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 La rose éclot...[Pandore/Août]

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MessageSujet: La rose éclot...[Pandore/Août]   La rose éclot...[Pandore/Août] EmptyVen 20 Jan - 12:46

Mois d'Août

Des larmes, des hurlements, des cris de vengeances. Il ne restait plus grand monde dans le village. J'avais moi-même envie de pleurer. Mon oncle faisait parti de l'attaque du duché. Pourquoi faisait-il cela ? Me dis-je, le visage entre mes mains, assis sur le sol de ma chambre. A l'extérieur le brouhaha devint fracassant. Des insultes fendaient l'air. Plus j'entendais, plus je pleurais.
Pourquoi ne voulaient-ils pas laisser cette jeune femme à sa place ? Etait-ce sa faute si elle est née duchesse ? Pensais-je en frappant le plancher avec un poing rageur.

J'étais jeune, et donc je n'avais guère connaissance de toutes les manigances au village. Mais ça ne m'empêchait de penser. D'ailleurs, j'avais un esprit peu commun pour mon âge. Le village d'Heinstein était maintenant bien vernis avec tant de disparus.
Je me levai pour regarder par la fenêtre les quelques survivants. Ils étaient revenus depuis des jours, mais depuis rien ne semblait vouloir calmer les esprits. Et moi je passai les heures à déprimer en me demandant ce que j'allais faire.

Une question qui trouva sa réponse un jour que je me baladais non loin d'une maison où vivait un nobliau. On disait qu'il échappa à la mort lors de l'attaque du château.
Un traumatise qui hélas n'avait, dit-on pas calmer ses ardeurs. J'entendais d'ailleurs des injonctions à l'intérieur.
Curieux, je m'approchai, sauta la barrière en prenant soin de ne pas être observé. Puis, je restai planté sous la fenêtre.
-" Elle va payer ! Nous devons y retourner ! " Clama un homme.
-" Mais comment faire ? " Questionna un autre.
-" Rassemblez les actifs, le plus possible ! Cette fois elle ne va pas y échapper j'en fais le serment ici, devant-vous ! Nous brûlerons tout ! " Répondit le duc, qui ensuite se moqua de certaines réticences qu'exposaient certains de ses collaborateurs.
J'entendais même dire qu'il s'agissait d'une sorcière, que la forêt était hanté. Des mots effrayants.
Pourtant je ressentais curieusement du chagrin pour la duchesse et de la haine que lui vouait les gens du village.
J'aurai tellement aimé avoir le courage de fracasser cette vitre, de clamer haut et fort leurs bêtises.

Je ne sais pourquoi, j'avais une idée se voulant plus courageuse. J'allais rencontrer la duchesse, et raconter l'imminence d'une nouvelle attaque à son endroit.
Rapidement, je retourna dans la maison de mon oncle. Vide, je fouillai partout, jusqu'à ce que je trouve une vieille épée rouillée. Je l'observa en me disant qu'elle avait sans doute était utilisé il y a fort longtemps.
Bref, je l'attacha à ma ceinture en cuir. Je portais des habits modestes, mais élégant, le haut bleu royal, le pantalon plus sombre.
Ensuite, je restai devant un miroir ! J'avais conscience des conséquences de mon geste. J'allais trahir mes amis, moi, à l'âme pourtant si pur. Moi, qui auparavant n'aurait jamais pensé à causer du mal.

Mon visage blafard semblait sans vie, j'avais les yeux encore larmoyants, et les cheveux en bataille.
L'heure était venu !
Je courus le plus vite possible pour sortir du village. Quand on me croisait, on me demanda où j'allais. Je me contenta de répondre simplement: " Voir la nature ! "
La flamme de vaillance dans le coeur, celle-ci vacillait lorsque je fis le premier pas dans cette foret morbide.
Mon pas changea, il devint lent, mon regard frénétiquement fouillait partout. J'usais mon épée de temps en temps pour me frayer un passage.
Le coeur serré, je suppliai le courage de ne point me quitter et de rester accrocher à mon âme. Sur mes gardes, je ressentais une inquiétante humidité, les rayons du soleil ne pouvaient caresser le sol, et le silence sournois donnait l'impression d'être sans cesse sous surveillance.
Néanmoins il était trop tard pour reculer, ma décision était prise.
J'avançai, cherchant en tremblant le chemin le plus rapide pour me rendre au château.

Soudain au milieu de ce terrain si hostile j'entendais des loups hurler, puis des petits yeux lumineux. Un instant je ne bougeais plus, un grognement me fit déguerpir. Je courus le plus vite possible, tout droit, en sautant des obstacles, en esquivant les arbres.
Je crois que la peur et l'adrénaline me firent tenir longtemps, malheureusement la fatigue me gagna, et je m'écroula au sol.
Pire encore, je n'avais pas du tout réussi à semer la meute de loup. Ils étaient déjà là, j'essayai de ramper pour fuir. J'étais certain à présent que la fin pour moi allait sonner. Sous mes yeux le spectre de la mort s'apprêtait à me donner le coup de grâce.
Mais l'image se volatilisa, et les loups si agressifs semblaient ne point vouloir me causer du mal. Fronçant les sourcils, sans vraiment comprendre. Je me relevai, et je vis là, les loups tourner en rond, puis s'engouffrer dans la forêt. Me frottant l'arrière du crâne je me posais des questions; est-une force qui venait de m'épargner ? Ou plus terre à terre; est-ce qu'ils ne m'ont pas vu assez appétissant pour faire de moi leur dîner ?
Reprenant mon souffle, je continuai mon chemin. Etrangement j'avais cette curieuse sensation que rien ne pouvait m'arriver.

Cependant ce fut à bout de souffle que j'arriva à la sortie, et maintenant en face de moi se trouvait le palais ducal. Les descriptions que j'en avais eu étaient exactes. Que dire ? Sinistre, mais d'une beauté ténébreuse remarquable.
Je ne pris guère le temps de regarder plus longtemps que le pas vif je me dirigea vers l'entrée, j'escalada un immense escalier pour arriver à une double porte déjà ouverte.
J'entrai.
Dans l'allée, deux rangés de soldats semblables à des pantins. Ils étaient immobiles. Parfois je me disais qu'il s'agissait de simples carcasses métalliques.
L'endroit était froid, glacial par instant.
Vide ! Le château était vide. Du moins en apparence. Des chandelles vacillaient. Le charme du lieu m'envoûtait malgré moi. Je longea un couloir, puis me planta devant une porte.
Devant il y avait un garde.
-" Excusez-moi, je me nomme Ezequiel, je viens transmettre un message à la duchesse ! Je viens pour l'avertir d'un danger qui plane sur sa personne ! " Voilà c'était dit. Je plantais là le poignard du vice dans mon âme en trahissant mon oncle qui aurait souhaité vengeance, mais aussi mon village tout entier.

Machinalement, le garde s'écarta, et la porte laissa une fine lumière m'éclairait en s'ouvrant. Mon coeur se mit à battre de plus en plus fort. Timidement, j'entrais. La porte se referma d'un coup sec dans un fracas hideux pour mon existence.
A m droite, il y avait une petite ouverture. Au fond une estrade de pierre circulaire sur lequel était disposé un tabouret ainsi qu'une harpe éclatante. Je posais ma main sur le manche de mon épée au cas où.
-" Il y a quelqu'un ? Montrez-vous ! " Questionnais-je d'un ton mêlant angoisse et autorité en écoutant le bruit régulier d'un pas sur des dalles froides.
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MessageSujet: Re: La rose éclot...[Pandore/Août]   La rose éclot...[Pandore/Août] EmptyDim 22 Jan - 17:40


- Feel the power of the darkside -

Le château massif rayonnait de quelques flammeroles tremblantes. La nuit tombait sur le duché alors que le froid prenait place à la douce radiance du soleil de fin d'été. Les températures changeaient rapidement, il fallait dire qu'il y avait quelque chose dans l'atmosphère qui absorbait toute la chaleur, même celle des âmes et des vivants. La forêt frissonnait d'ombres, le château était comme un phare dans une mer noire et agitée par les vents. A l'entrée du château, deux gardes en armures intégrales tenaient leur poste sans bouger d'un muscle. Une douce mélopée s'envolait des fenêtres illuminées par les quelques chandelles flottantes. On pouvait remarquer quelques ombres passer devant celles-ci d'ailleurs, mais il était difficile de les dénombrer. Une odeur de festin flottait également depuis cette entrée, comme un appel au pêché, le lieu pousserait quiconque à passer le pas de son immense porte.

Deux silhouettes étaient affairées autour d'une troisième, assise sur un tabouret moelleux. On pouvait voir les deux premières silhouettes toutes de noires vêtues peigner les longs cheveux sombres de la troisième qui se regardait attentivement dans le miroir. Pandore adorait se contempler dans ce miroir d'argent poli. Il était chargé d'histoire mais aussi d'énergie. Sur une petite table basse trônait, devant elle, un véritable petit festin. Mais bien plus proche d'elle était une tasse de thé fumante. Un tourne disque offrait une douce ambiance musicale alors qu'une troisième servante chantait. Mais c'était bien étrange car son visage était totalement voilé et d'ailleurs, ses mouvements ne semblaient pas réels. Le boudoir de Pandore était la seule pièce du château réellement animée et on pouvait en voir l'intérieur depuis les fenêtres du second étage. Une vue imprenable sur la forêt s'offrait à la prêtresse si elle détournait le visage un instant de son miroir, mais ce n'était pas son intention dans l'immédiat.

Soudainement, le miroir se voila pour laisse voir une scène des plus intrigante. Les loups avaient déniché un très joli lièvre qu'ils entouraient tout en l'intimidant.
Un sourire s'afficha sur le visage impassible de la beauté ténébreuse. L'homme semblait s'être perdu dans la forêt et pourtant s'y était aventuré en sachant les risques. Qu'avait-il donc en tête ? Une volonté certaine se lisait dans les yeux de l'homme apeuré. Pandore ordonna silencieusement aux loups de le laissé passer, de ne pas plus le blesser. D'une pensée, elle prévint les gardes de ne pas l'arrêter également lorsqu'il se présenterait à eux, puis elle fit signe à l'une des servante qui la coiffait de prendre les devants et d'attendre le prochain arrivant dans le hall d'entrée.

Il ne fallait qu'attendre quelques minutes pour que la voix essoufflée de l'homme se fit entendre dans le nouveau silence du château. La servante resta un instant de plus dans l'ombre, attendant l'ordre d'apparaitre. Ezequiel se présenta donc, puis détailla ses intentions. Quel gentleman. C'était sûr maintenant, Pandore était intriguée. La servante sortit donc le l'ombre, se présentant à l'arrivant tout en lui disant d'une voix douce et mielleuse :

-" Dame Pandore vous attend, veuillez me suivre."

Pas un mot de plus, la servante voilée se tourna pour prendre les escaliers, marchant d'un pas lent pour laisser le temps à l'invité de le suivre tout en reprenant sa contenance, il fallait qu'il soit présentable.

De son coté, Pandore faisait face à l'entrée, toujours assise, une servant lui peignant les cheveux. La chanteuse était partie, mais le tourne disque diffusait encore cette douce mélodie dans la pièce chaude et confortable. Un fauteuil faisait face à la Dame, légèrement décalé pour le prochain arrivant. La servante entra en silence dans la salle pour reprendre rapidement son travail, reprenant le peigne d'ivoire qu'elle avait déposé sur la table basse pour le faire de nouveau glisser dans la chevelure soyeuse de la duchesse.

-" Bienvenue au Château d'Heinstein, jeune homme ... "

Un doux sourire irradiait de Pandore, son regard faussement généreux et ses mains levées vers l'arrivant pour lui faire signe de prendre place devant elle.
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MessageSujet: Re: La rose éclot...[Pandore/Août]   La rose éclot...[Pandore/Août] EmptyDim 22 Jan - 19:48

La main sur le fourreau de mon épée, j'étais prêt à me défendre ! Mon intention était bonne, mais je craignais que les actions des villageois puissent me coûter une mauvaise rencontre.
Ma méfiance s'inclina lorsque de l'ombre s'extirpa la silhouette d'une femme toute vêtue de sombre. Elle m'annonça que la Duchesse m'attendait. La servante se retourna, et me guida.
Ainsi la Duchesse se nommait Pandore. Lentement, nous prîmes les escaliers. Ce moment me paraissait long, une éternité. Devais-je reculer ? Il était encore temps ? Regretterais-je mon choix ? Que deviendrais-je après ?

Je tremblais à chaque marche, et plus nous avançâmes, et plus j'entendais le son bas d'une douce mélodie, et plus mes narines ressentaient une fragrance fraîche et belle. Au moins, ce répit me permit de reprendre mon souffle, d'arranger légèrement le col de ma tunique, ainsi que les manches. Mon apparence essayait de ne point trahir ma panique, je ne cessai de penser à l'acte que j'allais accomplir ! Aurais-je la force de parler devant elle ?
Je ne saurais expliquer pourquoi, mais lorsque nous touchions la fin de l'escalier je me demandais à quoi pouvait ressembler cette Dame.
Alors j'y songeais. J'avais entendu des bruits différents. Certains, la haïssant racontaient que c'était une sorcière, d'une laideur froide, tyrannique et sans coeur. D'autres adoucissaient le trait, en décrivant seulement son caractère comme étant dur et sans pitié.

Et puis l'avis contraire, une jolie femme, généreuse et douce. Cela, je m'en souvins encore furent condamnés pour trahison. J'allais me faire ma propre opinion. Enfin. Mon pied dépassa l'encadrement de la porte juste après la servante.
A cet instant l'émerveillement me gagna. D'un seul coup, je tomba sous le charme. Toutes les défiances, les craintes, toutes les barrières que j'avais placé autour de mon âme pour me protéger volèrent en éclats. Je secoua la tête.
Devant moi, assise sur un fauteuil, la duchesse, celle qui dirigeait mon village. Celle qui accaparait la haine de la plupart des villageois.
Mais pourquoi ? Me dis-je, comment cela était possible ?
La musique venait d'un tourne disque, tout était si charmant, si élégant... La servante coiffait la duchesse. Cette-dernière me salua, et sa main m'indiqua clairement le fauteuil vide. Fauteuil que j'observa. Ce regard ! Ce sourire ! Le sort était joué, je pensais comme ceux qui glorifiaient la duchesse.
M'asseoir sur le fauteuil me donnait l'image de jeter les armes aux pieds de la maîtresse des lieux.

Pour ne point flancher, je gardais une certaine apparence froide, neutre. Le regard vif je dévisageais la dame. Cette fois j'y étais... Et je n'avais plus l'intention de reculer, je devais l'avertir du danger.
-" Merci, Madame la Duchesse." Dis-je pour débuter en bombant le torse comme pour ne pas montrer un sentiment d'infériorité malgré mon âme roturière.
Je croisais les bras, fuyant le regard de la dame, en effet j'étais un peu gêné par la mise en scène, et par le fait de me retrouver ici dans une pièce intime du château.
-"Je... J'habite le village." Poursuivis-je en balbutiant, des larmes se mirent alors à couler le long de mes joues. C'était étrange, comme si je parlais poussé par une force invisible.
-"Suite à une récente offensive, le village comme vous devez le savoir, a connu de nombreuses pertes. Depuis le village pleure, mais un jeune nobliau rêve de vengeance, et a monté une armée avec la grande majorité des survivants qui vous détestent. Leur objectif est de vous tuer, sans doute sont-ils déjà en chemin !!!" Ma tête se baissa, et mon visage trouva réconfort entre mes mains.
Et balbutiant encore j'acheva.
-" Je suis contre tout cela, je trouve au contraire que vous êtes bien généreuse avec nous, et mon coeur me disait de venir à vous pour vous avertir, car je crois en vous et pas en eux."
En sanglot, je devais assumer mon geste, mais les liens avec les gens du village était fort, et je souffrais de les jeter ainsi, de planter dans leur dos des poignards.
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MessageSujet: Re: La rose éclot...[Pandore/Août]   La rose éclot...[Pandore/Août] EmptyMer 1 Fév - 9:43

La fiole enchanteresse de l'illusion se brisa donc aux pieds d'Ezequiel et se en huma le parfum pour y laisser son âme s'y plonger. Il était fier, froid et droit dans ses boites et pourtant Pandore sentait son esprit trembler. La peur ... mais pas celle du couard, celle du courageux. Il était venu ici par sa propre initiative en pensant suivre le chemin de la justice et de la rectitude et pourtant, il se fourvoyait et ne le saurait sans doute jamais. La satisfaction de Pandore était pleine et son sourire masquait ce sentiment. Alors que l'homme commençait à parler, elle laissa tomber son sourire, empruntant le sérieux de l'instant et de la voix du jeune homme pour s'en nimber. D'un main, la dame fit cesser sa suivante, qui alla couper le phonographe. La pièce devint alors silencieuse alors que le regard mauve de la douce maîtresse des lieux étaient en pleine contemplation de l'âme d'Ezequiel. Si pure et brillante qu'elle voulait s'en délecter à l'instant. L'envie la gagna, elle y coupa court, ce n'était pas encore le moment. Son oreille attentive écouta jusqu'au tressautement de la voix de l'humain, il tentait de se contenir.

Il lui expliqua alors qu'il était un habitant du village, que ce dernier cachait une rébellion qui prenait son origine des pertes assez récentes. Qu'un noble avait prit la tête de cette rébellion et se nourrissait de la colère et la haine des villageois pour parvenir à ses fins. Il voulait chassait la dame du château mais comment était-il au courant de son retour ? Dubitative ... les mortels pouvait donc encore la surprendre, c'était une sensation étrange mais appréciable. Le fier Ezequiel brisa le masque pour qu'une première larme roule sur sa joue. Expliquant qu'il n'était pas du coté des rebelles et qu'ils ne pensaient pas comme eux, qu'il croyait en la générosité de Pandore, un sanglot fit trembler les épaules du beau chevalier ... oui il était aussi noble qu'un chevalier, maintenant Pandore le voyait.

D'un bise douce et parfumée, elle s'approcha de lui en un battement de cil. Sa main se déposant lentement sur le menton de l'homme, ses lèvres ne furent plus qu'à un centimètre de son visage. Un sourire resplendissant faisait face à Ezequiel alors que le vermeille des lèvres de la représentante se posèrent sur la joue de l'homme. Pouvait-il sentir le cosmos de la dame noire dans ce baiser, pouvait-il sentir qu'elle venait de gouter à sa pureté et que, telle une prédatrice, elle se léchait les babines de son prochain repas ? Ses doigts chassèrent les larmes sincères de l'âme tourmentée, lui la main de Pandore termina sa chute jusqu'à l'épaule d'Ezequiel pour y apposer une douce pression.

-" Vous venez donc me sauver ?"

Laissa t-elle courir un instant, laissant un tremblement mesurer transpirer dans sa voix. Un scintillement parcouru son regard, pour offrir une occasion de nourrir sa confiance au jeune homme blond.

-" Je ne suis pas une combattante, je n'ai pas une armée. Mais j'ai quelques hommes pour ma protection. Peut-être pourriez-vous m'aider ?"

Mais encore fallait-il profiter de cet instant pour immiscer un soupçon de vérité dans ses mots pour que l'homme comprenne qu'il n'avait pas à faire avec une simple noble pleurnicharde qui ne désirait que le retour de ses biens et de son pouvoir.

-" A la vérité, je suis bien douée d'un certain pouvoir. Mon dieu m'a offert sa bénédiction... ne comprenez vous pas que ces hommes sont jaloux ... ils m'en veulent parce que je suis née aimée par mes défunts parents comme par notre seigneur... avides et avares, ils veulent tout me prendre, jusqu'à ma vie !

La graine était semée, il fallait maintenant laisser la pureté du jeune homme en faire grandir la pousse. Le fruit ne tarderait pas à être mûr, c'était certain. L'une des servantes entra dans les lieux pour se tenir proche d'une fenêtre, observant les alentours tout en regardant vers le village et la forêt. Par les yeux couverts de la servante c'était Pandore qui voyait et des lucioles scintillaient déjà à l'entrée du village ... Alors ils avaient trouvé le courage de reprendre les armes pour venir la chercher ... les fourbes.

Pourtant la dame avait fait en sorte de leur offrir une vie paisible et de pouvoir pleurer leurs morts sans les condamner. Peut-être que sa clémence n'avait pas été un choix des plus stratégique. Malgré tout, Pandore aimait son château et par extension le village. Jadis, elle avait voulu s'y promener, y achetant des fleurs et y jouant avec les enfants des villageois. Mais ses parents l'en empêchèrent tout simplement. Isolée, la dame ne connu nullement les joies de l'enfance.

L'instant était sérieux et important: Ezequiel se tenait devant un gouffre. Allait-il y plonger ou se raviserait il ? La suite allait-être palpitante.
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MessageSujet: Re: La rose éclot...[Pandore/Août]   La rose éclot...[Pandore/Août] EmptyMer 1 Fév - 18:39

J'étais troublé, entre deux sentiments, la honte et celui d'accomplir mon devoir. Je me sentais glisser, en essayant de m'agripper à la moindre brindille d'herbe pour conserver ma raison et ne pas succomber.
Fébrile, je regardais la dame se lever dans un geste ample et beau qui me fascinait, et embaumer mon esprit. Je restais assis, les mains sur mes genoux.
Mon coeur se leva ensuite, lorsque les doigts de la duchesse se logèrent sur mon menton.
Mon regard embarrassé se baissa pour observer le poignet de la Maîtresse des lieux ainsi que le bracelet magnifique qui l'ornait. Tout semblait être une ode à l'élégance chez elle.
Je pus ensuite sentir son souffle heurter ma joue. Je crois que jamais mon coeur n'avait battu aussi vite et aussi fort qu'à cet instant. Jamais je n'avais vu si bel endroit, et si belle femme. D'ailleurs, je voyais en elle plus que ça, c'était un ange !

Ma raison pour se défendre essayait bien de me mettre en garde en me disant que j'étais jeune, sans expérience, et fort candide. Jamais je n'avais vraiment quitté ma campagne alors comment pouvais-je lutter face à cet effluve de bonté et de charme.
Mes yeux se fermèrent quand je sentis les lèvres de la Dame sur ma joue. Je poussais un soupir de plaisir en serrant fort mes genoux. Mon âme se souleva, et un doux venin s'y faufila. Un poison qui voyait son remède se trouver dans les mains de la duchesse.
J'agissais pour la justice, je ne voyais pas pourquoi il voulait tuer la duchesse. Tout les contes à son sujet étaient faux, j'en avais la preuve maintenant.
Mon regard se levait en direction du visage de mon interlocutrice, sa main sur mon épaule, elle me répondit d'une voix qui me toucha à un point que je n'avais plus vraiment de remords à trahir les gens du village.

Elle me demanda si je venais la sauver. Que répondre ? Mes joues rouges, impressionné, mon choix était fait mais comment faire ? J'étais fasciné par le regard de la duchesse, de cette lueur, naquis au fond de moi une confiance en elle.
J'ai bien fait ! Me dis-je à moi-même en écoutant la suite. Sa situation était délicate, et quand elle me proposa de l'aider je me disais que c'était encore pire. En effet j'étais loin d'être un guerrier, et à l'entendre, on pouvait facilement penser que l'attaque du village allait l'obliger à abdiquer.
Je ne le voulais pas.

Puis, mon attention décupla au moment où elle me précisa sa condition. J'eu du mal à tout comprendre.
Je comprenais la jalousie, je pouvais l'assimiler, car eux, travaillaient durs pour vivre, et elle semblait n'avoir qu'à claquer des doigts pour obtenir ce qu'elle désirait. Moi-même je n'avais pas une vie facile, mais je me consolais en parlant du destin.
De quoi était-elle coupable, d'être la fille de noble, et prendre la succession ? J'aurai tellement aimé que les gens du village l'accepte, travaille pour elle. Cette pensée me fit bondir de mon siège. Si eux ne voulait pas, alors moi j'accepterai mon sort, et je servirai la duchesse jusqu'à la mort !
En revanche je fus confondu par la mention d'un dieu, j'imaginais seulement qu'elle devait être une fervente croyante. Ainsi c'était la jalousie qui allait causait la perte des villageois.

Une servante entra dans la pièce, je ne pouvais pas dire s'il s'agissait de celle qui m'avait conduit ici ou non. Elle s'approcha de la fenêtre, je ne m'en souciais qu'un bref instant.
Le temps pressait.
-" Je suis votre valet ! " Dis-je dans une formule confirmant mon intention de l'aider.
Mon ton était déterminé, je ne saurais expliquer ce qui me guider, c'était comme une force intérieur.

-" Malheureusement, je ne sais pas me battre, et serai donc inutile pour me joindre à vos hommes." Continuais-je en baissant la tête, triste en annonçant cela en maudissant le temps que je perdais à travailler au lieu de m'entraîner.
Mes jambes chancelaient, ma cervelle fut prise d'une douleur intense causé par le stress de la situation.
Je tombais à genoux, mes yeux en direction de la duchesse. Comme j'aurai tant aimé que l'harmonie règne, et qu'elle puisse dominer le village. Jamais elle n'avait mal agi.
-" J'ai peur Madame, peur de me trouver devant eux, et de subir leurs insultes. Je ne sais pas comment vous aider, pourtant c'est mon souhait le plus ardent. Vous êtes notre duchesse... Je ferai de mon mieux pour vous protéger." Concluais-je avec nostalgie en me voyant déjà devoir mettre fin aux vies de personnes que j'appréciais... Je n'oserai pas les regarder dans les yeux, je ne voulais pas qu'ils voient que je serai le porteur du coup fatal...
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