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 A la recherche de Zeus.

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Zeus [PNJ]


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Zeus [PNJ]

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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptyMer 30 Mai - 18:19

      " Arès... "

    Levant les yeux vers les sommets de la Sphère, la Déesse de la Discorde se demandait si elle avait pas poussé le bouchon un peu loin. Les rugissements du Roi des Dieux picotèrent son dos d'effroi un léger instant. Mais ce moment de sagesse disparut quand elle se détourna vers Athéna, la Folie l'étreignait de plus en plus à son plus grand plaisir. Mais elle devait finir le travail comme il se doit et elle concentra ce qui lui restait de cosmos pour pousser sa cousine contre ses propres soldats. Folie. D'un geste, ses doigts se recroquevillèrent sur sa paume pour la cisailler. Plusieurs filets de sang s'en libérèrent et attaquèrent Athéna pour l'aveugler encore plus, inverser allié et ennemi dans un spectacle de toute beauté. Athéna allait devenir le bourreau des siens et cela était une belle épitaphe.

    ** oO°°Oo **

      " Arès... "

    Nuages et tempêtes cessèrent pendant un léger laps de temps. Une pluie fine tombait sur les guerriers présents avant qu'un léger vent ne monte crescendo pour balayer les pierres et les blocs de piliers. Un tourbillon électrique se formait de nouveau avec en son coeur le Dieu de la Foudre en personne. Il ne fit pas attention aux derniers arrivants car sa concentration était toute entière sur le cosmos de feu qui se dirigeait vers lui. Serrant le poing sur sa Foudre seulement composé du tiers de sa puissance, il se rendit compte qu'un moucheron d'airain avait décidé de l'empêcher d'agir. Poussé par la colère, il libéra une orbe de foudre et aspira la foudre du marteau de la jeune Asyne du nom d'Ysselda, toute son énergie concentrée sur ce seul point partit vers l'insecte pour le frapper de plein fouet. La foudre embrasait subitement Bane pour le déchirer lentement de l'intérieur, l'énergie orageuse se nourrissant de l'énergie de sa propre pour le dévorer de l'intérieur. Puis, dans une déflagration, le corps du Bénou s'envola dans les limbes pour atterrir pitoyablement sur le sol. Un petit nuage de cendres marquait l'état de son surplis désormais...

      " Arès... Ta Vanité sera ta chute, cette fois-ci, aucun pardon... Juste ta mort assouvira le coeur de ceux qui sont morts pendant cette Guerre ! "

    Dans un fracas assourdissant, le cri d'Arès avait calmé la foudre mais leurs deux armes séculaires s'étaient entrechoquées sous le poids des cosmos divins. Dans un silence, Zeus avait écouté son fils avec un regard haineux, il ne se contrôlait plus et un sentiment étrange fit réfléchir rapidement le Roi des Dieux. Quelque chose clochait. En effet, son Foudre était encore incomplet et déchirant l'espace infernal, deux sphères de foudres se dirigèrent vers leur maître. Tendant son autre main, il prit les deux parties pour les réunifier et il frappa son fils dans un déluge de foudres sans précédent. Depuis la chute de Cronos, le Père de l'Olympe avait toujours refusé d'user de la pleine puissance de son Foudre contre un mortel et a fortiori contre l'un des siens. Colère.

      " La patente est payée mon fils, ta mort est désormais autorisée. Subis la puissance de ce qui a fait disparaître le corps de mon propre Père, tu vas comprendre qu'il ne faut pas me pousser à bout sans en payer le prix.... je t'invoque Keraunos. "

    Le dernier Eclair, celui de la destruction ultime avait été libéré de sa gangue sacrée. Des milliers de dards se libérèrent pour prendre la forme d'une foudre dorée. Elle balaya le corps d'Arès de quelques mètres pour le faire voler dans les airs. Frappant ses deux paumes, un tourbillon de foudres prirent une forme nouvelle qui créa une foudre sans précédent, une barrière d'énergie pure, de foudres éternelles, avançait sur les Enfers. Nul ne pouvait y échapper et des craquements sourds s'entendirent au-delà du Grand Mur des Lamentations. Destruction ultime, le corps d'emprunt d'Arès ressentit la puissance du Keraunos à son maximum, ce dernier avait été prévenu, puis puni.... désormais, il serait détruit comme l'avait été son Père. La Kamui du Dieu de la Guerre éclatait en milliers de morceaux, laissant son porteur nu face à la foudre divine. Des poussières s'échappèrent de son corps dans un déchirement de vie, les os de Mars craquelaient sous la pression et levant la main pour frapper son père une ultime fois, il se rendit compte que son corps avait disparu. Tout était fini, une brume rouge sang restait statique dans les vents engendrés par le Foudre.

    Posant le pied à terre, un grand silence s'imposait par la seule présence de Zeus, Eris ne disait plus rien, elle n'était plus là pour dire quoique ce soit. Silence, plus personne n'était là et le Maelstrom avait fait son office, Athéna, Freyja et tous les guerriers n'étaient plus là. Il savait pourtant que cette histoire n'était pas terminée et il s'asseyait sur le trône de son Frère en attendant quelque chose d'invisible, la colère semblait s'être envolé mais à quel prix ? Il ne ne le savait pas encore....




    Citation :
    HRP : Athéna est sous le contrôle d'Eris, elle se retourne contre les SAINTS ou ASES présents au moment de ce post et engage le combat. C'est un combat RP bien évidemment Wink

    HRP 1 : Le corps de Arès est détruit. Eris est partie discrètement.

    HRP 2 : Les combats sont encore actifs jusqu'à demain 00h00. A ce moment là, chaque groupe de combattants, chaque joueur hors combat, chaque fantôme subiront le Maelstrom de Zeus.

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Mashia


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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptyJeu 31 Mai - 15:16




    La morsure du serpent faisait peu à peu son sombre office. Le poison, insidieux, agitait le sang d'Athéna, qui, entourée de ses chevaliers d'or, luttait en vain contre la vilenie de la Discorde.

    Ô Vierge Guerrière, quel est ce sentiment ?
    Coutumier pour la Guerre, étranger pour toi !
    Colère ! Folie, frénésie que tu crains tant !
    Tu sombres dans les ténèbres, poses sur tes chevaliers un regard ardent.

    Tes prunelles s'assombrissent tandis que la voûte se couvre.
    Le silence précède toujours la plus violente des batailles,
    Alors, oui, tu pousses ton fabuleux Cri, bestiale.
    Tes immenses ailes d'or, s'ouvrent....


    La folie. Et où était l'instigatrice de celle-ci ? Dans l'ombre, assurément, afin de mieux apprécier ce délectable spectacle. La sagesse. Elle n'existait plus pour l'heure, dissimulée derrière un rideau de noirceur. D'une brusquerie qu'on ne lui connaissait pas, la jeune femme à la chevelure carmine ébranla le restes des fondations du palais infernal en hurlant son courroux Ce dernier se déversa sur les deux chevaliers d'or l'ayant épaulé jusqu'alors ! Ses plumes d’airain rencontrèrent les plastrons de Shion et Dohko. Soulevés par ce mouvement aussi vif que l'éclair, ils furent au loin projetés. De la poussière dansa devant ses prunelles devenues améthystes. Le Cancer ne devait plus la voir, d'ailleurs, Athéna ne lui laissa point le temps de réagir. Trois coups résonnèrent.

    Trois coups de sceptre contre le sol. Ô quel était ce visage, douce fille de Zeus ?
    Armée de son bouclier qu'elle plaça devant elle, Athéna laissa le Porte-Égide se parer d'une lumière si vive, qu'elle transperça ce voile ocre. Avant de s'élancer. Sa célérité légendaire aidant, la déité percuta Urio avec force d'éclats luminescents. Oui, en plus de le charger, Athéna avait fait jaillir la foudre de lumière qui, de la même nature que le keraunos de son père car issu de celui-ci, fendirent l'air pour transpercer de part en part ses chevaliers. L'impact contre le chevalier d'or du Cancer fut d'une rare véhémence !

    Ne lui laissant aucune échappatoire, la Déesse le souleva hors de terre par la seule force de son cosmos. Là, son sceptre fut remplacé par sa lance dont la pointe se nimba d'un halo sanglant. La pique s'enfonça dans l'armure, inquisitrice sans toutefois atteindre les chairs ! Puis, un dernier pas de danse !
    Pauvre quatrième Gardien ! Objet de son emportement, tu te retrouves précipité vers le sol...

    Le regard de la Sagesse s'assombrit davantage quand l'écho d'une voix connue atteignit ses oreilles. Arès.
    Elle eut un mouvement vers la Guerre, prête à fondre sur lui comme l'aurait fait Niké, l'immaculée chasseresse. Sauf que son instinct rendu primaire, se concentra ailleurs. Dans une bourrasque de vent, Athéna emprunta la voie des airs sa lance brandit au dessus de sa tête. Une nouvelle clameur. Il n'y avait plus la Sagesse. Pas même la tactique. Encore moins de douce chaleur réconfortante, seulement une aura meurtrière, quémandant le sang de ses propres enfants. La mère des hommes se paraît du feu de Prométhée, prête à détruire ce à quoi elle croyait.

    Aucunes réminiscences. Pas même quand elle froissa dans sa main, le lotus blanc qui s'était détaché du bouclier de Dohko. Elle le tenait lui aussi si fermement ! Plus d'arme, plus de Porte-égide ! C'était à présent à mains nues que la Vierge s'acharnait contre les siens. Enserrant le cou du chevalier de la Balance. Plus de Justice. Pas même de droiture !
    Sa paume libre se tourna vers Shion. Non, plus de pacifisme. Aucuns pourparlers possibles.

    Déraison.


    D'autres éclairs brillants naquirent, pour aller à l'encontre du premier Gardien.

    Destruction.

    Zeus son père venait de démontrer que son ire demeurait inégalée. Comme sa toute puissance. Il était le Roi ! Et venait de compromettre définitivement les plans de celui qui se voulait régicide. Éris avait déserté les lieux de sa présence, satisfaite pourtant de ce petit jeu du Trône. Au moins s'était-elle amusée.

    Sauf qu'elle quittait la scène bien vite ! Elle n'aurait pas tout le loisir de constater la déchéance de la Sagesse ! Malgré le fait que le rideau tombe sur les différents protagonistes, se jouait encore la pièce de la Discorde.

    Ne disons nous pas que le Monde est un gigantesque théâtre ?

    Rideaux !



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Zeus [PNJ]


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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptyVen 1 Juin - 0:00


Danse d'orage et de désespoir, la charge du Foudre explosa dans une ribambelles d'énergie pure. Une étincelle, une seule étincelle permettait de redonner l'espoir et elle ralluma cette vision en lui insufflant cette aspiration de quelques secondes. Le corps d'Arès n'était plus, Arès avait fui inexplicablement et Athéna frappait les siens pendant que Freyja protégeait ses guerriers de tout son amour. Les robes des deux déesses se levèrent pour saluer la Foudre et leurs corps commencèrent à léviter dans les airs en même temps que leurs alliés. Samiel, Angel, Shion, Dohko, Ysselda... Ils devenaient des poupées de chiffon face à la tempête. Une sphère de foudre pure, point d'impact de la destruction de Arès se matérialisa un instant avant le moment fatidique.

LUMIERE

L'étincelle devint une tornade de foudre qui fit danser les roches du Guidecca dans tous les sens. Les autres sphères répondirent à cet appel dans un fracas d'une grande dureté et les visages des Hommes et des Fantômes se retournaient vers ce pilier de foudre qui grossissait en absorbant toute chose sur son passage. Les héros et les protecteurs des lieux volèrent à leur tour dans le néant de la vie et de la mort, chaque être mort retrouvait lentement le droit de revenir dans le cycle de la vie, même les condamnés se réveillaient de siècle de turpitudes. Voilà que le Mur de Foudre se rapprocha de la prison des Glaces éternelles. Dans un coin, un jeune bossu s'amusait de sa proie dans les intestins d'une bête gigantesque, ses yeux se tournèrent vers le vide quand il se rendit compte qu'il venait d'apprendre à voler. Dans un déchirement bestial, son corps fut enveloppé de foudres qui le chassèrent de sa protection vivante. Le Ver des bas fonds infernaux n'était plus là.

RENAISSANCE

Une jeune femme protégée dans une gangue de glace, comme une madone de Florence, elle avait fermé les yeux pour protéger les siens. Une nuée de papillons infernaux avait entouré son corps et la foudre les frappa à son tour. La glace se fendilla par endroit avant d'exploser, chaque faisceau de lumières et de ténèbres emportèrent la jeune Asyne dans les tréfonds de l'Hyperdimension. Un seul Papillon se libéra de a Foudre pour appeler son maître, il commençait son périple vers l'antre du Lion. Dans un coin, deux combattants furent à leur tour entourés par le mur de Foudres, ils s'envolèrent ensemble et une gangue cosmique de leur duel sans fin les protégeait mystérieusement. La Guerre était encore trop présente pour ne pas se faire oublier par les guerriers de ce Monde.

ESPOIR


Dans le colisée, un homme, un fantôme regardait cet évènement dans un grand sourire. Il n'était plus qu'un souvenir des temps anciens mais il remercia chaque soldat, chaque guerrier d'avoir respecter son serment pour la vie et l'espoir. Des petites étoiles dorées s'effritaient de son corps, comme si chaque parcelle de sa peau se rappelait au néant d'où il était né. Un autre homme d'origine japonaise s'approcha de lui pour le saluer et ensemble ils se saluèrent, c'était ainsi que le Noble Scipion disparaissait dans le souvenir des hommes et l'âme de l'ancien chevalier d'or du Capricorne disparaissait à son tour dans les Foudres caudines. Il était fier de chacun d'entre eux. Dans un dernier moment, son regard émeraude se porta vers des fruits qu'il avait volé à l'arbre de la rivière de sang, c'était cet espoir qu'il avait voulu entretenir...

TENACITE

Le barrage de foudre continuait son chemin inexorablement et personne ne semblait pouvoir s'y opposer. Dans une des prisons, un homme observait la scène et ses roses l'enveloppèrent dans un dernier linceul. la mort avait donc fini de le rattraper mais la Foudre était joueuse, nul ne savait ce qu'elle préparait avec lui. Dans un autre lieu, le cruel Dieu des Cauchemars arrivait dans le champ des fleurs ou le puissant Hermès était malmené à son tour dans ce déluge, mais restait miraculeusement en place grâce au piège dans lequel on l'avait scellé. Au même instant, un jeune couple improbable dont une belle louve s'élevèrent dans les airs avant de sentir l'effroi d'une main qui tentait de les sauver, Méphistophélès était toute fois inaudible dans le Maelstrom. Ils disparurent à leur tour dans le Néant.

VITALITE

Dans un souffle de plus en plus puissant, un chevalier d'or leva la tête un peu surpris par ce qu'il voyait. La Foudre le percutait de part en part et il en souffrait, mensonge de la mort encore une fois ! Un simple sourire désabusé suffisait à comprendre qu'il ne voulait pas résister. Un casque d'or tel un scorpion s'envola dans les airs suivi de peu par son porteur. Une goutte de sang sortit alors de ses lèvres pour lui rappeler le sens de son existence. Tout était un éternel recommencement. A côté de lui, venu des autres prisons, un jeune chevalier venu du futur dansait comme une poupée inconsciente des frondaisons de l'ancien temple du Jugement qui volaient autour de lui. La foudre le frappa à son tour dans le dédale de son âme pour le faire tousser, le Scorpion criait pour le faire revenir à la réalité, mais rien n'était que fracas et tourments.

PAIX

Paix. Le chevalier d'or de la Vierge aidait le jeune Cygne quand les liserets foudroyants les charmèrent comme des serpents. Le corps du Requin ne bougeait pas, il s'enfonçait dans la terre comme une sorte de condamnation par l'esprit même des Enfers. Il retournait poussière alors que la Foudre chassait les serviteurs de la mort et leurs ennemis venus libérer le Keraunos olympien. Un craquement de plus et les vestiges du Temple du Jugement disparaissait pour ne laisser que la plaie béante d'une des plus grandes batailles de cette Guerre Sainte, c'était ici que la Mort avait affronté les chevaliers de l'Espoir et la Paix l'avait emporté un bref moment...

MORTALITE

Arrivant à la Porte des Enfers, les derniers combattants s'envolèrent à leur tour, le Capricorne était observé par l'ami de Scipion dans ce royaume. Il l'invitait à porter honorablement son ancienne armure et la jeune Harpie s'envolait dans une déflagration de foudres tout aussi puissante. Tsurugi se retourna et intensifia ce qui lui restait de cosmos pour disparaître à son tour dans les Foudres. Le base même de la cathédrale des Enfers dans le Monde des Vivants s'ébranlèrent sur leur base....

Le temps se définit en ces quelques mots : la MORTALITE, la PAIX, la VITALITE, la TENACITE, l'ESPOIR, la RENAISSANCE et la LUMIERE. Tout cela s'achevait enfin dans les tréfonds des Enfers primordiaux.


SILENCE

Un Homme observait avec un sourire la scène de théâtre, le jeu d'échec allait pouvoir commencer, faisant claquer sa cape, il se mit à avancer dans les ténèbres...


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Panthéon


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Panthéon

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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptySam 2 Juin - 3:30


    Loin en dessous de l'empire du Ciel, sous la surface des Océans, au plus profond du monde Souterrain, les souverains des trois Royaumes se retrouvèrent de nouveau face à face.
    La Trinité issue de Cronos et Rhéa, les trois frères qui s'étaient partagés l'univers lors de la chute du Roi des Titans. Trois divinités aux pouvoirs incommensurables réunis en un même lieu.
    Face à celui qui brandit la foudre et fait rugir le tonnerre, Poséidon et Hadès surgissant du néant dans un tourbillon de tissus et d'ombres aussi noires que le Tartare.

    À peine les deux frères ennemis eurent-ils foulés le sol que leur puissance se déchaîna sur le Roi de l'Olympe. L’Ombre et l'Onde enserrèrent le Dieu des Dieux comme deux serpents louvoyants, emprisonnant leur proie pour mieux l'étouffer et la mordre.
    Et tandis que l’Ébranleur du sol ouvrait les entrailles du monde d'un simple coup de Trident, le Zeus Souterrain se para de son armure pour faire face au détenteur du Foudre.

    Courroucé par une telle audace, le regard azur du père des Dieux s'assombrit de lourds nuages crépitants alors que son corps devenait nuée et éclairs avant de repousser dans une violente vague de foudre ses deux frères.

    Spoiler:

      « ASSEZ ! »


    Plus prompt à déchaîner sa colère que son frère gardien des Morts, le Maître des Océans se dressa de nouveau contre Zeus, son Trident brandit et entouré d'un halo marin. Soudain alors que les deux frères allaient s'affronter violemment, tout devint noir.

       « Vous êtes ici en Notre Royaume et il n'est rien que Nous ne contrôlions céans. Notre précieuse Kunée vous gardera prisonnier dans le monde des Ombres aussi longtemps que Nous le souhaiterions.»


      «Hadès ! Rugit Poséidon, libère moi immédiatement  ou tu paieras pour cela !»


       « Toujours aussi irascible mon frère, rétorqua le Sombre Monarque de sa voix impérieuse en libérant cependant Poséidon du charme de la Kunée, mais du calme Nous vous en prions. Ô Zeus, Notre cher et orgueilleux frère, Nous sommes fort aise de vous retrouver si promptement après l'humiliation que vous Nous avez fait subir. Nous ne saurons pleinement satisfait qu'après vous avoir rendu la pareil. Peut être devrions Nous vous envoyer auprès de Notre retors de père dans le ventre de Tartaros ? À moins que vous ne préféreriez renoncer à votre hégémonie qui n'a que trop durée ? »


      « HADÈS ! Tonna le dieux de la foudre en dans l'obscurité qui l'entourait, libère moi sur le champs et je saurais être clément à ton égard ! Ne me force pas à te réserver le même sort qu'à mon fils!»


    Aveugle, seul dans une prison de ténèbres, le Cronide subissait l'insidieux pouvoir du Casque d'Invisibilité de son frère. Contrairement au Foudre et au Trident, la Kunée n'était pas une arme à proprement parlé et avait le pouvoir de rendre invisible son porteur à n'importe quels yeux. Mais aussi de rendre invisible le monde pour n'importe qui. Le Souverain des Cieux aux yeux d'aigle ne pouvait déchaîner son pouvoir sans craindre de réduire les Enfers en miette, détruisant ainsi la balance entre les trois royaumes.

      «Zeus, tu vas payer pour nous avoir enfermés tous les deux ! Ton autorité, ta force, tout cela n'est que vanité ! Tu gouverne simplement grâce à cette arme, tu n'es pas digne de ta puissance mon frère ! Il est temps que ton règne s'achève et que les flots recouvrent enfin la place qui est la leur.»


       «Poséidon, Notre frère bien aimé, ne soyez pas si prompt à décidez seul du partage des Royaume. Nous souhaitons également la Terre pour Notre jouissance et Nous serions courroucé de vous voir Nous la voler.»


      «Te la voler ? S'écria Poséidon avec incrédulité, tu parles comme si ce Royaume t'appartenais déjà Hadès, mais de quel droit prétends tu la détenir ? Le royaume des flots existe depuis bien avant l'existence des humains et bien avant que ton propre Royaume n'ait une utilité ! C'est à moi qu'elle revient de droit! Ton royaume sinistre est déjà emplit de milliards de sujets ! Ne te satisfais tu donc pas de tes minerais et de tes sujets ? Tu es encore plus arrogant et hypocrite que notre frère . Tu cache ton avidité sous ton masque de flegme et ton outrecuidance mais tu ne vaux pas mieux que ces humains que dont tu gardes les âmes.»


    Bouillonnant de rage, l'Invisible retourna son attention contre le maître des Chevaux, confrontant son aura purpurine à la violence du cosmos océan du dieu chthonien tandis que le Roi des Dieux se libérait de sa prison de ténèbres dans un déluge de feu céleste et dans le fracas du tonnerre.

    Spoiler:

    Comme un fouet, son arme divine claqua deux fois pour frapper en pleine poitrine ses deux frères qui furent jeté à terre comme de vulgaires manants alors que le Roi s'élevait de toute sa stature, dominant les silhouettes écrasées de ses deux frères dans sa kamui étincelante. Ses prunelles avait retrouvées un semblant de calme et toisaient à présent Hadès et Poséidon avec un certain mépris tinté de menaces. Dans sa main droite, le Foudre crépitait, rappelant aux fils de Cronos qu'au moindre geste le Keraunos les réduirait en poussière.

    Mais au loin, là où les ombres ne sont guère que des lueurs dans un monde fait de ténèbres absolue, quelque chose grondait. Une chose qui n'avait pas été depuis les temps mythologique et qui tambourinait sauvagement sur la barrière qui la maintenait enfermée depuis tout ce temps.


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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptySam 2 Juin - 12:55

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Arrow L'éveil après le long sommeil: Le retour d'Hypnos

Le tartare, prison et lieu des pires supplices. Le lieu le plus sombre et le plus profond de cette réalité. Situé sous les enfers, cette poche de réalité confiné enfermait en son sein ceux qui avait commis les actes les plus répréhensibles aux yeux des dieux, ici se trouvait les entités qui ne pouvaient être contenues parmi les âmes mortelles, ici se trouvait la prison des anciennes forces divines, la prison des titans, des géants et des cyclopes. Les plus puissantes et primitives des entités physiques y étaient tenue enfermé, maintenu en sommeil par le pouvoir du fils de la nuit et scellé par les pouvoirs associé des trois frères régnant sur la création et les trois frères hécatonchires et étaient les gardiens, veillant à ce que nul ne vienne tenter de libérer ceux qui s’y trouvaient enfermé pour l’éternité.

Cependant, alors qu’une partie de l’esprit du fils de la nuit s’approchait inexorablement des colossales porte d’airain chauffées à blanc, il n’apparut aucun gardien pour lui barrer le passage, aucune présence ne se faisait sentir prêt des portes de la prison des dieux anciens. Cela eut l’effet d’accroitre le malaise du fils de la nuit, il avait vu juste, les sceaux étaient affaiblis, et les prisonniers le sentait malgré leur torpeur, chaque seconde qui passait les voyaient s’éveiller un peu plus, sortant de leur sommeil sans rêve pour se souvenir de leur rage infinie contre ceux responsable de leurs sort. Mais le dieu du sommeil n’avait pas l’intention de laisser cette engeance se réveiller ainsi, les sceaux étaient certes affaiblis, mais ils tenaient encore bon, bien que le chaos des batailles passées se soit répercuté au travers des dimensions jusqu’à eux, ils n’étaient pas encore brisés, loin de là. Le dieu du sommeil savait tout cela, il était le veilleur, celui qui reste conscient lorsque tous ferment les yeux et comme tous les membres de sa famille, il avait sa présence dans chaque parcelle de l’univers et à présent il devait gagner du temps, il devait maintenir endormis les dangereux pensionnaires du tartare pendant qu’une autre partie de lui-même achevée son incarnation dans une enveloppe physique.

Restez tranquille damnés parmi les damnés, il ne sert à rien de vous réveiller, rien ne vous attends dans le monde réel si ce n’est la souffrance et la haine, à présent rendormez-vous du sommeil sans rêve des maudits qu’aucun de mes enfants ne visitera jamais.

Celui que l’on désigne sous le nom d’Hypnos déchaina alors ses pouvoirs sur la prison, plongeant celle-ci dans un brouillard ténébreux saturé des pouvoir narcotique du dieu du sommeil, si même les dieux ne pouvaient y échapper, cela ne voulait pas dire qu’ils se laissaient toujours faire sans rechigner, malgré l’apaisante sensation que procurait le repos sur le corps et l’âme, certains s’y refusait pour des motifs triviaux, comme la vengeance par exemple. Mais Hypnos était persévérant, sachant enfoncer les plus solides murailles de volonté par ses efforts soutenus et en cela, même les dieux devaient le lui reconnaitre, il était très doué, le meilleur même. Et malgré les terrifiantes créatures que contenait ce lieu maudit, Hypnos avait l’avantage d’etre encore aidé par les sceaux des trois seigneurs de l’univers qui affaiblissaient encore énormément les prisonniers. Au terme d’une courte lutte de volonté, Hypnos avait réussi à imposer la narcose à la prison toute entière, il avait gagné du temps, mais combien de temps ? Les sceaux étaient affaiblit, et si jamais ils s’affaiblissaient encore il faudra plus qu’un peu de brume opiacée pour contenir la fureur que retrouveraient l’ensemble des prisonniers, il faudra un pouvoir bien plus grand que n’en possédait actuellement le fils de la nuit sous cette forme incomplète et infinitésimale.

La présence d’Hypnos au sein du tartare commençait à se retirer après avoir accomplis sa mission, lorsque arriva une déferlante d’énergie si puissante qu’elle manqua d’emporter la conscience du dieu du sommeil contre les brulants murs d’airains de la prison. Mais le fragment d’esprit du dieu du sommeil lutta âprement et malgré la vague de puissance qui s’acharnait sur lui, il parvint à maintenir sa cohésion en ce lieu.

Mais ce ne fut pas le cas des sceaux, qui furent atteint de plein fouet par la vague d’énergie dans un fracas digne de la fin des temps, le craquement qui s’en suivit se répercuta dans toute la prison et même certainement au-delà même des limites de cette dimension maudite. Quelque chose s’était brisée dans l’impact, quelque chose de vital. Hypnos n’eut pas à se demander bien longtemps ce que pouvait etre cette chose qui s’était brisé, car l’ensemble de cette prison lui répondit. Les sceaux avaient été gravement atteint, et de ce fait, grandement affaiblis, presque brisés.

Que les moires nous viennent en aide si jamais ces sceaux venaient à etre détruit…

Ce qui suivit fut pour le dieu du sommeil l’occasion de se remémorer la titanomachie, les entités enfermées dans la prison des dieux furent comme réveillé en sursaut, recouvrant progressivement l’ensemble de leurs puissance tandis que les sceaux s’affaiblissaient sous l’effet de la déferlante de foudre. Cette fois il ne suffira pas d’une brume opiacée pour les rendormir, cette fois l’univers tout entier allait au-devant d’un danger mortel tel qu’il n’en avait plus connu depuis un terriblement grand nombre d’année. La cacophonie de hurlements, de cris et de rugissements qui retentit soudain des profondeurs du tartare se fit accompagner d’une vague d’énergie brute si puissante qu’elle ébranla l’ensemble de la prison et continua même hors de ses murs pour venir frapper avec force le fils de la nuit. Les prisonniers étaient presque libres et le dieu du sommeil ne pouvait rien faire en cet instant, il n’avait pas la force de lutter seul contre l’ensemble des forces primitives retenue en ce lieu. Il ne pouvait vaincre, mais il pouvait encore gagner un peu de temps.

Navré pour vous, mais je n’ai pas l’intention de vous laisser faire, les sceaux sont encore là, et même si ils sont désormais faibles, ils tiennent encore, alors je ferais de même.

Amassant en lui d’avantage de sa conscience universel, la forme éthérée commença à prendre une forme humaine semblable à une silhouette sombre où se mêlaient l’émeraude et le jais, un spectre au front marqué d’une étoile scintillante. Sa présence dans la prison des dieux se fit plus puissante, plus impérieuse, et tandis qu’il commença à user de ses pouvoirs pour ralentir quelque peu le réveil des entités à présent libérées, loin, très loin d’ici, son corps se mit en mouvement.

¤¤¤

« C’est pas vrai ! Pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant ! Père de l’Olympe qu’as-tu encore fait ? »

J’ouvris alors la voie vers le sombre empire, vers celui qui devait etre sans nul doute l’auteur de la vague d’énergie qui avait achevé de briser les sceaux du tartare, vers le seigneur du ciel et de la foudre, vers Zeus lui-même.

¤¤¤

Là où se trouvait encore il n’y a pas si longtemps le Giudecca apparut une déchirure dans l’espace, déchirure qui enfla encore et encore jusqu’à laisser apparaitre un homme aux cheveux d’or vêtu d’un costume des plus élégants. Il tenait d’un air nonchalant une cane noire au pommeau d’argent, mais sur son visage se lisait pourtant un air grave.

Contemplant le lieu où il émergea, le dieu du sommeil parut à la fois surpris et amusé, un sourire se dessina sur son visage alors qu’il contemplait les ravages qu’avait causés le père de l’Olympe dans sa fureur.

« Eh bien, eh bien… Qu’avons-nous là ? Encore une fois un excès de zèle de la part du fils de Gaia… Décidément, cette famille a le sang chaud. »

En effet, il ne restait plus rien du sombre palais du souverain des enfers, celui-ci avait était comme dévasté par une explosion de puissance comme seul le keraunos pouvait en produire.

« Décidément, cette arme est toujours aussi effrayante, il fallait etre fou pour inventer une telle monstruosité. Enfin bon, ils devaient avoir leurs raisons comme toujours… »

Les dégâts infligés au sombre empire par le keraunos s’étendaient à perte de vue, rien ne semblait avoir été épargné, prisons, âmes, bâtiments, spectres, chevalier, ases, dieux… Il ne restait plus rien d’autre en ces lieux que quatre personnages, trois frères et un nouvel arrivant.

Lorsqu’Hypnos avait émergeais pour retrouver le père de l’Olympe, il ne s’était pas attendu à rencontrer aussi ses deux frères visiblement très remonté contre lui, Zeus, Hadès et Poséidon réunis dans un même lieu avec la ferme intention d’en découdre ? Quelle plaie…

¤¤¤

« Bien le bonjour mes seigneurs. »

J’avais émergeais avec calme de mon portail vers l’hyperdimension, la main posée nonchalamment sur mon chapeau, la brise légère qui m’entourait faisant flotter mon manteau et ma cravate dans une attitude décontractée, cependant en m’approchant des trois seigneurs de la création, je devais faire preuve de plus de révérence, le protocole et tout ça… Ce fut donc avec ma main gauche que je saisis mon chapeau pour le placer sur ma poitrine tout en m’inclinant en signe de respect. L’étoile brillante sur mon front devait avoir informé mes confrères de mon identité et aucune autre forme de présentation n’était à présent nécessaire, tous savait ce que cette étoile voulait dire. J’avais perdu mon sourire et mon visage devait arborer les traces de mes efforts pour contenir ou tout du moins ralentir le réveil des prisonniers de la prison des Dieux. Combien de temps allais-je pouvoir gagner ? Je ne pouvais le dire, mais je devais faire vite...

« Seigneur Hadès, seigneur Zeus, seigneur Poséidon, navré de venir interrompre cette réunion de famille qui s’annonce passionnante et passionnée, mais je crains de devoir vous apporter de bien trop graves nouvelles pour que vos souhaits ne voient le jour maintenant. En ce moment même, une partie de moi-même se trouve devant les portes de la prison des dieux, et en ce moments même, les sceaux que vous avez érigés aux temps mythologiques ont été affecter par la puissance des combats ayant eu lieu ici même, et lorsque le keraunos fut libéré, il acheva ce que le temps avait commencé, les sceaux sont maintenant très affaiblis , et cela, les prisonniers du Tartare le sentent, nombre d’entre eux sont à présent éveillé et menaces de s’échapper, en ce moment même leur forces combinées frappent contre les barrières séculaires de la dernière des prisons, et je crains qu’il ne nous reste que peu de temps avant qu’elles ne parviennent à faire une brèche dans le Tartare. Aucun de nous ne souhaite revoir l’époque de la titanomachie se reproduire, alors sans vouloir vous commander, je crains qu’il ne reste plus que vous trois pour refaire ce qui a été fait par le passé, les sceaux doivent etre restaurés ou alors l’univers tel que nous l’avons façonné disparaitra. Comme par le passé, unissez-vous contre les forces du chaos qui menacent tout ce que nous avons construit depuis lors, comme par le passé, scellez ces monstres de fureur et de haine à jamais, pour le moment oubliez votre rancœur et unissez vos forces pour l'avenir en lequel vous croyez, je vous en conjure mes seigneurs, je ne pourrais pas tenir encore longtemps ! »


Spoiler:


Dernière édition par Hypnos le Mar 5 Juin - 12:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptyMar 5 Juin - 2:47


    Colère, amertume, jalousie, frustration, mépris. Voilà ce qu'étaient en cet instant les trois plus puissants dieux de l'Olympe.
    Trois frères qui se détestaient bien plus encore qu'ils ne pouvaient s'aimer.

    Le menton haut et fier, le souverain de l'Olympe jugeait sévèrement ses deux frères du regard. Ses sourcils broussailleux formaient deux lignes obliques au dessus de ses yeux azuréens et ses lèvres charnues d'ordinaires étirées en un sourire bienveillant restaient figées dans une moue grave.
    Sous son regard impérieux, l'Empereur des Mers et le Seigneur des Enfers se relevaient lentement. L'un regardait Zeus sans cacher son hostilité tandis que l'autre semblait plus outré d'avoir été mit à terre comme un vulgaire mortel.
    Alors que l'Ébranleur du sol ouvrait la bouche pour déverser une fois de plus sa bile sur Zeus, il fût interrompu par l'apparition d'une faille noire qui s'ouvrait comme une plaie béante dans le tissus de la réalité.
    Émergeant du passage, le dieu du Sommeil en personne.

    Tiquant d’agacement à la vue du laquais d'Hadès, le Roi des Dieux s’apprêta à congédier rudement le nouvel arrivant avant qu'il ne remarque l'étrange pâleur du dieu du Sommeil.

    « Seigneur Hadès, seigneur Zeus, seigneur Poséidon, navré de venir interrompre cette réunion de famille qui s’annonce passionnante et passionnée, mais je crains de devoir vous apporter de bien trop graves nouvelles pour que vos souhaits ne voient le jour maintenant. En ce moment même, une partie de moi-même se trouve devant les portes de la prison des dieux, et en ce moments même, les sceaux que vous avez érigés aux temps mythologiques ont été affectés par la puissance des combats ayant eu lieu ici même, et lorsque le keraunos fut libéré, il acheva ce que le temps avait commencé, les sceaux sont maintenant très affaiblis , et cela, les prisonniers du Tartare le sentent, nombre d’entre eux sont à présent éveillé et menaces de s’échapper, en ce moment même leur forces combinées frappent contre les barrières séculaires de la dernière des prisons, et je crains qu’il ne nous reste que peu de temps avant qu’elles ne parviennent à faire une brèche dans le Tartare. Aucun de nous ne souhaite revoir l’époque de la titanomachie se reproduire, alors sans vouloir vous commander, je crains qu’il ne reste plus que vous trois pour refaire ce qui a été fait par le passé, les sceaux doivent être restaurés ou alors l’univers tel que nous l’avons façonné disparaîtra. Comme par le passé, unissez-vous contre les forces du chaos qui menacent tout ce que nous avons construit depuis lors, comme par le passé, scellez ces monstres de fureur et de haine à jamais, pour le moment oubliez votre rancœur et unissez vos forces pour l'avenir en lequel vous croyez, je vous en conjure mes seigneurs, je ne pourrais pas tenir encore longtemps ! »

    Comme un seul homme, les trois frères se regardèrent un instant dans le fond des yeux. Chacun voyait dans le regard de l'autre la même crainte qui l'animait. Les dieux craignaient la peur et cette peur c'était celle de revoir surgir le clan des Titans, celle de voir de nouveau le Roi déchu fouler de nouveau le monde.
    Leur père, Cronos, et tout ses fidèles, ne manqueraient pas de les submerger s'ils ne réagissaient pas rapidement. Tous trois étaient affaiblis par leurs emprisonnements respectifs et ils savaient que la libération des Titans provoquerait leur chute.

      « Fils de Nyx, tiens autant que tu le pourras, ordonna Zeus en remerciant le dieu du Sommeil d'un bref signe de tête, Mes frères, nous régleront nos différents plus tard. Si ce que dit Hypnos est vrai, et je n'ai pas sentit le mensonge dans ses paroles, le monde courre à la ruine si nous n'intervenons pas. Poséidon....Hadès...ralliez vous à moi une fois encore et montrons aux Titans et à notre Père de quoi sont capables les fils de Rhéa ! Retournons sceller une fois de plus ces monstres dans les abîmes !»


    Hadès acquiesça mollement avant de s'engouffrer dans le passage pour l'Hyperdimension, bientôt suivit par le Sommeil. La revanche viendrait en son temps.

      «Ne crois pas en avoir terminé avec moi Zeus ! Une fois tout ceci terminé, n'espère pas me sceller de nouveau sans déclencher une guerre sans précédent ! Promit Poséidon avant de foncer dans l'ouverture avec brusquerie»


    ** oO°°Oo **


    Au cœur même de l'Hyperdimension, là où se rejoignait toutes les trames de l'espace et du temps, au carrefour des dimensions, se trouvait la porte vers le Tartare. Protégées par un lourd rempart d'airain et entourées par le Phlégéthon, les gigantesques portes semblaient être à deux doigt de céder.
    Face aux immenses battant d'ébène, même les trois frères semblaient ridiculement petits.

    Derrière l'ouverture de la prison des Titans, les exilées se déchaînaient, frappant, hurlant, tentant de briser les lourdes chaînes qui maintenaient les portes d'airains closes.
    L'ouverture était déjà légèrement entrebâillée lorsque les Olympiens se présentèrent devant elle, laissant une multitude de bras difformes, écailleux en surgir. Dans le néant du Tartare, Zeus voyait une myriade d'yeux le fixer intensément. Certains en voyant le Foudre crépiter dans sa mains fuirent sans demander leur reste tandis que les autres redoublèrent de hargne.
    Mais parmi ces milliers de regards hostiles, il en est un qui retint son attention. Ses yeux n'étaient que deux petits points écarlates et l'observaient de très loin. Il ne s'était même pas approché de la porte et se contentait de le fixer. Il avait rivé son regard sur lui dès qu'il était arrivé devant les portes du Tartare et il savait que le dieu à la Foudre le regardait aussi. Il pouvait presque lire dans ses yeux sa peur.

    Enfermé dans le néant depuis des millénaires, il ne connaissait plus que le tourment éternel. Tout ce qu'il était ne se résumait plus qu'à une sensation de faim dévorante, de haine absolue, de rancoeur. Et lorsqu'il le vit, là, à l'extérieur, le narguant dans ses atours royaux, son arme maudite à la main, il ne put se contenir. Comme un dément, celui qui fût jadis le Roi suprême se jeta sur la silhouette de celui qui voulait tant faire souffrir avant d'être stoppé net par les lourdes portes d'airain. Son horrible bouche se fendit en deux et son visage se craquela comme de la roche, révélant une âme aussi rouge que du magma en fusion.

      «ZEUUUUUUUUUUUSSS ! ZEUUUUUUUUUSS !»


    Son gigantesque bras passa à travers l'ouverture, s'ouvrant et se refermant dans le vide comme pour tenter de saisir le dieu de l'Olympe qui brandit son arme au dessus de son épaule comme une javeline avant de frapper. Un unique trait de foudre s'abattit sur le visage cauchemardesque a demi caché par la porte. Hurlant de douleur et de rage, le monstre recula dans les abîmes.

      «Retourne dans l'ombre et reste y pour l'éternité ! Tonna le dieu de la Foudre et du Tonnerre, je ne crains pas ta colère Cronos! Je suis Zeus, et devant moi tu n'es rien ! Ajouta-il avant de faire de nouveau claquer son arme pour repousser les monstruosités du Tartare. Mes frères ! Ensemble !»


    Dans un seul et même geste, les fils de Cronos et Rhéna déversèrent toute leur puissance sur les portes du Tartare qui se refermèrent brusquement sur les créatures qu'elles abritaient. Les éclairs se mêlaient à l'ombre et à l'onde, reformant les gigantesques loquets qui maintenaient les portes closes depuis des millénaires.
    À bout de force, les trois frères échangèrent un regard avant d'observer sombrement la porte du cauchemar qui avait bien faillit déverser toutes les horreurs de l'univers sur le monde.
    Malgré leurs rancunes, aucun des trois ne souhaitait voir resurgir les Titans et celui qui les dirigeait.

      «Que tout ceci...nous serve de leçon...à tous, haleta Zeus, cependant, je ressens la trace fétide du l'engeance dans l'air....certains ont réussit à s'échapper. Il nous faut les retrouver !»


      «Mon frère....nous ne sommes pas en état pour l'heure. Il nous faut reprendre des forces.»


    Bien qu’acquiesçant à contre cœur, Zeus opina silencieusement du chef. Les Titans n'auraient pas le loisir de profiter longuement de leur liberté. Et une fois que tout serait réglé, il pourrait enfin s'occuper de tout ce qui se tramait sur Terre.


==> Olympe
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MessageSujet: Re: A la recherche de Zeus.   A la recherche de Zeus. - Page 2 EmptyVen 8 Juin - 17:54

Le temps nous faisait défaut dans cette affaire, et cela les trois frères l’avait compris. Ils cessèrent instantanément leur conflit pour se rallier à ma demande, mais il était trop tard…

¤¤¤

Loin, très loin de nous, une partie de moi continuait son œuvre afin de ralentir le réveil des monstres enfermés dans la prison des dieux, mais dans mes efforts constants, je ne remarqua pas la formation cosmique qui me frappa par derrière dans un déferlement d’espaces chaotiques, je sus instantanément de qui il s’agissait, c’était là la signature d’un seul etre, un etre que je n’avais pas vu depuis la titanomachie… Mais ce n’était pas fini, malgré la faiblesse de la manifestation de mon essence en ces lieux, je n’étais pas impuissant, lui non plus n’étais encore rien d’autre qu’une manifestation sans enveloppe corporelle, nous étions donc à égalité, enfin en théorie.

Les dimensions s’effondrèrent sur moi alors que je tentais de passer au travers comme seul un principe primordial comme moi pouvais le faire, un point commun à toutes les dimensions était leurs allégeances aux lois de l’univers, des lois telle que le temps, l’espace, l’inertie, l’interaction… Bien que parfois de très grandes différences puissent se faire remarquer entre deux dimensions, leurs bases étaient identiques, et je faisais partie de ces bases.

Commençant à englober l’ensemble des dimensions dans mon essence, je prenais l’avantage sur cet arcane qui aurait dut me disperser, mais je n’avais pas encore gagné, si cette manifestation cosmique voulais combattre, alors il aurait du répondant. Augmentant encore la concentration de mon essence dans la forme cosmique que j’avais créé en ces lieux, j’amassais entre mes mains spectrale un amalgame de concept tel que le chaud, le froid, la douleur, le sommeil, car tel était mon pouvoir, celui de l’encounter another field, mes rêves et mes pensées étaient bien plus que de simples idées sans conséquences sur l’univers, j’avais obtenue de mes parents la faculté de les matérialiser sous ma volonté, et il était temps pour cet intrus de s’en rendre compte, hélas, je ne pouvais accumuler que fort peu de puissance sous cette forme, mais cela suffirait sans nul doute à vaincre ce gêneur.

Mais je n’eus pas le temps de mettre mon plan à exécution, venant des profondeurs du tartare le keraunos primaire me frappa de toute sa puissance, cette fois j’étais impuissant face à un tel pouvoir, ultime puissance de destruction, arme au-dessus de toutes les armes, je ne dus mon salut qu’à l’ouroboros qui instantanément absorba en lui une grande partie de cette décharge de puissance brute avant de la sceller en lui. Cependant ce qu’il restait de la décharge suffit amplement à balayer ma présence du tartare alors que je lâchais un cri de douleur, le keraunos frappait jusqu’à l’essence de ses victimes, quelle arme effrayante…

Je dut lâcher prise, je dut quitter ces lieux, je ne pouvais vaincre face à deux titans réunis, pas sous cette forme, maudit soient-ils.

¤¤¤

« J’ai échoué mes seigneurs, déjà deux titans ont réussi à franchir le portail du tartare il nous faut faire vite ! »

Ce fut mon seigneur et maitre Hadès qui fut le premier à s’engouffrer dans l’hyperdimension, je l’accompagnais aussitôt et nous fumes rejoins dans l’instant par les deux autre frères. Arrivant devant le Phlégéthon, il ne se trouvait plus aucune trace des deux magmas cosmiques qui m’avaient contraint à rebrousser chemin.

Maudit soient-ils, ils ne sont plus là...

Mais alors que l’entrebâillement des énormes portes d’airains laissait passer d’innombrables bras difformes et hideux, celui que les trois frères redoutaient par-dessus tout s’avança entrainant avec lui les cortèges d’horreur et de cauchemars dont il était l’essence, Cronos, le roi des titans se jeta sur les porte et sa poigne se referma sur du vide alors qu’il tenta d’atteindre son fils pour assouvir une vengeance qui le consumait maintenant depuis si longtemps.

Ses cris me vrillèrent le sens de l’ouïe, si j’avais eu des tympans, nul doute que ce ne serait plus le cas désormais.

« Silence misérable créature, cesse donc tes cris pitoyables, ton temps est révolue, toi et tes semblables n’êtes plus que de pauvre relique d’un passé obscure, avant l’assertion de l’univers hors des ténèbres, votre chaos et votre brutalité n’ont plus leur place en cet univers, reste donc le roi du tartare et souffre pour tes méfaits »

Ce fut à ce moment que les trois seigneurs de la création déversèrent sur lui et sur la prison l’ensemble de leur puissance réunie, d’un seul coup l’ensemble de la prison fut réduite au silence alors que se reformaient les loquets maintenant les portes closes depuis des temps immémoriaux, c’était fini, pour le moment.

Les trois frères sentir alors l’évasion des deux misérables ayant réussi à s’évader du tartare, mais reformer les sceaux leur avait couté l’essentiel de leur pouvoir, ils n’étaient plus en état…

Un répit ? Pour deux Titans ? Par le chaos c’est une plaisanterie ? Dois-je aller m’en charger moi-même ?

Je ne comprenais pas les actions de ces dieux, ça n’avait jamais été le cas d’ailleurs, mais là… Enfin il était vrai qu’en l’état actuel de nos forces respectives, nous n’aurions pas la victoire assurée, et deux titans ne pouvaient pas etre une si grande menace qu’il faille risquer la défaite, trop de chose dépendait des pouvoirs des trois frères, si jamais leurs apanages tombaient entre de mauvaises mains…

« Une sage décision en vérité mes seigneurs, ils n’auront nul endroit ou se cacher, qu’ils profitent bien de leur sortie sous surveillance, bientôt ils auront de quoi raconter à leur semblable lorsqu’ils retourneront dans la prison qui leur sied si bien. »

Je n’étais pas convaincu par mes propre mots, mais je n’avais pas le choix, tout comme eux j’étais encore très peu présent en ce corps, il me fallait plus de temps afin d’apprendre à m’en servir au mieux de ses possibilités, il aurait été certes plus simple de prendre le corps d’un pauvre humain, mais alors je n’aurai eu qu’un tas de viande sur patte en guise d’enveloppe corporelle, et j’en avais plus qu’assez. Le jeu en valait la chandelle, ça valait le coup d’etre patient, prudent et calculateur, ça valait le coup de faire une demi-mesure.

Je n’avais plus rien à faire ici, ma mission était accomplie et les titans n’iraient pas bien loin, je devais maintenant m’occuper de mes propres affaires, j’avais tant de chose à faire et si peu de temps, je devais me hâter.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… Seigneur Hadès, je me permets de prendre congé de votre compagnie, j’ai de multiple tâche qui m’attendent et je les ai mises trop longtemps de côté. Si dans un futur proche vous avez besoin de moi, alors appelez, et j’accourrais. »

Me retournant en remettant mon chapeau sur ma tête, j’ouvris dans l’hyperdimension une faille qui allait me mener directement vers celle qui avait attiré mon attention depuis quelque temps, il était temps de nous rencontrer face à face.


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