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 [Groupe 2: Shion, Jian & Seren] Ruine et Désolation

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Celsius


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Celsius

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Dieu Protecteur: Athéna

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MessageSujet: Re: [Groupe 2: Shion, Jian & Seren] Ruine et Désolation    [Groupe 2: Shion, Jian & Seren] Ruine et Désolation  - Page 2 EmptySam 7 Sep - 22:56

:: La Mort dans l'Âme :.

Elle était sur la défensive, il l'avait clairement senti. Cela ne l'avait néanmoins pas empêché d'aller au bout de sa tirade. Il le fallait. Depuis qu'il était entré dans sa vie, il avait l'impression d'en être devenu l'élément perturbateur. De ne lui avoir apporté qu'un peu de bonheur pour ensuite faire tomber sur elle une pluie de malheur. Qu'avait-il cru, de toute façon ? Ce n'était pas comme si un être vénéneux dans son genre pouvait faire le bonheur de qui que ce soit. Il était le danger. Il n'était même pas humain. Un humain ne peut vivre avec du poison dans les veines. Sa beauté n'était qu'illusoire, rose empoisonnée aux épines acérées, si magnifique que l'on ne peut que se laisser attirer par son parfum envoûtant pour finalement mourir d'un venin que nul ne peut endiguer. Elle était malheureusement tombée dans le piège et s'y était piqué les doigts, connaissant à présent la douleur d'une lente agonie. En voulant la sauver, il n'avait réussi qu'à la faire courir à sa perte.

Il s'était voulu défenseur de l'humanité, mais il causerait son extinction si cela continuait. Ne serait-ce pas mieux s'il pouvait tout simplement mourir ? Il était un péril pour ses semblables. Il aurait beau tout faire pour s'improviser porteur de l'espoir des hommes, pour mettre ce pouvoir au service des autres, il y aurait toujours un risque. Tout ce qu'il touche finit par se briser, car il était une épée à double-tranchant pour laquelle il n'existait aucun fourreau. Rien ne pourrait l'empêcher de faire du mal aux personnes qui lui sont chères, et c'était pourquoi la plante venimeuse qu'il était devait demeurer sous verre. Là où personne ne pourrait l'atteindre et où personne ne pourrait s'écorcher en ayant le malheur de l'effleurer. Oui, en fin de compte, peut-être aurait-il mieux fait de rester captif du jardin de ronces de la douzième maison et de ne jamais plus en sortir, cerbère toxique devant l'éternel.

Je suis désolé, articula-t-il sans que le moindre son n'émane de sa gorge nouée. Ses dents se serrèrent aussi durement qu'elles l'étaient l'instant d'avant, baissant la tête pour ne plus fixer que le sol sablonneux sur lequel il s'était immobilisé. Il n'aurait pas été bien ardu de déchiffrer le mouvement de ses lèvres, mais encore fallait-il qu'elle le veuille ; pour sa part, le Saint des Poissons n'avait pas la force de se répéter. Pas plus qu'il n'avait la force d'ajouter quoi que ce soit, par ailleurs, sa dernière étincelle de volonté s'étant éteinte au moment de prononcer face à elle ces mots fatidiques. Tout avait pourtant si bien commencé. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Pour autant, celle-ci devait elle être si prématurée ?... Il fallait croire que oui.

Il avait perdu en essayant de jouer, le feu s'en était pris à elle à défaut de le consumer. Elle en avait récolté une blessure au coeur, une cicatrice de plus qui jamais ne disparaîtrait. Il retiendrait la leçon désormais. Plus jamais il ne devait laisser quelqu'un d'autre s'approcher. Il était le roi des ronces, le roi des épines. Ces pointes effilées était son épée mais aussi, surtout son bouclier – pas pour le défendre, mais pour repousser. Pas pour son bien, mais pour celui de ceux qui auraient la mauvaise idée de s'en approcher. D'homme, il n'avait que l'apparence ; il n'était qu'une plante aussi belle que mortelle que nul ne pourrait jamais apprivoiser, quelle que soit sa volonté. Le choix ne lui appartenait pas. Ce n'avait jamais été le cas. Maudit par les dieux à la naissance, il ne briserait jamais ses liens. Il n'en avait pas le droit. Et tous ceux qui se risqueraient à l'aider ne pourraient que s'en mordre les doigts.

Qu'elle s'en prenne à lui lui procura presque une sorte de soulagement. S'il l'avait pu, il n'était pas impossible qu'il se serait pris à lui-même, mais le risque de se blesser était trop grand. Sa réaction était légitime, aussi ne fit-il rien pour l'en empêcher, se contentant de surveiller son geste pour qu'elle ne le fasse pas saigner. Si en plus il devait la meurtrir elle aussi, jamais il ne pourrait se le pardonner. La douleur était cuisante, mais celle qui émanait du fond de son âme était bien plus grande. Il était seul en tort. Il l'avait toujours été. Quoi qu'il fasse, il était inutile de se débattre contre le courant. Le jouet depuis le destin, il l'était depuis trop longtemps. Oui, le mal qu'elle venait de lui causer avait sur lui un effet purificateur. Cela lui avait été bien plus profitable que si elle avait tenté de le disculper par tous les moyens.

Celsius n'en attendait pas moins de la part de celle qu'il avait aimé, même si c'avait été de courte durée – cela lui étant interdit désormais. Même au coeur de la tourmente, elle restait égale à elle-même. À trop vouloir créer quelque chose, il n'avait pu que détruire. Détruire sa vie. Comment pourrait-il encore seulement y avoir sa place ? Moins elle le verrait et mieux elle s'en porterait. Il en était persuadé intimement, même si cela ne parvenait qu'à qu'alimenter son déchirement. Oui, il lui fallait la laisser partir à présent, comme il le comprit pleinement au moment où elle lui tourna le dos pour aller de l'avant. Pour vivre, elle avait besoin de retourner à la lumière alors que lui ne pouvait que s'enfoncer plus profondément dans les ténèbres... Et alors qu'il se préparait psychologiquement à la voir disparaître au loin, à regarder sa silhouette disparaître pour la toute dernière fois, elle revint vers lui et lui sauta dans les bras.
Que...
Le temps d'en dire plus ne lui fut pas laissé. Ses lèvres s'écrasèrent contre les siennes avec un rien de brusquerie et de brutalité. Qu'importe. C'était comme ça qu'il l'aimait. Il ignorait si leur goût salé était du au courant marin ou à ses pleurs mais il s'en accommoda sans discuter. Sa main trouva rapidement le chemin du creux de ses reins pour s'y plaquer fermement, pour la retenir, l'empêcher d'en fuir. En l'espace d'un rien de temps elle lui était devenue indispensable  et il ne pouvait la regarder s'en aller sans avoir la sensation d'y perdre une partie de lui-même. Sans que cela constitue une raison suffisante pour abandonner. Ce baiser n'était ni fougueux ni passionné, mais l'un comme l'autre ils avaient grand besoin de s'y raccrocher. Un besoin vital. Leurs souffles entremêlés seraient peut-être la bouffée d'oxygène qu'il leur fallait à l'un comme à l'autre pour continuer. Pour finir ce qu'ils avaient commencé. Ce geste contenait l'énergie du désespoir qui les habitait, dans l'espoir que les entrechoquer finirait par effacer tout le mal qu'il y avait en eux. Par leur essorer le coeur de ce trop-plein de douleur.
Ne me déteste pas. trouva-t-il le moyen de souffler.
Le Chevalier d'Or n'eut pas longtemps à attendre pour que la Sirène Maléfique relève vers lui un regard embué, alors qu'il pensait cette étreinte partie pour durer. La perplexité se lut dans le sien où ne brillait qu'une fatigue profonde, intense, physique mais surtout psychologique. Il n'était plus accoutumé à ressentir tant et encore moins sur un si court laps de temps, lui qui avait jeté ses émotions pour les laisser s'éparpiller dans le vent. La réalité lui semblait si loin depuis qu'elle lui avait sauté au cou qu'il lui fallut plusieurs secondes pour y reposer les pieds et comprendre le sens des paroles qui lui étaient adressées. Une lueur de surprise fit irruption dans son regard azuré, lui qui avait pourtant cessé de briller. Comment... ? Malgré le soutien de Poséidon, il n'était pas l'un des siens et n'avait donc pas entendu le message qui venait de résonner dans tout le Sanctuaire Sous-Marin. Il ne comprenait plus rien. Sa seule expression fut celle d'un enfant que l'on aurait arraché à un mauvais songe dans lequel il s'abîmait depuis beaucoup trop longtemps. La tête de celui à qui l'on apprend qu'il luttait contre des démons inexistants.
Non, je...
Le temps d'en dire plus ne lui fut pas laissé. Déjà, il se laissait entraîner sans pouvoir, sans vouloir résister. Il ne voulait plus jamais qu'ils soient séparés. Où qu'elle prévoie d'aller, il la suivrait sans discuter. Son regard se détourna pour se poser sur le livre dont la tranche continuait de reposer dans le creux de sa main. Il n'avait tout de même pas rêvé. Comment était-il possible qu'il s'en soit sorti ? Seule la mort l'attendait au bout du chemin, il l'avait senti. Et pourtant... Son esprit cartésien ne s'obstina pas à chercher des raisons plus longtemps. Un sourire sincère s'épanouit sur son visage, encore faible et vacillant, mais pourtant bien présent. À quoi bon vouloir comprendre, seul le résultat comptait. Peut-être n'était-il finalement pas si mauvais. Peut-être n'était-il pas aussi néfaste qu'on le lui avait fait croire. Peut-être que lui aussi avait le droit de croire.
→ Temple de Poséidon.
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