L’eau… Un élément magnifique qu’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer mais en même temps il était sa plus grande crainte. Depuis la nuit des temps, les femmes et les hommes qui succédèrent à son rôle avaient pour but de maintenir les glaces éternelles de Midgar, si l’eau se faisait alors ravageuse sur la terre ce n’était autre qu’un signe qu’ils avaient failli. Pourtant, ce fluide était signe de vie, sans lui, le plus grand mystère de l’univers n’aurait jamais survécu.

Bien que Sigrdrifa fût sur la côte, l’air restait assez sec pour apprécier la fraîcheur des lieux. Elle se savait pas encore bien pourquoi elle s’était rendue ici, peut être pour se vider l’esprit auprès du magnifique spectacle qu’était l’horizon dans l’océan ou alors peut être était-ce pour voir ce qu’elle se devait de surveiller au final. Ici en Asgard, il n’y avait jamais eu d’inondations où tout autre ravage par l’eau car les prêtresses s’étaient succédées pour que cela n’arrive alors la jeune femme osa une question.

« Pourquoi… Toi qui nous fait vivre, qui fait vivre mon peuple, les bêtes et les plantes qui les nourrissent. Pourquoi es-tu si meurtrière dans le font ? Ont parle beaucoup de l’eau qui dort comme un danger. Est-ce ainsi ? Tu nous propose de vivre pour mieux nous la reprendre ?.. C’est… c’est absurde. »

Sa phrase s’était finie dans une petite voix qui se voulait discrète. La jeune prêtresse se rendait compte que parler à l’eau ne changerais pas grand-chose. Les yeux rivés vers l’océan, elle cherchait des réponses. Là où elle se trouvait, n’était autre que le chemin que prenaient les guerriers d’Asgard pour partir en guerre contre le peuple marina. Sigrdrifa ne connaissait que peu ce peuple marin, tout du moins sous-marin qui avait toujours eu des querelles avec le sien. Eux voulaient inonder le monde tandis que son devoir était d’empêcher cela, enfin c’était ce qu’il se racontait ! Lorsque l’ont n’aime pas une personne on est prêt a lui donner tout les défauts tant que cela embellisse nos qualités !

Ici il n’y avait personne, les villages étaient assez loin et la jeune femme avait fait en sorte de n’être perçu par la garde pour profiter de la solitude. Diable qu’elle était dure a obtenir celle-ci quand vous aviez la tête d’un peuple. Les pensées de la jeune femme partir ensuite vers le peuple marin, ils devaient eux aussi avoir une prêtresse et sa vie était elle plus compliqué ou plus simple, voir peut être qu’ils menaient la même vie après tout, avec un royaume à guider ainsi que tout ses habitants. Pourquoi y avait-il une si grande haine entre leurs peuples ? Pour cela il lui aurait fallut rencontrer l’une de ses personnes, les bibliothèques d’asgard ne devait pas être toutes objectives sur ce point…