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 [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.

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Ciarán


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MessageSujet: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyLun 24 Nov - 16:32

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« Et une bouteille de rhuuuuum ! »

Putain, j’devrais être complètement carpette là. Bourré comme un coing. Je m’suis envoyé quand même un litre de rhum en une demi-heure, et à part quelques gargouillis dans l’bas ventre, on peut pas dire que je sois rond comme une queue de pelle. Au contraire. Je sens que j’ai le geste vif, et l’œil rapide. Ou l’inverse ! En tout cas, ce voyage en bateau est plutôt … plaisant. Bon, faut dire qu’on m’a d’mandé d’aller filer un coup de main, mais qu’on m’a pas dit d’y foncer fissa. Ils avaient qu’à être plus causants en me filant l’ordre d’mission. J’ai pris mon écaille, j’l’ai mise dans un tonneau, et j’ai embarqué dans l’premier rafiot qui allait direction la grèce. Heureusement qu’j’suis pas loin, tu me diras. Une semaine dans le trou à rat qui m’sert de cabine et j’aurais fini par tout péter. Moi j’peux pas couler, mais le reste des péquins qui sert sur cette coquille de noix, j’pense pas que ce sont des élus d’Poséidon.

Parlons-en du vieux barbu. Il m’a gueulé dans les oreilles qu’il avait scellé un pacte. Un pacte, vous imaginez ? Comme si j’en avais quelque chose à foutre. Moi j’me suis pas tapé sept ou huit ans – je sais plus trop quel âge j’ai – d’entrainement pour qu’on me donne des ordres sur ce ton, bordel ! Bon, y’a quand même la promesse d’une grosse baston au bout. Et ça fait un moment qu’j’ai pas collé d’avoines. Ça me démange un peu. L’aut’ jour à l’entrainement j’ai manqué d’arracher un bras à un collègue. Frédo du Triton qu’il s’appelle, ou un truc dans l’genre, j’ai pas la mémoire des noms. En tout cas, c’est un freluquet le mec. Quelques coups de poing et il a commencé à faire semblant de saigner. N’importe quoi j’te dis. Bref. J’avais pas mal envie de coller quelques baignes, et on m’a filé cette mission. Banco ! Et me voila dans un rafiot, à attendre qu’il arrive à bon port, en picolant de la vinasse frelatée…

Au final, j’ai bien fait d’pas insister sur la tise. Y’en a un qui a tellement bu qu’il est tombé par-dessus bord. J’me suis demandé si j’devais aller l’repêcher, mais au final, ils lui ont lancé une corde et ils l’ont pendu comme un jambon pendant toute la journée, pour qu’il capte qu’on retarde pas un bateau marchand, ou quelque chose comme ça. Du coup, je lui ai mis quelques claques en passant. Il pleurait un peu en disant que c’était pas sympa, et moi j’ai bien rigolé. Quoi qu’il en soit, on est enfin arrivés à bon port, et j’suis descendu du bateau, mon tonneau sur l’épaule. Les mecs ils ont fait des yeux comme des merlus quand ils m’ont vu soulever l’machin d’une seule main. J’aurais p’tet du le faire rouler, mais bon, j’ai pas l’temps pour ces conneries.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ciarán était effectivement arrivé à bon port. Son voyage, comme vous le constatez, fut plutôt animé. Son armure sur l’épaule, cachée dans une simple barrique, il débarqua en essayant de pas faire trop d’histoires. C’était évidemment peine perdue. Aussitôt le pied posé sur le quai, une patrouille de gardes du sanctuaire l’intercepta, en lui demandant de les suivre. Ce n’était pas une bonne idée d’arrêter un homme qui n’avait qu’une envie ; en découdre avec un adversaire, quel qu’il soit. L’irlandais posea son armure au sol, toujours cachée dans son fût en bois, et s’étira les muscles. Le temps était venu de s’échauffer…

« Bon, comment on fait ? J’vous prends tous en même temps ou quoi, les branle-bites ? Avec une seule main, allez ! »

La provocation, évidemment, n’était pas de rigueur, mais pourquoi se battre sans un peu de challenge ! Esquive, coup droit, roulade, coup de pied sauté, … Les dix hommes furent au sol en un rien de temps. Evidemment, ils n’avaient pas la moindre chance, mais ça, ils ne pouvaient pas le savoir. Sans utiliser la moindre bribe de cosmos, et n’employant que les quelques coups qu’il avait appris pendant son entrainement, il avait vaincu. D’un autre côté, il s’agissait d’un Marina. S’il avait été battu par des simples gardes, il serait passé pour un – plus grand – crétin.

« C’est d’ja fini ? Bordel, vous êtes vraiment des mous du gland ici ! Si j’avais su j’serai pas v… »

S’il s’était interrompu ce n’était pas pour rien, vous vous en doutez bien. Un cosmos venait de se faire ressentir. Et si, pendant son combat, il avait ferré un plus gros poisson ? Un sourire sardonique naquit sur son visage, alors qu’il sautillait sur place, foulée après foulée.

« Allez, montre toi, j’sais qu’t’es là ! M’fais pas perdre mon temps !»
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Leïla


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyMar 25 Nov - 16:53

      « Aaaah... Aaaah... AAAAAAAAH... A-TCHOOOOM! »

    Un grand éternuement se fit entendre dans les airs, juste au-dessus du jeune homme, alors que cette présence cosmique qu'il avait sentis se faisait de plus en plus présente. En levant les yeux, il put voir l'espace de tordre juste au-dessus de sa tête, déformant l'image du ciel noir qui couvrait toute la région. Comme un mirage, une forme commença à apparaître au milieu de ce petit bordel quantique. Finalement, lorsque le trouble se dissipa, ce fut une forme humaine qui chuta de tout son poids sur le voyageur.
    Une forme humaine avec 80 kilos d'armure dessus.
    Juste ce qu'il faut pour bien démarrer la journée.

    ~¤°---------------------------------------------°¤~

    Leïla se sentait bizarre. Elle avait l'impression de flotter, comme dans un liquide, mais où elle pouvait toujours respirer. Les yeux fermés, elle se laissait tranquillement porter, sans avoir chaud ni froid, au milieu de cette zone oubliée de la pesanteur. La vagabonde se sentait bien, pour une fois. Plus de gens pour lui voler ses affaires, pour tuer ses animaux ou pour lui bloquer le passage. Rester ici, juste un peu plus longtemps, était tout ce qui habitait son esprit en cet instant. Tous ses fardeaux s'étaient envolés.
    Et puis quelqu'un tira la chasse d'eau, et cet instant éphémère s'envola alors que la jeune femme se sentait aspirée vers les profondeurs, tombant dans un monde froid et hostile.

    Froid? Froid. Très froid. Tellement froid qu'en fait son nez la chatouillait terriblement.
    Et c'est ainsi que Leïla se retrouva à tomber sur un pauvre gars qui n'avait rien demandé à personne, en armure et en morve.

    Un violent choc métallique plus tard, la pauvre fille se retrouver part terre, à bouffer le dallage trempé d'un lieu qu'elle ne connaissait pas. Elle resta ainsi dans les vapes quelques secondes, à percuter ce qu'il lui était arrivé sans parvenir à le déterminer exactement. Ce fut la sensation horriblement désagréable de la morve en train descendre dans sa gorge qui la fit se redresser brusquement, crachant et éternuant ses poumons pour expulser le liquide verdâtre qu'elle semblait produire en abondance.
    Ce ne fut qu'une fois à demi-relevée qu'elle se rendit compte qu'elle était assise sur quelque chose de mou. Baissant le regard, elle nota la présence du rouquin qui avait plus ou moins amorti sa chute. Et la première chose qui lui vint à l'esprit fut... De chopper un bout de ses vêtements pour se moucher bruyamment. Okay.

    La jeune femme toute enfermée dans son armure sombre aux formes bizarre dégagea tout de même assez vite du pauvre hère lorsqu'elle sentit celui-ci s'agiter de plus en plus. La petite -parce que oui, elle n'était pas bien grande- tenta ainsi de se remettre sur ses pieds, mais cette fois pour s'écrouler vers l'avant, ses jambes se dérobant sous son poids sans qu'elle puisse rien y faire. Ce nouveau choc contre le sol réveilla un peu plus ses sens, et Leïla se mis à trembler. Son corps était glacé, et des frissons violents parcouraient ses muscles endoloris, lui donnant envie de vomir. Si on ajoutait ce mal de tête à l'équation, soit elle venait de se réveiller après une putain de beuverie et une nuit dans la rue, soit... Soit elle en avait pas la moindre idée, en fait.

    Se remettant sur ses fesses, la jeune femme replia ses jambes contre son buste et recula jusqu'à se retrouver dos à un tonneau, et regarda autour d'elle. Un port. Qu'est-ce qu'elle foutait dans un port? Et c'était quoi tous ces types par terre? Ses compagnons de beuverie? ... Vue leur gueule salement amochée, c'était plutôt les restes d'une grosse bagarre. Ces gardes, elle en avait déjà défoncé des comme ça...
    Dans un flash, tout lui revint. Les connards en armure d'or. Le cercueil disparu. La mort de son âne. Le type qui congelait tout plus vite que son ombre et... Et c'est tout. Après, ça, c'était le trou complet. Le type l'avait attaqué, et elle se souvenait plus de la suite. Bordel, pourquoi ça lui arrivait tout le temps ces conneries??? Jamais elle pouvait se réveiller en découvrant qu'elle roulait sur l'or? Non! Elle se réveillait toujours avec des trucs qui avaient disparus. Mais deux fois dans les même journée, fallait avouer que c'était une première!

    Son mal de crâne poussa Leïla à porter sa main à sa teinte, découvrant pas la même occasion que son bandeau n'y était plus. C'était bien le moment pour ça aussi tient... Gardant sa main en place pour masquer son œil gauche, la borgne posa sa pupille écarlate sur le mec qu'elle avait laissé en plan après avoir chuté du ciel. Il avait pas l'air content. Qui lui en voudrait, en même temps? Il avait pourtant de la chance se pas s'être ouvert le crâne sur le coup, pourtant. Faisant une grimace à l'idée de devoir fournir des explications qu'elle n'avait pas elle-même, Leïla s'adressa à lui d'une voix tremblante, enrouillée par la douleur et le froid.

      « Euh... Bardon.... Je crois? ... Y s'est bassé quoi, en fait? »

    La borgne toussa et expulsa encore un peu de morve. Putain c'était bien tout ce qui lui manquait. La voila enrhumée à cause de l'autre tueur d'âne maintenant...
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Ciarán


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyMar 25 Nov - 17:27

Et le noir. Un noir aussi absolu et accueillant que temporaire. Une halte dans la spirale de beuveries et combats. Ah, qu’il était bien dans ce hamac douillet, à se laisser bercer par le souffle chaud du vent du sud. Ah, qu’il était confortablement installé ! Ah, ce qu’il pouvait apprécier cette douillette chaleur. Mais comme je vous l’ai dit, il ne pouvait y avoir de répit dans cette vie de destruction pour l’imbécile du sanctuaire sous-marin. Il ouvrit un œil. Puis le deuxième. Puis il referma le premier. Puis il eut mal. Oh oui. Mal.

« Putain d’ta race maudite ! »

Il s’était fait attraper par plus fort que lui, et ça ne courrait pas les rues, faut dire. Plus fort, peut-être pas, au final, mais plus rapide, ça, c’était sur. D’ailleurs, d’où était sorti son adversaire, et de qui pouvait-il bien s’agir ? Et quelle était l’origine de ce poids qui trônait sur son torse ? Et combien de temps était-il tombé inconscient ? Tant de question. Si peu de réponses.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ooooh bordel de merde. J’étais bien là. J’étais chaud. J’étais hot ! J’allais presque fourrer la commode et puis basta, et non. Il a fallu qu’on me déglingue comme une pauv’ merde. C’est venu du haut, j’mettrais ma main à couper qu’c’est venu du haut. Mais c’est pas possible ! J’suis p’tet le dernier des abrutis, mais j’sais encore établir un périmètre de sécurité quand j’me castagne. Et ce cosmos, j’l’ai pas ressenti dans ce périmèt’ là. Clairement pas, mon pote. Il était bien loin, encore un peu diffus. Du coup, ça peut pas être lui qui m’a avoiné d’la sorte. Ca peut pas êt’ non plus cette bande de lopettes que j’ai déglingué. Restons sérieux, j’ai p’tet un peu abusé de ma tisane, j’en suis pas au niveau d’me faire surprendre par une bande de couilles molles de la sorte ! Et ouais, je pense à ça alors qu’y a encore un corps qui traîne sur ma gueule. C’est surement un garde qui m’est tombé d’ssus. Apparemment il semble encore en vie et … c’est quoi c’bordel ? Et mais … MAIS T’ES PAS SERIEUX LA ? MAIS C’EST DEGUEULASSE PUTAIN !
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Sa chemise déformée venait de servir de mouchoir, tout simplement. Il fallait être particulièrement tordu pour se décrasser le pif sur les habits de quelqu’un d’autre, quand même… Ciarán était abasourdi. De toute sa vie, on ne l’avait jamais souillé de la sorte. Sauf une fois, au chalet.

« PUTAIN, C’EST DEGUEU ! » cracha-t-il alors que la forme étrange et inconnue s’éloignait de lui, surement dans un dernier acte de survie. Il s’agissait d’une jeune femme, vêtue d’une armure aussi sombre que la nuit. « SÉRIEUSEMENT ? » Il en avait plein les mains. C’était dégoûtant. Le roucain retira sa chemise, et s’essuya les deux paluches dessus. Il préférait encore rester torse-nu plutôt que porter son habit maculé de morve. Plus surpris qu’énervé, il se retourna vers celle qui, aux yeux de n’importe qui d’autre serait apparue comme une spectre. Faut dire que le surplis, en général, était un signe assez clair. L’apparition soudaine aussi… Pour le Général du Kraken, il s’agissait avant tout d’une énergumène qui méritait une bonne peignée. Faisant un pas vers cette dernière il l’entendit baragouiner quelques mots, qu’il eut bien du mal à comprendre. Elle semblait aussi mal en point que malade, et il n’y avait aucun mérite à castagner un infirme.

« Il s’est passé quoi, tu m’demandes ? Tu te foutrais pas un peu d’ma gueule ? Tu viens de m’dégueuler dessus, ou un truc dans l’genre. C’est dégueu putain ! T’es qui toi bordel ! Et pourquoi tu m’sautes dessus comme ça ! Ça se fait pas putain ! Oh putain, elle m’a énervé. Il faut qu’j’me calme ! »

Filant comme une flèche jusqu’à son tonneau, il retira le gigantesque opercule, et se mit à fouiller l’intérieur, disparaissant jusqu’à la taille dans l’opération.

« Aha ! J’t’ai trouvé mon trésor ! » fit-il en arrachant du fût difforme une bouteille de (très mauvais) rhum. Ça ferait l’affaire. Il arracha avec les dents le bouchon en liège et s'envoya une bonne rasade. La musique adoucit les mœurs ? Mon cul ouais ! Une bonne cuvée plutôt !
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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyJeu 27 Nov - 20:35

    Nouvel éternuement, nouvelle vague de morve qui alla s'écraser sur le sol du port. Leïla passa son bras sous son nez pour se débarrasser de ce qui y coulait en reniflant bruyamment une nouvelle fois. Ce comble du raffinement ne sembla de toute évidence pas être du gout du type qui lui avait servis de mouchoir improvisé, mais cela eu au moins le mérite de l'arrêter dans son élan qui à première vue était destiné à lui faire regretter son geste.
    Le type demeurait cependant salement vénère. Pas si étonnant que ça, certes, mais fallait pas non plus oublier qu'il y avait pire dans la vie hein. Le monsieur avait aucune explication à lui fournir du pourquoi du comment la jeune femme s'était retrouvée là. Lui sauter dessus? Mouais. Il était pas trop moche et semblait moins bouché que tous les connards qu'elle avait croisé aujourd'hui, mais elle pensait pas avoir pété une durite au point de lui sauter au cou sans s'en rendre compte. Quoi? Elle était vraiment tombée du ciel alors? Eh ben les anges, c'était plus ce que c'était...

      « Roh, ça ba. C'est qu'de la morbe. T'vas pas en grever! »

    Étouffant une quinte de toux après avoir répondu au type qui continuait à gueuler dans le vide, la vagabonde frigorifiée releva le regard vers lui pour se rendre compte qu'il se dirigeait vers elle à grandes enjambées. Coincée contre un tonneau, elle tenta maladroitement de se relever pour esquiver l'assaut imminent mais se ramasser dès le premier mouvement comme une poupée de chiffons.
    Leïla serra les dents en s'attendant à se prendre un coup de pied d'une seconde à l'autre, mais au lieu de ça elle entendit le bruit d'un couvercle de bois qu'on éjecte sans ménagement. Relevant la tête et ouvrant son œil droit, elle se rendit compte que le gars était en train de fouiller dans le tonneau contre lequel elle se trouvait... Pour en ressortir avec triomphe une bouteille d'alcool dont il sa hâta d'en boire quelques gorgées.

    La pupille rubis de la jeune femme se mis à briller. Un bon coup de liqueur, de gnole, ou de n'importe quel alcool était exactement ce dont elle avait besoin pour se réchauffer un peut. S'accrochant au rebord du tonneau, elle se hissa jusqu'à ce que sa tête puisse voir l'intérieur. Malheureusement, son sourire radieux à l'idée du breuvage brûlant qui coulait dans sa gorge se dissipa instantanément. A l'intérieur du contenant, un bordel monstrueux régnait. Ce fatras d'objets en tous genre condensés dans un si petit volume à l'aide d'une loi inconnue de la physique donnait l'impression que l'ensemble risquait d'éclater à tout instant. Et aucune autre bouteille en vue!
    N'ayant pas la force de fouiller là-dedans pour voir s'il y en avait d'autres, Leïla tourna un regard désespéré vers le compère et la bouteille qu'il avait à la main. La seconde suivante, elle se suspendait à son col de ses doigts gelés et le regardait d'un air suppliant.

      « Steu blait! Donne m'en un beu! Jusde une gorgée! J'bais geler sur blace zinon! »

    Et sur le coup de l'émotion, la vagabonde venait d'oublier de cacher son œil gauche avec sa main. Ce n'étaient pas deux pupilles, mais huit qui étaient en train de le dévisager avec tout le désespoir du monde. Oui, huit pupilles. Une dans l’œil droit, sept dans l'autre. Une pupille centrale autour de laquelle orbitaient six autres, plus petites, toutes bleues alors que le sclère était lui jaune. Et la peau autour de cet œil, bizarrement, avait perdu sa vivacité jusqu'à devenir grise comme la cendre.
    Et huit yeux en train d'aller et venir entre la bouteille qu'on tenait et son visage, il y avait de quoi désorienter un homme...
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Ciarán


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyVen 28 Nov - 11:38

J’avais enfin réussi à m’calmer, à chopper ma bouteille, et à m’envoyer une bonne rasade de gnôle. Déjà que ça avait pas été facile à trouver dans l’bordel de mon tonneau, fallait dire que j’étais pas peu fier d’l’avoir chopée, le biberon. J’la sentais m’couler au fond d’la gorge et m’réchauffer en même temps. Et c’est là qu’l’autre clocharde s’est permis de r’garder si j’avais pas du rab pour sa gueule. Non mais sérieusement, les gens, ils s’croient tout permis. Déjà qu’on m’tombe sur le coin d’la gueule, qu’on me dégueulasse ma plus belle chemise sale, faudrait qu’en plus je partage ma bibine ? C’est là qu’elle s’est accrochée à moi comme une sangsue et qu’elle m’a supplié avec ses huit yeux.

Wait. Wat ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Sous le coup de la surprise d’être fixé par un nombre improbable de pupilles, le rouquin manqua de s’étouffer. Après tout, il avait pas encore fini d’avaler tout le liquide quand l’inconnue s’était accrochée à son col. Du coup, par une mécanique toute naturelle, une bonne giclée de tise alla s’écraser sur le faciès improbable de Leïla, alors que le Marina essayait d’articuler quelques mots compréhensibles.

« C’est quoi ces… Mais qu’est-ce que … Bordel de merde. Mais … »

Les yeux, et la bouche grands ouverts il prit appui sur son tonneau pour reprendre ses esprits. Il tenta de prononcer quelques mots, mais rien ne semblait pouvoir sortir de sa bouche. Autant qu’il s’en souvienne, l’Irlandais avait déjà vu des trucs bizarres. Des mecs avec une jambe. Des mecs avec un bras. Des mecs sans bras et sans jambes en même temps. Genre des hommes-tronc quoi. Ouais ça l’avait bien fait marrer l’homme tronc quand même. Il s’était même demandé comment il faisait pour se torcher, parce que ça devait pas être évident sans bras et sans jambes quand même. Bref, il avait déjà côtoyé vaguement des gars un peu louches à qui il manquait des bouts de corps. Mais des gens qui en avaient en trop il connaissait pas des masses, à part le bon John O’Calahan. Lui il avait un deuxième petit doigt au pied gauche, et on le traitait déjà de mutant, alors imaginez ce qu’on aurait fait de la pauvre hère si on l’avait croisée dans son patelin…

Ciarán ferma les yeux quelques secondes et recompta mentalement le nombre d’iris. Sept. Enfin, dans le même œil. L’autre n’avait pas d’importance. Sept donc. Non. Il avait entendu parler des Cyclopes, des êtres avec un seul œil. De simples rumeurs. D’ailleurs il s’était essayé à ne vivre qu’avec un œil pendant une semaine une fois, histoire de voir si c’était si chiant que ça. Ça l'était complètement. Donc forcément …

« Putain, t’es une Septclope ? Hé, reviens ! »
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Leïla


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyVen 28 Nov - 21:31

    Et merde.
    Ce fut la seule pensée qui habita l'esprit de Leïla à cet instant précis, lorsqu'elle se rendit compte de l'erreur monumentale qu'elle venait de commettre en voyant les yeux du rouquin au cou duquel elle se tenait grossir jusqu'à atteindre la taille de deux gros yeux bien blancs. Son visage à elle se décomposa également, réalisant les conséquences que cela allait avoir. Pas d'alcool pour elle! Bah oui, faire du charme ou de la supplication alors quand on avait une gueule de monstre, ça marchait tout de suite moins bien. Si elle voulait sa binouze, la vagabonde allait devoir recourir à d'autres méthodes, un peu moins "gentilles"...
    Mais avant qu'elle puisse recourir à ces méthodes -qui, de toute manière, devaient se limiter à "prendre la bouteille et courir vite"-, la jeune femme se fit vaporiser à la figure un affreux mélange de bave et de rhume directement en provenance de la bouche de l'énergumène en face d'elle. Celui-ci lui avait tout recraché à la figure en manquant de s'étouffer. Poussant un cri de douleur alors que le concentré d'alcool lui brûlait les pupilles, Leïla lâcha le col de l'autre crétin pour couvrir son visage. Elle s'éloigna de quelques bas, dans un équilibre précaire tout juste retrouvé grâce au choc, en vociférant des mots incompréhensibles, tant à cause de son rhume carabiné que du fait qu'elle parlait dans sa langue natale, et surement pas pour faire des politesse.

      « AAAAAAAAH! BORDELDZALOBERIEDAMERELABUTE!!!! MES ZYEUS! MES ZYEUUUUUUUUX! AZZAZZIIIIiiiirblkrbl?! »

    Ses hurlements furent brusquement stoppés lorsque la jeune femme sentit la jambe qu'elle avait avancé ne pas trouvé le sol et disparaître dans le vide. Son autre pied glissa sur le dallage mouillé par la pluie, et la chute de Leïla vers l'avant fut dès lors totale. La pauvre ne compris ce qui lui arrivait que lorsqu'elle sentit un mur d'eau lui frapper la face avec violence et engloutir son corps entier dans un magnifique "SPLOUF".
    La crétine venait de glisser du dock pour tomber droit dans la mer.

    Leïla mit une seconde à comprendre ce qui s'était passé, et ce fut une seconde de trop. Elle se débattit pour remonter à la surface, mais c'était peine perdu. même s'il n'y avait aucun courant et très peu de vague dans le port, elle avait perdu la direction de la surface dans ses gesticulation, et ce n'étaient pas ses yeux toujours affreusement douloureux qui allaient l'aider à y voir plus clair dans ces remous. Bizarrement, ce n'était pas son armure qui la traînait vers le fonds, mais ses vêtements gorgés d'eau, qui se faisaient de plus en plus lourds et sapaient le peu de force qu'il restait dans ses muscles frigorifié. C'était peut-être là le seul point positif d'ailleurs : gelée comme elle l'était, l'eau de la mer lui semblait tiède, voir presque chaude! Génial. Elle crèverait pas frigorifiée, mais noyée. Yay.
    L'air commençait déjà à lui manquer, et la pauvre vagabonde commençait à voir des papillons bleus passer devant ses yeux au milieu des bulles. Et dieu sait que c'était mauvais signe les papillons bleus. Leïla s’apprêtait alors à se sortir de se pétrin en recourant à l'une de ses bottes secrètes, mais pile à ce moment elle sentit une force la tirer vers l'arrière... Vers la surface!

    Ce furent ses fesses qui remontèrent tout d'abord à l'air libre. Et comme Leïla n'avait pas encore appris à respirer par l'anus, sa tête ne tarda pas à suivre, mais en dernier. Son sauveteur l'avait tiré par ce qui faisait office de "queue" à son armure! Pas ce qu'il y avait de plus efficace pour un sauvetage, mais dans le feu de l'action ce bon samaritain n'avait peut-être pas eu le choix...
    Son "héros" la remonta jusqu'au sol dur et froid du dock et l'y relâcha, la laissant à demi-assommée à plat ventre. La jeune femme se mis à recracher l'eau qu'elle avait avalée par tous les ports -enfin, presque tous hein-, éjectant au passage une bonne dose de morve. Pour le coup, voilà qui allait lui déboucher le nez!
    Faisant un effort surhumain, Leïla se fit bascule sur le dos pour se retrouver le visage levé vers le ciel orageux. Elle constata alors que son "héros" n'était autre que celui-là même qui avait indirectement provoqué sa chute en lui crachant son rhum à la figure. Faisant une grimace, la jeune femme cracha un petit filet d'eau de mer dans sa direction sans parvenir à l'atteindre. Les yeux rougis -le normal comme le bizarre-, elle le regarda avec une véhémence non-dissimulée et éructa des mots à peine compréhensibles en deux toussotements.

      « Brabo, gonnard. Maindenant z'bais d'foudre da boudeille dans l'gul au lieu d'la boire. »

    Les vêtements de Leïla lui collaient à la peau. Les articulation de son armure lui faisaient mal, son envie de dégueuler grandissait à chaque bouffée d'air... Et la voilà qui commençait à grelotter, ayant l'impression d'avoir encore plus froid qu'avant son plongeon improvisé -alors qu'elle pensait avoir déjà atteint des sommets de température négative-. C'était vraiment VRAIMENT pas sa journée.
    Il allait falloir qu'elle aille botter le cul de la bonne fortune pour qu'elle se remette un peu de son côté, là. Sinon certains allaient avoir des problèmes...
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Ciarán


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyMer 3 Déc - 16:06

Eeeeeet plouf. Note du juge : neuf sur dix. Bravo. Applaudissements. Tout s’était enchaîné plutôt vite. En réalité, elle n’avait pas pu entendre sa question, vu qu’elle s’était retrouvée toute mouillée. Non. Pas comme ça, espèce de gros dégueulasse. Elle avait chancelé quelques pas, aveuglée par une expulsion incontrolée – et incontrolable, soyons précis – de rhum et de salive provenant de la bouche d’un Ciarán qui pourtant n’était pas du genre à gaspiller de la tise. Même de la mauvaise. Il l’avait questionnée en vain, alors qu’elle s’éloignait, titubant, et que le dock s’était dérobé sous ses pieds. Cruel que ce destin qui lui semblait réservé, se noyer dans les eaux croupies et puantes d’un dock grec. Ciarán haussa les épaules. Un Septocle telle qu’elle devait être capable de s’extraire de l’eau sans trop de soucis !

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Apparemment non. C’te bon à rien peut pas sortir de la flotte sans qu’intervienne. J’vois pas pourquoi d’ailleurs. J’imagine qu’c’est parce que l’eau de mer salée doit lui irriter si fort les yeux qu’elle doit en perdre toute sa force ? Ou p’tet que c’est son armure qui la traine jusqu’au fond d’la mer ? Ce serait pas pratique si nos écailles étaient dans l’même genre, quand même. Bon. J’la sors, ou pas ? J’veux dire, elle est presque mignonne, mais elle a sept iris, c’est un peu dégueu. Et a morvé sur ma chemise, me forçant à la jetter. Bon, j’l’avais piquée y’a pas longtemps à un autre marina, mais quand même… D’un aut’ côté faut qu’je tire au clair qui c’est. P’tet qu’il faut que je lui fasse la peau ? Et là c’est tout nul comme combat. Nul à chier carrément. Bon allez, j’vais la sortir de là, et p’tet que je la tuerai après, faut pas déconner.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le Marina s’approcha donc du bord de l’eau et discerna sans difficulté Leïla, la tête en bas, en train de se noyer. Ni d’u ni de deux, il tendit la main, et attrapa quelque chose. Il espérait qu’il ne s’agissait pas d’une partie un peu fragile de l’armure, n’ayant pas fondamentalement envie de devoir descendre la chercher lui-même. Il aurait pu écarter, tel Moïse, la mer devant lui, mais signaler sa présence de la sorte n’était peut-être pas souhaitable. Après tout, les spectres rodaient peut-être sur le port !

Ce fut une remarque aussi acerbe qui drôle qui l’attendait. Elle le menaçait, lui, le grand Général du Kraken ? Bon, d’accord, son Ecaille se baladait dans un tonneau et il était torse nu, ce qui n’aidait en rien à se faire respecter. Alors qu’il réfléchissait à une réponse digne de sa répartie – autant dire, pas piquée des hannetons – il se rendit compte qu’il était en train de plisser les yeux, comme un vieillard. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Il n’arrivait pas à la voir correctement. Une sorte d’aura étrange venait d’entourer brièvement l’humide – toujours pas, bande de dégueux – septocle. Etait-elle entrain de lui faire du rentre dedans ? Il lui montra son poing et déplia son majeur. Une belle entrée en matière.

« Ecoute moi bien, Septocle, c’est pas comme ça que t’auras du bouche à bouche alors calme ta joie. Tu vas rien fourrer du tout nulle part, et tu vas me laisser mon cul là où il est, espèce de grosse perverse. »

Au moins ça c’était dit. L’autre avait l’air plutôt mal en point, il fallait avouer. Elle ne pétait pas la forme, c’était le moins qu’on puisse dire.

« Dis donc, t’as l’air d’être aux portes de la mort là. T’es sure que t’as pas la grippe ou un truc qui lui ressemble, genre le choléra ? »


Dernière édition par Ciarán le Jeu 4 Déc - 13:12, édité 2 fois
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Leïla


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyMer 3 Déc - 17:43

    De toute évidence, les deux hurluberlus partageaient les mêmes sentiments. A l'irritation de celle qui venait de rater sa vocation de plongeuse, le gredin qui l'avait repêché répondit par un royal majeur levé dans sa direction. Ça risquait d'être difficile à trouver comme position ça, pour que les deux y trouvent leur compte! Si c'était pas l'animosité dès le premier regard, ça. Il y avait de la colère dans l'air, et il aurait suffit d'un rien pour que les deux jeunes gens se sautent à la gorge en s'insultant comme des charretiers... Ce rien étant, dans le cas de Leïla, un semblant de force dans ses muscles.
    Le rouquin lui parla en se penchant légèrement vers elle. Dès les premiers mots, le visage de la jeune femme se déforma dans une grimace vulgaire, signe de complète incompréhension.

      « Septgwé? »

    Visiblement, ce type venait de lui inventer un nom. Encore. Faut croire que c'était à la mode, vu que depuis ce matin tout le monde oubliait de lui demander son nom. Et même lorsqu'elle leur donnait son blase, ils préféraient lui trouver un nom bizarre, genre "Spectre", pour s'adresser à elle. Même eux ne donnaient jamais leur nom! Leïla captait pas. C'était peut-être une tradition du coin? De jamais utiliser de nom? Et après, on la disait impolie...

    Visiblement, le ptit rouquinet n'avait pas vraiment envie de se faire élargir l'anus avec du verre brisé. Dommage! C'était pourtant un plan sans failles qui aurait permis à la pseudo-borgne de regagner un peu du poil de la bête. Parce que oui, l'acceptation par les victimes de leurs supplices était important, dans l'métier! Poussant un soupir volontairement bruyant, la jeune femme déclencha involontairement une violente quinte de toux qui acheva d'expulser le peu d'eau qu'il restait dans ses poumons. Lançant un regard suspicieux au jeune homme, elle mima avec une expressivité forcément surjouée un moment de dégout.


      « J'beux bas endendre za d'la bart d'un dype gui z'balade torze-pwal. Exhibitionnisde! »

    Alors qu'un dernier souffle d'air achevait ses paroles, un léger voile passa devant les yeux de Leïla qui sentit ses sens défaillir un instant. Sa tête légèrement relevée heurta le sol, la ramenant à ses sens, et lui rappelant qui si elle bougeait pas sous peu, elle allait finir morte de froid sans le réaliser. Poussant un gémissement douloureux, elle roula sur le côté et se traîna sur le sol sur quelques mètres. Chaque mouvement lui donnait l'impression de se déchirer un muscles, mais petit à petit la vagabonde avait l'impression de les sentir se réchauffer sous l'effort. Concrètement, ça faisait mal, mais ça faisait du bien.
    Mais ça aurait été encore mieux si l'autre nudiste avait bien voulu la mettre en veilleuse. Ce qui, de toute évidence, n'était pas dans ses intentions. Levant les yeux aux ciel, Leïla reposa son crâne contre le sol trempé pour en calmer le mal de crâne qui y résonnait. Visiblement, ce crétin la pensait malade. Quoi, on avait plus le droit de s'enrhumer dans ce bas-monde? Il avait peur d'être contaminer le ptit minet? Bah pour éviter de choper la crève, faudrait déjà commencer par éviter de se déssapper par un tel temps...

      « J'd'emmerde. J'zuis ni malade ni en drain de grever. Y abait juste un drouffion qui lanzait des glazons bar les mains. Zais bas où il est bazzé... »

    Poussant sur ses bras pour redresser son corps trempé, la vagabonde en armure parvint à se mettre sur ses genoux. Tendant le bras devant elle, elle attrapa la chemise que le rouquin avait jeté par terre et... La déchira sous les yeux de son proprio.
    Bah quoi? De toute manière, il semblait plus en vouloir.

    La fille à l’œil bizarre continua son manège en se mouchant bruyamment dans les bout de tissu les plus petits, et utilisa le plus long qu'elle pu fabriquer pour se bander la tête et ainsi cacher son œil gauche. Manquait plus que les gens commencent à la remarquer d'avantage, tiens! Parce que tomber du ciel, tomber dans la flotte, et porter un armure moche comme un cul de grenouille, c'était déjà bien suffisant comme ça!
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Satine


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyMer 3 Déc - 21:46

En chemin ...







« Ohé, vous pouvez pas fermer vos gueules un peu ? »

Sans doute trop occupés à se chamailler, ces deux là n'avaient même pas percuté que j'étais là, à quelques pas d'eux. À crier si fort aussi, forcément, ces deux couillons là ne remarqueraient même pas une mouche qui pète. Le bruit de ces voix s'entendait à des kilomètres à la ronde, aussi, comme ils étaient sur mon chemin, j'en avais profité pour faire un léger détour, bien que j'aurais dû m'abstenir, j'étais d'une méchante humeur. Et les bras chargés de surcroîts, ce qui me rendait plus dangereuse. Putain à force de gueuler comme des putois, ils allaient réveiller les jumelles. Celle-ci d'ailleurs s'agitèrent légèrement, le petit poing de l'une des deux surgissant d'entre les couvertures. Les observant d'une mine sévère, je passais de l'un à l'autre l'air grave. Je fronçais des sourcils, puis, désignait de l'index, le gars à la chevelure rousse.

« Rhabilles toi mon mignon, y'a des enfants ici. »

L'autre jeune fille était dans un état épouvantable ! À son tour, je la détaillais un moment, me surprenant à voir en elle une Spectre. Tandis que l'autre là … à part sentir la vinasse à plein nez … Bordel, j'avais autre chose à foutre que de m'occuper de deux clodos. « J'suis Mary Red, de la Sirène Malé.... et putain non, c'est vrai. Grande Prêtresse de Poséidon. »

Je soupirais. « Vous pouvez m'expliquer ce que vous glander ? Nous sommes en guerre, au cas où vous ne l'auriez pas remarquer. Et sincèrement … j'ai pas le temps pour me fourrer dans de nouvelles emmerdes, j'ai eu mon lot pour la journée. Maintenant j'aimerais bien me défouler les nerfs sur quelques connards, si vous ne voyez pas d'inconvénients … Et éventuellement boire un coup avant. Au fait ma Biche … »

Je m'approchais de la jeune fille en question, non sans faire une moue désapprobatrice. « Puisque nous sommes censées être alliées, autant que tu me suive, j'vais te trouver quelques vêtements chauds. Tu peux venir monsieur-j'exhibe-mes-muscles, au point où j'en suis en fait, je m'en branle, mais j'suis le Capitaine du Black Pearl et je voudrais connaître vos noms et tout le tintouin. Même si en fait … j'en ai rien à carrer, j'veux juste réchauffer mon cul cinq minutes avant d'aller à la filoche. »

Je sais pas pourquoi je commençais déjà à regretter ma décision. Mais. Bon. J'AVAIS VRAIMENT BESOIN DE BOIRE UN COUP PUTAIN DE BORDEL DE MERDE.






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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyJeu 4 Déc - 13:29

« Qu’est-ce qu’j’en ai à f… » commença-t-il à répondre avant de s’interrompre. Dans sa tête un mot avait tracé son chemin et s’était imposé de lui-même. Tel un phare en pleine nuit, ce mot brillait dans sa tête et illuminait son chemin mental. Ce mot, c’était Poséidon. Enfin, c’était l’expression « Grande Prêtresse de Poséidon ».

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ah bah ça alors. La patronne apparemment. Sauf qu’elle sait pas qui j’suis. D’un aut’ côté j’me suis pas présenté pour l’instant. P’tet que je vais pas l’faire tout de suite. Elle dit à l’aut’ déglinguée qu’on est supposé être leurs alliés, alors là, je bite plus rien moi. J’ai reçu un message comme quoi on devait casser la bouche à des Spectres, ou défendre l’sanctuaire, ou je sais pas quoi. J’pensais que les ordres ils venaient de quelqu’un de haut placé, pas de cette bonne femme ! Même si elle est bien roulée, c’est pas pour autant qu’vais la suivre comme un gentil toutou, bordel. Manquait plus qu’ça. Elle me dit de v’nir alor qu’elle a pas la moindre idée de qui je suis… Su-per.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

« J’suis Ciarán, et maintenant j’suis un garde du sanctuaire héhé. » lança-t-il en arrachant la veste et le casque d’un des bonhommes qu’il avait envoyé au tapis quelques minutes plus tôt. Il avait l’impression que ceci s’était déroulé à des heures de ce moment, alors qu’en fait, cet événement venait d’avoir lieu. Étonnant, n’est-ce pas. La discussion avec la tignasse hirsute violacée semblait avoir modifié l’espace-temps. A moins qu’il ne soit légèrement éméché par la mauvaise bouteille qu’il tenait dans sa main. Il ajusta son nouvel uniforme qui partait un peu de travers, et se rendit compte qu’il avait encore sa bouteille, presque vide. Il regarda par le trou et se rendit compte qu’il n’avait aucune envie de terminer son doux breuvage. Il la reboucha et la jeta dans son tonneau, qu’il referma aussitôt, et passa sur le côté.

Il suivit les deux furies jusqu’à une passerelle, porte d'entrée d'un raffiot, poussant son fût devant lui, tel un bousier ramenant de quoi manger à son terrier. Une fois devant le navire – qui ne devait pas être bien famé vu la gueule du mousse qui gardait l'accès – les deux femmes rentrèrent alors que lui fut bloqué par le dit matelot. Il était apparemment hors de question de faire rentrer cette barrique sur le pont, ils ne savaient pas d'où il venait ni ce qu'il contenait, et d'autres trucs qui sonnaient pas terrible aux oreilles de Ciarán. Sous son casque, le Kraken s’arma de son sourire le plus carnassier, et décocha une gifle qui fit proprement voler le pauvre hère jusqu’au bateau suivant. Personne ne lui dictait sa conduite, non mais. Il traversa donc la passerelle avec son trésor, sous l’œil ébahi de plusieurs convives avinés.

« Bah quoi ? »
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Leïla


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MessageSujet: Re: [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille.   [Juin 1755 - GS] On choisit pas sa famille. EmptyDim 4 Jan - 1:11

    Les deux tourtereaux auraient pu continuer à se chamailler pendant quelques heures encore, si une apparition divine n'avait pas fait son entrée dans ce port crade pour l'illuminer de son éblouissante présence.
    Leïla crut tout d'abord que ses derniers neurones avaient achevé de geler et que ce qu'elle voyait à présent n'était plus qu'une image de grâce de son subconscient. La grande rousse se tenait là, droite sous le ciel orageux, chevelure au vent en tenant dans ses bras deux petites choses enveloppées dans du tissu. Ses vêtements mouillés laissaient deviner des courbes à s'en damner, qui commençaient à faire douter la pauvre borgne de sa sexualité. Cicatrice sur le visage, autorité royale, et cette voix suave et forte qui jurait pourtant comme la première des blanchisseuses! Cette femme avait décidément tout pour plaire!

    La bouche entrouverte et l’œil grand ouvert, la vagabonde resta quelques dizaines de secondes sous le choc, un air d'émerveillement incrédule sur le visage. Au bout d'une minute, après avoir capté plus ou moins ce que cette vision de jubilé leur disait, Leïla se pinça pour s'assurer que tout ceci n'était pas un rêve dément. Quelqu'un se disait être son alliée? Il fallait botter des cul et boire de l'alcool?? On voulait lui offrir de nouveaux vêtements??! A ce niveau là, ce n'était même plus de l'intervention divine. Quelqu'un venait de prendre le contrôle du destin pour lui foutre une chance de cocue. Et ça n'aurait pas été très loin de la vérité! Ah non, chut toi!
    Lorsque finalement la dénommée Mary s'approcha d'elle et leur proposa de la suivre vers son bateau, Leïla, toujours à genoux, écarta grand les bras comme une exaltée prise d'une soudaine illumination, et parla haut et fort en se noyant à moitié dans sa morve.

      « Gabdaine, bour z'brix-là, bous bouvez m'faire dout ze que vous voulez! J'zuis à vous! Ouh... Ouh... TZOOO! »

    La borgne eut cette fois la présence d'esprit de tourner la tête pour ne pas asperger la Cap'taine de fluides corporels indécents. C'est que c'était pas le moment de se foutre la seule personne qui semblait réellement vouloir l'aider aujourd'hui à dos! Se redressant en ignorant les cris de supplice de ses membres gelés, la vagabonde emboîta le pas à la chef, en notant au passage que l'Exhibitionniste se nommait en réalité... Sa race? Quoi? Elle entendait pas bien avec la flotte dans ses oreilles. C'était quoi ce nom?

    La Cap'taine les mena sur un grand bateau à l'allure sombre et puissant. Les gars à son bord ne mouftèrent pas quand la rousse monta à bord, prouvant par les faits -même si personne n'en avait douté- que c'était elle la boss ici. Derrière elles, le nudiste s'était fait arrêté. Visiblement, les gens voulaient pas qui traine son barda sur le pont. Eh bah c'était bien fait! Il avait qu'à partager un peu de sa boisson, le saligaud!
    Leïla suivit la chef jusqu'à l'intérieur du navire, où on leur fila des serviettes. Tout en séchant sa tignasse, la borgne commença à retirer une à une les parties de son armure -aussi chiante à enlever qu'à mettre, au demeurant-, pour pouvoir enfin se frictionner le corps et retirer ses haillons trempés et déchirés. Même si sa température corporelle avoisinait surement le zéro absolue, cela lui fit un bien fou! Elle se sentait revivre! Tout en continuant à se sécher, la vagabonde s'adressa à sa bienfaitrice.

      « J'm'abbelle Leïla, Gabdaine. Et zi z'est des guls qu'vous voulez bodder, j'zuis bardande. J'ai dout un das de gonnards à défonzer. Ils m'ont bris mes affaires, dué mon âne et même enlevé ma frangine... »

    Pour le coup, la Cap'taine pouvait bien lui demander tout ce qu'elle voulait, Leïla s'exécuterait. C'était plus de la gratitude à ce stade de la relation, mais plutôt bel et bien de la vénération. S'il n'y avait pas eu Messa, cette grande rousse serait surement devenue sa meilleure amie pour toujours de la vie 5ever. Malheureusement, à défaut que la place soit libre, il fallait donc l'élever sur un piédestal pour lui rendre les honneurs qui lui étaient dus.

    Leïla avait hâte de pouvoir enlever ses vêtements trempés et collants pour quelque chose de normal. Sérieusement, même des vêtements pourrave auraient fait l'affaire. Même un bout de voile aurait suffit à la combler! Mais la Cap'taine avait visiblement pas envie de faire les choses à moitié. Pendant que tout ça se faisait, la borgne jeta un coup d’œil dehors par un hublot et vit sur le pont que ça s'agitait pas mal. L'exhibitionniste de tout à l'heure était visiblement au centre de l'attention de l'équipage. La question que tout le monde se posait fut alors posée tout haut.

      « Gué gui fous, lui? »
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