n'étais qu'une ombre et Phobos me tenait sous son emprise dans un rire malfaisant. Soudain, il tomba en faisant crisser la neige verglacée. Il était mort et j'étais sans espoir de le voir se relever pour me conter ses visions d'une voix fluette et douce. Ma gorge se serrait alors que je devais approcher, toucher, mes doigts ne bougeaient pas alors que je les voyais... Avais-je perdu toute sensation ? Toute envie de me battre ? Père ! Aidez moi ! Je veux crier, pleurer, hurler, mais je ne le peux.

Sans vie, j'étais peut-être indigne de servir Athéna, je n'étais pas capable de veiller sur son Représentant et sur cette Terre, mes prières semblant mourir sur l'autel de mon coeur. Sans un mot, mes yeux opalins se relevèrent pour regarder une dernière fois cette lueur dans le ciel. Ce fût le jour de mon serment, oui cette promesse solennelle marquait mon âme d'une manière indélébile. Plus personne ne toucherait à la vie d'un tel être sans me retrouver face à lui. Brusquement, se réveillant alors avec cette promesse comme béquille, mon cosmos se répandit dans un cri de désespoir lancinant. Ma rage se libérait soudainement de cette gangue noueuse autour de mon cou. Phobos fût alors repoussé de mon coeur et j'étais enfin en mesure d'approcher.

Silence où seuls les bruits de la neige sous les pas marquaient les déplacements de chacun. La mine blanche, je me demandais comment Maître Shion me verrait alors que j'avais promis de donner ma vie à cet idéal. J'avais peut-être perdu sa confiance et je n'osais pas le voir par honte ou lâcheté, mes yeux le fuyaient sans s'en rendre compte. Les trois corps allongés, une femme sortit de l'ombre en regardant distinctement tous les présents. Cette armure ne me disait rien que vaille mais je ne devais pas me laisser perturber une seconde fois. Alors qu'elle parlait en touchant le pouls de la jeune femme aux cheveux ardents, je reculais de quelques pas pour retourner dans l'ombre que je n'aurai jamais dû quitter. Etais-je à ma place ? Avais-je fait le bon choix ? Méritais-je l'amitié de tous ? Des milliers de questions inondèrent mon esprit meurtri par un chagrin qui me rappelait celui de mon père, il n'avait jamais caché que notre sang était victime des émotions et des secrets... Pensif, ma dignité était ébranlé par tant de couardise alors que l'on m'avait demandé le contraire.

C'était donc cela le prix du sang. Il m'avait tant de fois prévenu que ce n'était pas le plus beau à voir mais les idéaux que l'on défendait méritait parfois cet ultime sacrifice. Mon père s'était même laisser corrompre par tout cela pour fuir ses responsabilités et ses devoirs envers celui que les Marinas présents protégeaient à lueur manière. C'est alors que je me retournais pour quitter les membres présents qu'un cosmos attira mon attention, oh il n'était pas puissant, c'était juste un picotement autour de son poignet. Des lettres violacées apparurent alors pour me signifier un drôle de message.

" Père... Je vois, vous aviez déjà compris par quoi je passerai et ce message était pour cet instant... Bien, vous avez raison certainement, me laisser abattre ne m'aidera pas dans la promesse que j'ai faite un soir à Istanbul. Si une personne doit mourir, ce sera moi la prochaine fois, je le protégerai. Mon corps n'est qu'un vaisseau dans ce monde après tout... "

Par quelques murmures, le courage de mon père me redonnait espoir. Quelle ironie que l'un des êtres les plus haï du Sanctuaire d'Athéna soit aussi celui qui continuait de loin à me rassurer avec des petites astuces cosmiques. Cherchant dans l'ombre un moyen d'observer la scène sans les interrompre, à cet instant, j'avais pris le parti de ne plus jouer à l'enfant. Le prix du sang venait de me faire gagner quelques années de maturité en quelques minutes bien tristes et sans une once de pouvoir réparer quoique ce soit... Si j'avais pu bouger à ce moment là, si j'avais pu...

Citation :

HRP : l'ourse d'Erin a chargé Tokuza, inconscient sur son dos en attendant la réponse de Juan. Elle ne le supportera que tant qu'il sera inconscient.

Je n'ai pas pu tenir compte de la présence de tout le monde dans le chaos général, je débarque aussi de mon combat et suis pressée de remplir ma mission avant de risquer de voir arriver un nouvel ennemi ou autre

Le choc avait été terrible. Celsius mit plusieurs minutes à s'en relever. Ses yeux eurent également besoin d'un certain temps pour faire la mise au point. Faire lumière sur les derniers événements lui demanda toute sa concentration. Mettre de l'ordre dans ses idées après tant de bouleversements n'était pas la chose la plus aisée qu'il lui ait été donné de faire. À vrai dire, il ne se souvint du déroulement des opérations que quand lui apparurent les corps de ceux qui – comme lui – avaient été victimes de ce regrettable incident. Mais ce n'est que quand il aperçut le corps du Grand Pope et se souvint qu'il était sans vie que tout devint limpide. Une tristesse écrasante s'empara de son âme tandis qu'il ne quittait plus des yeux la dépouille de celui qui, depuis tant d'année, régentait le Sanctuaire aux côtés d'Athéna.

La voix de celle-ci – la vraie, à l'en croire – lui était parvenue, mais il n'avait pas eu le temps de se faire son propre avis sur la question. Et étant donné ce qui s'était produit un instant auparavant, il n'avait guère la tête à y remédier. L'heure était grave, en effet, mais cette imposture était le cadet de ses soucis. Pour quelqu'un qui, comme lui, avait assisté à la mort de l'ancien Verseau sans pouvoir rien faire d'autre que de maudire son impuissance, ce n'était encore qu'un détail. Il aurait tout le temps d'y penser une fois qu'on aurait daigné le réveiller de ce terrible cauchemar. Car ce n'était rien de moins, à ses yeux, que le pire scénario possible de tous ceux qu'il avait éventualisé.

Le Sanctuaire était assiégé. Son dirigeant venait de périr. Et la déesse qu'ils avaient juré de servir et protégé s'avérait être une usurpatrice. Comment ne pas être décontenancé par tant de sombres présages ? Un malheur n'arrive jamais seul, mais en subir tant et plus augurait un âge de ténèbres pour ceux que l'on nommait Chevaliers de l'Espoir – titre qui ne lui avait jamais paru aussi ironique qu'à cet instant. Fawn venait de s'éteindre, et leur espérance avec lui. Il ne restait plus en ces parages que le désespoir. À coeur vaillant rien d'impossible, mais plus aucun ne l'était après avoir endigué des heures durant la véritable Marée Noire qui s'était abattue sur le Sanctuaire.

Lui-même n'avait plus le coeur à rien tandis qu'il contemplait la désolation qui avait pris place dans la maison du Bélier. S'il n'avait pu sentir leurs cosmos, affolés mais intacts, il se serait cru l'espace d'un instant seul survivant de cette hécatombe. Fort heureusement, nul n'avait péri dans l'explosion. Le Pope lui-même était mort en tentant de l'arrêter, mais de cause inconnue. Il lui faudrait d'ailleurs y regarder de plus près, car il avait cru reconnaître dans son agonie la marque d'un poison virulent – et il était à l'évidence le mieux placé pour en déterminer tous les symptômes.

Mais, et ce même si ce constat lui laissait en bouche un goût amer, les vivants avaient plus d'importance que les morts. Aussi se pencha-t-il sur le cas de Mary qui gisait non loin de là, inanimée à l'instar de l'instigateur de toute cette pagaille. Tokuza. Le Roi des Ronces l'avait vu se jeter dans la trajectoire de l'attaque au moment fatidique, sans pouvoir mettre de mots sur ce geste insensé. Lui qui était leur ennemi en venant ici, pourquoi avait-il tenu à faire de son corps un rempart sans se soucier de mettre sa vie en jeu ? De toute évidence, ce n'est pas dans son état qu'il serait susceptible d'apporter la moindre réponse.

Victime de son état second, le Saint des Poissons ne réagit pas quand l'un des généraux de Poséidon vint se saisir du Black Saint pour en faire son prisonnier. Cela n'avait plus d'importance. Plus rien n'en avait. Mais il était tout de même de son devoir de s'assurer que leurs invités étaient en bonne santé, à plus forte raison que la Sirène Maléfique était celle qui – malgré elle – avait été à l'origine de cette catastrophe. Si lui qui n'avait été que témoin de la scène l'avait si mal vécue, il était fort probable que la demoiselle soit, à son réveil, rongée par la culpabilité. Et il ne tarderait pas à être fixé, qu'il le veuille ou non, puisqu'il n'aurait de repos tant qu'il ne l'aurait pas vue ouvrir les yeux.

La plupart d'entre eux avaient été protégés par le Crystal Wall de Shion, même si celui-ci n'avait pu encaisser qu'une partie de la déflagration. Elle, en revanche, avait été exposée à la majeure partie des dégâts. Elle respirait encore, mais il n'était pas dit qu'elle s'en soit sortie indemne. Avant qu'il n'ait pu s'en assurer, une Marina le précéda dans la tâche. Néanmoins, cette dernière avait oublié dans sa précipitation les notions de prudence les plus élémentaires, si bien qu'elle se vida de tous son cosmos en voulant la secourir. Par bonheur, le Chevalier d'Or était là pour prendre la relève. À peine avait-elle eu le temps de chuter qu'il la retint par les épaules, sans que son angle de vue lui permette de soupçonner la position compromettante dans laquelle elles se trouvaient à son arrivée.

Écartez-vous. furent ses seules paroles.

S'il s'en était douté un seul instant, sans doute n'aurait-il pas été aussi enclin à prendre sa place comme si de rien n'était, sans se douter des conséquences éventuelles. À la voir de plus près, il eut tout le loisir de constater que sa ressemblance avec Ann n'avait rien d'illusoire : elle lui était identique en tout point. Son Écaille était la seule exception, confirmant à elle seule que c'était à deux personnes distinctes qu'il avait eu affaire. Si la première de ces deux demoiselles s'était opposée à son abandon, il n'aurait pu être là pour secourir sa soeur jumelle. Une ironie qu'il ne goûta que peu car trop occupé à faire brûler son cosmos dans l'espoir que le sien entre en résonance et la tire de son sommeil.

Personne n'avait sut comment réagir face à cette nouvelle scène. Le plus prompt à préserver l'ensemble des protagonistes fut le Gardien de cette Maison : Shion du Bélier. Ce dernier avait eu la conscience et le réflexe de dresser devant eux, une sorte de mur en cristal. Cela eut son effet, un temps, avant que cette puissance déployée par la Marina de Poséidon, ne monte crescendo. Libérant sa propre énergie dans le but de participer à leur protection à tous, Aalanna put aisément se redresser suite aux derniers effets du fameux parchemin détenu par ce chevalier noir. Ces derniers se dissipaient, et la prêtresse parvint à user correctement de ses pouvoirs. Mais de là à parvenir à aider la Générale, c'était tout autre chose.

Cette énergie dépassait l'entendement. Jamais Aalanna n'avait ressentit une telle force concentrée dans un si petit objet. Un mécanisme s'était déclenché sans que la demoiselle à la flamboyante chevelure ne s'en rende réellement compte. Tous hébétés, ils le furent d'avantage quand le Grand-Pope fit son apparition. En personne, il tenta dans un manège complexe qu'elle interpréta comme étant être un geste salvateur, de canaliser l'ouragan. Balayés dans ce vent tumultueux, chevelures et habits furent emportés dans un ballet hypnotique de couleurs. Le rouge pourtant, paraissait prédominer. Ses yeux bleus vibrèrent en comprenant ce qu'il allait se passer. Comme une prémonition, la jeune femme eut l'instinct de protéger son époux en faisant barrage de son frêle corps.

Le cerf blanc, quant à lui, brama, couvrant un temps la rumeur de la tempête qui allait en decrescendo. Quand la Dame de l'Aube rouvrit les yeux, ce fut pour découvrir trois corps étendus sur le sol dallés. Sourcils froncés, la jeune femme se détacha de Serafim pour se diriger lentement vers ces personnes qui gisaient par terre. D'un simple regard de part ses compétences, son rang de Grande Prêtresse, elle sut que celui répondant au nom de Fawn était mort. Plus pour que les autres en aient la confirmation que par certitude, la jeune femme blonde toucha du bout de ses doigts fins, là où devait normalement battre le cœur. Les yeux pleins de tristesse, la demoiselle secoua doucement la tête. Le Grand-Pope venait de pousser son dernier soupir.

Elle n'eut pas le temps de s'occuper des deux autres. Erin, la Dame aux Monstres venait de faire son apparition. Visiblement son combat contre le Cocher s'était bien déroulé, vu son état. Et lui offrit un petit sourire timide en la voyant charger sur le dos de sa ourse, le corps inanimé de Tokuza. Après s'être redressée, la jeune femme comprit qu'elle se tenait en plein milieu des autres. Cette constatation lui fit monter le roses aux joues.


« Vous devriez... lui laisser un peu de temps pour respirer.»fit-elle en sortant une petite fiole dont elle déboucha l'embout de verre. La senteur de ces plantes, alliée j'en suis sûre à votre odeur de roses sauvages, l'aidera à se réveiller.»


Elle tendit ce petit flacon à l'homme aux Ronces avant de suspendre son geste. Non... cela lui revenait à présent ! Pourquoi ne pas l'avoir remarqué plus tôt ? Un sourire illumina brièvement ses traits.


«Je suis heureuse de vous revoir Celsius.» puis se tournant vers Mélisandre«Dame aux Papillons, je crois que vous avez perdu votre Masque. Respirez un bon coup le contenu de cette fiole, vous verrez, c'est radical.»


Sur ces mots, elle les laissa pour retourner voir Serafim...