RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
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 .: Bouteille à la Mer ~ xPV :.

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Celsius


Indépendant
Celsius

Messages : 653

Feuille de Personnage :
HP:
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Dieu Protecteur: Athéna

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MessageSujet: .: Bouteille à la Mer ~ xPV :.   .: Bouteille à la Mer ~ xPV :. EmptyMar 30 Juin - 16:16

Ce fut la pluie qui le tira de son sommeil.

Son premier réflexe fut de vérifier que la Stella Rubius était toujours à son poignet. Par chance, elle n'avait pas bougé. La vitesse à laquelle il s'était attaché à cet objet l'ébahissait à chaque fois. C'était pour lui comme un deuxième coeur, une source de vie montée en bracelet, mais ce n'était pas pour ça qu'il y tenait. C'est parce qu'elle appartient à Mary. La bruine était glaciale, mais cette vérité le lui fut plus encore. Il tenta de rassembler ses souvenirs, mais ceux-ci étaient aussi éclatés qu'un vase qu'il aurait lâche au moment de tomber. Quand il tenta de se relever, la douleur lui déchira le torse. Une douleur si vive, si ardente qu'il lui sembla héberger un soleil miniature dans sa cage thoracique. 

Pourtant, il en retirait une impression liquide – comme si on l'on faisait circuler une eau bouillante entre sa peau et ses os. Poséidon serait-il en colère qu'on lui ait confié un trésor atlante ? Il n'était pas de ses enfants après tout, qu'importe combien le bijou essaierait de le faire prétendre. Fort heureusement, la résilience était dans ses habitudes – prolongement direct de la comédie qu'il jouait, du mal qu'il se donnait pour rester de pierre. Tout cela lui semblait bien pathétique désormais. Il n'était qu'un homme comme les autres, avec ses forces et ses faiblesses – et, comme chez la plupart d'entre eux, c'étaient ces dernières qui primaient.

Il avait dans la bouche le goût de la terre, et sur le visage un hale de poussière. Il se félicita de n'avoir pas emporté les filles avec lui. Les laisser derrière lui l'inquiétait quelque peu, mais il n'était pas en état de les protéger – elles se porteraient toujours mieux qu'avec le monstre à portée. Il lui avait semblé les entendre pleurer dans son sommeil, mais ce n'était apparemment que le fait de sa prison des rêves. Ou bien... L'ancien Chevalier secoua la tête, préférant ne pas y penser. Elles iraient bien ; Mashia veillerait sur elles. S'il y avait bien quelqu'un en qui il pouvait avoir confiance, c'était bien elle. Non qu'il ait fait grand chose pour mériter d'être ainsi aidé.

Amassant ses parcelles de vigueur, il réussit finalement à se relever. Rien à déplorer si ce n'étaient des écorchures ça et là – et toujours ce brasier qui lui consumait les organes. Il s'attendait à tout moment à se liquéfier ou à s'enflammer d'un feu que n'éteindrait que sa mort, encore. Il ne s'était jamais posé la question de savoir s'il pouvait retirer le bracelet avant que Kappa lui demande. Mary était persuadée que non ; lui n'avait pas d'avis sur la question. Maintenant qu'il expérimentait ce qu'il pensait être ses effets, il n'était plus si sûr de pouvoir négliger le sujet... Son corps semblait répondre correctement à ses ordres ; seule demeurait cette souffrance intérieure, ce hurlement au fond de son âme.

Quand il eût suffisamment récupéré pour s'aviser de sa position, le Roi des Ronces constata être presque arrivé à destination. Le Cap Sounion. Une odeur de sel flottait dans l'air ; néanmoins, les remugles de mort que faisaient flotter les Spectres sur le Sanctuaire parvenaient jusqu'ici. Celsius plissa le nez quand il l'apprit à ses dépens, ses pieds se remettant naturellement en marche pour échapper à cette hérésie. Comment cela avait-il pu se produire ? Non, plus exactement, comment avait il pu laisser ça arriver ? Tout ça pour elle, soupira-t-il en son for intérieur, avant d'en faire de même en extérieur. Malgré l'excellente condition physique qu'il était censé avoir, la suite de son périple devint laborieuse, lui donnant l'impression de gravir l'un des sommets du monde malgré un sentier à peine escarpé.

Ça ne sentait pas bon et il le savait. Oh Satine, quel cadeau empoisonné est-ce que tu m'as fait ? Car en matière de dons piégés, ils commençaient à s'y connaître... Quand bien même il ne l'avait jamais désiré, quoi qu'elle puisse en penser. C'était le seul moyen, se rassura-t-il encore une fois, sans vraiment réussir à s'en convaincre – pas plus que les cent fois précédentes. Ce qu'il lui avait fait, ce qu'il avait été obligé de lui faire pour la garder en vie le hanterait tout le reste de la sienne. La pensée ironique lui vint qu'elle l'avait peut-être ramené pour lui donner le temps de regretter. Pourquoi d'autre, sinon ? Il était clairement de trop, la rattachant à une relation qu'elle avait clairement abandonnée. Alors pourquoi diable je lui cours encore après ?

Par amour, idiot. lui répondit sa propre voix. Il n'eût pas le temps de continuer ce débat ; il avait trouvé ce qu'il était venu chercher. La proue du Black Pearl se dressait devant lui. La pensée saugrenue que Satine avait dû un jour y voir un symbole phallique le traversa, sans qu'il s'y attarde. Pendant le trajet, il s'était plusieurs fois demandé quelle serait la meilleure manière de faire. Pourtant, arrivé devant, il ne se posa pas de question et sauta à son bord, comme il l'avait toujours fait – quand elle était encore là. Au fond, peut-être que c'était ça, la meilleure manière. Ses pieds atterrirent sur le pont, impeccablement ciré – depuis le temps qu'ils étaient là, ils n'avaient pas dû avoir mieux à faire.

Certains jouaient aux cartes, d'autres aux dés. D'autre encore faisaient leur lessive ou épluchaient des légumes pour le repas du soir. Tous arrêtèrent ce qu'ils faisaient en l'entendant arriver – était-ce parce qu'ils étaient aux aguets, ou parce qu'ils espéraient trouver au bout du regard de quoi tromper l'ennui ? Ils ne seront pas déçus, pensa-t-il, les survolant de son regard bleu azur. Le reconnaissaient-ils ? Lui n'en identifiait qu'une poignée, et encore ; pour la plupart, il se souvenait juste leur avoir parlé une ou deux fois, sans même connaître leur nom. La plupart du temps, il évitait de se mêler à l'équipage, se sentant de trop dans leurs parages. C'était une erreur ; au même titre qu'Ann ou Jack, ils faisaient partie de la vie de Mary, comme une deuxième famille. Et la nôtre dans tout ça ? Il réprima cette pensée amère.

Messieurs, heureux de vous voir. C'était très exagéré, mais compte tenu de ce qu'il avait à leur demander, autant les caresser dans le sens du poil – ou des écailles ? Écoutez-moi, enchaîna-t-il, bien qu'aucun deux ne semble avoir l'intention de parler. Je suppose que certains d'entre vous ne doivent pas beaucoup m'aimer, n'avait-il pas maudit leur capitaine ?, mais ce n'est pas pour moi que je suis ici. En ce moment-même, il se peut que Mary soit en grave danger. Je ne sais pas où elle est, mais j'irai la chercher, avec ou sans vous. Si toutefois vous tenez un tant soit peu à elle, vous viendrez avec moi. Son regard se glaça. Dans le cas contraire, je peux aussi bien envoyer ce bateau par le fond dès à présent. C'est vous qui voyez.

Nul ici, si ce n'est les plus récentes recrues, ne devait ignorer qu'il était un Chevalier d'Or. Ils l'avaient vu sillonner parmi eux avec son Armure sur le dos – ce passé lui semblait si lointain déjà. C'est néanmoins vers le rubis fiché à sa dextre – il lui semblait parfois qu'il s'enracinait dans la chair – que convergèrent les regards... Avant que tous ne s'esclaffent à l'unisson. Profondément décontenancé, Celsius ne trouva pas quoi dire. N'avait-il fait que penser ces paroles ? Non, il était certain de les avoir prononcées, de la première syllabe à la dernière. Il fallut attendre une tape dans le dos pour le ranimer. Il se retourna aussi vivement que si on lui avait jeté de l'eau glacée.

Bien sûr qu'on va venir avec toi, mon gars ! Content de te voir lâcher tes grands airs pour une fois ! Lui, il connaissait son visage – et son nom, par la même occasion ; Barbossa. Capitaine Barbossa, pourvu que l'on remonte pas si loin que ça. Étrangement loyal, pour quelqu'un qui avait été forcé de céder sa place. Il n'en restait pas moins le second de Mary ; si elle lui faisait confiance, il devait le faire également. Si tu pouvais éviter de nous couler, ça m'arrangerait. C'est qu'on s'y attache, à cette coquille de noix. Il le vit s'acheminer vers la grand voile. Alors, c'est par où ?

Se fiant à ses sensations, il lui désigna du doigt. Vers l'aventure, fut-il tenté de dire.
Avec Mary, chaque voyage en était une. Car où elle m'appelle, je dois me rendre.
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