[5ème Tournoi - 1er Tour] Hypnos vs Inferno

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Gilgamesh. Comment mon hôte démoniaque avait il pu me cacher un adversaire possédant une telle puissance ? Un adversaire dont le cosmos seul suffisait à m’accabler de tout son poids, à m’épuiser. Si j’avais dû comparer avec tous mes précédents adversaires, la dangerosité de ce dernier était bien supérieure à celle de mes anciens ennemis. Même l’Aldébaran, pourtant un rival de valeur et que j’étais toujours pressé de recroiser un jour, si la chance me souriait, ne possédait pas une telle puissance. Il me semblait que ce combat ne se terminerait jamais. Que plus je dépasserais mes limites, et plus mon ennemi s’élèverait encore davantage dans les sphères célestes, voire divines ? En tout cas inatteignables pour un Démon tel que moi.

Se pouvait il qu’il dise vrai ? Se pouvait il que je sois en train de combattre seul face à un dieu ? Pour la première fois, la possibilité qu’il ne mente pas m’effleura l’esprit, allant presque jusqu’à me faire peur. Comment moi, un homme qui, six ans auparavant, n’étais encore qu’un simple humain ordinaire, pouvais me frotter à la puissance céleste d’un dieu ? Et pourtant ? Le combat se prolongeait, et j’étais toujours en vie. Accablé par la puissance de son aura cosmique, certes, mais toujours en état de combattre. Ma volonté, contre sa puissance. C’était là le véritable enjeu de ce combat.

Levant les yeux vers le ciel, je le vis à nouveau faire surgir un autre de ses jouets divins pour s’y poser avec grâce. S’il s’agissait bien d’un dieu, le fait qu’il se comporte ainsi était en fait totalement logique. Aussi, son arrogance évidente ne m’atteignit pas cette fois ci. De toute façon, je ne l’entendais plus vociférer. Privé de quatre de mes sens, c’est retranché dans une coquille que je comptais terminer cet affrontement. Je ne savais pas si j’avais une chance, mais j’étais prêt à aller jusqu’au bout.

Son aura brillante me transperça soudain les yeux aussi aisément qu’une lame chauffée à blanc. La douleur fut terrible, mais les conséquences furent pourtant bien pires encore. Tombant à genoux, je me rendis compte que mon cinquième et dernier sens venait de m’être ôté. Et pas des moindres : la vue !

Désormais, il ne me restait plus qu’un seul sens pour vaincre : Mon sixième sens. Mon instinct de prédateur, qui jamais ne m’avait lâché jusque là. Conscient que j’étais en position de faiblesse, je me redressai aussitôt et dégainai mon Katana en signe de dissuasion, le temps de reprendre mes esprits. C’est alors que instinct me prévint : un danger était tout proche. Recentrant toute mon attention sur le seul sens encore à ma disposition, je parvins à distinguer les formes du troupeau de kyrosaures qui revenait à la charge. Ces bêtes tenaces n’avaient toujours pas compris la leçon.

Retrouvant ma rapidité habituelle, je parvins à esquiver les attaques de la plupart des animaux tout en contre attaquant farouchement. Je ne pus définir avec précision combien étaient tombés sous mes assauts, mais le fait était que, au bout de quelques instants, les bêtes fuyaient à nouveau notre surface de combat improvisée. Je sus alors que mon adversaire m’avait adressé la parole, grâce à mon sixième sens, mais j’étais bien incapable de comprendre la moindre de ses paroles…

Devant l’immobilisme de mon adversaire, je compris que le combat risquait alors d’etre long, trop long en vérité, comme s’il arrivait à percevoir son avenir il cherchait désespérément à l’éviter.

Avec les bonnes connaissances et une préparation approfondie, il peut y arriver.

Si ses préparatifs étaient pour le moins évidents, je m’interrogeais sur la provenance et la pertinence de ses connaissances sur mon propre pouvoir. Comment aurait-il pu acquérir ces connaissances ?

Surement pas d’après les maigres observations qu’il a eu de mes capacités, je ne me suis encore qu’à peine échauffé. Alors comment ?

La probabilité que ce combat ne soit qu’une farce grotesque sans le moindre sens commençait à faire son chemin dans mon esprit, mais elle ne m’apparaissait pas encore comme étant la vérité, peut etre me fourvoyais-je, peut-être y avait-il une logique personnelle derrière ces actes.

Peut-être bien oui, le temps me le dira.

J’étais pour ma part revenu à ma pleine puissance cosmique malgré les assauts répétés de mon adversaire et de l’écosystème local, et bien que ce combat s’avéré etre plus de l’ordre de l'opération de régulation d'espèces dangereuses, je le poursuivais quand même, assit sur mon trône d’or, survolant en larges cercles le champ de bataille, attendant de voir les surprises que me réservait mon ennemi, même si ses méthodes n’étaient pas sans me rappeler celles qui furent le précédent juge du griffon.

Hormis le fait qu'il frappait de face, quelles sont les différences entre vous ?

Alors que j’observais mon adversaire désormais presque complètement isolé du reste de la réalité, une nouvelle vague de ces créatures volantes apparurent dans les cieux.

« Ah, une aubaine on dirait, vu que mon adversaire ne semble pas vouloir combattre, je vais m’amuser un peu avec vous en attendant. »

Faisant faire un virage ascensionnel à mon artefact, j’engagea alors un duel aérien avec la horde de requin volant. Si leurs attaques manquaient cruellement de puissance, les perturbations et les dépressions atmosphériques qu’elles occasionnées mirent mes déplacements à rude épreuve, je dus virevolter et faire mainte acrobaties pour éviter tantôt un coup de dent, tantôt une petite tornade lancée sur moi.

Finalement vous êtes une distraction agréable, qui est dommage de devoir vous terrasser…

Un claquement de doigt, et alors une pluie d’or transforma le ciel d’encre en pluie pourpre. Je n’avais jamais aimé le sang ou les combats inutiles, et je me demandais maintenant si ce combat en valait encore la peine.

Tout ce sang, toute cette mascarade... Pourvus que je ne me sois pas trompé.

Une fois les créatures misent à bas, un nouveau virage sur l’aile droite me fit reprendre la direction de mon adversaire qui pendant ce temps s’était occupé de ses propres assaillants.

Parfait, si tu es encore capable de bouger, tu peux alors au moins lever ta lame contre moi, à moins que tu n’es perdu tout désir de combattre…

Spoiler:

Tour 7 :

1-Maitre de Jeu
2-Inferno
3-Hypnos

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Résultat de [5] : Horde de Kyrosaurus

Ceci est votre premier contact avec la faune locale et peut-être le dernier, pas de chance ce sont bien des Kyrosaurus. L'animal doit faire dans les six mètres de long et pèse dans les deux tonnes. Sa physionomie vous fait étrangement penser à un grand requin blanc, si ce n'étaient ses grandes ailes membraneuses laissant dans leur sillage un petit cyclone. S'il avait été seul, il aurait juste été dangereux. Malheureusement ! Vous n'arrivez pas à les compter et c'est donc des dizaines de mini-tornades qu'ils lâchent sur vous.

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Interprétations… Tout n’était qu’interprétations. Lorsque l’on est privé de ses cinq sens, rien n’est clair et tout est sujet à doutes, et remises en questions. Lentement, très lentement, mes forces me revenaient, et étrangement, mon adversaire ne m’attaquait toujours pas, alors que son potentiel cosmique semblait briller à nouveau à son paroxysme. Qu’est ce que cela pouvait bien signifier ? Ne me considérait-il pas digne de recevoir ses attaques dites divines ? En fin de compte, cela n’avait aucune importance. Seul le résultat final comptait. Et s’il faisait l’erreur de me laisser récupérer, il le paierait cher. Après tout, l’une des pires erreurs des dieux n’était elle pas de sous estimer les humains ?

Un nouvel avertissement de mon instinct me plongea à nouveau dans le doute : il me fallut quelques secondes pour m’en assurer, mais un nouveau groupe de kyrosaures se dirigeait bien vers nous. M’étais-je trompé quelques secondes auparavant ? N’avaient elles pas fui sous nos assauts répétés ? Une pointe de colère m’envahit en même temps qu’un puissant sentiment de frustration. Je ne pouvais rien voir, ni sentir ni entendre. Jamais encore, je ne m’étais trouvé en posture aussi difficile.

Sans crier gare, mon cosmos explosa à nouveau tandis que je chargeais, Katana en main. La lame trancha net les animaux qui s’effondraient lourdement sur le sol, du moins c’était ce qu’il me semblait. Je ne pouvais même pas en avoir le cœur net… La mêlée ne dura pas plus de quelques secondes, et une fois encore, j’eus l’impression, après avoir esquivé de peu ce qui ressemblait à une mini tornade, que les kyrosaures s’éloignaient de nous. Mais pour combien de temps ? Combien de temps pourrais-je encore tenir à ce rythme ? Plus je devais ripostais face à la faune et la flore sauvage, et plus mes forces me quittaient. Sans compter que je ne parvenais toujours pas à discerner clairement les choses autour de moi. Du temps. Il me fallait encore du temps pour m’habituer à la perte des sens. Il me fallait profiter de la générosité imprévue de mon adversaire. Je ne pouvais pas reprendre le combat maintenant…

Ce combat tournait au ridicule, et cela même mon adversaire devait s’en rendre compte alors qu’il tentait tant bien que mal de reprendre ses repères dans un monde où ses sens avaient disparus. Une tâche à laquelle il apportait toute son attention, ignorant ainsi complètement ma présence.

Quelle pitié, mais quelle pitié…

Heureusement que j’avais de quoi patienter. Comme si toute l’espèce nous avait désigné tout deux comme ennemis mortels, une nouvelle vague de requin volant fonça sur nous avec comme ses prédécesseur la ferme intention de nous réduire en pulpe.

J’imagine que je n’aurais la paix que loin de ce monde, ou lorsque votre espèce sera éteinte…

A nouveau la pluie d’or acheva de détruire les rêves grotesques de ces créatures et encore une fois je me retrouvais seul avec un compagnon proche de la catatonie.

Pourquoi je perds mon temps avec lui je me le demande. Il cherche quelque chose, mais quoi ? Combien de temps encore vais-je devoir attendre avant de le voir de nouveau m’attaquer ?

Cela faisait maintenant presque une minute que ce mystérieux spectre n’avait plus tenter de m’atteindre, ne faisant que se défendre contre ses assaillants.

Sans doute devrais-je moi aussi l’assaillir afin qu’il se remue un peu.

Un claquement de doigt et une pluie d’or fila en direction de mon adversaire, mais pas pour le toucher, seulement pour lui rappeler que nous étions encore en combat et que ma patiente avait des limites.

Les armes percutèrent alors ses environs immédiats avec force, éventrant la terre et brisant la roche, un aperçu de ce qui pouvait lui arriver si jamais je me décidais à le viser lui.

« Alors humain, combien de temps ta récupération va-t-elle encore me couter ? D’autre affaires en suspend m’attendent, et que je n’ai pas toute l’éternité à te consacrer, si tu ne m’attaque pas, alors je n’ai plus rien à faire ici avec toi. »

Spoiler:

Tour 8 :

1-Maitre de Jeu
2-Inferno
3-Hypnos

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Résultat de [1] : Zone Anti Cosmique

L'absence de ciel de cette planète vous paraissait étrange, voir angoissant et vous aviez raison ! Son atmosphère est des plus traîtresse, et sans même s'en rendre compte, on peut pénétrer dans une zone de vide ou il est impossible de respirer, voire même de sentir son cosmos... Sans crier gare, un trou se forme alors dans l'atmosphère et engloutit les deux adversaire, vous comprenez en un instant que c'est pas à ce round-ci que vous pourrez déployer votre force cosmique.

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Une nouvelle fois, le cosmos de Gilgamesh se déchaîna avec puissance, et avec une pointe naissante d’agacement. Il commençait à perdre patience face à mon incapacité à attaquer. Mais s’il était si pressé d’en finir, pourquoi ne le faisait il alors pas ? Il disposait d’une cible toute choisie en ma personne, mais tant qu’il n’approcherait pas, mon sixième sens ne me permettrait pas de le repérer avec précision. Seule sa proximité et son aura emplie de volonté de meurtre à mon égard m’ouvrirait la possibilité de le repérer. C’était pour le moment ma seule opportunité. Je n’avais pas d’autre moyen pour passer par-dessus la perte de mes sens.

Mon instinct m’avertit tout à coup d’un nouveau danger. Le terrain s’apprêtait cette fois à se jouer de moi. Une autre bulle de vide se créait tout autour de moi. Cependant, plus par instinct, par réflexe, qu’autre chose, je bondis rapidement pour échapper à la sphère de vide qui se referma là où je me trouvais quelques instants plus tôt. Soupirant de m’en être tiré, je ne me rendis pas compte que j’avais à nouveau attiré l’attention de l’ennemi. Le souffle balaya le sol tout autour de moi, et je perdis mon équilibre, encore fragile.

A terre, agacé par ma propre faiblesse, il me fallut quelques secondes pour me relever encore une fois. Le geste était anodin, mais la signification, elle, était puissante. Tant que je pourrais me relever pour me dresser face à ce soit disant dieu, la victoire ne m’échapperait pas encore. Tout dieu qu’il était, il n’en demeurait pas moins incapable d’en finir avec moi, même privé de mes cinq sens. Un léger sourire goguenard apparut furtivement sur mon visage avant de disparaître. Il me fallait me recentrer sur l’environnement. Qui sait ce qu’il nous réservait encore. Et tôt ou tard, ce combat devrait finir. Il le faudrait bien…

Du vide à présent, encore une fois…

Seule différence avec la première, j’étais à présent bien trop haut pour que cette poche de vide ne me soit dangereuse d'une quelconque manière. Installé tranquillement sur mon trône d’or, j’avais depuis quelques secondes décidé de prendre les choses en main, après tout bien des choses me pressaient moi aussi.

Bien des choses comme les affaires du sombre empire ainsi que les miennes. Finalement peut etre sommes-nous plus semblable que ne le laisserait penser les apparences, toi comme moi avons actuellement le temps en défaut , alors pourquoi nous faire patienter l’un l’autre ainsi ? Si tu n’attaques pas, alors je le ferais.

Et alors que je levais la main haut vers le ciel, les flaques d’or réapparurent par dizaines cette fois, il était temps de reprendre ce combat.

« J’en ai plus qu’assez de devoir attendre spectre, met-y un peu du tiens, ou meurt comme un chien. »

Abaissant le bras, la couleur de l’arène changea, passant de la pénombre à la lumière solaire, un feu étincelant tomba du ciel comme en provenance de l’astre de lumière lui-même, une pluie de trait dorée tomba sur mon adversaire et sur la zone autour de lui dans un fracas digne de la fin des temps. Alors que la foudre d’or et d’airain tombait drue sur mon ennemi, l’énergie accumulée à ses pieds commençait à former de nombreux arcs électriques qui gagnèrent en intensité à mesure que les lames et autres armes venaient parsemer le sol boueux de cet endroit putride, et bientôt, ce fut une puissante décharge cosmique semblable à un orage d’éclairs dorés qui acheva de vaporiser les corps sans vie gisant au sol de ces pitoyables animaux nous ayant attaqué sans relâche depuis le début de notre affrontement.

« Pourquoi ai-je perdu tant de temps avec toi ? Apparemment tu n’as plus rien à me montrer, tu es impuissant, même face à si peu de pouvoir, trembles-tu humain ? Arrives-tu seulement à percevoir mes mots ? Ton esprit te hurle-t-il cette affreuse réalité malgré ton obstination ? »

La chute d’étoile cessa alors soudainement, laissant planer un profond silence sur le champ de bataille à présent semblable à un paysage lunaire.

« Toujours rien à me dire humain ? Bien sûr que non, après tout tu n’es plus qu’un esprit coincé dans un tas de chair, emprisonné dans ton propre corps. Pauvre humain, considère ça comme ma pitié pour ta situation, à présent le temps est venu pour toi de retourner auprès du sombre empereur… »

Spoiler:

Tour 9 :

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Résultat de [6] : Métabolisme accéléré

Dans cette nature sauvage, tout n'est pas forcément mauvais sans être bon non plus. Des petites bulles commencent à jaillir du sol et, à s'élever lentement dans le ciel sur toute la zone de combat. Ici, elle sont appelées bulles de vie et renforcent le métabolisme naturel de celui avec lequel elles entrent en contact. Vu le petit millier qui vient d'éclore sous vos pieds, vous êtes en contact, bon ou mauvais, le résultat ne dépendra que de vous.

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Le combat prit un tournant juste après que je me sois redressé. Toujours vaseux, prisonnier de mon propre corps, je sentis rapidement la colère et l’impatience de Gilgamesh monter au dessus de moi. Cette fois ci, il allait passer à l’action, je le ressentais au plus profond de mes entrailles. Sans savoir pourquoi, je compris qu’il me parlait en ce moment même, et plus important encore, je parvins à déchiffrer ce qu’il me disait.
Un chien, hein… ?

Tout autour de moi, je sentis le cosmos de mon adversaire agir sur l’environnement, bientôt, mon instinct m’avertit qu’une pluie de lames d’or se dirigeait droit vers moi. Une lueur brillante passa l’espace d’un instant dans mes yeux de jais avant que mon cosmos n’explose à son tour.
Tu n’as toujours pas compris, on dirait… Me mépriser ne t’apportera que la défaite… Ton arrogance te perdra, Gilgamesh…
Une bulle protectrice se forma tout autour de mon corps, brisant net chacune des lames qui avait le malheur de tenter de traverser cette défense infranchissable. Totalement concentré sur cette défense qui m’était totalement inhabituelle et ne correspondait même pas à mon style de combat, j’attendis que l’attaque ne vienne s’écraser sur la bulle telle une vague sur un rocher, avant de chuchoter par télépathie à mon adversaire en redressant la tête :
- Qu’importe que le vent hurle… La montagne jamais ne ploie devant lui…

Créant un véritable courant d’air, mon cosmos envahit le sol, brisant le cosmos du chevalier doré, et rendant du même coup sa couleur naturelle à l’environnement. Puis, une nouvelle fois, ma voix s’éleva dans l’esprit de mon ennemi :
- Allons, montres moi ce que tu as dans le ventre, Gilgamesh ! Tout dieu que tu sois, et tout chien que je sois sensé être, je suis encore debout, et tu es impuissant face à ma défense ! Que dis tu de cela ?!

Une bourrasque de vent fit voleter ma longue chevelure noire tandis qu’un sourire de défi s’affichait sur mon visage fatigué et blessé. Le combat était loin d’être terminé…

« Eh bien voilà, quand tu veux… »

J’avais eu raison d’attaquer, car mon adversaire, comme tous les humains, semblait avoir besoin d’un stimulus pour provoquer une réaction tangible, et quelle réaction ! Alors que tout au long du combat mes matérialisations n’avaient eu de cesse de le frapper de plein fouet, maintenant enfin ce spectre montrait quelques signes d’une défense notable en l’apparition d’une sphère brillante chassant la poussière d’or environnante et brisant net mes créations à l’impact.

« Pas mal du tout, montre-moi encore ta la force de ta motivation, humain. »

J’ignorais s’il pouvait m’entendre, mais peu m’importais en cet instant, que mon adversaire se révèle capable d’une telle défense me revigora, je sentis mes forces se renforcer, bientôt je serais de nouveau en pleine forme.

« Enfin un peu d’action, si les projections ne te font plus rien, alors que dis-tu de cela ? »

Cette fois, au lieu de projeter les armes des flaques d’or, j’entrepris d’en saisir une par le manche avant de la faire briller bien haut. Alors que la lance rouge se teintait d’or tandis que le la chargeais de cosmos, je pointa le fer acéré de mon arme en direction de cet homme ayant révélé à présent un tel potentiel.

Un sifflement strident m’avertis que la charge était terminé, il était temps de tester les limites de cette défense inattendu.

« Sache que l’on ne peut vaincre en restant simplement sur la défensive, sort donc de ton inertie et bat-toi ! »

D’un mouvement du bras, la lance fendit l’air telle la foudre elle-même, mais au lieu de filer en ligne droite, sa course prenait de nombreux angles droit, elle zigzaguait tout en s’approchant inexorablement de cette sphère brillante.

« Fend les cieux comme la terre et trouve ton chemin, Gae Bolga ! »

Au son de ma voix, la course de la lance se modifia, la lance elle-même se modifia, j’avais activé la véritable puissance du javelot de foudre, l’arme brisant la relation de cause à effet, la lance ne manquant jamais sa cible, le cœur de son ennemi.

Dans un éclair de lumière pourpre tirant au blanc opalin, la lance fila droit sur la sphère.

Parviendra-t-il à encaisser celle-là ?

Spoiler:

Tour 10 :

1-Maitre de Jeu
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Résultat de [3] : Orage Cosmique

Une chute de la température et une augmentation de la pression atmosphérique, ce n'est rien qu'un orage selon vous. Pourtant, quand la foudre commence à tomber, vous vous posez des questions, vient-elle de vous viser là ? La réponse est oui et elle va recommencé. Véritable déluge d'éclairs et de tonnerre, il vous est impossible de prévoir quand et où frappera la prochaine salve...

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Il me fallut plusieurs secondes pour en être certain, mais je me rendis rapidement compte que ce qui me tombait dessus depuis un moment était de la pluie. Le temps s’était couvert pendant notre combat, mais j’étais bien incapable de le voir. Un éclair déchira le ciel tandis que mon adversaire remotivé se préparait à contre attaquer. En moins d’une minute, un véritable déluge s’abattit sur notre surface de combat, me trempant jusqu’aux os. Les éclairs déchiraient le ciel, et le tonnerre se déployait avec un fracas détonnant sur cette planète de plus en plus hostile.

Comme je le pensais, mon adversaire n’avait pas prévu de s’en tenir là. Imprégnant de la toute puissance de son cosmos une arme qui ressemblait à une lance ou un javelot, il le lança avec une force inouïe dans ma direction. Incompréhensiblement, je sus immédiatement que ma bulle protectrice ne tiendrait pas le choc face à la puissance d’une telle attaque. Je me mis aussitôt en position pour pouvoir bouger aussi rapidement que possible. Brusquement, la trajectoire du javelot se modifia sans que je ne puisse en prévoir le but final. C’est finalement au terme de plusieurs tours et détours que le projectile doré prit son dernier tournant en direction de ce qui semblait être mon cœur.

Sans même freiner sa course, la lance éclata la sphère magique en morceaux et la traversa sans le moindre problème. Heureusement, je savais que cela se produirait. D’un pas agile et terriblement rapide, je basculai sur moi-même pour tourner et esquiver la lance d’un cheveu. Elle frôla mon buste avant que je n’abatte ma main avec une force non dissimulée qui brisa le manche doré. Coupé net dans son élan, le javelot s’effondra tristement au sol avant de disparaitre rapidement. Me tournant une nouvelle fois vers mon adversaire, c’est avec un sourire goguenard que je lui chuchotai :
- C’est tout ce dont est capable un dieu ? Peut être n’es tu pas aussi fort que je l'espérais, après tout…

Un nouvel éclair illumina le ciel et nos visages détrempés. Une chose était sûre : le combat avait retrouvé un rythme intéressant.

« Ma foi tu parviens tout de même à me divertir, spectre dont j’ignore le nom. Même si tu as osé porter ta main sur quelque chose qui te dépasse, je te pardonne. Tu m'amuses grandement avec tes acrobaties dignes d’un saltimbanque expert. »

Saltimbanque, à ce mot mon esprit retourna auprès des souvenirs que j’avais de la reine de mon cœur, si proche et pourtant si loin.

Mon amour, que deviens-tu, que fais-tu en cet instant, comment les jours me semblent longs avant que la nuit ne nous réunisse enfin.

La douleur me saisit le cœur alors que les souvenirs affluaient, enflammant sur le champ l’envie déjà impérieuse de la retrouver séance tenante, un caprice certes, mais quel mal y avait-il à cela ?

Oh toi qui par amour m’a sauvé de mes plus sombres côtés, chaque secondes loin de toi perd tout intérêt.

Portant la main à ma poitrine, je sentais mon amour brulant et irraisonné m’exhorter à quitter ce combat inutile et de partir la rejoindre. Un amour si fort, si puissant, qu’il en devenait douloureux.

C’est comme un envoutement, je te vois dans chaque brins d’herbe, je t’entends dans le moindre murmure, je te sens dans le moindre souffle d’air, toute la création n’a de sens qu’à travers toi, pourquoi est-ce si fort ? Si fort…

Je souffrais réellement alors que je tentais de focaliser mes pensées sur l’immédiat, ce n’était pas le moment, mais rien ne saurait venir la remplacer dans mon esprit, rien, et surtout pas celui qui se tenait pitoyablement impuissant loin en dessous, ne faisant qu'esquiver ou bloquer des attaques quasiment inoffensives lancées comme d'amicales mises en garde.

J’étais si nostalgique de la présence de ma reine que j’en oubliais totalement mon adversaire, de toute façon totalement inutile pour le moment.

Marie-Ange… Reine de mon cœur.

Fermant les yeux, je me remémorais notre première rencontre, le combat contre bloody Angel, la création de notre sanctuaire onirique, notre quête commune à Versailles, les années heureuses que nous avions passées ensemble, notre lutte finale contre bloody Hypnos.

Ma lune et mes étoiles, il me tarde de te retrouver, ferme les yeux, et je serais avec toi, que ma mère la nuit nous accorde sa bénédiction, et que dans l’intimité de ses bras nous puissions nous rejoindre.

Spoiler:

Tour 11 :

1-Maitre de Jeu
2-Inferno
3-Hypnos

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Résultat de [1] : Zone Anti Cosmique

L'absence de ciel de cette planète vous paraissait étrange, voir angoissant et vous aviez raison ! Son atmosphère est des plus traîtresse, et sans même s'en rendre compte, on peut pénétrer dans une zone de vide ou il est impossible de respirer, voire même de sentir son cosmos... Sans crier gare, un trou se forme alors dans l'atmosphère et engloutit les deux adversaire, vous comprenez en un instant que c'est pas à ce round-ci que vous pourrez déployer votre force cosmique.

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La pluie martelait toujours le sol avec insistance, et les éclairs, même s’ils s’étaient légèrement éloignés à présent, illuminaient le ciel tout autour de nous en déclenchant des grondements de tonnerre puissants. Bien sûr, je ne pouvais ni voir ni entendre ces phénomènes, mais mon instinct me le disait. C’était un sentiment. Perché sur son trône volant, cela faisait plusieurs minutes que Gilgamesh ne bougeait plus. Il n’avait pas tenté une nouvelle attaque après que sa seconde offensive ait été brisé nette par ma défense. Peut être son orgueil surdimensionné avait il été quelque peu effrité par l’étrangeté de la situation, mais il ne l’avouerait jamais consciemment. S’il ne venait pas à moi, alors c’était moi, qui irais à lui.

Mon cosmos se déploya, dégageant un voile ténébreux caractéristique de mon étoile. Concentrant mes forces dans mes poings, je me préparai à frapper, lorsque soudain, mon instinct m’avertit d’un danger : il ne me fallut cette fois pas longtemps pour l’identifier. Une nouvelle bulle de vide se formait autour de moi. Agacé, je fis un puissant bond pour l’éviter et atterrir à plusieurs mètres, mais je me rendis compte que des dizaines de bulles se créaient tout autour, comme un champ de vide cosmique. Un rapide ballet d’esquives s’engagea alors. Rapide, comme toujours, j’esquivais assez facilement les bulles qui se refermaient sans succès. Pourtant, au bout de quelques secondes, ce jeu ne m’amusa plus du tout.
Maudite planète !

Mon cosmos explosa tandis que je tendais les bras sur les côtés comme pour empêcher un mur de se refermer sur moi. Un éclair transperça le ciel tandis qu’une violente explosion cosmique nivela le terrain dans un rayon d’une dizaine de mètres, faisant éclater toutes les bulles de vie qui étaient présentes. L’onde de choc dut se répercuter jusqu’au trône de mon adversaire, mais je n’aurais su le dire avec certitude, du fait de la perte de mes sens.

Peu à peu, la poussière soulevée se dissipa, et la pluie martelant le sol redevint la seule chose qui se tenait autour de moi. Mon regard se tourna une nouvelle fois vers mon adversaire :
Quand descendras tu de ton perchoir, oiseau de malheur…

Me languissant de la présence de celle qui avait déjà tant fait pour moi, j’avais totalement oublié le curieux personnage qui s’agitait fébrilement sous mes pieds, et son apathie à mon égard ne m’aidait pas à le remarquer par-delà mes souvenirs et de mes souhaits.

L’esprit entièrement focalisé sur la reine de mon cœur, je sentais poindre des larmes de joie alors que je me remémorais notre combat contre Bloody-Hypnos, point d’orge de ma traversée de l’enfer, dénouement heureux d’une péripétie aux allures tragiques.

Bercé par mes jours heureux, les yeux clos et l’esprit en paix, j’étais à la fois présent et absent, en cet instant un banc de requin volant aurait pu arriver que je ne l’aurais surement même pas remarqué et encore moins réagit à temps.

Peu importe de toute façon, cet humain ne peut rien contre moi apparemment, ou alors il s’agit du plan le plus pathétique qu’il me fut donné de voir à l'oeuvre. Une telle inaction, pourquoi ? Son cosmos n’est pourtant pas épuisé, mais il semble attendre quelque chose. Des coups supplémentaires peut etre, il est vrai que les humains développent d’avantage de puissance une fois dos au mur, mais hélas pour lui, je ne suis pas le genre à donner de l’eau au moulin d’un adversaire, et puis après tout, je ne suis pas à quelques minutes près.

Si seulement j’avais porté mon regard au-delà de cette parodie de combat, si seulement j’avais observé les portes de la sombre cathédrale, alors j’aurais sans aucun doutes quitté cet endroit sur le champ pour porter secours à l’impératrice Perséphone et à mon frère frappé tous deux de la main même du créateur du keraunos.

Hélas, l’esprit occupé par d’agréables visions oniriques, une coupe de nectar à la main, et un humain impuissant loin en dessous, j’avais la tête ailleurs, et le scellement de ma puissance n’aidait aucunement.

Savourant une nouvelle gorgé de nectar divin, me laissant porté par d’agréables sensations, j’attendais, j’attendais soit que l’ennuie me gagne, soit que cet humain se décide enfin à agir.

Viens donc humain, je n'attends que ça.

Spoiler:

Tour 12 :

1-Maitre de Jeu
2-Inferno
3-Hypnos

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Résultat de [3] : Orage Cosmique

Une chute de la température et une augmentation de la pression atmosphérique, ce n'est rien qu'un orage selon vous. Pourtant, quand la foudre commence à tomber, vous vous posez des questions, vient-elle de vous viser là ? La réponse est oui et elle va recommencé. Véritable déluge d'éclairs et de tonnerre, il vous est impossible de prévoir quand et où frappera la prochaine salve...

Le membre 'Maître du Jeu' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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