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 La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755]

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Prometheus


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Prometheus

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MessageSujet: La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755]   La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755] EmptyVen 30 Mai - 0:00

LA PARFAITE LUMIÈRE

Un ciel d’hiver enveloppait la nature d’un voile de fraicheur, après une longue période glaciale. L’air était plus humide que frais, la végétation se découvrait de son manteau de givre. Mais malgré le cycle des saisons, le Sanctuaire lui restait intact. Préservé du temps et de l’espace, le refuge d’Athéna et de ses guerriers se distinguait de la nature, et de toute autre construction humaine. Empli d’une atmosphère mystique, le lieu s’élevait et régnait dans les environs, qu’importe le temps.

Prometheus se sentait presque oppressé par cette ambiance sacrée. Il vivait dorénavant dans cet endroit saint, béni par la déesse de la victoire en personne. L’heimatlos s’estimait difficilement à sa place, avec toute cette foule de héros digne d’éloges. Cela ne faisait environ un an que le guerrier avait emménagé au Sanctuaire, et pourtant, il s’y sentait toujours étranger. Au fond, ce n’était pas bien grave : tôt ou tard le Fauve Noir s’y ferait, ou au pire, accepterait sa condition d’apatride. Pour l’heure, après une veille d’entrainement intensif, et une nuit difficile, le guerrier avait besoin de prendre l’air. Non pas auprès de la plèbe héroïque ; Milan fuyait ses frères d’armes, se trouvant indigne de siéger à leurs côtés.

Rodorio et ses alentours serait l’endroit idéal pour s’assoupir loin du tumulte du sanctuaire. Une fois levé, et habillé convenablement de son costume sombre, le combattant quitta le sanctuaire. Fidèle à ses habitudes, le traîneur de sabre évita la populace, et salua légèrement quiconque interpella le croate. La journée s’annonçait idéale. Le vent était calme, l’empyrée d’une teinte presque totalement cérulescente. Laissant sa Cloth Box avec ses effets personnels, le spadassin s’abandonna à la nature. Le zéphyr murmura quelques douces nouvelles dans ses cheveux, tandis que le bruissement de l’herbe et des feuilles l’invitait à rejoindre la forêt. La grande sylve avoisinant le village faisait en effet l’endroit idéal pour se baguenauder en solitaire. Si le tabac avait connu davantage de succès à l’époque, Milan en aurait profité pour s’en griller une, expirant avec poésie une fumée nivéenne toisant la nue.

À l’orée du bois, le guerrier vit quelques réminiscences pointer le bout de leurs nez. La verdure endormie lui évoquait les longues parties de chasse aux côtés de son père. Une fausse nostalgique envahit l’homme à la crinière ténébreuse. Cette nature morte, ce silence sépulcral transportaient le slave dans un domaine forestier familial possédé par la mort. La respiration de la forêt s’essoufflait, la faune s’évaporait. Et pas même la présence de l’homme orgueilleux ne saurait se faire dans ce monde de mutisme et de déchéance. Le quidam chassa alors le spleen de son esprit, et poursuivit sa balade. Le calme apaisa ses souffrances, l’éloignant de ses complaintes intérieures. Ici, dans ce lieu que l’homme avait préservé, Milan n’était rien de plus qu’un vivant. Personne ne pouvait le juger. Ses choix n’avaient aucune conséquence, et cela faisait du bien. Cette liberté éphémère, c’était celle que recherchait il y a maintenant six ans de ça le déserteur, quand la corruption de toute une nation le poussa à quitter les rangs de l’armée.

Plongé ainsi dans le souvenir de sa fuite, Prometheus raisonna en tant que paria. Il chercha un endroit paisible, où il était certain de ne pas croiser âme qui vive, du moins de nature humaine. Il coula de longues foulées, durant quelques minutes, avant de suivre un chemin tracé dans son esprit. Le Fauve Noir ne saurait dire combien de temps il erra dans ce cimetière sylvestre, cependant il savait que la route fut suffisamment longue pour le projeter suffisamment loin de Rodorio. Pourtant… les sens en alerte, le Silver Saint du Centaure se focalisa sur une présence inédite dans les alentours. Un bruit, puis un autre, le poussa à se rapprocher de la source acoustique, pour finalement tomber sur une demoiselle. Elle était seule, elle aussi. Petite, elle n’en restait pas moins féroce : la donzelle maniait le sabre, sans doute afin de parfaire sa maîtrise déjà poussée de la lame. Sa crinière érubescente inspirait la fougue du combat, son œillade éthérée elle l’adoucissait avec une pointe de lucidité. À en juger par son accoutrement, Milan en déduisit qu’elle appartenait elle aussi au Sanctuaire. Etait-ce en tant qu’apprentie, ou bien en tant que Saint, il ne le savait pas, et n’en avait cure, à vrai dire. Tout ce qu’il l’intéressait dans l’instant présent, c’était la dextérité de la dame, le sabre en main.

Même si son don l’avait dégoûté plusieurs fois en reprenant le glaive, Milan avait toujours apprécié la pratique de l’escrime. Jouter était devenu plus qu’une obligation, c’était une passion. Et ici, il découvrait un tout autre style d’épée. Il s’agissait du katana, cette arme qui faisait l’emblème belliqueux du pays du soleil levant. La fluidité de la bretteuse, combinée au galbe de la flamberge fascinaient l’escrimeur, qui resta à demi-couvert derrière un tronc en observant la dame s’entrainer. Rares étaient les coups d’estoc, il s’agissait d’une toute autre approche. Abandonnant sa distance artificielle et ses traumatismes de guerre, l’heimatlos se laissa emporter dans la danse d’acier de la guerrière. Assez longtemps pour finalement se faire remarquer, au moyen d’un pas mal placé sur une branche. Dès lors que sa présence ne fut plus un secret pour la fine-lame, il lui tourna le dos, démasqué, et ne dévoilant que la moitié de sa face neurasthénique, s’excusa ainsi :


✘ Mes excuses. Je ne voulais pas vous déranger. Faites comme si je n’étais pas là, reprenez, je m’en vais.

Les vieilles habitudes reprirent le dessus. Milan ne voulait en aucun opportuner la demoiselle de par sa présence. Au vu de son regard, elle dégageait une forme d’innocence, que le croate avait perdu depuis de longues années. Par conséquent, inutile de rester ; le slave n’avait pas sa place aux côtés d’une justicière. Nombre de Saints affichaient fièrement leurs ambitions au combat, avec fougue et insistance. L’élite du sanctuaire témoignait de cette hargne ardente : les Gold Saint étaient des apôtres de la justice, auréolés de leur cuirasse d’or faisant leur nom. Mais Prometheus, lui n’était qu’un guerrier homicide. Un soldat de l’ombre, agissant par devoir, et rien de plus. Il ne cherchait en aucun cas à tirer de la gloire de ses actes, car dans son passé la quête de gloire lui avait brûlé les ailes, et fait choir à portée de main du soleil pour être englouti dans un océan de culpabilité et de doutes. Des tourments qu’il désirait trainer avec lui en solitaire. Avec cette grande forêt, nulle doute qu’il y parviendrait. Paradoxalement, le guerrier partait avec un goût amer en bouche : le Fauve Noir aurait aimé pouvoir contempler davantage l’agilité de diablesse dont faisait preuve auparavant l’inconnue.
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Mashia


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MessageSujet: Re: La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755]   La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755] EmptySam 31 Mai - 22:27




Mashia Mokushi



Les chroniques d'une fleur de Lotus -




La danse du sabre




La danse du sabre.

Mouvements agiles, gracieux et vifs, le guerrier n'avait pas le droit à l'erreur. Un faux pas, et l'art de fendre le vent était gâché, souillé. Celui-ci demandait une grande maîtrise de soi, un mental à tout épreuve car, celui qui prétendait pouvoir trancher l'air devait être comme cet élément. Insaisissable. Or la demoiselle, toute concentrée comme elle l'était, n'entendit pas les bruits de pas dans la mousse. Mais son gardien oui. Tapi dans l'ombre, une sombre silhouette s'approchait dangereusement de l'importun, en silence... là où sa maîtresse, tiraillée par l'effort qu'elle faisait subir à ses muscles qui protestaient chaque seconde passée à les solliciter, haletait de plus en plus fort. Il fallait dire que comme à son habitude, la belle ne se ménageait pas. Pas plus que par le passé où elle mettait à point d'honneur à se dépasser. Même encore aujourd'hui toute convalescente comme elle l'était.

Non, la jeune femme à la chevelure de feu n'était pas quelqu'un de raisonnable.

Ses vêtements – les mêmes que ceux d'un apprenti – trop amples pour elle, flottaient autour d'elle aux moindres de ses gestes. Cela n'était pas très gênant, plongée dans ses pensées comme elle l'était. Seulement, pour tout témoin de cette scène et un tant soit peu attentif, remarquerait la maigreur de ses membres, l'extrême pâleur de cette peau parfaite mais dénuée de couleurs. Si cela faisait quelques mois maintenant que la jeune Mokushi était de retour saine et sauve au Sanctuaire, très peu savait pour son retour en tant que Mashia. Et bien que désormais capable de tenir sur ses deux jambes, il ne lui était pas encore permis de se montrer sous son vrai jour. Son père véritable y veillait. Chaque seconde. Alors, quand un intrus se présenta, il averti sa protégée immédiatement en lui intimant, par voie télépathique, qu'il fallait qu'elle soit sur ses gardes.

Un jeune homme s'avança dans une trouée de lumière, là où quelques instants auparavant, il était dissimulé sous le couvert de quelques arbres. En le voyant approcher, la Sainte de la Vierge s'arrêta et rengaina avec calme et douceur, son katana dans son fourreau. Un grondement sourd retentit à la fin des paroles de l'individu à la chevelure comme la nuit quand il lui tourna le dos. Avait-il prit peur, ou se sentait-il gêné pour une raison ou pour une autre ? Peut-être de l'avoir interrompu ? C'était ce que Mashia avait comprit à l'entente de ces mots.

« Aki, laisse le. » sa voix était froide mais aussi tranchante que le fil de sa lame. « Vous ne me dérangez nullement, monsieur, restez donc. »

D'un geste de la main, la jeune femme invita l'inconnu à la rejoindre dans la lumière. Ce geste n'était pas dénuée de sens, ni anodin, pas plus qu'il fut inconscient. Elle l'invitait dans cette douce clarté que les feuillages des arbres, à loisir, laissaient filtrer les bras du soleil.

« Qui êtes-vous ? » demanda t-elle sans détour en plongeant ses prunelles turquoises dans celles du jeune épéiste. Cela aussi, elle l'avait remarqué. Un bon manieur du sabre, si ses yeux ne se trompaient pas. L'attitude, la posture donnent toujours un indice sur l'aptitude du danseur. « Vous avez trouvé ma cachette, pourquoi ne pas profiter de cette rencontre fortuite pour croiser le fer ? »

Fit-elle en avisant du sabre à sa ceinture. Un petit sourire naquit sur son visage. Une petite moue aussi. La jeune femme, subitement, reprit par voie télépathique.

~° Veuillez m'excuser pour cette … intrusion dans votre tête, mais, il est difficile encore pour moi de m'exprimer « normalement ».

Cette voix dans son esprit était bien plus douce que celle plus froide et monocorde que tantôt. Pleine d'une émotion chaleureuse. C'était ainsi, les séquelles de ses derniers déboires étaient encore bien présents. Hélas. Mashia s'inclina gracieusement devant cet homme visiblement tourmenté. Elle le sentait. Puis, elle se mit en garde, l'observant sans ciller, attendant probablement la réponse de son futur adversaire.








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MessageSujet: Re: La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755]   La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755] EmptyDim 1 Juin - 17:20

LA PARFAITE LUMIÈRE

Sous la frondaison renaissante de la sylve grecque, le Fauve Noir tenta vainement d’échapper à la fine-lame. Lui qui désirait s’isoler au plus profond de la forêt, n’avait pas songé qu’une autre personne puisse adopter la même façon de réfléchir. La conséquence, il l’avait devant ses yeux de glace : une demoiselle dont l’agilité sabre en main était aussi fascinante que l’amarant de ses cheveux. Il aurait été cynique de dire que sa silhouette l’avantageait à réaliser des mouvements souples et rapides : un coup d’œil avisé du soldat déchu put remarquer aisément le décharnement morbide dont souffrait la dame de feu. Cet entrainement en royaume agreste sonnait comme une rééducation à l’art de la guerre, suite à un traumatisme que Milan ne saurait décrire. Tandis que la curiosité de la bretteuse invita le heimatlos à s’avancer dans la lumière, les remous qui serpentaient dans l’ombre se calmèrent. Cet orage chthonien, qui répondit au nom d’Aki, ne suscita pas l’intérêt du Croate, trop distrait par son allocutrice.

La dite interlocutrice s’appesantit par la suite sur l’identité du quidam. Dans ce genre de situations, Prometheus s’abstenait souvent de révéler entièrement son identité. À son sens, cela était inutile. En outre, il arrivait par moments que Prometheus ait honte de son pseudonyme. Porter le sobriquet d’un Titan, un être quasi divin, avait des allures prétentieuses, narcissiques. Dans des moments de weltschmerz, il s’estimait indigne d’un tel nom. Mais aujourd’hui la donne était différente. Se dévoiler entièrement n’avait aucune utilité, si ce n’est se soumettre à des formulations pompeuses et alambiquées. Revenant vers la clarté, Milan se présenta de la plus simple des façons.


✘ Je suis un Saint, et je travaille par conséquent pour le Sanctuaire. En ce qui concerne votre invitation de duel, sans vouloir vous offenser, mais le combat sera inégal si vous n’êtes pas au meilleur de votre forme.

Prometheus s’abstint de faire l’inventaire des inégalités actuelles qui rendraient le duel moins palpitant. Bien que chaque antagoniste disposait de son arme, un katana pour la rousse, et un sabre européen pour le gazier, Milan avait l’avantage du physique, contrairement à la demoiselle encore en convalescence. En outre, le chevalier du Centaure était capable de prévoir à l’avance les coups de son adversaire ; un talent qui rendrait la joute beaucoup plus risquée pour la guerrière. Ainsi, trop de paramètres rentraient en jeu, et en faveur du slave pour que la lutte soit intéressante. Néanmoins il fallait admettre que la combattante avait fait mouche. Elle fut capable de sortir le Saint de ses gongs, l’intéressant au combat au lieu de se focaliser sur la manière de fuir le contact.

La distraction se prolongea bien plus longtemps que le Fauve Noir put l’imaginer. L’escrimeuse fit appel à un pouvoir digne des élus d’Athena. Sa condition physique l’empêchant de poursuivre la conversation de façon conventionnelle, elle fit usage de son cosmos pour passer par un moyen plus métaphysique de communiquer. La langue de l’esprit. À même la pensée de sa rencontre inattendue, la demoiselle continua la discussion, s’excusant dans la foulée pour cette immersion dans la psyché de Milan. Il y a quelques années en arrière, le slave aurait été perturbé par une telle technique. Contrairement à plusieurs de ses confrères Saints, la notion de cosmos, et autres techniques mystiques faisaient état de fantaisie. Tout ce qu’il connaissait, c’était l’art de guerroyer, et la nécessité de servir l’empire des Habsbourg. Tout comme il s’adapta à l’épreuve de la guerre et de la mort, son entrainement dans les Balkans lui permit d’apprivoiser des techniques que le commun des mortels n’aurait jamais pu imaginer. Il en fut de même pour cette faculté à discuter directement dans l’âme.


✘ Je vois, répondit à voix haute Milan, estimant plus sage de continuer de son côté la discussion de façon triviale. Rien ne lui indiquait que la télépathie était réciproque, après tout. Je n’y trouve aucun inconvénient, n’ayez craintes. Le Sanctuaire nous a habitués à plus dérangeant que ça, après tout. Et puis, si cela vous permet de parler normalement, cela me convient tout autant.

Une pointe d’altruisme, embusqué habituellement derrière un masque de neurasthénie, émergea des propos du fantassin. Mais cet engouement pour le genre humain se dissipa lorsque Milan observa la guerrière se mettre en garde, attendant une réaction plus sauvage de son interlocuteur. Décidemment, elle ne vouait pas renoncer à ce duel, songea l’apatride. Il soupira un moment indéterminé, court pour la plupart, long dans le ressenti, et considéra son adversaire. La curiosité de l’une ferait le bonheur de l’autre. Prometheus renonça à son intention première, celle de quitter les lieux. En signe de réponse, il dégaina alors à son tour son sabre. Cette épée, Prometheus tâchait de la porter le moins possible. Dans les mœurs locales, il était mal vu d’employer des armes autres que celles intégrées aux Armures. Mais du point de vue du briscard, quand il s’agissait d’accomplir son devoir, la précaution était de mise devant la tradition. Afin d’assurer la réussite de la mission qui lui était confiée, Milan en vint alors à porter de temps à autre cette fine flamberge, un des rares objets qui liait son présent à son passé.

✘ Puisque vous y tenez, allons-y. Prometheus se mit à son tour en garde, lame parallèle au sol, la pointe visant l’escrimeuse de loin. Ouvrez la danse, je m’adapterai en conséquence.

En effet, la fine-lame de l'armée des Habsbourg tâcherait de s'adapter à la condition physique de son adversaire, ainsi qu'à son style de combat certainement oriental. Prometheus jugeait bon de faire usage de son don afin d'avoir une longueur d'avance sur la dame à la crinière ignée. De cette manière, la curiosité de chacun continuerait de faire effet dans les meilleures conditions.
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MessageSujet: Re: La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755]   La Parfaite Lumière [ft. Mashia | Mars 1755] EmptyMar 3 Juin - 13:02




Mashia Mokushi



Les chroniques d'une fleur de Lotus -




Ouverture




C'était inévitable. Son apparence la faisait paraître bien plus faible qu'elle ne l'était en réalité. Si pour beaucoup cette remarque aurait eu de quoi toucher le destinataire dans sa fierté, ce n'était pas le cas de la belle qui, dans un sourire, répondit au verbe de son interlocuteur. D'ordinaire, ce qui la contrariait davantage, c'était que l'on ne se présente pas. Pourquoi avoir détourné sa demande de la sorte ? Mashia resta songeuse, sans pour autant, encore une fois, lui en tenir rigueur. Au fond, la réponse lui convenait. Elle lui laissait entrevoir quelques éléments que la jeune femme prendrait en compte dorénavant. Son sourire ne s'était pas dissipé, preuve que la femme n'était pas offusquée par un tel comportement. En jetant un coup d’œil à Aki qui commençait peu à peu à se dévoiler dans la lumière, Mashia sut que ce dernier ne partageait pas son sentiment. Son gardien se méfiant de cet être taciturne, qu'il qualifierait de faux. Non, un jugement trop hâtif n'était pas digne, surtout pour la Vierge.

Le couvant de son regard pareil à un ciel d'été, ne le quittant pas un instant, étudiant sa posture, sa démarche et la manière qu'il avait de s'exprimer, la Dame écarlate en déduisit que la solitude dans laquelle il devait s'être muré, pesait sur ses épaules. Rien ni personne ne devait subir pareille épreuve. Qu'importe les raisons, n'était-elle pas bien placée pour se faire cette réflexion ? Après tout, elle aussi avait bien faillit se laisser emporter par la solitude et ses griffes implacables.

Toute disposée à le faire sortir d'une manière ou d'une autre de sa visible léthargie, Mashia, en garde, paraissait le défier. Son gardien dépassa l'inconnu. C'était un grand chien massif, blanc et orange, feu et neige mêlés qui grogna sa mauvaise humeur sur cet étranger aux manières qui ne lui convenaient pas. L'animal était étrange, bien plus imposant qu'un loup, plus sauvage aussi. En réalité, sous sa forme la plus primaire, Aki demeurait un démon. Se postant devant sa maîtresse au même moment ou il acceptait son invitation à danser, il gronda, plein de cette défiance qui ne le quitterait pas.

~° Désolée pour Aki, c'est mon gardien, et il n'aime pas trop les inconnus. Aki, laisse nous, il ne m'arrivera rien, je te le promet. Le canidé ne cilla pas pendant de longues secondes, plongeant ses prunelles sombres dans celles du Saint. Ou celui qui se prétendait l'être. ~ Gardes toi bien de la blesser, avorton, ou il t'en cuira.

Sur cet avertissement qui sonnait comme le glas, il se retira. La jeune femme eut un petit sourire contrit pour son adversaire puis, de nouveau sérieuse, reprit son masque lisse et froid. Ouvrir la danse. Pour une fois qu'on lui en laissait l'occasion, Mashia n'allait pas se faire prier. Immobile, à l'instar d'une statue de marbre blanc, la demoiselle paraissait avoir figé le temps et l'espace. Ses paupières se refermèrent sur le monde, la réalité. Plus rien n'existait, elle n'entendait plus rien. Pas même le chant des oiseaux. Et où était passée la chaleur des bras du soleil ? Puis, elle rengaina, laissant s'écouler une poignée de secondes encore qui parurent être une éternité. Cette manœuvre aurait de quoi interpeller l'homme. À quoi jouait-elle ?

Sans plus attendre, bénéficiant très probablement d'un moment de surprise, la dame s'envola littéralement à une vitesse folle, vers l'inconnu, faisant s'envoler sa chevelure de feu. Presque au contact, elle fit naître en dégainant, une vague aqueuse qui se rua comme mille chevaux lancés au galop, sur l'escrimeur. En fonction du résultat, Mashia agirait en conséquence.

~ Tu commences peut-être un peu fort, ma fille, cette technique que je t'ai enseigné à très souvent mit nos ennemis hors d'état de nuire, en un seul coup. À quoi joues-tu ?








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