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 Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS]

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Shizuo


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Shizuo

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MessageSujet: Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS]   Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS] EmptyMar 11 Juil - 16:02

=> DQI Plage

Dans une effusion de cosmos, d'étoile et d'énergie, j'avais traversé le portail. La seconde d'après, je me retrouvais au Sanctuaire. La pression avait changé, l'aura protectrice du Sanctuaire était pesante mais agréable. Le ciel était bleu, l'endroit était des plus calme. Aucun bruit. Ou presque. Le chant des oiseaux se faisait entendre, une brise agréable caressait cet endroit sacré et une lumière solaire intense l'éclairait. J'étais enfin rentré.

Prenant une grosse bouffée d'air dans mes poumons, je me retournais pour apercevoir l'ancien spectre sortir également du portail qui sembla se refermer définitivement derrière lui. Nous y étions enfin. La pression présente dans cet endroit était supportable et le détaillant du regard, je compris qu'il tenait le coup. Tant mieux. La première étape était donc un succès pour lui. Sa présence cependant allait sans doute être perçue par les autres chevaliers présents mais la mienne rassurerait peut-être leurs cœurs.

L'invitant à me suivre, nous marchions donc en direction de la statue d'Athéna. Toujours impressionnante même si je l'avais déjà vu plusieurs fois. Magnifique et imposant une certaine puissance dans ces lieux, elle était la représentation même de notre déesse guerrière et pleine de sagesse. Je sondais également le sanctuaire afin de savoir lequel de mes frères d'armes était présent et effectivement certains d'entre eux se trouvaient bien dans le sanctuaire mais ils semblaient tous occupés.

Laissant échapper un soupir, les souvenirs de la dernière guerre qui venait de s'achever remontèrent et je me rappelais alors les morts et les trahisons qui eurent lieu. Quelle tristesse. Nous avions perdu le chevalier de la vierge, tué par la main même du chevalier du serpentaire. Nous vengerons cette perte, la trahison ne saurait être pardonnée. Etrange réflexion de ma part... Athéna l'avait-elle abandonné elle aussi à l'instar d'Hadès pour ce spectre qui cherchait la rédemption ? Etait-elle aussi ce genre de divinité à abandonner ses chevaliers dans l'adversité ? Je me forçais à penser le contraire et j'avais sans doute raison d'effacer cette horrible pensée de ma tête.

Je m'arrêtais de marcher, Valérian sembla m'imiter.

- Athéna va sans doute se présenter à nous, je dois lui faire mon rapport pour la bataille dont nous sommes sortis victorieux. Mes mises en garde tiennent toujours, ne tente rien de stupide ou c'est le royaume des morts qui t'attend...

Aussitôt la piqûre de rappelle faite, je sentis le cosmos divin de ma déesse se manifester, un cosmos doux et salvateur. Elle s'approchait, elle allait finalement arriver. Un dernier regard jeté à Valérian et elle fit son apparition. D'une beauté sans égale, d'une assurance sans pareille, une démarche telle que ses pieds semblaient être en parfaite harmonie avec le sol de son sanctuaire, elle était sans nul doute possible une déesse.

Je m'inclinais devant elle. Je ne portais pas attention à la réaction de Valérian mais j'espérais pour lui qu'il m'avait imité. Un genou à terre, une main sur le cœur, les yeux regardant les dalles de marbres, j'attendis qu'elle m'invite à me relever, ce qui ne tarda pas.

Je me relevais donc et faisais maintenant face à la grande Athéna. Sans plus attendre, je me mis à lui parler du déroulement de la bataille et de son dénouement.

- Athéna, je viens vous faire mon rapport concernant la bataille. Vous devez sans doute être au courant de bien des choses, notamment de notre victoire contre l'usurpateur Pséma, la défaite des chevaliers noirs et la perte des artefacts que vous nous aviez confié, à mon grand désespoir. A cela, je vous transmet les dernières paroles que Pséma a eut à mon égard, il me demandait, dans son dernier souffle de vous protéger. Je dois également vous prévenir qu'une ombre et une menace pèse déjà sur nous... Lors de la défaite de Pséma, j'ai ressenti un cosmos encore plus sombre et mesquin que le sien qui a immédiatement pris la fuite.

Voilà, c'était tout ce que j'avais à dire concernant le rapport de combat mais je n'avais pas fini de m'entretenir avec elle. Elle l'avait sans doute remarqué, cet homme m'accompagnant. Me retournant vers lui, je le présenta à ma déesse.

- Voici Valérian... pardonnez-moi d'introduire une personne inconnue au Sanctuaire mais je ne pouvais pas l'abandonner là-bas livré à lui-même aux portes de la mort. Son surplis lui a été retiré et Hadès l'a abandonné. Il souhaite visiblement se racheter, se reconvertir mais seule vous êtes capable de juger de la sincérité de ses pensées. Vous êtes grande et votre bonté n'a pas d'égal, vous m'avez permis à moi de me racheter malgré toutes les horreurs que j'ai commis, son destin semble être quelque peu semblable au mien, je ne pouvais pas l'ignorer. A lui maintenant de vous prouver qu'il mérite sa place à vos côtés.

L'introduction était faite, je ne pouvais imaginer ce qu'il se passait dans la tête de la fille de Zeus à cet instant mais il incombait maintenant à Valérian de montrer sa volonté, de prouver qu'il méritait une place dans les chevaliers d'Athéna. J'osais toutefois espérer qu'il ne désirait pas uniquement la vengeance car autrement... je serai forcé d'exécuter les ordres donné par ma déesse.
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MessageSujet: Re: Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS]   Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS] EmptyMar 11 Juil - 22:37

Le voyage avait été rapide, presque trop rapide. J'aurais voulu profiter de cet instant de grâce quelques instants de plus, ce précieux moment où j'étais libre d'être moi-même, de ne plus être un renégat pour les Spectres et un Spectre pour les chevaliers d'Athéna. Pendant ce court instant j'étais juste moi, Valérian du Lac de Fugères, fils batard du Comte Louis du Lac de Fugères et d'une femme de chambre qu'il avait su séduire et qu'il a dû aimer sincèrement.

Malgré tout ces pensées ne me hantaient pas, c'était juste une constatation, j'étais moi, j'étais libre et j'étais bien.

Lorsque j'émergeais du portail ce fut pour être aveuglé temporairement par le soleil qui pointait au zénith. Moi séjour dans les Enfers suivi de mon périple sur Death Queen Island n'avaient pas été des plus ensoleillés. Pendant un instant je dû garder une main devant les yeux pour me protéger le temps que mes pupilles s'habituent à la luminosité des lieux. Lorsque ce fut chose faite mon regard se posa presque involontairement sur la statue divine d'Athéna. En fait l'éviter du regard aurait été impossible tant elle était imposante et majestueuse. Il en irradiait une force tranquille, totalement différente de celle qui baignait les Enfers lorsque je les avais quittés. Ici tout semblait plus "naturel", plus simple peut-être.

D'un regard Shizuo sembla s'assurer que je restais à ma place. J'aurais pu lui dire qu'il aurait fallu être fou pour tenter quoi que ce soit en ce lieu mais je m'abstins. Partout autour de moi je sentais les cosmos des Saints. La majeure partie était négligeable, probablement des simples soldats ou des chevaliers de bronze mais d'autres étaient très clairement menaçant. Pas vraiment agressifs à mon égard mais je n'avais pas pris la peine de me cacher ou de dissimuler mon cosmos aussi avaient-ils dû me sentir arriver dès mon premier pas dans le Sanctuaire et ils tenaient à me faire savoir qu'ils me tenaient à l'oeil. Comme si le Saint du Sagittaire n'était pas suffisant.

Portant son regard vers le pied de la statue Shizuo m'invita à la suivre et me sortit une enième fois des recommandations que je n'entendis pas tant mon attention était portée sur ce qui m'entourait. Derrière nous des gardes qui s'étaient tenus à distance jusque là vinrent fermer notre escorte.

Ce fut au moment où j'allais leur jeter un regard de défi qu'elle fit son apparition. Je la sentis plus que je ne la vis. La douceur de son cosmos se répandait tel un flot délicat de brume sur le marbre. L'instinct prit le dessus pour la suite. Tandis que Shizuo du Sagittaire pliait le genou je restais interdit face à cette fillette de petite stature. Sans ce cosmos imposant j'aurais juré pouvoir prendre sa vie en un clin d'oeil. Sa peau semblait de nacre et son cou long et fin semblait tellement fragile que le simple fait de le serrer aurait pu le briser comme le verre. Elle était un mystère en soi.
Si puissante et à la fois si fragile.

Le chevalier d'Or se releva pour faire un rapport que je n'entendis pas. Ses paroles ne m'intéressaient pas, il n'y avait qu'elle dans mon champ de vision. Autour de moi les oiseaux semblaient s'être tût tout comme les cosmos des chevaliers présents semblaient être absorbé par celui d'Athéna.

J'étais littéralement perdu dans ma contemplation, tant et si bien qu'elle fut devant moi sans que je m'en rende compte, droite et divine, si petite que je devais baisser la tête pour la regarder et si puissante que j'en avais les jambes qui tremblaient imperceptiblement.

Nous restâmes un moment qui me sembla durer une éternité, mon regard perdu dans le sien sans que j'ose bouger. Aurais-je voulu lui montrer mon respect en imitant Shizuo que j'en aurais été bien incapable.
Les mots se pressaient au bord de mes lèvres sans oser les franchir. Qu'aurais-je bien pu lui dire? Que j'étais désolé? Désolé de quoi finalement? J'avais suivi les traces de Maître Lugonis, j'avais eu envie de le venger, de retrouver ce chevalier qui lui avait ôté la vie. J'aurais voulu lui raconter ma vie, mon père si faible qui m'avait rangé au placard pour me préférer un fils bien né, ma belle-mère qui m'avait exilé loin de SA précieuse petite famille de peur que je ne vole l'avenir de ses enfants, mes demi-frères. Mon arrivé chez Maître Lugonis, les années passées à apprendre les plantes et leurs vertus, mon périple dans le monde et son meurtre de la main d'un de ses chevaliers probablement sur son ordre. Aurais-je dû lui parlé du Surplis de mon Maître que j'avais trouvé et que je m'étais attribué dans l'espoir qu'il m'offre une occasion de le venger et la manière dont celui-ci m'avait abandonné sur Death Queen Island. Mon dernier combat contre Kasha du Verseau Noir et l'intervention de Shizuo...

J'aurais voulu lui dire tout ça, tenter de me justifier bien maladroitement d'avoir choisi le chemin que j'avais emprunté au lieu d'un autre et malgré ça je ne parlais pas.

Son regard était si doux que j'avais l'impression que quoi que je dise elle le savait déjà... Avait-elle senti quelque chose en moi que j'étais bien incapable de nommer? Était-ce de la pitié ou de la compassion?

J'étais là, de toute ma hauteur, surplombant cette déesse qui m'avait sauvé la vie à plusieurs reprises et j'étais incapable de parler ou de bouger.
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MessageSujet: Re: Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS]   Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS] EmptyVen 14 Juil - 13:05

Une guerre éclatée, désormais achevée. C’était tout du moins ce que chacun pouvait espérer, du haut de leur épuisement commun. Une confrontation qui faisait ainsi partie du passé. Un passé douloureux pour le Sanctuaire, au vu des pertes matérielles comme immatérielles. Des temps qui, malgré tout, n’étaient pas encore totalement révolu. Mais il fallait désormais avancer, guider. Car il était nécessaire de ne pas rester dans cet « avant ».

Du haut du Sanctuaire, la déesse observait l’horizon d’un regard pensif, presque absent. Les dégâts liés à l’offensive surprise du Bélier Noir avaient été considérables, et sans doute leur faudrait-il du temps pour reconstruire. Reconstruire les édifices, là où les vies ne pouvaient être que commémorées, afin de ne pas sombrer dans l’oubli. Nul doute que de nouvelles sépultures iraient rejoindre celles de leurs anciens camarades disparus.

Une tête relevée, à l’apparition de ce cosmos reconnu dans les parages. Ainsi donc, son représentant était de retour. Et il semblait avoir ramener quelque chose avec lui. Quelqu’un. Des pas faisant ainsi demi-tour, se dirigeant vers l’emplacement du soldat et, autour d’elle s’érigeait aussitôt cette lumière ambrée éclatante. Tendre Douceur. Tandis que cette rassurante et chaleureuse aura s’emparait des lieux, la jeune femme observa les deux hommes patiemment, un bienveillant sourire accordé par ces fines lippes épuisées. Un silence ainsi érigé durant quelques secondes, Athéna écoutait calmement les paroles de son chevalier. Une introduction tout d’abord générale, donnant des nouvelles de ce laborieux combat avec celui que tout le monde appelait certainement « le traître ». Et cette donnée non connue précédemment, qui lui fit faiblement écarquiller les yeux bien malgré elle. S’il avait effectivement prononcé ces mots, alors les fondamentaux qu’elle pensait acquis s’effondraient. Des fondamentaux basés sur des hypothèses, ceci-dit, et qui n’avait par conséquent pas une grande valeur. Cependant, la question du « pourquoi » se posait désormais.

Prochain sujet abordé : celui de cet inconnu ramené dans leur foyer. Une explication donnée, qui n’avait guère l’air étonnante pour cette jeune déesse. Et, tandis qu’il continuait de parler, ses prunelles naviguaient entre le chevalier et l’homme déchu. Des souvenirs rejaillissant, : ceux d’il y a quelques mois, où celui qui se trouvait désormais face à elle, vêtu de cette armure de soleil, s’était retrouvé dans la même position. Sans doute le hasard avait-il voulu que ces ceux-là se rencontrent… Le hasard, ou autre chose.

« Relève-toi, Saint du Sagittaire. » Commença-t-elle, doucement. « Nous avons effectivement mis Pséma hors d’état de nuire, et il semblerait qu’il ait payé pour les atrocités qu’il a commis... »

Quelques pas se firent alors, dans sa direction, s’arrêtant finalement, au même moment où cette main s’en alla effleurer la joue de son interlocuteur avec une certaine douceur.

« Sans doute le combat était-il épuisant, n’est-ce pas Chevalier ? » Et toujours cet étirement chaleureux sur ses lèvres.

Car elle l’avait ressenti, cette intensité dans l’affrontement. Ce cosmos déformé de l’opposant, croyant dur comme fer à sa propre victoire, jusqu’à ce que n’arrive la fin. Difficile de passer outre, malheureusement.

« N’aie crainte, les nôtres sont déjà partis à la recherche de l’artefact, dès lors que sa disparition fût remarquée. J’ai foi en eux, ils le retrouveront et le rapporteront chez nous ».

Ne restait qu’à espérer qu’ils trouvent quelque chose. Elle, ne pouvait que les guider du mieux qu’elle le pouvait dans leur tâche ardue.

« Cependant, es-tu certain des dernières paroles de Pséma, Shizuo du Sagittaire ? J’aimerais avoir ton avis sur les raisons qui auraient pu le motiver à te confier ses dernières paroles… Quand à ce cosmos que tu penses avoir entraperçue, j’aimerais que nous en discutions plus tard, tous les deux. »

Parce que cela était en parfaite inadéquation avec les agissements des derniers mois : ceux qui avaient coûté tant de vie parmi les leurs. Et, sans doute Pséma n’était-il pas l’un de ces hommes à prononcer de telles paroles au hasard, sachant que la dame de sombre vêtue approchait à grand pas, son linceul blanc au bras. Une paire d’yeux se retournant finalement vers l’ancien Spectre.

« Je suis navrée d’apprendre ce qui t’es arrivé, saches-le. Bien que cela ne m’étonne malheureusement pas plus que cela de la part de mon oncle. Néanmoins, tu as eu de la chance de croiser la route de Shizuo… Quelque part, tu me le rappelles, à une certaine époque. Et probablement est-ce cela qui l’aurait poussé à t’emmener dans ces lieux, n’est-ce pas ? » Des paroles douces, une fois de plus. « Alors dis moi, Valérian, que penses-tu trouver parmi nous ? Ou plutôt, qu'espère-tu pouvoir faire ici, au Sanctuaire ? »

Une question pouvait parfois en cacher une autre. Et c'était très exactement là que s'aventurait la déesse. Ce qu'il espérait trouver, devenir. Une bien large question qui pouvait prendre diverses formes. Et sans doute parfois fallait-il être capable de lire entre les lignes.

« Ceci-dit, j’aimerais également avoir ton point de vue sur la question Valérian, quels crédits penses-tu que nous puissions donner aux paroles du Bélier Noir ? »

Voyons voir.

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MessageSujet: Re: Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS]   Du crépuscule à l'aube d'une nouvelle vie (PV Valérian) [Automne 1755 post GS] EmptyVen 14 Juil - 15:47

Je restais interdit pendant ce qui me sembla durer une éternité.
Cette déesse était si normale qu'elle me parlait en toute simplicité à moi, un ennemi ou ce qu'il en restait.
J'aurais pu lui répondre à peu près n'importe quoi, au final je n'avais pas à me reprocher quoi que ce soit à son encontre tant mon appartenance au camp d'Hadès avait été bref.

- Je...je n'ai rien à vous offrir. Rien de valeur qui vaille la peine de s'encombrer de moi. Pas d'information que vous n'ayez déjà en votre possession. Je ne suis pas sûr moi-même de valoir la peine que vous et Shizuo vous vous êtes donnés en m'amenant ici.

Je relevais le regard pour regarder le Saint du Sagittaire.

- Je suis désolé si je te déçois chevalier mais j'espère que tu me comprends. Je n'ai rien, je ne suis rien et je doute d'avoir un jour été quoi que ce soit aux yeux de quiconque.

Posant un genou au sol, l'avant-bras posé en travers et les yeux fermé je rendis grâce à la déesse.

- Je ne suis rien, je n'ai rien et je ne vaux rien... Mais permettez-moi d'essayer. Mon Maître avait l'habitude de dire que le bourgeon n'a pas la beauté de la fleur à laquelle il donnera naissance mais qu'il en possède l'essence qui lui permettra de croitre.

Usant d'un peu de mon cosmos je fis apparaitre une Hellebore noire dans la paume de ma main et la présentait à Athéna, tenant la tige délicatement entre mes doigts couverts de crasse et de sang.

- Cette fleur est mon héritage, celui de mon maître. Mais je ne suis pas lui.

Shizuo avait dû sentir que cette fleur était dangereuse car son regard à mon égard ne faisait pas le moindre doute, il allait attaquer.
Je pris la fleur dans la main opposée, broyant les délicats pétales dans mon poing et regardant la tige disparaitre, dispersant par la même occasion le parfum empoisonné qu'elle pouvait répandre dans l'air.

Ce geste pouvait sembler anodin pour un œil extérieur mais pour moi il représentait beaucoup. Cette Hellébore avait été ma fleur, celle que mon maître avait tenu que je crée de mes mains mais elle était remplie des sentiments que j'avais à l'époque, avant de le perdre lui. Elle était ma rage, ma haine et je n'étais plus cela.

Je balayais du revers de la main les vestiges de cette fleur qui garnissait le sol du Sanctuaire.

- Je n'en suis qu'au début. Il me revient de trouver les réponses et en cela vous avez raison Athéna, le destin n'est pas innocent si je suis vivant devant vous au lieu de pourrir au sommet du volcan.

Regardant à nouveau Athéna droit dans les yeux, sans baisser la tête j'attendais son jugement à elle.

- On vous dit sage petite déesse, dit-je presque affectueusement. Saurez-vous l'être pour moi?

A sa place je n'aurais pas hésité très longtemps et c'était probablement le cas de Shizuo aussi. Sans même le voir je sentais qu'il n'avait pas apprécié que je sorte cette fleur dangereuse. Avait-il retenu son poing parce qu'il savait que je ne ferais rien ou savait-il qu'Athéna saurais géré la situation?

- Si vous me permettez, avant que vous ne preniez votre décision à mon égard je répondrais à votre question concernant Pséma.

Son silence me suffit pour m'autoriser à poursuivre.

- Ses derniers mots... sont probablement sincères. L'amour et la haine sont tous les deux des sentiments extrêmes qui poussent l'homme dans ses limites. On peut facilement basculer de l'un à l'autre, être une légende vivante pour les uns, dis-je en regardant Shizuo, et malgré tout se dévouer pour les autres. Hadès et vous combattez tous les deux pour la même raison: la compassion. Mais vos méthodes sont opposées.

Ce que je pensais de Pséma était clair dans ma tête mais j'avais du mal à leur faire comprendre.

- Pour nourrir sa famille un homme devra sacrifier le veau qu'il aura mis au monde et élevé. Haït-il le veau parce qu'il lui donne la mort? Ou est-ce de la compassion pour l'enfant qui a faim? Pséma s'est probablement perdu quelque part mais ce n'est pas à moi de le juger car tous autant que nous sommes nous serions susceptible de glisser sur la même pente que lui.


Le regard d'Athéna ne laissa rien transparaitre mais elle semblait réfléchir. De son coté Shizuo m'observait toujours.

Courbant la tête je leur signifiais que j'avais fini et que j'attendais leur jugement.
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La présence d'Athéna rendait jusqu'à cette chaleur agréable. La pression cosmique que j'avais senti en arrivant s'était adoucie à l'arrivée de ma déesse. Si belle et royale. Néanmoins, malgré cette moue innocente et cette beauté fatale, je ne la servais pas uniquement parce que je la trouvais rayonnante de splendeur, non. Ses idéaux étaient à son image, ses objectifs et ce qu'elle voulait protéger m'importaient à moi aussi. Le chevalier de la justice que je représentais se devait de partager la volonté de la déesse de la guerre et de la sagesse.

La sagesse... elle en faisait preuve à chaque fois que je la voyais. Ayant vécu déjà plusieurs dizaines de vies d'homme, elle avait su grandir et savait toujours s'adapter à chacune de ses réincarnation sur Terre. C'était sans doute là l'une des caractéristiques qui faisaient d'eux des êtres supérieurs, ces dieux, gouvernant les humains par-delà des mondes qui nous étaient inconnus, forces invisibles régissant le monde.

Les paroles qu'elle eut à mon égard furent entendues et prises en compte. Il était vrai que rien ne pouvait prouver que Pséma éait revenu vers la lumière lors de sa défaite mais comment un homme aurait-il pu jouer la comédie aux portes de la mort ? Je n'étais pas sûr de ses dernières intentions mais les paroles qu'il avait prononcées semblaient sincères. J'aurais bien voulu connaître son histoire avant qu'il ne tombe dans l'obscurité, dans cette avidité de pouvoir qui l'avait mené à sa propre destruction.

- Rien Athéna, ne me permet de prouver qu'il disait la vérité, que ses intentions avaient changé lorsqu'il reçu le coup qui l'a emporté. Cependant... ses mots me touchèrent sincèrement, son regard s'était adoucie et cette ombre... cette présence sinistre qui s'en est allée laisse penser qu'il n'agissait peut-être pas de son propre gré. Toutefois il n'est plus de ce monde mais peut-être pourrais-je un jour connaître son passé et honorer la mémoire d'un chevalier déchu.

Plusieurs idées me vinrent alors à l'esprit. Avait-il été un appât... s'était-il fait ensorcelé pour protéger Athéna ou pour une autre raison ? Ce cosmos obscur que j'avais ressenti à sa mort était presque semblable au cosmos qu'il utilisait pour nous combattre. J'étais persuadé d'une chose, il n'était pas totalement maître de ses actes.

- Ses hommes l'ont même abandonné pendant la bataille... c'est une bien triste histoire qu'est celle de Pséma du Bélier noir. Son bras droit, le chevalier noir des Gémeaux qui possède une puissance hors du commun, bien plus puissant que moi, l'a abandonné à son triste sort...

Je baissais les yeux, mes yeux rencontrant un rayon de soleil qui se reflétait sur mes bottes d'or. Je réfléchissais quelques secondes, laissant le temps à Athéna de s'occuper du cas de Valérian qui, je l'avais remarqué bien après, ne s'était pas incliné devant celle qui lui donnerait peut-être une autre chance.

- Oui, nous nous entretiendrons plus tard au sujet de cette manifestation étrange...

Je souris lorsque je l'entendis me dire que les autres chevaliers étaient partis à la recherche de son sceptre divin qui m'avait été arraché des mains pendant la bataille tant le choc avait été rude. Un soupir avant de reporter toute mon attention sur Valérian qui avait entamé une discussion avec Athéna et ce que j'entendis ne me plût absolument pas.

Il se morfondait toujours par rapport à son destin et je ne pouvais tolérer une telle faiblesse de la part de quelqu'un qui avait été abandonné par la mort elle-même et qui cherchait le repentir. Il fit alors apparaître une fleur dans sa main usant du cosmos que je lui avais insufflé. Immédiatement je sentis que cette fleur dégageait une essence de poison mais alors que je voulus me placer entre eux-deux, mon corps ne jugea pas nécessaire de le faire. J'avais confiance en Athéna et son doux regard rendait cette fleur empoisonnée anodine.

Dans le discours que tenait Valérian, un mot ne m'échappa pas. Le qualificatif utilisé pour décrire Athéna n'était pas réellement celui que j'aurais voulu entendre. Je serrais un poing mais je contenais cette envie de l'expédier dans le front de cet avorton. C'est alors que...

Les paroles qu'il prononça par la suite me firent littéralement changé d'avis à son sujet. Malgré la dépression qu'il affichait sur son visage, les mots qui sortaient de sa bouche en disaient long sur sa volonté. Un sourire discret sur le visage, je desserrais mon poing pour laisser flotter autour de moi une aura sereine.

- Tes mots ont leur porté Valérian. Cependant je sens toujours cette hésitation en toi. Tu dois te montrer sûr de toi, te détourner définitivement de la voie que tu as récemment emprunté... alors seulement nous pourrons t'aider à commencer à tracer ce nouveau chemin qu'il te sera possible de parcourir seul par la suite. Tu te morfonds encore et encore depuis que je t'ai sauvé la vie... peut-être aurais-tu besoin d'être bousculé pour comprendre enfin la chance inouïe que tu as ? Néanmoins, je ne peux te permettre de dire que Hadès combat pour la compassion. J'ai été sous ses ordres tout comme toi et je n'ai jamais ressenti la moindre compassion dans ses actes, dans ses ordres et pour ses subordonnés. Il leur accorde la vie éternelle mais une vie de servitude et de destruction de laquelle tu as pu t'échapper. Athéna se bat pour la paix, la compassion et je l'accompagne dans l'accomplissement de la justice. Nous sommes tous, chevaliers au service de la fille de Zeus, la représentation de sa compassion, le prolongement de sa volonté et le bouclier empêchant la Terre de sombrer dans l'obscurité. Les hommes sont faibles et c'est à nous de leur montrer la voie et de les empêcher de détruire ce monde qui leur a été donné.

Un ultime soupir. Je regardais Valérian qui semblait m'avoir écouté tout comme Athéna. Je fermais les yeux, je savais que mes mots avaient touché le cœur de l'ancien spectre et je tournais les talons. Ce n'était pas dans mes habitudes de faire la morale à quelqu'un mais le potentiel qu'il avait ne pouvait pas être gâché. Je me revoyais à sa place quelques mois auparavant et j'étais sans doute le seul parmi tous les chevaliers présents dont les mots pouvaient avoir une répercussion sur le destin, sur son choix.

- Athéna, je sais que désormais il ne tentera rien contre vous. Son cœur est touché par votre cosmos et mes paroles. Permettez-moi de prendre congé et de me rendre à mon temple afin d'aider à sa reconstruction ? Ou préférez-vous que je me tiennes à vos côtés afin de vous épauler dans votre décision qui... ma foi, semble être déjà prise ?

Les dernières paroles avaient été prononcées si bas que Valérian n'aurait pu rien entendre. Un sourire en coin de nouveau, je lui tournais le dos et attendais la décision d'Athéna me concernant.
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Les paroles de Shizuo étaient limpides et il faisait mouche. J'avais du mal à lâcher les certitudes qui étaient miennes il y a quelques heures encore et je me complaisais de manière plaintive, attendant que d'autre viennent à mon secours. Hors ils étaient déjà venu à maintes reprises. Skan le Spectre avait qui j'avais combattu m'avait involontairement montré la folie qui animait les sbires d'Hadès et avait commencé à fissurer ma foi. Puis Hadès lui-même en me laissant aux portes de la mort les avaient confortées.
Comment pouvais-je penser qu'Hadès était empli de compassion alors qu'il m'avait abandonné en plein combat alors qu'Athéna m'avait soutenu? Etais-je faible au point de bénir au delà de toute raison celui qui m'avait trompé et abandonné?

Je regardais partir silencieusement le Saint du Sagittaire et rien dans sa démarche n'aurait pu trahir celui qu'il avait été. Si j'avais été faible sous les ordres d'Hadès je ne pouvais plus me permettre de l'être si je suivais Athéna et ses chevaliers.

Mon regard se porta sur la déesse de la sagesse qui elle aussi suivait le départ du Sagittaire, à la différence que son regard était rempli de tendresse à son égard. Il lui avait dit que je n'étais pas une menace et elle ne semblait pas douter une seconde de son jugement. J'étais le seul à douter de moi et de ma propre résolution. Si mon destin se trouvait à présent au Sanctuaire je ne pouvais rester l'homme que j'étais et maudire les autres pour mes erreurs.

Avant que son attention ne se tourne à nouveau vers moi je posais un genou à terre, imitant Shizuo. Pour la première fois de ma vie je me prosternais de mon plein gré et mon cœur était serein.

- Athéna... Shizuo a raison. Je ne peux me permettre d'hésiter. Jusqu'à ce jour je n'ai fais que tourner ma haine vers les autres pour ne pas devoir affronter mes démons et cela doit cesser. Je ne serai peut-être jamais digne de toi mais il m'appartient de faire mes preuves en te servant.

Athéna me regardait sans porter de jugement. Savait-elle à quel point il pouvait être difficile pour un Spectre de renier la haine qui lui donnait son pouvoir?

- Avec ta bénédiction je rechercherai une nouvelle fleur digne de te représenter et de te défendre. L'Hellébore était la fleur de ma déchéance, celle-ci sera celle de ma renaissance.

Silencieusement je remerciais Shizuo de m'avoir guidé jusqu'ici, sans lui je serais mort aux cotés du Verseau Noir et je n'aurais jamais trouvé en moi la conviction nécessaire à cette déclaration solennelle.

J'attendais maintenant le jugement d'Athéna et mon cœur était empli de tout sauf des sentiments de doute et de peur.

J'avais confiance.
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Chaque chose en son temps : Et désormais, celui-ci était à l’écoute. Car la jeune femme semblait avoir dit tout ce qu’elle avait à dire, pour le moment. Sans doute une suite viendrait-elle plus tard. Mais actuellement, la voix de l’ancien Spectre glissait jusqu’à ces oreilles de manière attentive. Et d’ores et déjà la mélodie s’élevait dans cette confiance mesurée. Une question auquel chacun avait une réponse propre cachée au fond de soi. Chose que le Sagittaire avait certainement perçue. Ainsi, la déesse demeurait silencieuse face à l’apparition de cette plante noire. Une histoire perceptible dans chacun des filaments reliés à cette tiges qui n’avait plus grand-chose de son originelle couleur. Symbole de la perdition, et pourtant elle ne bougeait pas le moins du monde, cette femme. Deux raisons à cela : La première était qu’elle ne croyait pas un seul instant que cette fleure aille se loger dans son cœur. Et la seconde faisait face à la première situation : si une telle chose venait à avoir lieu, alors l’herboriste perdrait la vie ici même, des mains de ses chevaliers. Et une nouvelle guerre se préparerait. Un choix qui revenait donc à cet homme qu’avait emmené le Saint d’Or.

Une femme qui attendait, tandis que cette main détruisait ce qu’il restait de ce passé de spectre. Bien entendu, cela ne serait assurément pas suffisant à montrer qu’il était digne de confiance, mais n’en restait pas moins un début prometteur. Une prudence toujours de mise, ceci-dit, bien que dissimulée aux humains. Une réponse à venir, mais qui attendrait quelques instants supplémentaires, noyées entre cet avis qu’elle eut demandé quelques instants plus tôt, concernant les dernières paroles d’un condamné à mort. Lente et douloureuse dernières heures. Et, à l’entente de cela, un sourire nostalgique s’affichant sur le visage de la jeune femme, bien malgré elle. « L’amour et la haine sont tous les deux des sentiments extrêmes qui poussent l’homme dans ses limites. On peut facilement basculer de l’un à l’autre ». En ce sens, il n’avait pas tort, ce jeune Spectre. Et à cela s’ajoutait le rapport de son représentant sur les lieux de l’affrontement. Des mots qui touchaient, un changement, puis une ombre. Un homme abandonné des siens, semblait-il.

« Un homme empreint d’étrangeté, ce Pséma. Vous deux semblez penser qu’il était sincère dans ces dernières paroles en ce monde, et vos réflexions sont prises en compte. Il ne faut pas se fier à la première page d’une œuvre, m’a-t-on dit un jour. » Dernière phrase prononcée moins forte, tel une réflexion presque inaudible des deux hommes présents.

Une attentive et prenante réflexion. Parce que les choses semblaient bien plus compliquées que ce que chacun avait voulu l’admettre, homme comme dieu, d’ailleurs. Et ce gout amer coincé dans le fond de la gorge lui indiquait qu’une atroce erreur avait été commise. Lentement, ses yeux se fermèrent pour se rouvrir presque aussitôt : Si tel était le cas, ne restait qu’à assumer les conséquences de leurs actes.

« Prends donc confiance en tes compétences, ancienne Dryade : considère ceci comme la première étape d’un long pèlerinage. Le voyage en vaut toujours la peine, malgré les difficultés rencontrées, alors ne t’inquiète pas. Pour chaque chose perdue, une autre apparaît : ainsi fonctionne ce monde. Nul ne sait si l’équivalence est respectée, dans l’injustice du monde. Mais ce n’est pas tant cela l’important, la destination. Le moyen est ce qui te permettra de prendre connaissance de cette chose nouvelle, et des capacités qui te seront offertes : c’est le voyage. Ne l’oublie pas… »

Bien entendu, il n’était pas question de voyage et de destination à proprement parler… Et ce bien que certains trouvaient, semblait-il, les réponses à leur question en parcourant le monde. En état, il était davantage question de prendre conscience que chaque personne avait quelque chose à offrir en ce monde : qu’une vie n’était jamais perdue tant que battait le cœur de la compassion et de l’espoir. L’amour d’un monde, d’un peuple, en somme.

« Hadès et moi-même avons simplement une manière différente de percevoir la vie sur cette Terre. Qu’importe la manière : chacun combat pour ce qu’il croit être juste. Poséidon, Hadès, moi-même, et tous les autres agissons en fonction de ce que nous pensons être la meilleure voie à suivre. Seulement, ils arrivent parfois que les chemins se séparent… » Et que certains se perdent eux-même…

Billes alors portées sur Shizuo, dont les paroles semblaient avoir eu cet effet non négligeable sur cet ancien Sbire de son Oncle des Enfers. Âmes perdues aisément malléables, pensa-t-elle en un soupir silencieux. Lentement, l’épineux problème paraissait se décanter. Superficiel ou non : seul le temps pourra l’affirmer. Mais le moment n’était pas aux reproches, ni même à la haine des jours passés. Une main se tendit alors en direction de Valérian dont le genou était posé à terre, tandis qu’un doux étirement des lippes persistait sur ses traits. Une main empreinte de cette claire et douce énergie, entrant en rivalité avec celle sombre de son Oncle.

« Relève-toi donc » Un cosmos tournillant faiblement dans l’ensemble de la pièce. « Si ton cœur le souhaite, le Sanctuaire sera ton refuge le temps que tu trouves ta voie. Concernant la suite, il t’appartient de trouver le chemin que tu souhaites emprunter. Mais d’ici-là, la porte du Sanctuaire te restera ouverte et te guidera jusqu’à ce que tu trouves les raisons de ce voyage. Sois cependant conscient que je n’exclurai pas un séjour dans les cellules si un quelconque problème venait à se produire. Comprends également que je ne peux te laisser loger dans l'un des douze temples... »

Un ton un peu plus ferme qu’à l’accoutumée, accentuant la démarcation de la jeune femme douce et aimante à celle de la déesse et des responsabilités que cela imposait. Une simple prévention, désormais donnée. Parce qu’elle avait ce devoir qui lui incombait.

« Ceci-dit, l'entrée du Sanctuaire et le village de Rodorio restent à ta disposition. Les gens y sont agréables dans la majorité, tu t'y plairas.» Pour finalement revenir à cette impression chaleureuse.

Finalement, deux prunelles se relevant vers le ciel obscur, avant de se poser une nouvelle fois sur Shizuo.

« Il est temps pour nous d’y aller, je compte sur ta présence dans la grande salle, Sagittaire. »

Quelques pas suivirent ces mots, prenant la direction des marches permettant de descendre jusqu’au dit emplacement. Son travail à la statue était désormais terminé, et cette âme perdue s’était vu offrir un nouveau refuge. Cependant, le rapport détaillé ne pouvait attendre plus longtemps, si la déesse s’en tenait aux quelques paroles échangées à ce sujet. Néanmoins, elle s’arrêta une nouvelle fois, fixant l’ancienne Dryade par-dessus une épaule méchée, à demi-retournée.

« J’ai hâte que tu me montres la naissance de cette fleur nouvelle qui ne représentera non pas ma personne, mais celui que tu seras devenu grâce à tes expériences et ton entrainement parmi nous. » Doux sourire.

Dernières paroles, avant qu’elle ne disparaisse dans ces escaliers.





Destination : Salle du Pope - Sanctuaire d'Athéna. Plus précisément, ici.


Dernière édition par Athéna le Jeu 20 Juil - 22:28, édité 1 fois (Raison : Ajout du lien pour le RP suivant.)
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Je restais agenouillé alors qu'Athéna quittait les lieux accompagnées par des gardes. Seuls restaient autour de moi ceux qui devaient être de faction en ce lieu. Je ne pouvais détacher les yeux de la déesse qui m'offrait de me racheter.
A partir de maintenant je n'avais pas le droit de faillir.

Me relevant, déterminé, je suivis un garde qui m'invita d'un geste de la tête à emprunter un chemin alternatif pour ne pas passer par la salle du Pope et emprunter le chemin des douzes maisons pour redescendre au pied du Sanctuaire.

Intérieurement je me promis de revenir aussi vite que possible en ces lieux, digne de sa confiance.

Destination: Entrée du Sanctuaire (via les douzes Maisons)
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