[Janvier 1755] La venue d'un nouvel espoir [PV Tacou/Signun]

Le voyage du jeune Tacou durait de long mois. Il s'arrêtait souvent pour pouvoir de se reposer et ce ravitailler tout comme pour sa monture. Il lui tardait d'arriver aux portes du sanctuaire d'après ce qu'il avait compris, il fallait qu'il se retrouve au village qui borde le sanctuaire, le fief des chevaliers d'Athéna. Plus il se rapprocha de son but, plus il se sentit nerveux en se posant beaucoup de questions. Il se demandait bien s'il était capable de devenir un de ses hommes légendaires. Mais il continua sa route, il voulait en premier temps en connaître un peu plus sur sa nouvelle vie et sur son histoire, il voulait connaître les lignes cachées, ce que l'on ne marque pas sur un bouquin.

Le jeune homme pénétra alors, le village de Rodorio, il vit une grande place vivante et les villageois étaient avec le sourire qui donnait le sourire aux lèvres du jeune homme. Tacou décida alors, d'attacher sa monture au côté d'un abreuvoir pour qu'il puisse se désaltérer après ce long et dur périple. Puis le jeune homme vit au loin sur une falaise qui était éclairé par la lumière du soleil qui se leva, des maisons anciennes qui étaient au nombre de treize.

(C'est là-bas, la destination de mon voyage. On verra bien cela plus tard.)

Puis il regarda sa monture qui était très éprouvée par le voyage. Le jeune homme était aussi très fatigué, cela pouvait se lire sur son visage, mais aussi ses habits étaient sales. Il décida alors de partir à l'auberge pour pouvoir s'offrir un repas digne de cela et aussi pouvoir dormir dans un lit. Ca faisait une éternité qu'il n'avait pas connue ce bonheur-là. Il alla s'asseoir sur le banc et il demanda à la serveuse :

« Un de vos meilleures plats s'il vous plaît, j'ai l'estomac sur les rotules. »

Malgré sa fatigue, le jeune homme avait demandé cela avec sourire, tout le monde se demanda qui était ce jeune homme. Mais Tacou décida de dévorer son plat qui lui rappelait celui de sa mère, il eut une note de nostalgie et il espérait que quelqu'un pouvait alors le renseigner sinon son voyage initiatique serait déjà un échec

Il faisait beau ce jour là, le soleil brillait et une légère brise rafraichissait légèrement l'air. Une journée idéale en soit. Marchant dans les ruelles du village, Signun, habillé avec une longue veste en cuir brun, s'assurait que les vives arrivent bien à ceux qui en avait le plus besoin. Il faut dire que certains lieux avaient été plus touchés par l'attaque des chevaliers noirs que d'autre. Il donnait ses ordres aux soldats avant de s'en aller vers la place. De nombreux villageois saluèrent la présence du saint qui malgré sa tenue en civile était reconnaissance entre mille pour les gens de Rodorio. Sa famille y ayant vécu un moment, tout le monde le connaissait.

C'est alors que le saint se rendit compte de la présence d'un cheval en train de boire tranquillement, ne se souciant pas du va et vient qui se déroule autour de lui. Mais ce qui attira l'attention de Signun, c'était que l'animal ne semblait pas être de la région. Curieux, il s'en approcha, et l'un des villageois lui confirma qu'un étranger était arrivé il y a peu et qu'il prenait un repas chez Syriacus, l'aubergiste.

Merci mon brave.

Mais de rien, sieur Signun. Mais, dois-je avertir les gardes du Sanctuaire.

Non, je ne pense pas. De toute manière, le sanctuaire sera rapidement mis au courant en cas de problème ici.

Le chevalier du sagittaire en civile rentra dans l'établissement tenu par un ami de la famille et il repéra rapidement le voyageur. A le voir, c'était un jeune homme pas encore tout à fais adulte. Il le scruta, essayant de ressentir la moindre émanation de cosmos, mais rien n'y fit, ce n'était visiblement pas un utilisateur de l'énergie céleste.

Signun alla s'asseoir sur la chaise située en face de l'inconnu, puis il appela la serveuse :

La même chose, s'il vous plais. Ainsi qu'un pichet de vin.

La jeune dame se retira dans la cuisine pour que le cuisinier s'occupe de sa commande. Le saint se retourna vers le voyageur qui devait être surpris qu'un inconnu l’aborde ainsi, allant jusqu'à s'asseoir à sa table.

C'est délicieux, n'est ce pas ?

Fit-il simplement, avant de finalement rajouter.

Vous venez de loin comme ça ?

Tacou était toujours assis en train de manger ce plat qu'il trouvait délicieux. Ça lui manquait un peu d'avoir un vrai repas et il prit le temps de le savourer. Tellement qu'il était concentré à manger il n'avait point entendu l'entrer d'un homme dans l'auberge. Il s'arrêta, il regardait du coin de l'oeil par curiosité. Il vit que le nouveau venu, connaissait les aubergistes donc il supposait qu'il était de ce village. Il entendit alors la discussion qui se tenait. Il entendit le mot sanctuaire, c'était sa destination finale.

*Au moins je n'aurais pas à faire de longue recherche, pour trouver le moyen d'y aller. Je dois avoir de la chance pour une fois.*

L'homme s'installa avec le jeune voyageur. Et il commandait la même chose avec en plus un pichet de vin. Tacou continua de manger et il vit que l'homme lui adressa la parole. Le jeune homme s'arrêta et le regarda droit dans les yeux et il lui répondit :

« En effet ce plat est vraiment succulent. Ça faisait quelques mois que je n'avais pas eu un plat de haute volet. »

Le jeune homme avait sorti ces mots avec un léger sourire, il voulait montrer sa bonne humeur et sa joie d'avoir trouver une auberge comme celle-là. Puis l'homme lui demanda d'où il venait. Tacou avait finit maintenant son plat, il prit un verre d'eau avant de le regarder et il lui répondit :

« Je viens du sud de la France, en effet ça fait un peu loin. »

Malgré son sourire toujours présent, il ne pouvait pas cacher la fatigue qui commençait à se ressentir. Finalement, il se mit à bailler et pour se réveiller, il s'étira de tout son long avant de parler à son interlocuteur :

« Au fait je me présente, je me nomme Tacou et vous monsieur ? »

En effet l'inconnu face à lui ne c'était pas présenter. Le jeune homme en profitant alors pour sortir cette phrase pour pouvoir faire connaissance et surtout briser la glace entre les deux et avoir une réponse sur ce fameux sanctuaire.

Le saint en civile écouta les paroles du voyageur, il semblait vraiment apprécier le plat qu'il mangeait. Le jeune homme expliqua qu'il voyageait depuis plusieurs mois. A en juger à sa tenue négligée, sa coupe hirsute et le manière qu'il engloutissait son repas, c'était plus que certainement vrai.

Peu de temps après, la serveuse vint apporter le repas de Signun. Il prenait bien le temps de déguster tandis que la discutions continuait. Le jeune homme disait venir du sud de la France. C'était là effectivement un très long voyage, mais est ce que Rodorio était la destination où simplement une escale ? Toujours est il que ce n'était normalement pas anodin de venir dans ce village qui ne figure sur aucune carte, c'était soit parce qu'on l'a vraiment rechercher, soit par le plus simple des hasards.

C'est alors que sans prévenir, le voyageur s'identifia sous le non de Tacou. Ce n'était pas un prénom courant pour la région d'où il venait, certainement ses parents ont des origines particulière, à moins que ce ne soit une de leur connaissance qui les aie inspiré. Enfin, Signun ne pouvait rien dire de ce côté là, lui même n'avait pas un nom habituel pour les gens de la Principauté de Liège d'où il est originaire.

J'en oublie mes bonnes manières. Heureux de te rencontrer, Tacou. Je me nomme Signun Iscariot.

Fit-il en tendant sa main à Tacou afin de la serrer. Il se servit un verre de vin et en proposa un au voyageur. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'il ne dise mot, préférant manger tant que le plat était chaud. Finalement le saint en civil aborda le sujet qui lui brûlait les lèvres depuis le moment où il avait vu le cheval du jeune homme.

Mais dis moi. Vivant ici depuis l'age de mes dix ans, je dois dire que les voyageurs sont rare. Cette région est reculée et mal indiquée sur les cartes et les signalisations. Donc je me demandais : vous êtes de passage où bien ce village est votre destination ?

Dit-il tout simplement et innocemment. Signun voulait quand même connaitre la raison qui avait poussé un jeune homme venant du Royaume de France jusqu'à Rodorio. Était-il en pèlerinage vers une destinations plus éloignée ? Tout pouvait être possible, si ça se trouve c'était juste un messager.

Après s'être présenté face à son interlocuteur, le jeune homme attendit sa réaction. Il attendit quand même que la serveuse lui apporta son repas. Tacou en profita pour ranger son assiette et ses couverts et il le tendit à la serveuse pour lui donner un coup de main. Elle le remercia avec le sourire et elle repartit vers la cuisine de l'auberge. Tacou ce servi alors un verre d'eau pour boire et il vit que l'homme en face de lui décida alors de se présentait à son tour. Le jeune voyageur vit qu'il lui tendait la main et il fit de même en lui serrant la main tout en le regardant. Puis Signun, lui proposa un verre de vin et le jeune homme dit :

« Non merci, mais c'est gentil de votre part de proposer. »

Tacou espérait de ne pas l'avoir froissé avec ce refus, mais le jeune homme n'en buvait point. Puis il vit Signun commençait à manger son plat. Le jeune homme regarda l'auberge autour de lui, il aimait ce lieu, il le trouvait joli, les gens accueillant et surtout reposant, mais il ne perdit pas son objectif de vue. Puis l'homme reprit la parole et il lui posa une question assez simple. Pourquoi sa venue dans cet endroit. Le jeune homme ne savait pas quoi dire pour le moment, il le regarda dans les yeux et il lui répondit :

« En fait je cherche un endroit, qui doit être dans le coin. C'est vrai que ce village est très mal signalisé mais j'avais des recherches avant de partir et surtout je voulais vérifier ce qui ce trouver par ici. Je fais une escale ici pour pouvoir me reposer et continuer mes recherches. »

Il lui avait expliqué en quelques phrases pourquoi il se trouvait dans ce village, mais il ne lui avait pas dit sa vrai raison. Il reprit alors un verre d'eau, il le reposa et il allait quand même lui posait la question et surtout savoir si le jeune homme n'avait pas fait fausse route. Il se mit à bailler une nouvelle fois avant de reprendre la parole :

« Désolé encore Signun. En fait je cherche un endroit, je ne sais pas où il se trouve, mais je vais quand même vous le demander on ne sait jamais. »

Il répondit puis il se leva et lui posa enfin la question tant entendu :

« Au fait, vous connaissez le chemin du sanctuaire ? »

Le jeune homme avait finit son verre et il attendit la réponse de son interlocuteur tout en restant debout.

De manière polie, Tacou refusa le vin offert par Signun. Ce dernier ne s'en offusqua pas, après tout c'était son choix. Alors le jeune homme commença à répondre à la question du saint, mais pas directement. Il semblait confus dans ses paroles, comme s'il cherchait à éluder la véritable raison de sa présence. Néanmoins, il semblait indiquer que sa destination était dans la région, sans vraiment dire ce qu'il voulait vraiment faire ici.

C'était légèrement agaçant, car il ne savait pas si le voyageur tournait volontairement autour du pot où s'il cherchait réellement ses mots. Le sagittaire en civil resta stoïque et patient, se disant que finalement son interlocuteur arrivera finalement à dire ce qu'il voulait dire. Ce moment arriva quand Tacou lui demanda dans quelle direction il devait se rendre pour aller au Sanctuaire.

Signun resta un moment silencieux, presque surpris même s'il se doutait que le Sanctuaire était l'objectif du jeune français du sud. Il ne savait pas vraiment s'il devait lui dire la vérité où bien lui faire faire un long détour. Toujours est-il que du voyageur il ne semblait émaner aucune menace. Il fallait que ses intentions soient clairs.

Tu es bien dans la bonne région. D'ailleurs, quand tu sorts de l'auberge, tu peux voir le plus haut bâtiment du sanctuaire sis sur la montagne.

Chose qui était vrai, depuis le village de Rodorio, on pouvait voir plusieurs des maisons les plus haute du Sanctuaire sacré. D'ailleurs quand il se rendait à la maison du Grand Pope, Signun restait toujours de longues minutes à contempler le village qu'on voyait de loin, imaginant que depuis le ciel le monde devait sembler à la fois immensément vaste et minuscule à la fois. En même temps, dans l'immensité du Cosmos, l'être humain n'était que peu de chose.

Et, si ce n'est pas indiscret, que compte tu faire en ce lieu trois fois millénaire ? Qu'espères-tu y trouver ?

En fait, il aurait du poser du comment il connaissait l'existence du Sanctuaire. Un membre de sa famille figurait parmi les apprentis ou bien même l'un des saints ? Un aïeul sauvé par un membre de la chevalerie d'Athéna. Après tout, si la région était fortement méconnue, c'était justement à cause de la présence du Sanctuaire et rare sont les personnes en dehors d'un ordre de guerrier divin à en connaitre l'existence parmi les simples personnes. Tant de question à poser, mais une à la fois, il ne faudrait pas que son interlocuteur se sentent submerger de question.

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée