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 [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]

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Pandore


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MessageSujet: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptyDim 15 Jan - 12:56

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He will go down he wil drown drown, deeper down
The river wild will take your only child
He will go down he wil drown drown, deeper down
The mills grind slow in a riverbed ghost town
He will go down he wil drown drown, deeper down
If you want me, then do come across ...


La nuit paraissait bien noire au dessus de la grande forêt d'Heinstein. Si l'on pouvait survoler les environs, on verrait un amas vers foncé puis en son centre un disque plus sombre encore et en son sein un lac aux eaux ténébreuses. Sur l'un des bords du lac trône encore un château recouvert par le lierre et les ronces. Face à cette vision, sur une colline plongée dans la forêt donc seule quelques mètres du sommet surplombée les cimes, une silhouette observait les lieux, les cheveux aux quatre vents. L'air était chargée de l'odeur des pins, mais pas seulement, si on était un peu plus fin limier on pouvait sentir l'odeur de la mort elle-même. Non pas l'odeur de la chair en décomposition ou de la végétation en putréfaction, non la véritable mort. Pandore n'était pas mécontente de cette odeur, n'était-ce pas elle qui avait amené cette ombre sur son proche duché ? Voilà quelques temps déjà qu'elle s'était éloignée de ce lieu et cela par la trahison de ses propres gens, il était surement temps de reprendre ce qui lui était du par héritage.

La puissance prêtresse descendit de la colline pour entrer dans la forêt sans aucune crainte. Son visage était fermé, froid, mais son cœur battait d'une mélodie proche de la joie. Son regard sombre était éclairé par une seule et unique étoile: celle de son maître, la planète Pluton. N'y voyait rien d'autre que la manifestement du consentement de son maître de la reprise sous sa coupe des lieux. Car le château d'Heinstein cachait bien des secrets. Dans un premier temps, de grandes richesses qui pourraient aider les enfers. Même les dieux doivent prendre soin des troupes et des lieux ... morts ou non, certains avaient des appétences à gérer. Dans un second temps, la famille Heinstein avait pour aïeuls bien d'étranges personnages : des pionniers, des littéraires, des scientifiques mais également des anciens portés sur l'ésotérisme. Ainsi donc, les cachettes les plus protégées du château renfermaient des artefacts dont Pandore avait besoin pour sa nouvelle existence et pour toujours mieux servir son maître.

Traversant toujours les bois, les arbres se firent de plus en plus décharnés, mais la végétation tenait bon. Seules les mauvaises herbes et les ronces trônaient. Mais sur ce malheureux spectacle on pouvait remarquer quelques fleurs d'une couleur prenante et iridescente sous l'unique éclat de Pluton. Un violet entier et vif qui transpirait la vie dans la mort. Pandore soupira d'aise tout en détournant son regard des fleurs, continuant son pas. D'autres se firent entendre rapidement, les lieux n'étaient pas dénués d'habitants. Même si la faune n'était plus aussi tranquille que dans ses souvenirs d'enfance, il n'en restait pas moins une meute de loups magnifique dont l'alpha offrit une vision de son noir pelage à l'héritière Heinstein comme pour lui promettre de dévorer toute personne qui emprunterait cette route mise à part elle. Un sourire carnassier naquit sur le visage de la beauté vicieuse, une nouvelle vue lui prit un battement de bonheur, aussi douloureux qu'enivrant: Le château d'Heinstein lui faisait enfin face.

Passant rapidement la double porte de bois enfoncée qui donnait sur la cour intérieure, le double escalier qui montait vers l'entrée fut emprunté dans la hâte par la prêtresse qui sentit un élan de jeunesse et presque de candeur teinter son âme assombrie. Sa main se leva alors vers la poignet de la double porte ouvragée du château pour qu'un long grincement brise le silence et fasse trembler les mûrs autour de l'encadrement de l'entrée. La poussière tomba quelque peu. Il ne s'était pas passé tellement de temps mais la noire magie d'Hadès avait endormi les lieux.

Après l'éviction de Pandore de son château, peu de temps après l'assassinat de ses parents, les villageois avaient tenté de voter pour une nouvelle famille ducale. Mais à chaque nouvelle vie entrant dans les lieux, des morts jonchés bientôt le sol. Les bourgeois tentèrent alors de construire un nouveau château de l'autre coté du lac, mais ce dernier s'effondra lorsque la dernière tuile du toit fut poser. Une malédiction s'était abattue sur les lieux, punissant le peuple pour sa traitrise envers sa maîtresse: Pandore.

Malgré tout, un nouveau Duc était au pouvoir, dans le village même qui était maintenant bien plus grande. Le commerce y était florissant, les histoires de morts inexpliquées et de fantômes attiraient les badots pour en faire fuir quelques uns lorsqu'ils se prenaient d'héroïsme en entrant dans la forêt entourant le lac et le château de Pandore.

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Aiacos


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MessageSujet: Re: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptyDim 15 Jan - 17:54

[Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] 271594fond1

Fin juillet 1755, fut un mois qui précédait l'excellente réputation de l'étoile céleste de la vaillance, qui remporta avec tact et stratégie le nom même d'un territoire, nommé Népal, au sein d'un pays démocratique, entouré par la gouverne d'une déesse qui se voulait juste.
La vaillance s'était proclamée victorieuse et de surcroit, n'ayant aucunement eut besoin de recourir à son surplis ni à vanter les mérites de sa classe de juge pour gagner son héritage.
Tact, douceur, manipulation, confiance et trahisons furent les maux apportés par le véritable roi de cette terre ancestrale, seul et unique descendant mâle de la plus pure lignée princière du Népal. Le roi Ethon premier du nom, archange aux ailes immaculés par l'éblouissante vérité, donna en effet naissance à deux enfants, Rê qui hérita de son armure divine et Aiacos qui aurait du hériter de son sang, sa noblesse et son royaume. Mais le destin s'assombrit et des centaines d'années s'écoulait ainsi sans que jamais le Garuda ne réclame à nouveau sa propriété, jusqu'à ce que par un caprice nommé fatalité l'oblige à reprendre conscience d'une façon plutôt brutale, de ce qu'il avait été et de ce qu'il était, de sa vie humaine.

Ainsi en juin, durant tout ce mois dirigé par le souffle en combustion d'un soleil trop intense, le prince mena une rude bataille afin de reprendre son droit, créant part la même occasion une guerre indépendante qui fut en vérité une hécatombe. Oh, Eaque ne s'était pas du genre à se salir les mains, utilisant des moyens propices et stratégiques, usant d'hommes et de chairs à canon pour propulser son nom au rang même de roi incontesté, tant par sa volonté infaillible que sa détermination enflammée. Et le pire c'est que le jour de son sacre, il fut remercié et adulé par la population locale pour avoir délogé les anciens partisans démocrates. Fourbe et narquois, il gardait toujours son troisième oeil dirigé vers son pays tant adoré, à l'affut de la moindres opportunité pour élargir les bords de son royaume et contester l'autorité de l'inde pour s'approprier tout un continent.

Le coeur en conquête, l'âme fine sans cesse à la recherche de l'excellence et l'oeil sur l'ambition. Les serres aiguisés sur le monde humain, ses ailes d'obsidienne tournées vers cette passion infernale et mortelle, Aiacos arrivait depuis le Népal même, en direction de l'Allemagne suite à une demande très particulière de la part d'un être qu'il connaissait d'âme mais non de visage, un nouveau corps pour une représentante reconnut.
Depuis le pays du soleil millésime jusqu'à ces terres macabres, la rudesse du climat contractait ses muscles saillants, basanés, aux teintes mielleuses et parfaite à souhait, là ou à contrario chaque spectre détenait cette particularité d'avoir la peau pâlit par les années passées sous la terre, cachés par les rayons du levant.

Cette missive lui avait été envoyé avec grâce par la main de Pandore, un spectre hasardeux, Cheshire l'avait retrouvé, non point sur son trône doré, mais encore et toujours sur la table ronde des gouvernes et de la guerre, une main sur le menton, l'autre bras recroquevillé, réfléchissant à une défense improbable pour conserver son droit sur le pays.
Il fut surprit, non pas agréablement comme l'aurait pu être Hadès ou les autres juges, de la renaissance de la dame Pandore, mais surprit par l'audace de l'appeler lui, plus que Mino où Rhadamenthe, après tout, cette dernière n'était-elle pas plus proche de ces deux étoiles plutôt qu'à lui?

Le coeur donc gonflé de fierté et de curiosité suite à cette demande expresse de la retrouver en Allemagne proche du lac de son ancien patrimoine, Aiacos était partit sur le pied de guerre, laissant son royaume en l'état de défense au cas où il ne pourrait revenir rapidement de cette curieuse missive.

La fragrance des pins lui chatouillait le nez et de là-haut, oiseau de jais et de malheur, le Garuda observait les villages et l'horizon qui s'offrait à ses sens. Sans même s'approcher du duché pour l'instant il resta un moment à planer dans les airs glaciale de cette Allemagne renaissante, ce duché tombé en disgrâce entre les mains du despotisme insolent.
Il sut, il voyait, il savait.
L'observation était un art dans lequel il excellait et loin d'être le juge le plus terrifiant et intellect, il su quoi faire avant même de rencontrer Pandore, il su pourquoi elle l'avait appelé.
Un léger sourire carnassier étirait légèrement son sourire ravageur, faisant découvrir ses canines et ses dents alors qu'il planait même au-dessus d'une demeure ensevelit par lierres, ronces et végétation.

Sans se précipiter, égal à lui-même, il se posait avec légèreté, douceur et grâce, bel oiseau au plumage mortel, à la cime de cette habitation obscure.
Genoux ployés sur le bord de la fenêtre, dont les rebords de pierres étaient totalement éclatés et recouvertes de lierre, il n'eut aucun mal à se poser à son aise sur la large bordure de silex.
L'ouie à l'affut, le cosmos présent, inoubliable, d’où le parfum du soleil enivrant et de la mort douce s'élevait avec tendresse vers la lune, Aiacos attendait Pandore, laissant son cosmos rependre cette fragrance jusqu'à elle: Elle le retrouverait bien assez vite, tout en hauteur à la cime de cette tour surplombant toute la vallée et les alentours.
" - Bonjour, dame Pandore. "

Il tourna brièvement son visage magnifique ou ses perles d'ambre à la lueur mordoré semblaient dévorer tout ce qui se présentait sous la main de l'oiseau infernal. Le regard pénétrant l'âme laissait une sensation mystérieuse, à cheval entre l'amour, la compassion et la douceur malgré tout en lui, son surplis, sa posture menaçante et son cosmos inspirant le glas de la rédemption, de la mort.
Ile tourna de nouveau son visage aux traits fins et sublime vers l'horizon, tel un prédateur, un rapace prêt à déployer ses ailes et à frapper lorsque l'ordre lui sera soumit.
" - Je pense savoir ce que vous attendez de moi. Aussi ne tardons pas, j'ai vu des chevaliers et des nobles armés, venir en cette direction. Peut-être savent-ils que vous êtes de retour?"
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MessageSujet: Re: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptyLun 16 Jan - 13:21

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He will go down he wil drown drown, deeper down
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The mills grind slow in a riverbed ghost town
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Les promesses de cette nuit furent tenues, une douce odeur perça les effluves de pins. La chaleur du soleil et du sable fin en pleine nuit ? Autant dire que la sensation été des plus particulières. Fière d'elle, Pandore regarda un instant le sombre ciel alors qu'elle faisait, un instant, dos à la porte maintenant ouverte de son ancienne demeure ... non de SA DEMEURE. Plus personne ne pourrait lui refuser l'héritage de sa famille. Il n'était pas dit qu'une prêtresse d'Hadès ne trouverait pas le moyen de donner une descendance à cette terre pour faire perdurer le nom des Heinstein et ainsi garder un œil sur les secrets et la richesse de ce château. D'une pensée, la demoiselle se demandait même si elle n'allait pas demander à Hadès l'autorisation de prendre ce château comme lieu de villégiature, un pied à terre des plus intéressant en Allemagne pour les Enfers... il fallait qu'elle en discute.

Ce rapide égarement se brisa lorsqu'une ombre se dénota de la cime du donjon. Pandore leva ses yeux violacés vers les sommets pour remarquer la posture d'un gigantesque oiseau de proie. Son regard doré captait le moindre rayon de l'astre plutonien. Qu'il était beau et pourquoi si menaçant, si dangereux. La beauté ténébreuse passa sa langue son sa lèvre inférieure alors qu'elle entrait enfin dans la demeure. Un immense escalier la conduisit vers le premier étage, on pouvait y voir un nombre significatif de tableau, tous des membres de sa propre famille. Les trois derniers représentaient son défunt père, sa défunte mère et le tout dernier était détruit, bardé de coups de couteau ou d'un autre instrument tranchant. On pouvait y lire "sorcière", "catin", "enchanteresse". Un hoquet la fit tressaillir alors qu'elle déployait une force insoupçonnable pour un corps si frêle. Dans un cri de rage, elle fit voltiger la toile au travers de l'étage, fracassant l'un des derniers vases encore intacte. Dans un cri de colère, elle exulta son méprit pour ces villageois trop idiots pour comprendre sa supériorité, mais ils allaient bientôt la reconnaître et dans le sang et la torture s'il le fallait.

Ses pas se dirigèrent vers une porte qui menait dans une cours intérieure. Descendant un escalier sous la belle étoile, Pandore continua son chemin vers le donjon dont les toits n'étaient plus complets. Voyant un peu mieux le Juge haut perché, elle initia la montée des marches du donjons tout en soulevant les pans de sa robe de velours. Une odeur de bois brûlé arriva à son nez sans qu'elle ne s'y attende. Faisant face à Aiacos, Pandore lui sourit, satisfaite de sa présence.

" - Bonjour, dame Pandore. "

-" Aiacos, heureuse de te voir"

Son regard quitta un instant la beauté de l'oiseau de proie pour embrasser la vue de la forêt et du village qu'on distinguait en contrebas de la vallée. Remarquant du mouvement, l'odeur du bois brûlé n'était donc pas une supercherie de son imagination mais bien le retour des villageois, noblions et chevaliers vers le château, le juge fit la remarque, Pandore l'observa d'un regard d'abord fier puis meurtrier.

" - Je pense savoir ce que vous attendez de moi. Aussi ne tardons pas, j'ai vu des chevaliers et des nobles armés, venir en cette direction. Peut-être savent-ils que vous êtes de retour?"

-" Les esclaves ressentent toujours la peur de leur maître, c'est presque inné à ce genre de mortels. Ils me craignent ... craignent ma colère et ils ont tellement raison. Tout ceux qui se sont levés contre le pouvoir doivent mourir, Aiacos. Le jugement est sans appel..."

Pandore souriait d'aise alors qu'elle voyait les lucioles des torches entrer dans la forêt. Les loups leurs feraient bon accueil. La satisfaction lui donnait un visage tellement beau, presque parfait. La prêtresse de la mort était la représentation parfaite de la vanité. Avec le stratège à ses cotés, ils verraient le lever du soleil sur un tas de cadavre et autant d'âmes pour alimenter le Styx. Hadès serait tellement fier d'elle, cette pensée la fit vibrer. Un frisson parcouru sa peau de lait alors qu'elle se caressait le bras d'un geste montant vers son cou puis sa chevelure. Elle avait tellement hâte que l'exécution commence.

Quand bien même un divertissement de choix, la bataille à venir, retenait Pandore en tout premier lieu, il n'en restait pas moins un objectif à remplir dans ce château: retrouver le miroir familial, vieil artefact que lui avait demandé Hadès. Un pouvoir lié à la représentante des Enfers se cachait au sein du miroir ainsi que quelques cadeaux qu'elle devait gardait avec amour et loyauté. Son cœur manqua un battement au rappel des paroles de son dieu bien-aimé. Une exaltation qui la fit sourire plus encore, laissant ses canines se découvrir pour paraître à son tour quelque peu bestiale.
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MessageSujet: Re: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptyMar 17 Jan - 13:03

Se poussant légèrement du recoin de la fenêtre pour laisser la jeune femme observer l'horizon funeste et mortelle, le juge laissa un soupir nonchalant franchir ses lèvres, transformant son souffle une un voile opaque, buée infime dans le froid mordant de cette nuit noire.
Le Népal connaissait ses heures sombres et glaciales de nuit, aussi il ne fut pas dupé par le changement soudain de la température, son voyage s'était fait rapidement et sans encombre.

Au loin, les torches des voisins en tenus de combats, civils hagards mais téméraires, semblaient se détacher dans l'obsidienne des pins, déployant dans le silence constant une marche macabre, des râles frigorifiques mais également des rires.
A les observer, ces hommes ne paraissaient pas pour le moins hostiles, leurs armres qui d'ordinaires auraient du être scintillante, étaient fermement soutenus dans leurs étuis, proche de leurs jambes. Ils ne devaient pas se douter de la venue de Dame Pandore.

Ne pas se presser observer, ne pas se hâter dans de conclusions trop hâtives, il avait sous-entendu par un peut-être, que ces hommes étaient au courant de la présence de l'ancienne propriétaire. Une hypothèse fondée sur une logique non universelle. En revanche, les armes rangée, leurs tons joyeux et leur démarche non silencieuse démontrait bien qu'ils ne se sentaient ni épiés ni menacés.

Se levant de toute sa hauteur, l'oiseau-roi s'étirait, faisant crier ses muscles douloureux de protestation, son surplis aux reflets magnifique émit elle aussi un léger sifflement métallique quand il refit tomber ses épaules mollement.
Reprenant son observation, avec sagesse et stratégie, il put également repérer que les loups de cette forêt, ameutés par le bruits de métal et de cris des hommes, se rapprochaient dans les fourrés, afin de mieux chasser ces hommes.

Il leva un sourcil à l'adresse de Pandore, la soupçonnant de vouloir passer immédiatement à l'action, il était contre ce principe, les informations lui manquaient de plus, ils ne savaient toujours pas le but de ces hommes ici, dans ce château. S'il pouvait en connaître d'avantage, cela l'aiderait à mieux comprendre persuader mais également enrôler ces humains et bêtes sous les armées d'Hadès.
Ici, vivants, ils serviraient bien plus que dans la mort. Une armée, une milice vivante sous les ordres de Pandore; Cette dernière avait tout intérêt à patienter plutôt que de passer à l'attaque.

Pour la seconde fois, alors que les loups noirs semblaient grogner et hurler une chasse pour un festin bientôt mérité, Aiacos enleva son casque et le calait dans son bras, laissant sa longue crinière bleu-roi chuter sauvagement sur ses épaules.
Il tourna sa tête vers Pandore, son regard ambré lui soumettait dors et déjà milles et une questions de par ses iris scintillant d'une malice infinie.
Sans ajouter quel qu’autres palabres, il leva les yeux en l'air et se mit à soupirer.
" - A votre aise. Mais vivant ces hommes vous serviront plus en cas de guerre, j'en ai moi-même fais l'expérience au Népal. Ils sont chiens et loups à la fois, proposez-leur ors, denrées et plaisirs et vous aurez les plus loyaux et fidèles sujets que vous ne pourriez jamais avoir."

Ils étaient humain, certes, bouffis de fierté, d’orgueil et à la recherche du moindres petit plaisir. Ils n'étaient pas cadavres ni morts, ils seraient plus difficile de les appâter et Aiacos était certain que la belle Pandore refuserait presque cette stratégie, de dompter ces fermiers au coeur de loups pour s'en faire des adversaires redoutable. Au pire des cas si cela lui sciait guerre, de commander ces hommes dans son domaine, elle pourrait toujours les utiliser une fois mort.

Sauf qu'un mort se repère facilement dans le domaine vivant et le juge avait besoin d'informations pour approcher et connaître les véritables personnes qui gouvernaient ces terre en l'absence de Pandore.
vivants, ces fermiers serviraient de souris, traitres et Pandore pourrait aisément les manipuler à leur guise.

Acquiesçant d'un geste lent de la tête, il poursuivit ses pensées par le biais de belles paroles prononcées avec tact, murmurant d'une voix sereine mais sourde, basse et grave:
" - Ils pourraient vous servir à connaître vos ennemis principaux et vous rapporter tout ce qui se passe dans le village au lointain, sans que personne ne s'en aperçoive, au lieu de vous salir les mains. Un cadavre en soit n'est pas utile et est facilement repérable. De surcroit, je réitère mon conseil de les préserver jusqu'à leur arrivé dans le coeur de votre domaine afin de les manipuler à votre guise."

Sur ces derniers mots, espérant que la belle l'ai écouté d'une oreille attentive et considère ces conseils comme une première manche de victoire honorable, il reposa ses perles d'ambre, délicates, vers ces hommes en frissonnant d'excitation.
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MessageSujet: Re: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptySam 21 Jan - 17:26

[Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] 223322Postepandore


He will go down he wil drown drown, deeper down
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C'était étrange d'être aux cotés d'Aiacos. Oui étrange parce que Pandore n'aimait pas perdre sa solitude si douce à son cœur. Mais il fallait bien s'entourer des bonnes personnes lorsque l'évènements l'exigeait. Le juge n'était pas la pire des compagnie. Silencieux, il n'était pourtant pas conciliant. Son regard d'or jugeait chaque instant, chaque action et la dame n'était pas dupe: il la jugeait aussi. C'était très certainement sa haute position hiérarchique qui rendait Pandore intouchable par la Vaillance. Il ne serait pas empêché de la contrôler, peut-même la piétiné s'il elle n'avait pas été le bras droit d'Hadès, sa voix ... et sa confidente. Un sourire satisfait sur le visage, l'instant sera marqué dans l'âme de Pandore, un prochain triomphe envahissant l'horizon de son parfum. Suivant le regard changeant d'Aiacos, la dame aux cheveux ténébreux remarqua, à son tour, que les villageois marchant dans la forêt n'étaient pas à la guerre. Une patrouille ? Il n'était pas temps alors d'ordonner aux loups de les dévorer. Silencieusement, elle fit disparaître les animaux tapis dans l'ordre des buissons sur le chemin des larrons naïfs.

Un conseil brisa le silence, précieux conseil qui n'énerva pas la représentante. Habituée à prendre les décisions, il était compliqué pour elle d'entendre quoique ce soit d'un autre, surtout lorsqu'elle avait déjà son idée en tête. C'était très certainement l'atmosphère romanesque qui offrit un instant sa sage et sa patience à la native du château pour acquiescer d'un simple hochement de tête, son sourire disparut laissait place à un masque d'une neutralité frissonnante. Alors il était temps pour la maîtresse des lieux de reprendre les discussions avec les traitres ? Intéressant.

-" Je comprends tes propos avisés, Aiacos. Ton utilité ici n'est pas vaine, ton expertise sera récompensée comme il se doit."

Déposant une main sur l'épaule du spectre, touchant la froideur de son armure, elle tenta de trouver une chaleur au dessous. Mais l'air glacial de la nuit empêcha la manœuvre de Pandore qui se détourna de la fenêtre pour laisser sa main retomber contre sa hanche, prenant alors les escaliers d'un pas lent mais sûr. Laissant irradier son puissant cosmos un instant, le château l'absorba pour reprendre vie. Les lierres disparurent, les fenêtres de verre prirent la place du vide des encadrements. Les murs retrouvèrent leur blancheur et les âtres s'allumèrent d'un feu violacé qui réchauffa les lieux en quelques minutes. Le temps pour Pandore de retrouver l'entrée, de la passer, puis de marcher au devant des hommes qui ne tarderaient plus à sortir de la forêt. Faisant taire son cosmos pour dessiner un sourire avenant sur ses lèvres, ses joues se fardèrent d'un rose vivant et ses yeux d'une étincelle de sympathie.

Ils ne tardèrent pas à sortir, ils étaient six et rapidement ils se figèrent comme des ombres au sol lorsque le soleil trône à son zénith. Pandore le jugea un instant, pour des soumis ... il feraient très certainement l'affaire mais elle n'espérait pas plus d'eux. Ouvrant alors les bras vers eux, le parfum de la représentante fut porté vers eux par une bourrasque de vent nocturne. Certains hésitèrent, d'autres sortirent leurs armes prêts à en découdre. Mais Pandore le bougea pas, souriante, nul crainte n'était visible sur son visage. Le château derrière elle était illuminé et bientôt on pouvait même y entendre des rires. La magie de la prêtresse était à l'œuvre et sa supercherie aussi.

-" Sorcière, tu es donc de retour !"

S'exclama le premier qui avait osé briser le silence. Il était donc le chef du groupe ? Celui qui avait le courage pour les autres ? Intéressant. Pandore s'approcha d'un pas, ils reculèrent en réponse. Puis elle en fit un second et un troisième. Ils n'osèrent pas bouger plus, dans l'attente peut être de voir ce qu'elle leur réservait.

-"N'ayez crainte, je vous attendais. Suivez moi donc ... le repas vous attend, mes braves."

Sa voix se faisait suave, pleine de miel. Mais la résistance était encore présente dans les regards des six hommes qui lui faisaient face, un autre osa parler après un tressautement de voix:

-" Nous attendre ? Vous ... qu'allez-vous nous faire ?"

Les mains se resserrèrent sur les armes, l'instant était décisif. Soit ils mourraient, soit ils la suivaient. La beauté laissa la question se perdre un instant dans la nuit, laissant retomber ses bras doucement pour passer sa main dans ses longs cheveux. Faussement hésitante, elle répondit enfin:

-" Vous êtes ceux qui protègent mon village depuis tant de temps, des héros. Je me dois de vous récompenser. Je ne suis qu'une femme, pourquoi me craindre. La fête vous attend !"

Geste extrême de confiance en elle, Pandore leur tourna lentement le dos pour commencer sa marche vers le château. Son oreille dressée, elle n'entendit rien dans un premier temps. Puis une arme tinta dans son fourreau, un pas rompu les rangs. Des exclamations se firent entendre, puis un second prit la suite de Pandore. Lorsqu'elle arriva aux portes du château, cinq étaient derrière elle, le chef n'était malheureusement pas présent, ses frères ne lui avait pas laissé l'occasion de retourner au village prévenir tout le monde du retour de Pandore. Sa gorge tranchée, il ferait un repas de choix pour les loups affamés.

La première étape était donc un succès... maintenant, il fallait les pervertir ... à tel point qu'ils seraient à un pas d'être aussi noirs que des âmes spectrales.

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Aiacos


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Aiacos

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MessageSujet: Re: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptyDim 22 Jan - 14:12

Les hurlements des lupins s'étouffaient dans le couffin de la nuit, la marche silencieuse de ces hommes, s'évertuant à poursuivre leur chemin et leur volonté sans que personne ne les en intercepte, flattait l'ego du Garuda.
De plus, la grande Pandore acceptait de ne tuer personne qu'il s'agisse d'un dépit où de compassion, Aiacos y vit surtout un geste très personnel, arriviste et cela le fit doucement sourire, ses lèvres s'étirèrent timidement, un peu trop pour être vu par de simple yeux mortel cependant ce sourire était honnête et franc bien qu'effacé par sa fierté noble. Il partageait au moins un point commun avec cette prêtresse et ce dernier n'était pas des moindres.

Puis il laissait la Dame s'exprimer sur un ton certes froid, mais teinté par des mots aguichant, comme si elle essayait d’appâter ce drôle d'oiseau, ce Garuda dans ces filets. Le verbe de la récompense, qu'il soit d'or ou d'argent, n'eut aucun effet sur lui. Aiacos n'agissait pas pour Pandore, pas non plus pour tous les autres spectres, mais pour Hadès, sa gloire et sa renommée. Une récompense? Il n'en avait cure, la seule chose qu'il pouvait désirer, bien plus ardemment que le règne de son empereur sur le monde était de recouvrer cette inconnue qui lui eut permit de retrouver son surplis, il y a quelques mois déjà.

Il fronçait les sourcils tandis que Pandore lui frôlait son épaulière de métal trempée par l'excellence d'une existence serviable, alors sans même qu'elle n'ajoute quoi que ce soit à son geste déplacé, Aiacos avait déjà comprit qu'elle voulait le tester et savoir ses véritables intensions. Le manipuler comme lui aurait si bien pu le faire avec elle, savoir s'il cachait des sentiments ou toutes autres émotions, comme l'avait fait le prédécesseur de cette armure.
L'oiseau-roi n'avait pas connu ce Gilles de Raie, mais pour en avoir entendu des histoires, sur son honneur, sa noblesse, ses principes de vie humaine, sa compassion et ses grands talents d'homme franc, saint par les actes et la paroles, il comprenait pourquoi maintenant les enfers n'étaient constitués que de faibles et de pleutres, nourrit par la fange d'une fatalité égoïste, teintée par l'inaction et l'attente.

La mention même de cet ancien porteur du Garuda le fit pâlir de colère, une telle personne n'aurait pas mérité de servir l'empereur de la noirceur, il y avait trop d'humain et de lumière en lui. Le pire, était que lui, maintenant et à jamais, devait laver l'affront posé sur cette armure et lui redonner la brillance d'obsidienne qu'elle méritait.
Le surplis de la vaillance était comme son épouse, salit par un viole funeste et macabre le temps qu'il en fut éloigné. Il se devait de la laver de l'affront et lui redonner tout l'éclat, l'espoir et le rêve de noirceur et de ténèbres qu'elle méritait.

Il levait tendrement la tête vers les étoiles, l'ambre de ses iris se dilatèrent avec amour, le temps que Pandore descende les marches de granite de son château pour accueillir les marcheurs de la nuit.
Pensant à son épisode ou justement ce Gilles l'avait tué pour prétendre à son surplis.
Les étoiles continuaient de virevolter au-dessus de lui et ses yeux en amande saisissaient l'éclat magnifique et lumineux de ce ciel de ténèbres, il l'avait toujours su, la noirceur et l'obscurité ont toujours sur leur chemin un coté lumineux qu'il leur faut rencontrer et éradiquer.
Il en va de même pour ces étoiles d'un éclat céleste, toujours confronté à l'éternel combat de la lumière contre l'obscurité.

Sauf que cette fois, la lumière l'avait sauvé, sous forme d'une femme aux traits charnels, humaine, elle l'avait sublimé et quelque chose en lui avait changé.
Dans le paradis auquel il avait été envoyé, depuis sa mort tragique exercée par l'ancien porteur du Garuda, quelque chose avait changé dans son caractère et ses manières d'être et de faire.
Il ne se rappelait rien au sujet de cette femme et de cet épisode important qui lui permit de retrouver sa classe et son honneur bafoué sur terre peu après sa rencontre.
Juste qu'elle était belle, une archange de Zeus. Si belle que son coeur avait finit par répondre et résonner dans son corps caverneux et creux, vidé de tous vices et émotions depuis la nuit des temps.

Il entendit un bruit suspect provenant d'en-bas, quelques cris, bruits étouffés et métallique si prompts et sanguinolent qu'il ne put en rester indifférent.
Cela le sortit de sa longue léthargie.
Il en oubliait rapidement les étoiles, la lumière et l'obscurité, fin rêveur qu'il était pour se concentrer de nouveau sur cette mission spéciale.

S'il avait su que cette femme de lumière fut autrefois sa soeur, Râ l'archange d'Ethon, bras droit de Zeus, peut être aurait-il juste émit un clin d'oeil vers les cieux. Mais sa mémoire ayant été supprimée et avalée par l'immensité de l'oubli et de la mort, impuissant et gêné par ce fait, il passa ainsi bien plus de temps à tenter de récupérer ce fragment et cette partie de lui.

Posant son pouce et son index sur ses yeux, se massant cette partie engourdie de son corps, il se reprit bien assez vite: son cerveau bouillonnait de rage et d'un nombre innommable de solutions à envisager pour aider la Pandore qu'il venait de rencontrer. Tandis qu'il marchait d'un pas preste, lent, une allure royale vers le rez-de-chaussée de ce château majestueux mais délabré, dévalant pas à pas chaque marche de l'escalier pour finalement arriver devant des humains à l'allure peu commode.

Parmi eux, au sol, un cadavre fraîchement exécuté rendait son dernier soupir, la chaleur de son sang et la raideur non-encore employée par les membres de ce dernier, le fit relativement réfléchir.
Ainsi donc, elle avait réussit à tous les duper? Par quel moyen? qu'importe le résultat était là et il se félicita d'avoir entreprit à donner ses fins conseilles à la dame du château. Conseils qu'elle semblait suivre avec un amusement non dissimulé. La garce.

Le juge voilait un léger sourire avant de poser ses iris morne sur chacun des humains présent, son casque toujours posé dans le creux de son bras, il poussa finalement un soupire, las.
Ces humains en le voyant, étaient certes étonnés, mais finirent bien assez vite par diriger leurs armes sanglantes vers le Garuda qui n'émit pas le moindres geste à l'encontre de ces derniers.
Il tourna sa tête vers l'homme le plus à sa droite et sonda son esprit.
Festin, boisson, ors, tout un tas de vanités décadentes surgissaient de son esprit et en jetant un coups d'oeil vers Pandore, sans ajouter quoi que ce soit, il su.

La belle maîtresse de ce château allait ouvrir une porte et... Aiacos allait devoir faire usage de son cosmos pour créer des illusions à son image, fantastiques, généreuses et lumineuses afin que ces hommes contemplent les richesses -illusoires- d'une Pandore revenue dans ses terres.
Pour que ses illusions marchent dans l'absolut, Aiacos allait devoir jouer la comédie et cela l'offusquait au plus haut point.

Posant un genou à terre devant Pandore, afin que les autres humains voient qu'il n'était pas un traitre ni un ennemi, un sourire narquois dissimulé sur son visage d'ange, armes toujours destinés à le piquer où le tuer, le Garuda poursuivait sur un ton joueur mais qui se voulait serviable, sincèrement serviable...
" - Vous avez mandé votre chevalier servant, Ma Dame. Que peut-il faire afin de combler vos attentes, My Lady?"

Il observait le sol et les escarpins de Pandore avec une réel maîtrise sur son corps et sur son cosmos, un sans froid à tout épreuve tel qu'il en était capable. Dans ce rôle il devait ravaler sa fierté et son honneur et il savait que cette représentante de la vanité allait adorer ce petit jeu ou il allait devoir se montrer soumit et à ses ordres le temps que ces hommes partent de son château. Il devait bien faire cela pour mettre ce plan stratégique et sournois à exécution.

Sentant le regard de la belle Pandore se glisser sur son épaule, il exerça une infime partit de sa cosmos-énergie entre ces murs, créant de l'autre coté de l'une des portes qui s'ouvrirait, une image fantasmagorique de richesses et d'abondance, non réalisée même dans les rêves les plus fous.
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MessageSujet: Re: [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos]   [Fin Juillet 1755 ] Au Duché d'Heinstein [PV Aiacos] EmptyMer 1 Fév - 9:10

Délectation ... Oui c'était le mot représentant cet instant. Alors que le Garuda venait d'ouvrir cette nouvelle danse des illusions d'un pas charmeur, le genou au sol. Les lèvres du spectre avait parlé d'un ton narquoisement dissimulé. Même si Pandore n'était pas dupe, elle adorait cet instant et son sourire le faisait comprendre inéluctablement. Alors que les hommes armés avaient encore besoin d'une minute pour comprendre que le nouvel arrivant n'était pas une menace, une bise froide vint accompagner l'ouverture des portes du château. La montée de cosmos d'Aiacos fit frissonner la représentante, un cosmos si pur et pourtant si noir. Que pouvait cacher son esprit stratège à ce moment, la dame aurait voulu se plonger dans sa tête, se baigner dans ses pensées pour y récupérer les plus sombres secrets. Peut-être qu'un jour Pandore aurait l'ascendant sur le mental retors du Garuda, mais pour le moment, il se jouait d'elle, d'Hadès et même de la situation.

" - Vous avez mandé votre chevalier servant, Ma Dame. Que peut-il faire afin de combler vos attentes, My Lady?"


-" Faites ouvrir les bouteilles et appeler les demoiselles pour leur première danse. Nos invités sont arrivés et il ne faut pas les faire attendre un instant de plus dans ce froid."

Une lueur d'amusement étincela de nouveau dans l'iris de Pandore alors qu'elle se permit un regard supérieur à Aiacos. Pouvait-il sentir ce nouveau poids sur ses épaules, elle savait qu'il le ressentait et c'était tellement jouissif. Enfin le petit groupe était aux portes et devant les hommes était apparu une véritable fête. Raffinée mais pleine de vices, aux apparences chic mais décadente. Quelle fin stratège ... le Garuda avait tapé juste et les hommes salivaient déjà devant les plaisirs qui s'étendaient devant leurs yeux. Le premier fit un pas vers les lieux, retenu par la main d'un second qui le fit attendre tout en désignant Pandore du regard. Elle les fit patienter un instant, ressentant leur envie grandir pour s'enflammer. D'un geste de la main, elle ouvrit les hostilités, les hommes se ruèrent vers l'immense table de chêne noyée sous les victuailles. Des femmes dansaient et d'autres les attendait pour les servir.

-" Bien, que la nuit commence ..."

Mais Pandore plissa les yeux pour vaincre un instant l'illusion. Qu'il était risible de voir ses hommes attabler devant du vide, jouant avec des dames illusoires et se nourrir de la poussière. Qu'il était risible de contempler leur visage dénaturé par les vices, l'envie ... Pandore ne put s'empêcher de pouffer d'un rire sibyllin qui passa pour innocent. Les hommes se mirent à leur tour à rire, sans comprendre d'où venait l'hilarité de la dame. Les porcs ... leur âme faiblissait déjà à vue d'œil.

Puis, la représentante se retourna vers Aiacos pour le désigner d'un regard. Lui adressant cette parole alors qu'il était proche d'elle ... il ne fallait pas attendre pour que la continuité du plan ne s'enchaîne.

-" Trouvons le noble à la tête de tout ceci ... faisons le découvrir nos illusions et ... faisons en sorte qu'il me redonne paisiblement mes biens jusqu'à en sucer la moelle même de ses os."

Oui, elle insistait sur le fait que les actions d'Aiacos était également les siennes, pleine d'une fierté qui gonflait son égo et la faisait se tenir si droite, si froide ... contemplant de nouveau les illusions du Garuda, elles étaient si dangereuses qu'elle même pourrait se laissé tenter. Un autre jour peut-être...
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