| [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? | |
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| Sujet: [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? Mar 26 Sep - 22:45 | |
| => Entrée du Sanctuaire
Le voyage ne dura que quelques secondes. Le passage s'était refermé derrière moi très rapidement, une autre brèche s'était ouverte devant moi, brèche dans laquelle nous nous étions engouffrés. Cela semblait avoir fonctionné mais beaucoup de cosmos avait été nécessaire à cette réalisation.
Une chute de plusieurs dizaines de mètres nous attendait. Assez surpris, je tombais vers cet endroit si étrange qu'était le Sanctuaire Sous Marin. Rapidement je pus contrôler ma chute et dissimuler mon cosmos afin de ne pas être pris pour cible par les soldats de Poséidon ou même être considéré comme un agresseur. Je me posais donc sur ce nouveau sol avec douceur, les ailes de mon armure ayant aidé à cette réalisation. Aucune poussière ne se souleva, aucun bruit lorsque mes bottes d'or touchèrent le sol, la plus grande discrétion.
Je regardais alors autour de moi. Un rapide tour sur moi-même me permis d'apercevoir les fameux piliers des Généraux de Poséidon. Ces grandes structure maintenant les Océans qui étaient désormais au-dessus de moi. Les cosmos qui je ressentais ici étaient bien différents que ceux que je connaissais sauf un que je pouvais ressentir non loin d'ici. C'était elle.
Le trident en main, je réfléchis quelques secondes mais j'étais presque sûr qu'elle m'avait déjà repéré. Ce général avec qui j'avais combattu et prouver ma véritable valeur. Allait-elle me reconnaître ? Je ne le savais pas mais une chose était sûr, c'était qu'elle allait reconnaître l'arme que j'avais en main. L'arme que son Seigneur et maître lui avait confié pour cette sanglante bataille. Peu importait, elle n'était pas femme à foncer tête baissée et me laisserait lui expliquer la situation.
D'un pas décidé je me mis en marche en direction du cosmos que je ressentais clairement. Cosmos qui se trouvait pour l'instant encore à l'intérieur du domaine de Poséidon.
Eiso ne semblait pas très loin de moi mais mon attention était si portée sur ce qui allait se passer que je me souciais que très peu de lui. Je le savais sur mes pas, ces derniers semblaient en parfaite coordination avec les miens, frappant en même temps le sol corallien du sanctuaire.
Je m'arrêtais net quelques secondes plus loin, sachant pertinemment qu'on allait venir à ma rencontre d'ici quelques secondes. Il nous fallait attendre plutôt que de nous enfoncer plus profondément sur ces terres. Nous n'avions aucune intention hostile mais n'importe qui aurait pu se méprendre. La réaction du Sanctuaire d'Athéna aurait été la même que celle qui allait suivre ici... Deux généraux marinas débarquant au Sanctuaire sans crier garde auraient très vite fait de se retrouver encercler par des chevaliers curieux de savoir ce qu'ils faisaient là.
L'instant d'après, les négociations commençaient.
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| | | | Sujet: Re: [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? Mer 11 Oct - 20:52 | |
| C'est sans aucune hésitation que le chevalier d'or du Sagittaire ouvrit un passage avec le trident du dieu des océans. Eiso voulut le stopper mais il s'arrêta net, qui était-il pour stopper l'un des protecteurs de sa déesse ayant qui plus est plus d'expérience ? C'est juste que le Capricorne pensait qu'il ne fallait pas utiliser une arme divine à la légère surtout si elle n'appartenait pas à son dieu. Néanmoins le chevalier d'or n'en fit rien et se contenta d'un signe de tête voyant le saint faire les dernières recommandations aux sodlats de tout à l'heure. "Allons-y..." D'un bond il suivit son compagnon d'arme non sans mal, la chute allant dans le Royaume sous-marin était longue, il se demandait s'il n'allait pas lui même s'écraser sur le sol de Poséidon ! Par réflexe, son cosmos doré l'entoura et il fit une pirouette le permettant d'atterrir au sol sans encombre ayant pris soin de cacher son cosmos à son tour. Se relevant il regarda autour de lui et put admirer le paysage magnifique qui s'offrait autour de lui. Des coraux, tous plus beaux les uns que les autres aux milles couleurs écarlates, cétait enchanteur au point que le chevalier d'or en oublia que la mer était le seul ciel qu'il pouvait voir. Au loin il distingua les piliers faisant la fierté de ce peuple, il disparurent de vue au contact avec le ciel aquatique. "Ainsi donc voici le Royaume sous-marin, pour une première mission c'est pas mal... C'est encore plus beau de ce que avait décrit mon maître..." Voyant Shizuo avancer vers un cosmos inconnu, il le suivit sans hésitation admirant le paysage qui s'offrait à lui, sa cape se relevant à chaque pas qu'il faisait. Il retira juste son heaume et le garda sur le coin de son bras continuant le chemin en compagne du gold saint, il se demanda qui allait bien les accueillir et dans quelles conditions! Mystère...
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| | | | Sujet: Re: [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? Sam 14 Oct - 16:35 | |
| Un mois s’était écoulé depuis l’arrivée de cet émissaire, issu des profondeurs des enfers. Une rencontre qui ne saurait encore être oubliée, tant la première impression fût mitigée. Des préjugés gardés au fond d’une pensée, d’un inconscient non assumé. Et toujours cette crainte d’entendre parler de cette âme disparue depuis tant d’années. Néanmoins, cela s’était avéré être un échange concluant, d’une certaine manière, quel que soit la finalité que cette rencontre avait bien pu avoir. Bonne ou mauvaise, force était d’avouer qu’il s’était dévoilé enrichissant, d’une certaine manière. Une intervention que la blanche ne s’était pas imaginée voir arriver si tôt, cependant.
Aussi, la question s’était posée durant un temps, quant à savoir s’il fallait se rendre au domaine de la sage Athéna, où s’il était préférable d’attendre. Une façon sans doute de tenter de percevoir quelles étaient les intentions de la déesse. Ainsi donc, les nouvelles avaient été rapportées aux oreilles du Dieu des Océans, lui-même d’ores bercé dans ces propres préoccupations, semblait-il. Sans doute était-il donc préférable de ne pas en rajouter, lui qui se montrait certainement bien trop calme pour que cela soit sincère. Un mois d’attente, et l’envie de se rendre elle-même sur les terres sacrées de la Sagesse prenant davantage d’importance chaque jour passant. Non pas qu’elle n’était pas patiente, cette femme aux mèches de cotons, mais elle préférait néanmoins prendre les devants. Prévoir avant de subir. Parce que le domaine avait suffisamment perdu de sa garde pour se permettre l’inactivité. Peut-être n’était-ce pas la meilleure des décisions, certes. Force était de constater que les choix étaient de plus en plus compliqués à faire, dernièrement. Faute à des données inconnues, bien trop nombreuses pour que l’instrument nommé « certitude » puisse sonner de sa douce cloche d’argent.
Un soupir. Puis une ultime paire de billes fixant l’horizon, avant de revêtir cette écaille désormais sienne, accrochant une cape blanche au col. Ne restait qu’à prendre la direction des champs de Coraux.
***** Une marche rythmée par le son de cette protection claquant sur les dalles fissurées des allées, bientôt accompagnée par celles d’autres, davantage pressés. Des silhouettes tout d’abord, alors même qu’elle approchait d’une partie de son but. Soldats de leur attribution, s’avançant vers la Générale sitôt après avoir repérée sa présence en ces lieux. Interloquée, la mère déchue n’en dévoila pour autant rien, se contentant d’interroger ces hommes d’un regard insistant.
« Rien d’grave, on nous a seulement signalé que deux hommes venaient de passer les barrières du domaine. Ils devraient encore être aux champs de coraux, à l’heure qu’il est. Nous allons nous renseigner de ce pas ! »
Curiosité ambulante. Un regard qui se radoucit alors un instant, alors même que ces paroles titillaient ses plus profondes réflexions.
« Laissez, je devais justement me rendre là-bas. Je m’en occupe, continuez vos tâches et votre surveillance. Nous nous remettons doucement des derniers mois, ce n’est pas le moment de nous relâcher. »
Sitôt ces quelques paroles prononcées, la jeune femme reprit la route en direction de sa première destination. Un pas pour autant non plus rapide qu’à son habitude. Car le trajet n’était pas des plus longs. Quelques minutes, tout au plus. Une arrivée se faisant par conséquent bien assez vite, et d’ores et déjà deux silhouettes apparaissant au loin. Néanmoins trop distantes pour que ces billes à la vision plus que discutable ne puissent percevoir clairement de qui il était question. Alors, dans une mesure de précaution, la Générale laissa échapper de son cosmos afin de prévenir de son arrivée sur ces terres. Action volontaire, afin de se donner une idée de la réaction des intrus, avant qu’elle ne reprenne sa marche.
On y arrive. Encore un peu. Presque. Juste un peu plus. Un étirement des lippes finissant par apparaître sur ces traits de trentenaire. Un visage familier se dessinait alors jusque dans sa rétine. Le hasard faisait parfois bien les choses, n’est-ce pas ? D’un signe de la main, elle interpella silencieusement l’homme à l’armure d’Or, adressant un signe de tête respectueux à cet inconnu qui l’accompagnait.
« Shizuo du Sagittaire, si je m’attendais à vous revoir sur les terres de Poséidon. Comment allez-vous, depuis le dernier combat ? Avez-vous pu vous remettre de vos blessures correctement ? » Des billes passant de l’un à l’autre, dans ce sourire presque chaleureux. « Nous n’avons pas encore eu la chance de nous croiser, me semble-t-il : Asya Leskov, gardienne du pilier Arctique. » Une pause, courte. « J’imagine que le Sanctuaire d’Athéna est en reconstruction également n’est – ce pas ? Dans tous les cas, faites attention où vous marchez, il reste encore malheureusement des débris ».
Oui, car cela prenait du temps, de ramener un chez-soi à la vie.
[Hrp : On y va tranquille pour la première réponse o/ ]
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| | | | Sujet: Re: [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? Mar 24 Oct - 21:54 | |
| Ce qui semblait être le plus beau dans cet endroit que je ne connaissais pas semblait être l'immensité bleue qui dominait au-dessus et autour de nous. Un apaisement certain pour quiconque pouvait admirer un tel endroit. Nous étions sous les mers et les océans mais aucune vague ou mouvement brusque d'eau ne se faisaient sentir. Tout était calme.
Le chevalier du Capricorne était à mes côtés. Lui aussi semblait en admiration devant un tel endroit c'était certain mais ce qui nous amenait ici jetait un certain voile sombre sur cette magnificence qui nous entourait. Je m'étais arrêté quelques secondes le temps que ce chevalier de Poséidon nous rejoigne. Je savais de qui il s'agissait mais il était de coutume de laisser l'hôte nous accueillir. Nous avions déjà fait irruption dans ce Sanctuaire divin sans y avoir été invités il était temps pour nous de faire profil bas, du moins pour le moment.
Je répondis amicalement au signe de la main du chevalier du Kraken, lui rendant son salut. J'étais content de revoir celle qui avait été le temps d'une guerre ma soeur d'arme et qui avait combattu sans relâche à mes côtés. Elle engagea la discussion de manière très douce, semblant même ignorer la présence du trident de son dieu dans ma main.
- Asya du Kraken, quel plaisir de vous revoir. Vous avez bonne mine je vois. Nous sommes tous deux remis de nos blessures. Effectivement, notre Sanctuaire est en reconstruction mais il demeure bien des choses que nous pouvons faire à côté de ça.
En tant que générale du Kraken, elle devait être au courant de ce qu'il s'était passé après la bataille contre Pséma et la disparition des armes divines. Un suintement attira mon attention, comme un liquide qui tombait goutte par goutte sur le sol semblable à une fuite d'eau. Mon attention se reporta sur Asya alors.
- Je vous présente nos excuses pour cette intrusion mais nous venons en paix. Nous sommes venus rendre le trident de Poséidon que nos chevaliers ont retrouvé. Ce même trident que vous-même avez utilisé pour vaincre Pséma. Cependant...
Mon regard devint soudainement plus sérieux qu'auparavant. Non pas agressif mais n'importe qui savait que la suite de ma phrase allait engendrer des conséquences directes.
- ... je ne peux vous le donner de la sorte.
Les doigts enlaçant l'arme divine, le resserrait mon étreinte sur elle avant de porter l'attention de mon esprit à Eiso qui demeurait pour l'heure spectateur de la scène. Je ne savais pas si je pouvais joindre mon esprit au sien mais sans ciller, je me concentrais sur mes pensées espérant qu'elles l'atteignent.
* Restons sur nos gardes, elle est la seule personne que je connais dans cet endroit et elle demeure redoutable. N'engageons pas le combat sauf en ultime... j'ose espérer que Corell et Alistrae ont été prévenus.*
Nous allions être les acteurs principaux de cette mission diplomatique. L'alliance avec les chevaliers des mers et océans allait être primordiale.
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| | | | Sujet: Re: [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? Jeu 2 Nov - 16:55 | |
| Eiso attendait impatiemment qu'on vienne à leur rencontre, non pas pour combattre mais il n'avait jamais vu de marinas de sa vie et même si son maître lui avait parlé de leur existence, il n'y avait pas de meilleur moyen que de se rendre compte des paysages magnifiques qu'une fois devant. Soudain, il sentit un grand cosmos approcher, il n'était pas hostile, au contraire même il était plutôt plein de sympathie. Quelqu'un approcha, c'était une jeune femme elle avait les cheveux d'une telle blancheur que le chevalier d'or devait cligner des yeux pour bien la regarder. Elle alla se présenter devant Shizuo et ils avaient l'air de se connaître ce qui était un plus. Ils avaient du combattre ensemble lui demandant s'il avait récupérer de ses blessures. Sans doute qu'ils avaient du combattre Pséma ensemble. Eiso se contenta de les regarder, il n'en disait pas plus concernant son frère cadet Ishiro, il ne devait pas dire qu'il l'avait vu peu de temps son arrivée au Sanctuaire. La marinas le sortit de ses pensées en se présentant et le japonais en fit de même, il se courba légèrement vers l'avant, mains fermée sur son poitrail et se présenta à son tour. "Enchanté Mademoiselle Leskov, je suis Eiso, chevalier d'or du Capricorne." D'une voix simple il s'était présenté, il n'avait pas oublié les bonnes manières que lui avait enseigné son maître. Shizyo parla à son tour. Il sortit le trident de Poséidon et affirma qu'il le lui rendrait mais pas de suite apparemment. Eiso était un peu décontenancé aux dernières paroles du saint du Sagittaire et remarqua qu'il tentait de faire comprendre quelque chose au jeune chevalier d'or. Il comprit de suite qu'il devait rester sur ses gardes et même s'il pensa que la marinas n'allait rien faire contre eux, ses doigts se contentaient de rester joints ...
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| | | | Sujet: Re: [Début 1756] Quelles seront donc les conditions ? Mar 14 Nov - 18:57 | |
| — Le plaisir est partagé, Shizuo. Quand bien même j’imagine, au vu des circonstances, que votre venue n’est guère guidée uniquement par l’envie de rendre visite à un partenaire d’un jour, n’est-ce pas ? Billes cuivrées scrutant brièvement les alentours, tandis que des lèvres mimant auparavant l’humour semblèrent s’assombrir un instant. Il semblerait que les Sanctuaires se relèvent peu à peu des catastrophes passées. Néanmoins, il ne tient qu’à nous, protecteurs d’accomplir le nécessaire pour les redresser. Pour ne pas répéter inlassablement les erreurs d’antan. Un soupir, inaudible. A nous de faire ce qu’il faut pour que les nôtres ne tombent plus.
Les fautes relatives aux événements survenus une paire de mois plus tôt, certes. Mais également les hérésies lointaines. Car si la jeune femme n’était parvenue au rang de Monstre Marin que récemment, le témoignage des fautes des anciens demeurait malgré tout présent dans les esprits ; des éléments malheureusement marquants, que tous espéraient ne plus avoir à éprouver. Paix relative, car au fond d’eux, soldats, chevaliers, combattants, civils avoisinant les Sanctuaires, tous demeuraient intimement conscient que cet état ne pouvait durer. Quelques mois, quelques années tout au plus, avec de la chance. Mais la Guerre finissait toujours par revenir au galop, aussi vite qu’elle fût chassée un temps durant. Et, avec elle, les pertes, le désespoir, et la mort. Toutefois, il n’était guère question ici de lyncher ces ancêtres, ces précédents porteurs pour n’avoir fait que ce qu’ils estimaient bon, pour avoir suivi des ordres provenant de ceux en qui ils croyaient, ou plus simplement leurs instincts. Non, il s’agissait d’un péché partagé par tous, toutes les générations. Une part de responsabilité héréditaire, en somme. Ainsi donc, tous étaient, d’une manière ou d’une autre, fautifs. Fautifs d’êtres humains.
Asya, elle, ne pouvait oublier ces moments passés à combattre sur Death Queen Island, ni même en oublier les horreurs ; des hommes tombant au combat, des trahisons de ceux en qui l’on croyait. Les méfaits de la guerre n’étaient nullement passé à côté de son but. Car, si ceux qui furent désignés à outrance comme « mauvais » finirent leur existence à l’état de cendre, le but de cette puissance supérieure, celle qui régissait le Monde, était parvenue à ses fins : semer la pagaille, diviser. Montrer que les hommes n’étaient qu’absurdité, qu’infidélité. Du genre de ceux dont on confiait parfois à tort une confiance certaine. Et, avec cela, les regrets. La déception. Puis l’amertume.
— Disons que c’est en bonne voie de guérison, en effet. Mais nous pouvons difficilement nous reposer sur nos lauriers, n’est-ce pas ?
Doux semblant de rire passant la barrière des lèvres sommairement étirées, masquées par une main tandis que la réflexion faisait son œuvre. Des blessures visibles refermées, en effet. Toutefois, les marques plus profondes tardaient à se refermer. Vive cicatrice, invisible à l’œil. Celle de l’âme, forcée de constater la difficile et incompréhensible réalité. Celle de la psyché, cette torture mentale cherchant à démêler le vrai du faux, à comprendre les actes des uns et des autres. D’autant plus lorsque, comme cette femme à la peau d’albâtre, l’on se questionnait sans cesse sur ce qui régissait les actes. « A chaque acte, ses conséquences ». En outre, s’il s’avérait correct d’affirmer la logique de ce raisonnement, l’on pouvait a fortiori prétendre que : « A chaque acte, son origine. » De fait, le hasard n’avait que très rarement sa place, dans ce genre de cas. C’est pourquoi le Kraken cherchait aujourd’hui encore ce qui se dissimulait derrière le masque de l’énigmatique Pséma. Puis il y avait ces billes ne brillant plus autant qu'auparavant...
— Navrée, Eiso du Capricorne. Sans doute ne vous sentez vous pas à votre aise dans cette conversation. Perles mordorées s’arrêtant enfin sur l’inconnu, serviteur d’Athéna la Sage. Vous n’étiez pas présents lors de l’affrontement, n’est-ce pas ? J’en conclus donc que votre armure ne vous a rejoint que récemment. L’acclimatation se passe bien ?
Quelques mots, simples. Juste le temps de faire un brin de conversation, d’être chaleureux avant d’entamer les discussions concernant des faits plus sérieux. Avant que les prunelles ne dérivent une fois de plus en direction de ces gouttes perlant jusque sur le sol. Il y a encore du travail… Marrons ne tardant par ailleurs pas à se reporter sur le Trident, sur lequel elle avait préféré ne pas s’attarder durant les premières minutes.
— Votre aura n’est pas hostile, après tout. Et si je n’ai pas la prétention de connaitre le Capricorne, j’ose croire que le Sagittaire est un homme de parole. A vrai dire, je me doutais qu’il était dans les mains du Sanctuaire d’Athéna. Ceci dit, quitte à être honnête, et bien que je le préférerais entre les mains de Poséidon, sans doute suis-je rassurée qu’il ait été récupéré par des personnes que j’estime moi-même comme étant bienveillantes. Expiration, signe d’un soupir lié à cette évidence même que les négociations ne sauraient être évincées. Évitons tout combat, si vous le voulez bien. J’imagine que vous n’êtes pas plus que moi emballés par cette idée. Et je ne tiens pas à réduire au néant les efforts des soldats pour reconstruire la zone, alors que l’on pourrait sans doute procéder de manière civilisée.
Une pause, quelques instants. Puis la trentenaire entama une marche de quelques minutes, invitant les deux autres à la suivre. Parce que, quitte à discuter longuement, autant faire cela dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, les pas continuèrent le temps de traverser une partie des Champs de Coraux, dans l’un de ces rares coins tranquilles, de repos. Un endroit où se trouvait une sorte de mare toute de pierres érigée. Et, à quelques mètres de là, d’autres pierres suffisamment grandes pour s’y asseoir, malgré les fissures.
— Autant nous mettre à l’aise, au calme. Attendant que les uns et les autres ne fassent leur choix. J’imagine bien que vous ne pouvez nous ne rendre de la sorte et que, de ce fait, Athéna aurait certainement un message à faire passer, une attente à l’égard du Sanctuaire sous-marin, n’est-ce pas ?
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