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 Courroux

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Callan


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MessageSujet: Courroux   Courroux EmptyMar 20 Mar - 21:19

~> La Cascade de Sang



Une douce brise vint glisser sur les terres du Cocyte, transportant dans son sillage quelques feuilles et pétales et de fleurs. Cet ensemble semblait se concentrer en un seul et même endroit, tandis que le vent ne cessait de s'accroitre avant de disparaître tout à coup. De par la perte de l'élément, l'ensemble végétal chuta à terre, pour révéler ce qui se cachait derrière ce rideau: la divinité et maîtresse des lieux: Perséphone.

Elle les sentait avancer, encore et toujours et cela, elle devait l'admettre, la mettait dans une rage folle. Les Saints, escortés des Ases étaient deux fois plus nombreux que ses troupes et les combats ne laissaient aux Spectres nul répits. L'arrivée de ses Gardiens n'inverserait pas la tendance, elle le savait, tout comme elle sentait que prochainement, elle devrait livrer bataille à son tour.

Poussant un soupir, la jeune femme passa une main sur son visage inquiet, fermant ses prunelles pour inspirer profondément.

*Tu as perdu.*

*Tais-toi idiote!*

*Tu as perdu et tu le sais fort bien.*

"- Je t'ai dis de te taire Callan!"

Dans sa rage l'air autour de la divine Perséphone se refroidit, son cosmos à nouveau se faisait chaotique, tandis qu'une pellicule de glace recouvrait les sols pour les parer de pureté.

*Ils viendront à toi et tu le sais.*

Mais déjà, la voix faiblissait à nouveau, disparaissant, laissant la jeune femme seule avec ses sombres pensées. Elle se connaissait, jamais elle n'abandonnerait. Ce Royaume, en l'absence de son Seigneur comptait sur elle pour être gouverné. Elle n'avait pas encore dit son dernier mot. Et si elle devait y laisser la vie, elle n'aurait nul regret, car jusqu'au bout, elle se serait battue pour défendre son territoire et son amour.

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Zobeida


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyJeu 22 Mar - 19:46

>>> Désert des Pervers

"Le froid... J'avais beau être née dans les montagnes du nord de la Perse et avoir grandi à Ispahan, aux hivers frais, voire rigoureux, je ne m'étais jamais vraiment habituée aux basses températures.
Mais là, c'était pire ! Le froid était mordant, vous pénétrait jusqu'aux os, gelait votre sang, déposait une épaisse croute de givre sur les cheveux, vous engourdissait les membres qui devenaient bleus... Je m'étais toujours dit que l'enfer n'était pas, comme le pensaient la plupart des gens, fait de feu mais de glace.
Ici, la vie, le temps-même semblaient figés pour l'éternité...

L'ichor des Djinn qui coulait dans mes veines m'aidait à supporter cette épreuve mais ce ne fut plus suffisant ; je prononçai un nom et l'instant d'après, un Efreeti apparut à mes côtés. Les flammes qui léchaient son corps de basalte dégageaient suffisamment de chaleur pour éloigner de moi la morsure de froid. Le sang circulait mieux dans mes veines et je me sentis soulagée. Je sortis une fiole d'huile et en aspergea généreusement la créature : dans un rugissement infernal, le feu redoubla d'intensité et je me retrouvai au cœur d'une véritable fournaise qui me ravit l'âme.
L'Efreeti me sourit et inclina sa tête, ornée d'une magnifique paire de cornes, manifestant ainsi son contentement.

Guidant mon tapis volant et guidée par l'aura de la Déesse, j'arrivai enfin devant elle. Elle était belle au-delà de toute description et les mots auraient été bien pauvres pour la décrire tant son apparence et sa majesté divines défiaient l'imagination.
J'arrêtai mon tapis non loin d'elle, me levai et me dirigeai vers elle d'un pas gracieux et nonchalant, l'Efreeti sur mes talons. La chaleur de forge qu'il dégageait était telle qu'il faisait fondre la glace aux alentours, créant des petites flaques d'eau qui s'évaporaient aussitôt. Il était heureux que j'eus pris soin de renforcer magiquement mon tapis volant au moyen de Getig (Matière) sinon il y aurait belle lurette qu'il aurait été réduit en cendres...

- Ô noble Déesse des Enfers, dis-je en ployant le genou à terre, une intense émotion me gagnant car c'était bien la première fois que je me trouvais en présence d'une entité aussi puissante ! Je suis Zobeida, Spectre du Djinn de l’Étoile Terrestre du Rêve et je suis à votre service !

Derrière moi, le Génie du Feu avait fait de même, comme intimidé par la proximité même de Perséphone..."
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyVen 23 Mar - 19:54

==> La Cascade de sang

De nouveau l'ivresse du vol sur des courants tantôt chaleureux tantôt glaciaux. Mouvants comme les Enfers aux mille visages. Autant de faces que les hommes peuvent avoir de cruauté et de fausseté. Tous les pires actes dont ils étaient capables s'étalaient ici, aux Enfers, sous le regard des chevaliers.

Lydia de son côté avait appris à ne plus en tenir compte, à se détacher de son ancienne nature. Elle était toujours humaine d’une certaine façon tout en restant fidèle à elle-même. L’Etoile des Ténèbres brillerait toujours plus à présent. Son magnifique regard glissait sur les files et les masses de condamnés avec la délicatesse de l’aile d’un papillon, d’un songe passant au-dessus d’eux sans qu’ils ne puissent en profiter. Ressentait-elle encore de la pitié ?

Peut-être peut-être pas. La rousse gardienne de l’Eté savait parfaitement à quoi s’en tenir et que ces "hommes" ne faisaient que récolter les fruits qu’ils avaient semé tout au long de leurs vies. Devait-elle les plaindre pour les crimes qu’ils avaient commis ? Son passé lui revenait en mémoire et avec lui les injustices de la vie.

Ici, tout était calme et paisible, la non-vie s’étalait avec ses beautés et ses plaisirs…

Aux yeux de Lydia, tout prenait un autre sens, celui de la Beauté de L’Eté. De sa force et de sa passion. La chasseresse aurait toujours cette chaleur qui la démarquait des autres spectres. Rien ne lui ferait jamais oublié son premier amour…

Pas même l’avancée de ces sacrilèges qui n’étaient au fond que fausseté et ingratitude. Athéna pouvait bien dire ce qu’elle voulait. Perséphone n’était pas que la terrible rose des Enfers. Elle était aussi celle qui nourrissait l’humanité en lui offrant les fruits et les moissons. Déméter et Perséphone…

Les hommes avaient une si courte mémoire. Tout ce qu’il se passerait en ces lieux auraient son lot de conséquences.

Blessez ma merveilleuse reine et, tôt ou tard, sa mère, la puissante Déméter vous fera de nouveau mourir de faim...

Elle qui tient à sa fille plus que tout frappera de nouveau la terre de stérilité et la famine tourmentera la vaniteuse humanité.


A cette pensée, le regard de la Belle s'était fait plus dur et comme pour en rajouter encore davantage, le ciel se dégagea. La Lune d’ambre devenue noire ne brillait que sur la Cascade de sang. Elle n’illuminait point le Cocyte contrairement à ces constellations qui des hauteurs infernales semblaient la narguer.

Et tandis qu’elle approchait enfin du lieu où se trouvait sa reine, Lydia se remémorait ses précédents exploits sur la route des douze temples. Elle se rappelait bien la montée des marches et cette espèce d’horloge qui dominait l’ensemble du domaine sacré de la déesse Athéna.

Les flammes bleues dansant sous chacun des signes du Zodiaque, visible en tout point du Sanctuaire. Un signe pour un temps…

Un signe pour une flamme d’azur qui finit par s’effacer en rejoignant le ciel.

Un signe pour…

Non !! Ce serait cela ?


Enfin, la garde de l’Eté serait vite fixée. Le puissant cosmos de la déesse des Enfers rayonnait tout comme celui du seigneur Rochel.

Un nouveau combat commence pour vous, mon seigneur Rochel. Puissiez-vous tous les tuer. Tous mes voeux volent vers vous, mon maître…

Et tandis que le cosmos de Thanatos de nouveau se déployait, celui du juge du Griffon s'éteignait emportant avec lui la vie de son adversaire.

Un nouveau saint vient de périr, grâce à toi, juge Minos. Puisses-tu avoir soufflé sa flamme pour toujours !!! Mais je crains que la Vierge au cœur de glace ne le ramène à la vie. Cette déesse qui est incapable de nous comprendre. Puisses-tu toi aussi bénéficier de la bonté de notre merveilleuse reine tout comme moi. Je ne peux oublier le mal que tu m’as fait mais je sais maintenant que c’était pour me délivrer.

Minos…

Si tu reviens en ce monde, protège notre reine si le malheur venait aussi à s’abattre sur moi…

Tout comme toi Inferno et tous mes autres frères.


Puis, enfin, elle se posa avec la même grâce, encore plus envoûtante depuis que cette boule de flamme qui l’avait reconnue comme digne d’elle, en faisant la garde de l’Eté. Une sorte d’aura rouge aux reflets d’or illuminait par intermittence la jeune femme, donnant encore plus d’éclat à se chevelure de feu. Tout comme le magnifique sourire qui se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle remarqua l’arrivée d’une nouvelle spectre.

D’un regard ni trop insistant ni trop agressif, elle détaille la jeune rose d’orient ainsi que son serviteur de feu avant de se présenter à son tour. Enfin, dès qu’elle eut fait ses hommages à sa reine.

- Noble Coré, ma reine, moi Lydia du Vampire suis de retour pour vous servir… Un seul mot de vous… Ma reine.

Puis s’inclinant devant la beauté persane.

- Sois la bienvenue Zobeida, je suis ravie de retrouver une sœur d’armes en ces heures difficiles. Mais ensemble nous vaincrons pour nos seigneurs.
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Aurore


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyVen 23 Mar - 23:26

--> post de recup

    Le froid commençait à se faire plus persistant autour de la belle. Se frictionnant les muscles, elle pestait de ne pas avoir de vêtements plus adéquate pour l’occasion. La route givrée que Mélisandre suivait l’avait déjà fait plusieurs fois glissée. Suivant toujours le chemin vers les cosmos qu’elle avait ressenti, elle appris qu’un troisième avait rejoint les autres. Cela ne lui plaisait pas vraiment, elle était ici pour vois une seule personne et non pas faire connaissance de tout les enfers. Arrivant assez prés pour apercevoir les personnes présentes, elle vit trois femmes ainsi qu’un être de feu.

    Entendant des brides de paroles d’où elle était ainsi que de les voir s’agenouiller devant l’une des femmes présente, elle su qui était la personne qu’elle était venue voir, la déesse des enfers. S’approchant de plus en plus, elle put enfin discerner les visages. Deux d’entres elle était brune tandis que la troisième était rousse. D’ailleurs, dans sa vie d’antan, elle n’aurait jamais pensée rencontrée des femmes si… Différentes en même temps. S’arrêtant pour mieux observer ce petit groupe, elle commençait à se demander s’il elle se sortirait de ce pétrin un jour ! Prenant son courage a deux mains, elle se lança dans la direction de ce petit groupe.

    S’avançant d’un pas plutôt timide, elle essaya d’arriver le plus discrètement possible. Désormais, plus de possibilité de faire demi-tour ! Son esprit se posait des millions de questions et quelle langue devrait-elle utiliser ? Le français aristocrate ? Son italien natal ? Ou un grec Antique ? Son choix se porta sur le grec, après tout, elle était en présence de divinités grecques non ? Se tournant dans un premier temps vers les deux jeunes femmes au cosmos moins puissant, elle les salua.

      « Mesdames. »

    Puis toute son attention partie vers la déesse. Ne sachant pas vraiment par où commencer, elle se plia en deux dans une magnifique courbette avant de se relever et prendre parole.

      « Pardonnez moi Madame de vous importuner, je me présente, Mélisandre Grido di Gioia, servante des flots et courtisane des terres florentines. Veuillez excuser ma tenue des plus légères mais le temps m’étais malheureusement compté et c’est dans une nouvelle vie que je me présente a vous. Je suis ici aujourd’hui sur ordre de ma Dame amphitrite, déesse des sept mers. Ma Dame vous prie de l’excuser mais hélas nos terres sont ravagées par un terrible ennemi et nos forces ne seront pas de trop pour le combattre, sachez alors dès aujourd’hui que nos troupes sont dans l’obligation de quitter vos terres pour un retour précipité vers notre patrie. Sachez que nous sommes attristés de ne pouvoir vous donner plus ample secours mais cette guerre nous a fait perdre beaucoup de personne d’influences qui sont mortes pour notre partie. N’y voyez en aucun cas un manquement a une parole donnée, nous ferons tout notre possible pour vous aider si l’opportunité s’offre à nous ! »

    Attendant une réponse de la déesse face à elle, elle se recula d’un pas en faisant une légère courbette en signe de respect. Elle espérait que son discours serait a la hauteur des espérance de sa nouvelle déesse. Regardant les deux autres femmes, elle rougit en pensant qu’elle les avait pratiquement oubliée, mais après tout, elle était la pour délivrer un message et non pour faire connaissance.
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Callan


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyDim 25 Mar - 17:40

Une source de chaleur fit soudainement fondre, comme neige au soleil, la glace qui recouvrait les sols, née du cosmos chaotique de Perséphone. Sortant de sa torpeur, la déité tourna vivement la tête en direction de celui qui était à l'origine de cet perturbation, pour constater qu'il s'agissait là d'un démon du feu, invoqué par une demoiselle qui se tenait à ses côtés., et qui ne tarda guère à ses présenter à elle.

"- Sois la bienvenue aux Enfers, Zobeida, Spectre du Djinn. Je suis fort heureuse d'avoir un nouvel élément dans cette guerre qui fait rage au sein de mon Royaume. Je puis dire que tu arrives à point nommé."

A nouveau le silence saisi l'Impératrice Infernale. Le cosmos du Griffon venait de disparaître, emportant avec lui son adversaire. Le coeur de la Déité se serra. Un par un, les siens tombaient et elle ne pouvait qu'être spectatrice de ce massacre qui lui pesait et la rendait malade. L'heure où elle allait devoir livrer bataille se rapprochait, elle le savait. Sa chère soeur le lui paierait et si jamais Perséphone était condamnée à périr, alors elle savait d'avance que les Hommes auraient à craindre un courroux bien plus puissant. Déméter ne pardonnerait jamais la mort de sa fille, cela était certain. Alors le monde sombrerait dans la plus grande dévastation.

Seul élément qui la ravissait en ces heures sombre: une nouvelle constellation venait de s'éteindre. Il fallait tenir bon, gagner du temps. c'est tout ce dont ils avaient besoin. Mais pour l'heure, Lydia se présentait à son tour sur les lieux.

* Te sens-tu mieux ma Vampire? Je suis ravie qu'Inferno soit parvenu à te rendre l'esprit.* indiqua-t-elle, par télépathie a Spectre, gardienne du sceau de l'Eté.

"- Lydia, récupères quelques instants avant de repartir au combat. Je suis fort aise de savoir que tu es parvenue à mettre hors d'état de nuire un Saint et une Ase. Je suis certaine que tu pourras encore accomplir de grandes choses lors de tes prochains combats."


Des bruits de pas, venant de non loin de là captèrent l'attention de l'épouse d'Hadès. Une personne approchait et vint s'incliner face à elle. La dernière venue lui semblait mal à l'aise, mais elle apprécia l'effort que fit cette dernière à s'exprimer en grec, et la politesse des propos tenus. Toutefois, la jeune femme qui répondait au nom de Mélisandre, une marina, n'était pas porteuse de bonnes nouvelles, ce qui chagrina Perséphone. Toutefois, elle pouvait parfaitement comprendre la position et la situation de son alliée.

"- Sois remerciée de m'avoir porté ce message, Mélisandre de Gioia. Sache que je comprends la délicate situation dans laquelle se trouve mon Alliée, et si moi-même je n'étais actuellement envahie par ces Saints stupides, j'honorerais le contrat qui nous lie toutes deux, pour aller à son secours."

Tout en parlant, le cosmos de la divinité infernale s'était concentré sur les atours de la Lieutenant, lui rendant leur gloire passée, effaçant toute trace de son précédent combat.

"- Dis-moi, désires-tu combattre les Saints?"
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyDim 25 Mar - 20:02

"Perséphone me souhaita la bienvenue dans son domaine infernal. Sa voix avait la résonance pure et cristalline de l'eau d'une fontaine. Elle me parla d'une guerre qui faisait rage au sein de son royaume et, effectivement, en me concentrant un peu, je pouvais sentir des présences étrangères fouler le sol des Enfers.
Toutefois, je crus déceler une pointe d'inquiétude dans la voix de la Déesse, comme si elle se sentait menacée par ces intrus.

- Je vous remercie de votre accueil ô combien chaleureux, ô souveraine des Enfers, moi qui ne suis même pas digne de dénouer la courroie de vos souliers... fis-je en m'inclinant de nouveau, la main sur le cœur. J'en faisais peut être un peu de trop mais de là où je venais, ces salamalecs étaient d'usage. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on peut croiser une divinité !

Une nouvelle venue entra en scène : d'une grande beauté, elle avait une magnifique chevelure rouse et ses gestes étaient onctueux comme le beurre frâichement sorti de la baratte. Et, tandis qu'elle me souhaitait la bienvenue, j'en profitai un peu pour l'observer : par certains traits, elle me rappelait Marie-Aïcha, la bourguignonne qui m'avait fait un bon accueil dès mon arrivée au harem du shah. Peut être venait-elle de la même région qu'elle ? Il faudra que je pense à lui demander.

Il s'était à peine écoulé quelques minutes qu'une autre femme se présenta à son tour : une européenne sans nul doute et d'une beauté toute aristocratique, quoique je la trouvai un peu pâlote, tout comme Lydia en fait ; il y avait en elle quelque chose de familier, qui m'irritait, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus... Je me concentrai, afin de me mettre en résonance avec son aura qui me rappelait celle de...

Je compris subitement : ce Cosmos avait une qualité identique à celle que j'avais pu sentir chez l'être qui avait affronté Akil !!
Un voile rouge dansa devant mes yeux et mes oreilles se mirent à bourdonner. Mon corps s'auréola d'un halo violet teinté de jaune safran et une douce odeur de rose, de jasmin et de sable chaud emplit l'atmosphère ; je tirai mon cimeterre hors de son fourreau et, une bouffée de haine soulevant ma poitrine, je m'adressai à Mélisandre d'une voix chargée de fureur :

- Toi ! Tu appartiens à l'armée honnie de Poséidon, tout comme le chien galeux qui a provoqué la mort de mon maître bien aimé !!

Des flammèches virevoltaient tout autour de moi et mon regard devint, au sens propre du terme, de braise. Ma main agrippant fermement la poignée de mon arme qui était pointée vers la poitrine de la Marina, je m'avançai vers elle d'un pas décidé, oubliant complètement la présence de Perséphone et de Lydia...
L'Efreeti regardait la scène avec un sourire amusé et en se frottant les mains, se délectant à l'avance de ce qui allait se passer..."
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMar 27 Mar - 20:45

Dénouer la courroie de ses souliers? en voilà une drôle d'idée. Mais la déesse ne dit mot, sachant pertinemment que cette pratique était coutume dans certaines contrées de ce monde, bien que celle-ci lui semblait étrange. Elle ne voulait en aucun cas froisser la nouvelle élue.

Mais elle oublia bien vite cette résolution. En effet, il semblerait, selon toute vraisemblance, que Zobeida ait un soucis important avec les marinas à en juger par la façon dont elle s'avançait vers Mélisandre. Une aura meurtrière enveloppait la Spectres, alors que ces yeux n'étaient plus que braises. Et visiblement ce spectacle semblait amuser le comparse de la compagne.

Instantanément le sombre cosmos de la divinité jaillit, puissant et menaçant. A nouveau l'atmosphère des lieux se fit glacial, et rien ne pouvait empêcher ce froid de disparaître. Le regard de jade de l'épouse d'Hadès se porta, incisif, sur l'Efreeti, dont le feu était impuissant face à la glace qui menaçait de l'envelopper.

"- Zobeida! Il suffit! Ce n'est nullement le moment pour cela! D'autant plus que je suis certaine que Mélisandre n'est pour rien dans tout ce qui a pu t'arriver par le passé. Sache que j'en suis désolée, mais je te demande d'apaiser ton courroux. Si tu désires vraiment un combat, ce n'est pas ce qui manquera ici. Nous sommes en guerre et j'ai besoin de l'ensemble des troupes. Nous sommes peu nombreux, donc chaque bras à sa valeur. Suis-je assez claire?"

Oui vraiment, chaque bras avait sa valeur, et d'autant plus les bras vaillants et méritants comme l'avait été Minos. Poussant un soupir, Perséphone s'apaisa et l'aura glacée, elle, disparue. Toutefois, quelque chose capta l'attention de la Belle. Un vent puissant, d'une rare violence venait de s'élever. Il n'était nullement de son fait, non, mais la provenance de ce dernier lui était familier. Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre.

Apparue au dessus d'elle la Sphère d’Éole. La colère de cette dernière s'expliquait de par l'absence de son Gardien, ou tout au moins de sa mort. Tendant la main vers l'élément, la divinité eut le plaisir de voir ce dernier venir envelopper lentement cette dernière.

"- Ne t'en fais pas. Je vais te le ramener."

Ces simples mots furent suffisant pour apaiser l'ire de l'orbe. A nouveau, le cosmos de la fille du père des Cieux s'éleva, emplissant l'air d'un doux parfum printanier. Le froid n'était plus, seul comptait à présent la renaissance, la vie, et il n'y avait que le Printemps qui était susceptible d'avoir une telle représentation. Là-bas, au Temple des Envieux, un corps disparaissait pour réapparaitre face la maîtresse des lieux. Altière, l'épouse d'Hadès s'approcha du corps inanimé de celui qui répondait au nom de Minos, Spectre du Griffon et l'un des Trois Juges des Enfers.

C'est lentement qu'elle se pencha au dessus du cadavre.

"- Il est trop tôt pour te reposer Minos, car ta tâche ici bas n'est pas encore accomplie. Moi, Perséphone, Impératrice des Enfers, t'ordonne de revenir! Que le Vent, devienne ton deuxième souffle."

La main autour de laquelle l'air s'affolait vint prendre place près des lèvres du Juge.

"- A présent va, et rends le moi."

A ces paroles, l'élément s'exécuta. Il ne fallut que quelques secondes à la déité pour percevoir un soulèvement du torse du Spectre, puis un autre. Souriante, elle se redressa pour lancer à l'attention du nouvel éveillé.

"- Je suis heureuse que nous nous retrouvions enfin, après tant d'années de séparation, Minos du Griffon."


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMer 28 Mar - 0:07

Les ténèbres, juste les ténèbres, plus aucunes sensations, hors de la pensée et du temps, j’existais encore mais sans pouvoir faire quoi que ce soit. J’avais l’impression de flotter dans les airs, mais peut-être tombais-je au travers du néant infini. J’avais toujours mes souvenirs de mon combat contre Celsius, mais les derniers évènements étaient flous. J’avais eu recours à un arcane interdite car soumise à des entités encore plus anciennes et puissantes que les dieux eux même, et grâce à elle, j’avais pu porter une dernière attaque à mon ennemi. Selon toute vraisemblance, il était tombé avec moi, surpris et submergé par cet arcane secret. Une maigre consolation. Cependant, ce n’était pas là ma fin, j’avais déjà erré dans ces abimes, et pour moi, c’était comme une pause dans la vacuité de l’existence, un sanctuaire sacré, hors de portée de toute chose consciente.

Savourant l’absence de sensations et de pensées construites. Je restais là, pendant un temps indéfini, peut-être une éternité, peut-être quelques secondes. Je savais que viendrais le moment de ma résurrection dans le monde physique. Dans quelques minutes, où quelques années, au fond peu importe, les siècles ne sont que des battements de cils pour un etre immortel. Ici j’étais seul et impuissant, encore soumis aux chaines de la mortalité, l’ultime ennemi des mortels, Thanatos avait réclamé son dut. Mais en tant que spectre, j’avais l’avantage de ne plus appartenir au cycle naturel de vie et de mort, j’appartenais désormais corps et âme au sombre empire et au divin empereur Hadès.

Pendant encore un temps incalculable, je restais là, à la fois ici est ailleurs, maintenant et jamais, suspendu ou tombant, immobile ou en mouvement, en attente, serein et apaisé.

Puis après ce qui me sembla etre à la fois une fraction de seconde et une éternité, les sons de nouveau, à nouveau les sensations, les pensées construites… J’ouvris alors les yeux pour contempler une vision familière et magnifique.

« Je suis heureuse que nous nous retrouvions enfin, après tant d'années de séparation, Minos du Griffon. »

Emergeant de nouveau des limbes de fragments de pensées primaires, je m’éveillais jeté sur la rive familière du Cocyte par les vagues de cosmos qui fluaient et refluaient, un nouveau souffle animant ma poitrine qui jusqu’à présent n’arborait rien d’autre qu’un calme dérangeant. Allongé sur les glaces éternelles, je ne sentais pourtant nul froid autour de moi, seul un vent paisible et doux balayer par douce brises le lieu de ma résurrection.

Se tenait debout devant moi ma déesse reine, la divine impératrice du sombre empire. Perséphone, la dame des saisons, fille de Déméter et de Zeus m’avais semble-t-il ramenais des limbes et plus encore, je sentais en mon sein une nouvelle force, une puissance créatrice, une force de renouvellement étrangère à mon propre pouvoir. Un tel don en cet instant précis signifiait que je n’avais pas perdu toute sa confiance en échouant contre le chevalier d’or des poissons. Je pouvais encore me racheter auprès d’elle et de tous les spectres.

En parlant de spectre, j’aperçu alors derrière moi Lydia de l’étoile céleste des ténèbres mais également la nouvelle incarnation de l’étoile terrestre des rêves et une inconnue portant l’écaille du papillon des ombres, leur nom à toute deux m’apparurent en même temps que leur âmes, et je ne pus m’empêcher de constater que Zobeida du Djinn semblait très enthousiaste à l’idée de faire sauter la tête de Mélisandre, et ce n’était certainement pas l’égrégore se tenant derrière elle qui allait la contredire, rien d’étonnant en cela, ces créations étaient le plus souvent subordonné à leur créateurs.

Je me releva alors pour me mettre un genou à terre devant la divine impératrice. Otant alors mon casque que je pris sous mon bras. J’osais alors lever la tête vers elle pour contempler son visage divin.

« Mes hommages divine majesté, votre fidèle serviteur par-delà la non-mort et le temps, Minos du griffon, étoile céleste de la noblesse et juge des enfers vous reviens selon vos ordres. Ce fut en effet un laps de temps bien trop long qui nous sépara, et c'est avec une joie sans bornes que je vous retrouve enfin. Je vous rends mille grâces pour m’avoir fait l’honneur de me rappeler des limbes de l’oubli et je sens en moi un nouveau souffle que j’imagine être de votre fait, bien que sa compréhension me soit encore incomplète, je ferais tous ce qui est en mon pouvoir et mes connaissance afin que ce souffle devienne tempête et balaye nos ennemis.»

Je fermais alors les yeux pour percevoir les cosmos alentour et à ma grande satisfaction, je ne perçu plus le cosmos de Celsius, je l’avais donc vaincu, et lui ne se relèverais pas. Mais de nombreux autres cosmos étaient toujours actif, et certain étaient même tout proche, comme celui du premier gardien du zodiaque d’or et d’autre encore… Levant alors les yeux au ciel, je vis qu’une nouvelle constellation s’était éteinte, plus que huit et elle seraient toutes condamnées aux ténèbres.

Tournant alors la tête pour faire face à la chasseresse infernale, je vis déjà que malgré sa présence au côté de la divine impératrice, elle ne semblait porter aucune trace d’un quelconque jugement suite à son action irréfléchi avec le scorpion. L’auguste majesté Perséphone l’avait semble-t-il pardonné pour son geste et son opinion avait force de loi à mes yeux.

« Je te vois Lydia de l'étoile céleste des ténèbres et je te demande d’accepter mes plus plates excuses pour mon comportement apparemment injuste et plus que caduque à présent. Tout en espérant que tu me pardonneras pour mon geste indigne, je déclare par la présente que je t’absous de tout culpabilité et de toutes formes de sanctions pour ton implication dans l’affaire du chevalier d’or du scorpion. Ce jugement prend effet immédiatement et malheur à celui qui osera le contester.»

J’avais fait mes excuses en étant toujours un genou à terre, il était juste qu’après ma position plus qu’arrogante envers elle, je fasse preuve d’humilité dans mon comportement. Je voyais bien dans ses yeux qu’elle avait déjà payée plus qu’il n’aurait fallu pour son acte.

« Je vous salue également toutes deux, toi Zobeida de l'étoile céleste du rêve et toi Mélisandre, marina du papillon des ombres. Bien que la présence d'un serviteur de Poséidon au enfers me laisse perplexe, le fait que tu sois vivante ici même en présence de la sombre impératrice de ses lieux indique que tu n'est pas une ennemie. Quand à toi Zobeida du Djinn, ta présence en ces lieux ajoute une certaine... chaleur à ce lieu figé dans la glace. Nul doute que ton tempérament et ton compagnon disons... fougueux, plaisent beaucoup à nos ennemis.»

Reportant mon regard sur ma déesse-reine, je me souvins alors des renseignements que j’avais obtenus lors de mes combats avec mes précédents adversaires. Bien que je me doute que je n’apprendrais pas grand-chose à la fille de Zeus sur le scellement de son père et sa présence aux enfers, je décidais de lui dire ce que j’avais appris, et puis comme ça, si jamais j’avais moi-même quelque lacunes, elle saurait me les combler. La connaissance, la seule chose qui a de la valeur au regard de l’éternité.

« Divine majesté, et vous tous ici présents j’ai recueillis lors de mes précédents combats certaines informations qui pourraient s’avérer très importante. Le roi des dieux, votre père, Zeus, a été scellé par Arès et Eris et son urne se trouve ici même aux enfers, c’est pour cela qu’Athéna et les dieux jumeaux Artémis et Apollon ont ouvert un passage vers notre empire afin que leur laquets s’en empare. Mon premier adversaire ne savait même pas pourquoi il se trouvait là à nous combattre, ce n’est que l’esprit de Celsius l’ex chevalier d’or des poissons qui m’apprit enfin la raison de cette guerre sainte. Je m’interroge cependant sur la raison de l’absence de notre seigneur Hadès et de la présence de cette marina ici au cœur des enfers. Je vous en prie comblez mes lacunes si vous le pouvez. »
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMer 28 Mar - 0:51

    A peine avait-elle le temps de regarder vers la déesse que l’une des deux femmes présentes lui présentait une arme sous la gorge, l’âme glacée de la spectre avait laissé place a la chaleur de la rage. Elle commença a lui parlé d’un histoire de marina qui aurait tué son maitre, si seulement elle avait été la seule a avoir un maitre mort par les mains de quelqu’un mais au moins cette femme connaissait les ravisseurs… Pas Mélisandre. Dans tout les cas Mélisandre commençait à s’énerver, cette jeune fille l’agaçait. Elle commença à peine à ouvrir la bouche que Perséphone intervint.

    L’air autour d’eux avait rafraichi et l’homme de feu qui réchauffait l’atmosphère jusqu’ici voyait ses flammes réduites pratiquement à néant. Regardant vers la déesse, elle vit que celle-ci était tout autant agacé que Mélisandre. Dans son discours Perséphone essayait d’expliquer à son serviteur que le moment n’étais pas aux querelles mais a la guerre. Ce petit discours eu l’effet d’énerver un peu plus la belle courtisane, après tout cette déesse devrait mieux contrôler ses spectres.

    Sans prendre plus attention a la jeune fille, elle se tourna vers Perséphone. C’est avec une pointe de sarcasme que Mélisandre s’adressa à la déesse.

      « Je vois que Madame a des serviteurs tout frais dans son clan, il est toujours bon d’avoir du sang neuf pour la guerre même si celui-ci est ironiquement chaud pour un corps de spectre. Sachez Madame que ce manque de politesse n’est pas de mise l’a d’où je viens alors même si mon monde est différent il serait peut être bon de tenir la bride de vos laquais. »

    A la fin de ses paroles, quelque chose de spectaculaire se passa. Une sphère apparue au dessus de la déesse qui s’adressa a elle. Parlant de ramener quelqu’un, Mélisandre pensa directement à une résurrection comme elle avait eu droit il y a peu de temps. C’est alors qu’un corps se matérialisa ou ils étaient. Encore irrité, la courtisane regarda le spectacle d’un air un peu détourné. Quand la déesse en eu fini avec le corps qui commençait à reprendre vie devant elle, elle observa comment le corps était en train d’émerger, tel une seconde naissance. Mélisandre savait ce que l’homme ressentait puisqu’elle avait eu le même traitement. Ce dernier se présenta comme Minos du Griffon. Par sa tenue, son allure ainsi que sa puissance cosmique, elle su que celui-ci était quelqu’un de bien important par ici. S’étant mis a genou il s’était présenté a la déesse. Après cela, il s’excusa auprès de la spectre au nom de Lydia. Mélisandre eu beaucoup de mal a comprendre comment une personne comme lui soit a genou face a elle, une personne moins importante, du moins c’est comme cela qu’elle le ressentait. Tout cela la mettait mal à l’aise, tout avait l’air différent dans ce monde.

    Se relevant, il s’adressa à Zobedia et elle. Pendant qu’il les saluait, Mélisandre effectua une légère révérence pour le saluer à son tour. Par la suite, il expliqua différente choses sur Zeus et sur l’armée d’Athéna venu la récupérer. Se demandant ce qu’elle faisait là, Mélisandre s’avança pour se présenter.

      « Signore Du griffon, je suis Mélisandre Grido di Gioia, envoyée de ma Dame Amphitrite pour expliquer a votre peuple que le miens subit des attaques d’un nouvel adversaire. Nous ne pourrons pas vous aidez beaucoup plus dans cette guerre. »

    Se tournant de nouveau vers la déesse, elle reprit parole.

      « Cette guerre n’est plus censé être la notre mais un lien nous uni a votre peuple. Et je puis être certaine que ma Dame n’aimera pas que je manque a celle-ci. Je ne suis point la vaillante guerrière mais sachez que mes talents seront a votre disposition durant mon séjour parmi les vôtres, enfin, tant que ceux-ci arrive a se tenir… »

    Un regard assassin parti a la fin de ses paroles en direction de Zobedia. Si un jour l’un de ses serviteurs venait à faire un tel affront a son invité, Mélisandre se demandai si l’ont devait lui couper la tête ou bien le pendre… Une question qui méritait réflexion. Elle repensa à son combat contre l’homme du nord, ce qui eut pour effet de lui donner quelques frissons. Elle n’avait pas l’habitude de se battre et l’idée d’un futur combat n’était pas là pour la réjouir !


Dernière édition par Mélisandre le Mer 28 Mar - 18:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMer 28 Mar - 17:35

[HRP : bon, j'ai tenu compte de tout, désolée pour le retard. Wink ]

Le froid du Cocyte semblait tout figer autour d’elle, glissant sur les femmes présentes comme pour les préserver de la souillure de la seule présence de ces sacrilèges qui prenaient d’assaut les Enfers.

Et laissant ce voile subtil l’envelopper, la somptueuse Etoile demeurait impassible face à sa reine, dans l’attente de sa réponse. Elle n’ignorait pas les risques qu’elle avait encourus, mettant sa propre existence dans la balance, par amour pour lui. Elle l’aimait tellement qu’elle n’avait plus le moindre regret sinon celui de l’avoir perdu. Sans rien pouvoir y faire…

Bardamu avait comme marqué son âme et son cœur de spectre et cela, plus rien ne pourrait le changer. Les sentiments étaient là. Ils vibraient en elle. Présents et si purs qu'ils auraient pu illuminer les Enfers. Comme la pleine lune qu'elle se plaisait à invoquer lors de ses combats.

La Lune...

Comment Artémis pouvait ainsi traiter une chasseresse comme la Vampire ? Lydia avait toujours respecté la terrifiante déesse de la Lune tout en ne se dévouant que pour ses maîtres. Perséphone était sa seule reine mais elle se sentait aussi proche de la Lune qui était son soleil hors des Enfers...

Lune couronnée d'Argent. Elle-même avait quelques bijoux d'argent. Le seul or qu'elle portait lui venait de son Amour. Bardamu le lui avait laissé. Sans doute pour qu'elle ne l'oublie pas mais comment cela aurait-il pu être possible ?

Bardamu avait renoncé à elle à cause d'Athéna. C'était cette déesse plus que ses sombres monarques qui les avaient séparés. Cette déesse qui lançait ses sacrilèges contre les Enfers. Cruelle au point de s’en prendre à sa reine. Rose infernale qui ne tarda pas à lui souhaiter la bienvenue avant de s’enquérir de son état tout en la félicitant pour ses exploits au front.

Et choisissant le même biais, la Belle répondit en ces termes, d’une voix vibrante et profonde mais toujours aussi chantante.

" Oui, merci, ma reine même si je souffre encore tellement. C’est comme si on m’avait arraché le cœur. Mais vous le savez…

Merci pour vos mots, ils me touchent beaucoup même si je n’ai fait que vous servir comme j’espère pouvoir encore le faire de toute mon âme, ma reine…

Pour vous, je massacrerai tous ceux qui osent souiller nos terres, dussè-je de nouveau en mourir pour renaître encore plus puissante. Les Vampires sont ainsi...

Fidèles à jamais..."


Une larme brilla au coin de ses paupières tant l’émotion était grande. Cela personne ne pourrait le lui contester. Elle vénérait ses souverains sans la moindre faille.

Ses quelques paroles dites, elle allait se retourner à nouveau vers la beauté d’Orient lorsqu’une odeur attira son attention. Les longs yeux de rubis de la douce Vampire glissèrent aussitôt sur la nouvelle arrivante. Cette fragrance porteuse des embruns de la mer, avec ses relents d'iode et de sel. Quelle plaie parfois que d'avoir des sens aussi développés.

Enfin, l'Etoile Céleste se retint de faire tout commentaire. Elle avait juste l’impression de sentir la mer près d’elle. C’était assez étrange mais cela lui faisait presque visualiser les étendues d’azur…

Elle ferma les yeux se rappelant d’anciens souvenirs liés à l’océan tandis que la jeune femme avançait près d’elle et de la spectre du Djinn. Lydia lui rendit son salut sans la moindre animosité inutile.

- Lady Marina...

Puis, elle se concentra sur les dires de Mélisandre du Papillon des Ombres. Pas une expression ne se peignit sur ses traits alors que tout s’accélérait, rendant leur situation encore plus impossible. Les évènements arrivés au Sanctuaire sous-marin auraient en effet un lourd impact sur la guerre aux Enfers avec la défection des Marinas. Aussi le sublime regard de la Belle s’assombrit.

Les guerriers de Poséidon allaient les laisser tomber mais comment pourrait-elle leur reprocher de vouloir défendre leur patrie ? Ainsi, les spectres se retrouveraient seuls...

Face à cela, Lydia ne disait toujours rien, préférant garder le silence et son inquiétude pour elle-même. Les forces infernales avaient déjà fort à faire pour défendre leur déesse. Aussi, sa seule consolation, dans le pire des cas, serait sans doute d'avoir elle-même succombé avant que cela n'arrive. Même si cela lui faisait mal de songer à cela. Enfin, ils étaient encore loin d’en être arrivés à une telle extrémité.

C’était maintenant à la divine Coré de répondre. Ce qu’elle allait sans doute faire lorsque la voix de la spectre du Djinn se fit entendre. Pour être plus précis, elle hurla. Elle venait de reconnaître en la guerrière des mers une marina. Une femme appartenant au peuple qui lui avait nui auparavant... Enfin, un ou deux de ses représentants, Lydia ne pouvait le savoir à ce stade de la discussion mais elle tirerait cela au clair dès que possible.

Surtout que la délicate Rose Persane tenait une bien belle arme en main. Le regard de la Vampire s’illumina presque devant une telle merveille. Elle qui aimait les lames. Lames qu’elle sortit à son tour au cas où. Quant à l’Effreet. Eh bien, monsieur patientait derrière la Taftani un sourire amusé sur les lèvres.

Le spectacle aurait peut-être diverti la rousse Vampire mais l’instant était vraiment trop mal choisi sans compter que cette guerrière n’était pas responsable des actes de ses frères. Aussi, la garde de l’été s’apprêta à en appeler à ses pouvoirs, autant pour tempérer le géant que pour bien lui faire comprendre de rester à l’écart, lorsque la reine en personne décida de calmer le jeu.

Le refroidir pour être plus exact avant que sa colère ne se fasse entendre. De quoi calmer la spectre mais pas forcément la dissuader de recommencer dès qu’une nouvelle occasion se présenterait.

Les mots qu’eut ensuite la dénommée Mélisandre lui déplurent grandement et cela la Vampire ne serait pas prête de l’oublier. Manquer de respect à sa reine devant elle. Elle n’aurait pas la protection de la divine épouse d’Hadès, nul doute qu’elle aurait fini dans le Garde-manger de ses petites compagnes. Un peu de saumure bien fraîche pour changer.

Enfin pour la maîtresse des Saisons, Lydia se contint, s’adressant d’une voix douce et très basse à Zobeida avant de l’entourer d’un délicat halo de brume. Léger comme les voiles dont la belle avait du bien souvent jouer.

- N’y vois nulle offense, ensorcelante Djinn, mais cela ne peut se faire de la sorte et en cet instant. Je sens la douleur et la colère dans ta voix. Le désir de vengeance et le sang brûlant dans tes veines. Sache que je peux te comprendre mieux que quiconque. Moi qui vient de perdre celui que j’aimais de tout mon cœur. Je peux sentir le même désir de tuer ceux qui sont liés à son trépas…

Elle laissa à Zobeida le temps de comprendre ses paroles avant de poursuivre montrant l’un de ses poignards.

- Dès que la guerre sera finie nous pourrons nous repencher sur son cas. D’abord notre sublime reine ensuite les mécréants qui subiront ta loi. Belle arme que la tienne…

Un clin d’œil.

- Tu me laisseras l’admirer de plus près.

Ainsi, Lydia espérait quelque peu tempérer la spectre nouvellement éveillée. Elle qui avait le courage de se lancer en pleine guerre alors que tant d’autres étaient déjà tombés. Un peu comme elle, au fond, même si toutes deux étaient si différentes.

Puis, enfin, elle sentit le froid se dissiper. Ce que la Vampire pouvait détester la neige et la glace, excepté pour le Cocyte. Ça lui hérissait la peau et cela n’était pas nouveau. Le visage du jeune Kappa repassait dans ses souvenirs. Le chevalier de la Couronne Boréale. S’il avait su, ça lui ferait sans doute un choc de la revoir. Elle l’avait vu au travers de la rage jalouse du Corbeau. Il avait changé bien sûr. Cela remontait à des années mais elle l’avait parfaitement reconnu. Un maître du froid, celui auprès duquel elle avait découvert cette faiblesse.

Enfin cela redevenait plus respirable et elle se détendit. La colère de la reine contre sa jeune sœur semblait s’être calmée.

Sauf que Lydia se surprenait déjà à apprécier Zobeida. Une autre femme spectre, fallait reconnaître que c’était si rare. Et puis, elle aussi avait dérapé. Elle avait carrément agressé un autre spectre au plus profond de sa folie. Chose qui lui paraissait bien plus grave qu’une simple démonstration de force envers une marina vaniteuse au point de faire la leçon à la divine Coré.

Elle aurait pu intervenir sans bavure contre la spectre des Rêve. Et la voir ainsi remise en place sous l’œil ironique de cette saumure n’était pas pour plaire à la belle rousse.

En effet, excepté l’affaire avec Inferno, Lydia était solidaire avec ses frères et ne s’en prenait que rarement à eux. Aussi, voir cette femme oser se moquer de la reine des Enfers était ce qui la faisait le plus bouillonner. La Vampire acheva son échange avec la spectre du Djinn sur ces quelques mots.

- Enfin, chaque chose en son temps, ma sœur. Tu auras d’autres occasions. Rien n’est plus simple pour nous que de retrouver les noms de ceux qui nous ont nuis. Je t’y aiderai mais seulement si tu n’offres plus à cette… femme l’occasion de te remettre si facilement en mauvaise posture devant notre reine. Laisse le temps faire son œuvre et elle comprendra vite son erreur. Chaque armée a ses éléments difficiles. Et celle de Poséidon ne fait pas exception. Regarde-la bien et tu verras à quel point elle affiche son ignorance du royaume souterrain et de ses guerriers.

Nous sommes une armée de terreur et nous, au moins, avons le sang chaud, le sens de la justice et le goût de la vengeance. Et même moi qui suis sensée être aussi froide que la mort.

Le seigneur Rochel… si tu savais comme il est brûlant, un véritable volcan contre lequel nos ennemis se consument.

Laisse-la donc dans sa méconnaissance des troupes infernales. Qu’elle s’y enfonce toute seule.


Un dernier signe et elle s’adressa à sa reine en un ton mesuré et humble.

" Ma reine, permettez moi de veiller sur Zobeida du Djinn. Je la prendrai sous mon aile et lui enseignerai certains arts en plus de ceux qu’elle connaît déjà. "

Un sourire pour achever de détendre l’atmosphère et ce fut une autre orbe qui fit son apparition. Celle de l’air et du vent. Aussitôt, elle se mit à tourner autour de la reine avant qu’une forme n’apparaisse devant elle, se déposant sur le sol de glace. Les yeux de Lydia s’ouvrirent tout grands en reconnaissant le seigneur Minos ou plutôt son cadavre. Ainsi, même lui, avait été vaincu.

Un voile de tristesse passa devant ses yeux. Elle était peinée de perdre un tel frère d’armes malgré tout le mal qu’il lui avait fait. Nul doute que son lien avec le seigneur Rochel, le précédent Griffon, y était aussi pour quelque chose. Il le lui rappelait tellement ainsi que la période de trouble qui avait existé entre eux. Sans son amour pour Bardamu, elle aurait pu s’éprendre du puissant maître de la Tolomea mais c’était de l’histoire ancienne et enterrée. Pour Rochel, Lydia éprouvait une immense admiration et une dévotion aussi grande qu’envers sa reine mais pas le moindre sentiment amoureux. Quant à Minos...

Elle préféra ne pas y penser maintenant. Elle ne pouvait détacher le regard de cet homme avant que sa reine ne le rappelle auprès d’elle, lui insufflant une nouvelle vie.

Interdite, elle le vit rendre hommage à la sublime Coré avant de s’adresser à elle, toujours un genou à terre. Ses paroles lui semblaient si incroyables. S’excuser ? Il s’excusait du mal qu’il lui avait fait avant de la libérer de son jugement.

La chasseresse de l’été était encore trop émue pour pouvoir dire plus que ces quelques mots.

- Merci, juge Minos… Je… Tout est fini, j’y ai laissé…

Elle ne put aller plus loin mais le Griffon comprendrait. Il ne pourrait que comprendre la détresse de l’Etoile des Ténèbres même si elle ne pouvait se permettre de le montrer. Pourtant, elle trouva la force de finir.

- Bon retour parmi nous, juge Minos du Griffon. Je suis heureuse de vous voir de retour…

Puis, elle lui fit signe de se relever. Ça la gênait de le voir ainsi devant elle. Un juge qui la dépassait même si sa puissance n’avait rien à envier à celle des chevaliers d’or, elle cachait précieusement son pouvoir en elle. Les chevaliers d’or…

Bardamu…

Elle repensait à son Amour perdu tandis Minos évoquait ses combats. Quelque chose fit soudain tiquer la belle au teint d’albâtre.

Ne pas savoir pourquoi on combat ? Comment une telle chose peut-elle être possible ? Une telle cruauté ne mènera qu’à un sacrifice inutile. Ne pas être conscient de ce que l’on défend, de sa valeur et de son importance, est le meilleur moyen de se brûler. Mais sans doute ont-ils suffisamment de pions à envoyer au carnage sans la moindre considération pour eux. Après tout, j’ai bien vu la façon dont ils traitent leurs propres compagnons d’armes. Encore plus cruelle que je ne le pensais. Même lui semblait avoir des doutes lors de notre première rencontre et de mon duel avec le pantin en bois de rose.

Aussi elle se tourna vers le juge avant de répondre.

- Si cela est réel, juge, j’espère que vous lui avez ôté la vie… Aucun combattant ne peut survivre s’il ignore ce qu’il combat et pourquoi il combat. Tout ce qu’il va y gagner est d’être rongé par le doute et de voir son agonie se prolonger sans jamais pouvoir réellement déployer ses véritables forces.

Les paroles de Lydia étaient très claires. Elle était encore capable de pitié et reprit.

- Je sais pourquoi nous luttons. Ma dévotion envers notre reine, notre seigneur Rochel qui lutte seul à l’avant contre ces lâches agglutinés autour de lui, tels des charognards, et enfin envers les Enfers me pousse à me sublimer… pour nos maîtres et nos frères, seigneur Minos.

" Même ceux qui nous ont brisé avec la dernière des cruautés… Pour nous sauver…"

Cette dernière parole n’était que pour lui et Inferno s’il avait été présent.

Puis, soudain, elle entendit le poisson reprendre la parole. Plus les choses avançaient et plus cette femme irritait la Vampire. Qu'elle se moquât d'elle ou des spectres, que lui importait. Après tout, elle en entendait toujours de pires sur leur comptes venant de personnes de plus en plus ignorantes à leur endroit. Ce qu'était cette fière et fringante guerrière après tout.

Mais allait dire à Perséphone de tenir ses troupes devant elle !

- Et bien, dans ce cas, passez devant, ma dame. Cela me laissera le temps de veiller sur notre jeune et charmante Zobeida tout juste née et catapultée en pleine guerre. Ce sera bref ne vous inquiétez pas. Juste le temps de lui apprendre les bonnes manières. Et ne vous ne faites pas, nous ne vous laisserons pas seule avec les Ombres. Nous prenons toujours grand soin des nôtres...

Enfin, ne vous faites pas non plus trop d'illusion sur les manières des saints et encore moins des Ases. Avec eux, vous risquez aussi des coups de marteaux...

Nous sommes l'armée de terreur et pas des poupées de salon, veuillez donc excusez nos manières...

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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMer 28 Mar - 23:00

Aux dires de la Marina, après son rappel à l'ordre au Spectre du Rêve, Perséphone ne put que serrer les lèvres. Subir un tel affront lui fit crisper la main sur la poignée de l'épée de divin époux.

"- Signora Grido di Gioia, ne me faites pas regretter d'avoir retenu le geste de de Zobeida. Estimez-vous heureuse que nous soyons alliées, sans quoi vos paroles vous auraient conduite toute droit vers une mort irrévocable. Vous devriez apprendre à tenir votre langue, un jour elle finira pas jouer un bien vilain tour."

Finalement, elle elle finit par se détourner pour reporter toute son attention sur son Juge ressuscité, dardant sur lui un regard ravi. Oui tel était le mot. Ravie d'avoir retrouvé un de ses plus précieux conseillers, aussi l'observa-t-elle s'agenouiller face à elle pour la saluer. Elle considérait Minos comme l'un des Spectres les plus sages, mais également un des plus puissants de son Ordre. Le compter dans sa garde était vraiment une excellente chose.

"- Minos, je n'ai nulle crainte quant au fait que tu parviennes à dompter ce nouveau pouvoir. Au contraire, je suis même certaine, qu'aux vues de tes aptitudes, tu parviennes rapidement à la faire entièrement tien."

La divinité vit alors son subordonné, toujours agenouillé, porter son regard sur la Vampire et lui présenter ses excuses pour son comportement lors de leur précédente rencontre. Elle ne savait de quoi cette affaire résultait, toujours est-il que l'Eté accepta de pardonner au Printemps. Un soulagement pour l'Impératrice, car en ces heures sombres, elle n'avait nullement besoin de guerre intestine.

Les paroles de Lydia imprégnèrent son esprit, et même si pour l'heure elle ne disait rien, car elle s'intéressait pleinement aux informations rapportées par le Juge, elle savait que viendrait bien assez vite, le temps pour lui répondre.

"- Ton adversaire a dit vrai Minos. Arès, Eris et Triton ont bel et bien enfermé Zeus dans une urne, qui se trouve ici, dans la Giudecca. Cet emprisonnement eut lieu après que Père lui-même se soit chargé d'enfermer notre bien aimé Seigneur, et l'Empereur des Mers et des Océans. Nous combattons les Saints pour pouvoir récupérer le Foudre qui est en leur possession, seul moyen pour nous de libérer mon époux et mon Oncle. Les Serviteurs d'Athéna et les Ases, sont présents ici bas pour reprendre, comme tu dois t'en douter, l'Urne renferment le Père des Dieux. Amphitrite et moi-même avons convenu d'une alliance, mais les choses ne se sont pas passées comme prévues, comme vient de vous l'expliquer la Capitaine du Papillon des Ombres. J'espère avoir répondu à tes questions, mon fidèle serviteur."

Reportant son attention sur la marina, dardant cette dernière de son regard émeraude, la déité lança alors:

"- J'accepte votre proposition de combattre Mélisandre, et vous prie donc de partir à l'instant à la rencontre de celui ou celle qui sera votre adversaire. Que jamais votre bras ne faiblisse, et qu'Amphitrite vous protège."

La fille des quatre saisons, tourna alors la tête en direction de Lydia et Zobedia. Le première semblait avoir prit sous son aile la seconde. Une telle fraternité au coeur de ses troupes faisait plaisir à voir et renforçait celles-ci.

"- Conformément à tes souhaits ma douce Vampire, je confie à tes soins la Spectre du Djinn. Puisses-tu lui transmettre ton savoir et ton art. Allez avec ma bénédiction et puissiez vous mettre à mal le plus grand nombre de ses impies qui osent souiller notre territoire de par leur seule présence. Retardez les, donnez-moi du temps."
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyJeu 29 Mar - 1:49

Mes excuses envers la chasseresse des enfers furent pour elle une surprise assurément, elle ne devait pas s’attendre à me voir ainsi devant elle, humble et repentant. Pourtant, tel devait être mon comportement en cette situation, j’avais péché par orgueil devant elle, et l’impératrice divine avait absoute son garde du corps, je n’avais donc plus rien à ajouter.

Les mots qu’elle fit suivre furent chargés d’une profonde émotion, de simples mots, mais porteur de tant d’informations, son cosmos et son visage en disaient encore beaucoup. Avec son pardon et sous sa demande je me redressais alors de toute ma hauteur. Un terrible fardeau venait de disparaitre de mon cœur, l’iniquité de cette situation m’avait torturé depuis trop longtemps, grâce à Lydia enfin j’étais libéré de cette douleur. Désormais je pouvais me racheter à ses yeux.

La marina quant à elle se présenta à moi dans une attitude emprunte de noblesse, comme son nom semblait l’indiquer, dame Mélisandre Grido di Gioia émissaire de la dame des écumes, la déesse Amphitrite. Il semblait s’etre passait quelque chose entre elle et la dernière incarnation du spectre du Djinn, car des regards assassins étaient lancés entre elles. J’avais sans doute raté une scène importante, mais les mots de Mélisandre m’en apprirent suffisamment pour que je puisse deviner ce dont il s’agissait. Son ton fut plus que sarcastique, mais également très imprudent, seul un fou ou un sot tiendrais un tel discours à un dieu, surtout si celui-ci était armé.

Que ce soit de Lydia ou de sa divine majesté, la réplique ne tarda pas, la jeune messagère avait encore beaucoup à apprendre sur nos us et coutumes. Si elle souhaitait survivre ici, il allait vite lui falloir apprendre à respecter les dieux infernaux.

Sortirent ensuite des lèvres délicates de la divine impératrice infernale des mots pleins de fierté et de confiance, m’encourageant et me réconfortant dans mes efforts tandis que je sentais le pouvoir du renouveau s’agiter en moi tel un ouragan indomptable, j’allais avoir besoin de temps et d’espace pour pouvoir le maitriser totalement, mais aussi d’un cobaye.

Tandis que je m’adressais à elle quatre, je contemplais encore une fois la grâce et la beauté divine de sa divine majesté, si Lyria avait été une révélation à mes yeux, la divine impératrice infernale était quant à elle de ses chose immuables et magnifiques ayant de tout temps inspirées l’âme des mortels et des dieux. Un ravissement à la fois pour les sens et pour l’âme.

Puis ce fut au tour de la divine impératrice infernale de parler, pour confirmer une grande partie de mes suppositions ainsi que mes informations extorquées de gré ou de force à mes ennemis. Ainsi donc, l’esprit de mon adversaire n’avait pas été abusé, de plus mes déductions logiques s’avéraient elles aussi pertinentes. Le roi des dieux se trouvait juste un peu plus loin, dans le palais de Giudecca, nos ennemis étaient en possession de la clef permettant de l’ouvrir, elle ainsi que les urnes dans lesquelles avaient été scellés l’empereur des mers et le sombre empereur infernal. Tout s’emboitait parfaitement, jusqu’à la présence de cette marina ici en plein cœur du sombre empire.

« Je vous entends et je vous remercie divine majesté, grâce à vos réponses j’y vois désormais plus clair dans le conflit absurde qui nous oppose à votre divine sœur et aux barbares nordiques.

Oui très chère Lydia, il est terrible d’avancer sur un chemin sans savoir pourquoi on s’y trouve, mais sache cependant que la misère d’un tel etre est de son propre choix, car l’ignorance est toujours une erreur volontaire. Sache aussi ceci, bien qu’il ne fut pas celui qui autrefois t’a ôter la non-vie de ses mains abjectes, le chevalier d’or des poissons n’est plus, je m’en suis assuré personnellement, et bien que redoutable fut son poison, il ne pus survire à mon pouvoir encore incomplet. J’ai gardé comme souvenir de lui sa rose blanche mortelle afin d’en faire cadeau à un parvenu ayant décidément vécu bien trop longtemps
.
»

Faisant apparaitre la rose redevenu blanche entre mes mains, je la tendis vers Lydia afin qu’elle puisse vérifier la véracité de mes dires.

« Je ne doute pas que tu la reconnaisses, sache que désormais, cette créature vénéneuse ne se lèvera plus contre nous. »

Je me tournais alors vers la divine impératrice et remis mon casque sur ma tête, le griffon retrouvait sa couronne.

« Bien qu’un ardent désir de demeurer à vos coté s’empare de tout mon être, je me dois de vous laisser, ma déesse reine. Les chevaliers d’Athéna s’avancent, bientôt ils seront ici-même, je me dois d’empêcher cela. Je repars au front avec la promesse d’un pouvoir plus grand. Je tacherais de me montrer digne de votre confiance divine majesté. »

Je ne pouvais rester ici plus longtemps, le pouvoir qu’elle m’avait confié devenait de plus en plus intense, entrant en résonnance avec mon propre pouvoir, il commençait déjà à interagir avec mon cosmos en faisant s’agiter autour de moi des rafales de vents. Je devais vite partir au risque de devenir un danger pour ma déesse reine et pour les autres dames présentes en ces lieux.

« Pardonnez-moi pour cela divine majesté, j’espère pouvoir rapidement maitriser votre don. Je ne vous dis pas adieu, mais au revoir, dans quelques heures ou quelques siècles, nous nous reverrons car je vous appartiens, pour l’éternité et plus encore. »

Déployant alors mes ailes, je pris mon envol d’un puissant battement qui me propulsa telle une flèche haut dans le ciel obscure, avant qu’un autre battement, dépassant la vitesse du son, ne me propulse en avant, vers mon prochain ennemi. La puissance divine s’agitait de plus en plus en moi, j’étais désormais auréolé de puissantes bourrasques tourbillonnantes. Il allait falloir que je libère rapidement au moins une partie de cette puissance avant de subir des dommages sérieux.

Alors que je quittais le Cocyte et la divine impératrice infernale, je sentis les plus proche cosmos ennemi, l’un d’eux m’attira tel un aimant. Shion du bélier…

Arrow La cascade de sang; remontons vers la source !
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Zobeida


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyJeu 29 Mar - 20:26

Spoiler:

"La voix impérieuse de Perséphone me rappela à l'ordre tandis que son sombre Cosmos s'étendit sur le lieu, étouffant les flammes de l'Efreet. Mais je ne sentis pas le froid tant la colère et la haine brûlaient en moi, réchauffant mon corps ; quelque peu irritée par cette interruption intempestive, je dardai un œil mauvais sur la Reine des Enfers mais me ressaisis vite : durant une fraction de seconde, j'avais oublié à qui j'avais affaire...

Mon Cosmos se calma mais mon ressentiment envers la Marina ne s'éteignit pas pour autant : il restait encore chaud, telle la braise sous la cendre. Je me contentai donc de fixer d'un air méchant la dénommée Mélisandre, qui fit reproche à Perséphone du manque d'éducation de ses serviteurs et autres fadaises du même acabit. Chacune de ses phrases contenait une perfidie envers la Reine des Enfers et je me promis de lui régler son compte une fois qu'elle et moi ne serions plus en présence de Sa Majesté....
Un léger voile de brume m'enveloppa et voix douce parvint à mes oreilles, me tirant de mes pensées amères :

- N’y vois nulle offense, ensorcelante Djinn, mais cela ne peut se faire de la sorte et en cet instant. Je sens la douleur et la colère dans ta voix. Le désir de vengeance et le sang brûlant dans tes veines. Sache que je peux te comprendre mieux que quiconque. Moi qui vient de perdre celui que j’aimais de tout mon cœur. Je peux sentir le même désir de tuer ceux qui sont liés à son trépas…

C'était la Spectre à la belle chevelure rousse, celle que Perséphone venait d'appeler Lydia. De quoi se mêlait-elle celle-la ?! Je faillis la repousser d'un geste brusque mais l'autre évoqua la possibilité de s'occuper de cette mijaurée et de ses semblables, une fois cette Guerre terminée.
Mes lèvres dessinèrent un sourire mauvais et complice :

- Décidément, tu lis dans mes pensées... lui murmurai-je. Mon intérêt envers elle avait été éveillé du fait de sa ressemblance avec mon amie mais maintenant, je commençai à la trouver de plus en plus sympathique. Les meilleures ententes sont celles qui sont fondées sur des intérêts ou des passions communs.

Je remarquai qu'elle semblait fort intéressée par mon cimeterre et me demanda si elle pouvait l'admirer de plus près.

- Plus tard... répondis-je tout bas. Pour le moment, quittons cet air de complot : il ne faudrait pas attirer inutilement l'attention sur nous...

La brume se dissipa donc, révélant à un troisième personnage : un homme grand et au port impérieux ; son Surplis était tellement imposant, tellement volumineux, qu'il le faisait ressembler à un gros corbeau bien nourri. Cette curieuse comparaison me fit pouffer et je mis ma main devant ma bouche pour étouffer le rire qui faillit franchir mes lèvres.
Puis, tandis que le Juge présentait ses respects à la Reine des Enfers, je me tournai vers le malheureux efreeti dont les flammes avaient été mouchées par le pouvoir de Perséphone :

- Tu peux te retirer, Kasim ! lui ordonnai-je. J'ai néanmoins une mission à te confier : toi et les autres gagnez le monde de la surface, vers le palais de mon défunt maître et amenez le ici, dans les Enfers. Je réfléchis un court instant, cherchant le meilleur endroit qui conviendrait le mieux à ma demeure. Je ne mis pas longtemps à trouver : la troisième vallée de la sixième prison fera parfaitement l'affaire ! Va maintenant !

Et l'esprit s'exécuta, pas mécontent de quitter cet endroit trop glacial à son goût. Je pouvais lui faire confiance car Kasim, grâce au sang de ses frères et sœurs qui coulaient dans mes veines, m'était tout dévoué et je savais qu'il accomplirait cette tâche sans faillir. Akil connaissait le Nom Véritable d'une bonne trentaine de Djinn et pouvait les appeler à tout moment, sans compter ceux qu'ils avaient enfermés dans des bouteilles, des jarres et des lampes... Moi, grâce à ma nature surnaturelle, je pouvais les convoquer sans trop d'efforts et me faire obéir d'eux, à condition de leur montrer suffisamment d'autorité...

Une bourrasque souleva ma chevelure : le seigneur Minos venait de partir sus à l'ennemi. Je n'avais pas vraiment écouté l'échange de propos entre le Juge et Lydia, me contentant, dans un premier temps de donner mes instructions à Kasim puis, une fois celui-ci parti, de surveiller du coin de l’œil la Marina...
Il me tardait de quitter le Cocyte. D'abord parce qu'il y faisait trop froid et ensuite parce que je trouvais que tout le monde parlait un peu trop ici !

Je poussai un "Oh !" d'indignation quand Perséphone remercia Mélisandre d'apporter son soutien dans leur lutte. Faire appel à cette mijaurée pour venir les aider ?! C'était une plaisanterie ou quoi ? Je détachai mon fouet de ma ceinture et le fit claquer : avec beaucoup de dextérité je fis enrouler la lanière de cuir autour de la taille de la Marina (1) et lui dit d'un ton menaçant :

- On a pas besoin de toi ici ! Les Spectres peuvent très bien se débrouiller tout seuls ! Un conseil : quitte les Enfers maintenant. Sinon...

Laissant en suspens ma phrase, je déroulai le fouet et le rangeai. Puis je fis une légère révérence devant Perséphone et m'éloignait d'elle à reculons, me dirigeant vers mon tapis volant. Je m'y assis en tailleur et adressai un petit clin d’œil à Lydia :

- A tout de suite ! lui dis-je d'une voix enjouée. J'étais plutôt contente qu'elle m'ait pris sous son aile : elle me rappelait Marie-Aïcha, avait une âme ardente sous une apparence nonchalante, de l'expérience et semblait bien connaître les rouages des Enfers. Je ne pouvais rêver meilleur mentor.

Un mot de commande et je pris mon envol..."

>>> Septième Prison

(1) Devinez de quelle scène de film je me suis inspirée ^^


Dernière édition par Zobeida le Mer 11 Avr - 7:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyJeu 29 Mar - 21:17


Arrow Cascade de Sang


Au détour d'un virage, un froid pénétrant entra violemment en contact avec ma peau. Le même froid que je représentai à présent en tant que gardien de l'Hiver. J'étais finalement arrivé au Cocyte. En approchant, je vis deux femmes près de notre déesse, qui semblait occupée. En reconnaissant Lydia, je fus l'espace d'un instant un peu embarrassé, mais je parvins rapidement à dissimuler cette gêne dûe à la manière dont s'était terminée notre dernière entrevue. Quant à la seconde femme, elle était une Marina, je le ressentis immédiatement à son cosmos imprégné d'embruns. Cette dernière ne retint pas la moindre attention de ma part.

Agacé par la tournure des évènements des dernières minutes, je n'étais absolument pas d'humeur à faire connaissance avec une Marina qui venait de se pointer là où cela faisait à présent plus de quatre heures que nous résistions péniblement à l'ennemi. Après un rapide hochement de tête envers mes compatriotes spectres et avoir volontairement ignoré la Marina, je me dirigeai droit vers Perséphone et posai un genou à terre :
- Pardonnez moi, ma Reine, mais la tournure des évènements est pire que prévu. L'ennemi avance bien plus vite que nous l'avions envisagé, et si nous ne faisons pas rapidement quelque chose...

Ma voix mourut avant que je ne finisse ma phrase. Après avoir dégluti avec difficulté, je poursuivis doucement :
- Mon corps n'aura pas récupéré avant un bon moment encore. Je ne peux toujours pas combattre efficacement. C'est la raison pour laquelle je me suis permis de me replier en attendant un moment plus propice pour intervenir... Je suis désolé... ajoutai-je plus doucement pour que seule la Rose des Enfers puisse l'entendre.

Cette fois ci, aveuglé par mon impuissance, je n'attendis même pas que notre déesse m'autorise à me redresser. Ce rapport était minable, et certainement indigne d'un champion. Sans un regard pour Lydia ou l'inconnue, je pris la direction d'un rocher qui se dressait à bonne distance du groupe. J'avais trop honte pour affronter le regard de la belle vampire. D'un bond souple, je sautai sur le rocher, et me mis en position du Lotus pour maximiser la vitesse de récupération de mon corps endommagé. Le temps pressait. Si je ne parvenais pas à me régénérer à temps, il faudrait combattre avec des blessures bien trop importantes pour que je puisse me montrer véritablement efficace...

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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyJeu 29 Mar - 22:52

Lydia sourit en entendant sa reine reprendre la parole. Et la voir remettre à sa place cette impudente marina était un véritable ravissement. La pauvre Amphitrite avait vraiment mal choisi son ambassadrice mais elle avait sans doute du prendre ce qu'elle avait sous la main.

Un soupir léger alors que tous essayaient de calmer les choses. Ne savait-elle donc pas que les dieux ne toléraient que très rarement qu'on leur manquât de respect. Les exemples ne manquaient pourtant pas. Même la divine Amphitrite avait sa récolte de victimes...

Pauvre Amphitrite... Elle les privait d'une aide précieuse mais avait quand même pris la peine d'alerter la divine Coré. Ce geste devait l'avoir privée d'une aide qui, vu les circonstances, devait lui être précieuse. Un Papillon qu'elle aurait pu conserver près d'elle. Aussi pour cela et le fait que cette femme acceptait de combattre, elle était prête à ne plus faire de commentaires et 'oublier' cet incident.

Si sa reine pardonnait, elle faisait de même. La volonté de ses divinités avant tout. Telle était la garde de l'été, ardente, sous son aspect quelque peu froid et lisse, et passionnée. Et que dire de sa force lorsqu'elle aimait...

Puis, tout le monde n'avait pas le grand Maître Pervers dans ses rangs. Le spectre du Ver avait rempli sa mission et était lui aussi tombé sur le champ de bataille. On ne pouvait douter de son courage mais il avait fini par succomber.

Lydia quant à elle avait été éprouvée par son précédent combat même si celui-ci s'était achevé sur le départ de deux ennemis, elle n'en était pas ressortie indemne. Le tout restait de pouvoir refaire ses forces. La somptueuse Etoile était encore capable de faire bien des dégâts si elle choisissait bien son adversaire. Elle connaissait ses propres faiblesses mieux que quiconque et saurait quoi faire.

Elle suivit les derniers échanges entre le juge et la reine avant que Minos ne se tourna vers elle.

- Volontaire... Juge, peut-être avez-vous oublié la période de votre vie où vous aviez tout à découvrir. Est-ce être absolument coupable de n'être pas encore arrivé à un certain degré de connaissance. Laissez-lui le bénéfice du doute si vous vous croisez de nouveau. Qui sait s'il aura appris de ses erreurs...

Pensez à moi. N'oubliez pas même si cela est du passé...

Vous étiez sur le point de me tuer...

Restez dans l'erreur tout en le sachant... est autre chose.

Mais laissons cela, je ne souhaite plus en parler, la paix doit régner entre nous.


Un geste de paix. La somptueuse Etoile souhaitait faire la paix avec Minos et reprendre sur des bases saines. Après tout, ils étaient tous deux gardiens de la Tolomea...

Elle le vit ensuite faire apparaître une rose qu'elle reconnut aussitôt. D'ailleurs, elle ne tarda guère à lui donner un nom.

- la Rose Sanguinaire des Poissons ? Toi aussi tu en as reçu une ? C'est donc lui ?

Un sourire satisfait apparut sur les lèvres de la chasseresse des Enfers. Elle revoyait le visage d'Albafika. Sa façon de traiter Bardamu, son mépris pour la Vie et l'Amour. La manière dont il avait foulé aux pieds un tel miracle montrait son fanatisme plus qu'autre chose. Les deux mondes étaient nécessaires pour l'équilibre de la mort et de la vie. Et elle, la vampire était la non-vie, avec tant de facettes cachées...

Enfin, d'un geste gracieux et si lent, elle fit apparaître sa propre rose. Plus exactement, Lucky la lui présenta avant de la déposer entre ses doigts si fins. Elle l'avança près de celle de Minos.

- Cette rose est comme la mienne mais elle est différente. Un autre Poissons. Ainsi, vous avait fait passer le nouveau saint des Poissons. Celui qui nous avait fait tant de mal n'était donc déjà plus et vous avez mis à mort son successeur.

Merci... Pour ces paroles, juge Minos. Merci d'avoir mis un terme à cette existence plus que néfaste. Les Poissons ne seront plus un obstacle sur notre route et grâce à vous, je sais qu'ils étaient bien mortels. Vous m'avez aussi délivrée de cette ombre...


Une telle douceur dans sa voix. Elle appréciait le fait de guerre et elle-même ne comptait pas demeurer en reste bien longtemps. D'autres ennemis montaient et la Belle rousse allait bientôt s'envoler elle aussi.

- Oui, félicitations, juge Minos. Un tel adversaire...

Son regard brillait. l'Etoile des Ténèbres reprenait vie, encore plus resplendissante qu'auparavant tandis que les pouvoirs de l'orbe se fondaient en elle, même si elle ne les maîtrisaient pas encore totalement.

Puis, elle le vit partir.

- Bonne chance, juge Minos. Massacrez les tous et que leurs sangs abreuvent les terres.

Puis, elle se retourna vers Perséphone sans se rendre compte du manège de Zobeida dans son dos. Vu qu'elle avait renvoyé son colosse enflammé, Lydia avait relâché sa surveillance surtout que toutes deux se trouvaient encore devant la déesse des Saisons.

- Merci pour votre confianace ma reine, je suis prête à vous servir, chaque fois que vous le demandez. Zobeida sera près de moi en ces heures troubles. Aussi longtemps que faire se peut...

Un soupir en reconnaissant le claquement du fouet. S'il y a bien une chose que la belle rousse détestait, en plus des Ases, c'était bien cela.

- Bien, la première leçon ne saurait tarder. Ma reine, permettez que je vous laisse. Des mécréants semblent s'être égarés près de la Cascade, autant les aiguiller dans la bonne direction. Le tombeau...

Qu'ils paient d eleurs vies leur affront et le mal qu'ils vous font de par leurs seules présences.


Et se retournant vers la jeune guerrière de Poséidon.

- Lady marina.

Après tout, les spectres avaient une certaine éducation.

Elle déployait ses ailes lorsqu'Inferno se posa soudain. Le spectre était encore trop grièvement blessé pour lutter et cela la belle le ressentait.

Elle devait partir mais pourtant, il lui restait une ultime chose à faire. Comme avec Minos...

Elle avait pardonné au juge le mal qu'il lui avait fait et cela l'avait aussi fait réfléchir.

Aussi s'avança-t-elle vers Inferno avant de prendre la parole.

- Inferno... Je... J'aimerais que tu me dises avant que je ne parte au combat...

C'était difficile mais il fallait qu'elle sache et fasse un pas pour rétablir la paix entre les gardes de la reine.

- Ce que tu as fait... C'était pour moi et pour notre reine...

" Il faut que je sache pour que je puisse partir apaisée auprès d'une de nos soeurs d'armes. Pour notre reine, nous devons être unis et unir nos forces pour la défendre. C'est maintenant, Inferno, je ne sais si je survivrais...

Dis-le moi... "
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Aurore


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyVen 30 Mar - 11:47

Spoiler:

    Mélisandre sortie de ses pensée au moment ou la belle rousse lui tint diverses paroles, lui disant de passer devant mais même si elle aurait bien voulu partir d’ici au plus vite car le froid commençait vraiment à la gêner, Mélisandre avait une dernière requête pour la déesse se trouvant face a elle. Ecoutant les dires des autres en en notant dans son esprit jusqu’au moindre mot, exercice que son maitre lui avait fait faire depuis son enfance elle espérait que la déesse Amphitrite y trouve des choses utiles et puis, connaitre même ses alliés était une bonne chose, qui sait ce qui pouvait arriver.

    Mélisandre appris vraiment des choses fortes intéressantes, surement qu’Amphitrite en savait d’avantage mais connaitre ce genre de détail aiderait surement la courtisane. Après avoir longuement discuté avec Perséphone ainsi que Lydia, le juge Minos parti en s’envolant de ses grandes ailes brunes.

    Lorsque la déesse remercia Mélisandre de son aide pour les batailles à venir, elle reçu une douce douleur au niveau de la taille, douleur qui lui rappela qu’elle était en vie, ce qui la fit sourire. C’est donc avec un sourire malicieux qu’elle reporta son regard vers Zobeida. Cette histoire n’étais pas fini et Mélisandre n’avait pas pour habitude d’oublier les dires et les faits des autres personnes. La regardant partir, Mélisandre commença à se détendre, un souci de moins pour le moment.

    Lorsque Lydia salua la marina, Mélisandre fit une petite révérence en signe d’au revoir. Et c’est a ce moment qu’un nouvel inconnu se présenta devant tout le monde. Elle n’eut pas de mal a voir que ce dernier était mal en point, il avait du mener un combat il y a peu. Voir que ce dernier l’ignore totalement n’eut d’effet que d’irriter la courtisane qui sera les poings pour ne rien dire. Serrant les dents elle écoute alors avec la plus grande attention les dires d’inferno, chose qui eu pour effet de mettre mal a l’aise Mélisandre car elle sut bien vite qu’elle aurait beaucoup plus de mal a sortir des enfers que d’y entrer. Elle n’était pas taillée pour la guerre, elle savait se défendre voila tout !

    Le spectre parla alors d’un ton inaudible pour Mélisandre qui fut irrité de perdre encore des informations. Le voyant s’éloigner, elle détendit ses poings. Ne cherchant même pas a lancer un regard vers le spectre. Ce fut au tour de la belle de prendre la parole, pour discuter avec Perséphone.

      « Pardonnez moi Madame, mais j’avais une légère requête pour vous. Voila… J’ai beau avoir épluché des livres toute ma vie, il y a encore beaucoup de chose que j’ignore en ce monde. Et comme nous sommes en enfer, un lieu je suppose qui existe depuis la création, auriez vous une bibliothèque que je puis consulter lorsque les temps seront plus calme ? »

    Mélisandre était toujours a la recherche de nouvelles connaissances, de nouvelles idées. C’est pourquoi elle se permit ce genre de demande. Et puis, si une alliance liée le peuple marin au peuple des enfers, pourquoi pas ! Repensant au moment actuel, Mélisandre regarda les trois personnes. Elle savait que des informations allaient circuler entre ces personnes mais pouvait elle rester…

    Commencant a avoir vraiment froid, Mélisandre se décida a partir, elle ne voulait pas rester la plus longtemps et le soleil lui manquait. Ne sachant par ou aller elle regarda les routes qui s’offrait a elle.

      « Madame Perséphone, Lady Lydia, je vous salue, la route m’appelle. Je ne puis que vous offrir l’espérance que les temps vous soit clément. Peut être nous reverrons nous un jour. »

    Mélisandre suivit alors la même route que Zobeida il y a quelques temps. Grommelant quelques insultes italiennes en passant a coté d’inferno elle avança, tête haute et prête a tout pour sortir d’ici ne voulant pas que sa résurrection soit vaine.

--> 7° prison
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Eclair Noir


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyVen 30 Mar - 13:50



La méditation régénératrice. Une technique léguée par mon hôte indésirable avant qu'il ne disparaisse dans le néant lorsque je suis mort lors de mon combat m'opposant au Taureau. Une technique que je n'avais jamais utilisé jusqu'à ce jour. Pourtant, j'en connaissais le moindre geste, comme si j'avais inventé cette capacité et l'utilisai depuis toujours. Les yeux fermés, mon cosmos se déploya sous la forme de deux ailes de brume qui m'enveloppèrent comme un cocon tandis que déjà, mon énergie cosmique aidait les tissus à se régénérer. Pourtant, ce ballet ne dura pas bien longtemps.

Quelques secondes plus tard, je sentis la Marina passer non loin de moi et s'éloigner, avant qu'un autre cosmos atterrisse non loin de moi. Un cosmos que je reconnus sans avoir besoin de rouvrir les yeux : Lydia. Elle commença doucement à parler, et sa phrase se termina par télépathie. Une question qui me fit aussitôt tressaillir l'espace d'un instant et rouvrir les yeux.

Mon cosmos se dissipa soudainelement, et je me relevai doucement sans un mot en observant soigneusement la vampire en contrebas avec un regard se voulant le plus neutre possible. Que répondre à une telle chose ? Je n'avais pas été capable de répondre à Bardamu, alors à elle ? Je ne savais ni quoi faire ni quoi dire. Mon regard ténébreux croisa les yeux de rubis de la belle avant que je ne m'accroupisse pour que mon visage soit environ au niveau du sien bien que je sois toujours perché sur mon rocher. C'était une question piège pour moi, et une idée me traversa brusquement l'esprit.

Cet échange de regards silencieux dura un bon moment avant que je ne comprenne qu'il me fallait répondre quelque chose. La jeune vampire attendait sa réponse. Néanmoins, sa question était ambigüe et pouvait être interprétée de manières différentes. D'une voix à peine plus élevée qu'un murmure, je lui répondis :
- Que souhaites tu savoir, concrètement ?

Je ne laisserais filtrer que les informations qu'elle voulait très exactement connaître, car je n'étais pas du genre à exposer mes points faibles, et encore moins à la personne concernée. Toutefois, je lui devais bien cela, à elle. Une réponse claire. Oui mais, à une question claire...

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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyVen 30 Mar - 19:19

Inferno était en pleine méditation régénératrice lorsque Lydia s'adressa à lui. Sa voix était douce et mélodieuse, la Vampire à la limite de l'humaine venait de reparaître. Sans doute la plus redoutable de toutes, un véritable rêve que cette chasseresse au charme unique. Teint d'albâtre aux reflets de nacre et chevelure de feu, elle avait l'attrait des fleurs mortelles et enivrantes, faisant approcher une lumière que nul ne pouvait toucher avant de faire plonger ses promis dans le sommeil éternel...

Le sombre séjour du seigneur Hadès atteint avec la douceur d'une brise d'été.

Son splendide regard de rubis plongea dans celui ténébreux du Démon. Elle ne cilla point, ne laissant aucun trouble la submerger de nouveau. L'apaisement se faisait en elle, pas à pas. l'Amour ardent brûlait toujours comme une flamme dont l'intensité ne baissait pas tandis que sa couleur prenait des teintes aux senteurs d'automne.

En une autre vie... Nous aurions été si heureux, my love...

Bardamu... En une autre époque...

Lorsque j'étais encore humaine.


La valse des émotions s'apaisait sans s'éteindre. Elle ressentait le cosmos incomparable de sa reine. Perséphone, la douce Coré, déesse des Moissons, des Morts mais aussi de la Germination, liée aux Mystères avec sa mère, la très puissante Déméter.

La véritable beauté de Perséphone n'apparaissait qu'à ceux capable de la voir autrement qu'avec les yeux limités et fanatiques des chevaliers. Le Scorpion avait été l'exception, celui encore capable de penser autrement qu'avec les poings et le cosmos.

Lydia se laissait porter par cette aura qu'elle vénérait autant que celle du seigneur Hadès même si elle n'avait plus ressenti cette présence depuis son emprisonnement.

Puis, enfin, Inferno prit la parole, lui renvoyant sa question. Tout n'était pas perdu, la garde de la reine allait se renforcer, encore plus qu'auparavant. Il fallait que les spectres les plus proches de la déesse des Enfers, ceux gravitant dans son entourage immédiat, se réunissent autour d'elle.

Ainsi, l'hiver se tenait face à l'été. Les deux faces extrêmes, le feu et la glace. Une nouvelle destinée...

Lydia ne put s'empêcher de sourire en voyant qu'elle était parvenue à capter son attention sans qu'il ne cherche à fuir.

- Ce que je cherche à savoir. C'est très simple, Inferno. Pourquoi as-tu attaqué Bardamu ? Pourquoi as-tu dit que tu l'avais fait pour moi lorsque je t'ai agressé ? Tu aurais pu me faire tant de mal ou en profiter comme certains autres spectres. Certains n'ont pas hésité à m'attaquer dans ma fièvre. Mais toi, tu es différent...

Nous venions à peine de nous rencontrer Inferno et pourtant, tu étais près à tuer pour moi...


Un autre sourire avant qu'elle tende la main vers lui, posant ses doigts sur ses lèvres.

- J'ai vu ta fuite lorsque je t'ai embrassé. Je...

Elle s'éloigna un peu.

- Je ne te force pas à me répondre si tu ne le souhaites pas. Mais je voudrais qu'on puisse se faire de nouveau confiance si nous devons lutter ensemble pour notre reine. Faisons l'effort pour elle. Pour elle, nous devons donner le meilleur de nous, donner le maximum de forces dont nous sommes capables. Et pour cela, il faut que nous soyons prêts à nous faire une confiance absolue.

Elle acheva...

- Inferno, Bardamu m'a dit quelque chose avant de me quitter. Sans doute a-t-il du te dire la même chose. Te poser la question, sur moi et... Mais je...

Toi seul connait la véritable réponse et jamais je ne te forcerai...


Puis soudain, elle ressentit un immense cosmos apparaître avant de se redresser.

- Tu as senti !!! ça vient pas ici ! Sa majesté ! Inferno, nous ne pouvons la laisser seule !

Alors dis-moi, dis-moi si je peux te faire confiance ! Une confiance absolue, Inferno que nous puissions déployer le maximum pour elle et les Enfers !!!
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyVen 30 Mar - 20:48



Le face à face entre Lydia et moi était tendu, et pourtant si agréable. Se pourrait il que Bardamu ait raison ? Aurais-je fait tout cela parce que j'avais des sentiments pour la belle vampire ? Je ne m'en étais moi même pas rendu compte jusqu'à ce que le Scorpion pointe l'évidence du doigt. Quoi qu'il en soit, cela ne changeait rien, je ne pouvais me résoudre à en parler à l'étoile des Ténèbres. Avouer de tels sentiments était une chose trop difficile pour moi, si fier de mon indépendance et de ma liberté.

- Pourquoi ai-je attaqué Bardamu ? répétai-je après elle tout en réfléchissant. Ton amour pour lui t'aveuglait au point que tu ne t'es pas rendue compte qu'il t'a trahie et que tu as failli mourir à cause de lui, répondis-je soudain calmement. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis, Lydia. Mais lorsque j'en ai, je prends soin d'eux... Oui, c'est vrai. J'ai fait cela pour te protéger, et même si je sais que ce sera dur pour toi, je pense que j'ai bien fait. Pour ton propre avenir. Même si... je regrette que tu doive passer par une période de souffrance dûe à ce que j'ai fait...

Je redressai soudain la tête pour croiser le regard de la belle rousse, avant de poursuivre :
- Je ne pouvais pas laisser passer un tel acte de sa part. La trahison est l'une des pires choses qui soient. D'autre part, il menaçait la vie de notre Reine par sa seule présence...

La jeune femme posa doucement ses doigts graciles sur mes lèvres, telle une caresse, et la phrase qu'elle ajouta me fit détourner le regard :
- J'ai vu ta fuite lorsque je t'ai embrassé. Je...

A nouveau, la gêne s'empara de moi à une vitesse saisissante, tandis que j'évitais soigneusement le regard de la belle vampire, tout en l'écoutant. Elle avait mis le doigt très exactement sur la chose que je ne souhaitais pas évoquer, sur la chose qui me faisait même peur car c'était la première fois pour moi.

- Toi seul connait la véritable réponse et jamais je ne te forcerai...

Je ne savais pas quoi faire, mais un flashback de son visage souffrant à cause de moi me revint brusquement en mémoire. Oui, malgré mes bonnes intentions, la jeune femme avait été profondément meurtrie, et si il y avait bien une chose que je lui devais après tout cela, c'était la vérité. Inspirant profondément, je descendis d'un bond félin du rocher aux côtés de Lydia avant de prendre doucement la parole :
- Très bien... Je te dois bien ça après tout... La vérité, c'est que...

Je m'interrompis brusquement et tournai la tête vers un immense cosmos qui venait de surgir non loin de nous. Lydia croisa aussitôt mon regard pour vérifier si j'avais moi aussi senti. Je lui répondis d'un simple hochement de tête déterminé, pour confirmer ses sensations. Approchant de quelques pas, je posai ma main droite sur son épaule délicate avant de finalement lui dire :
- Tu peux avoir confiance en moi, Lydia. Aussi vrai que je tiens au lien d'amitié qui nous unit, j'assurerai tes arrières et ceux de notre Reine aussi longtemps qu'il le faudra. En tant que spectre du Démon, mais aussi et surtout en tant que gardien de l'Hiver !

Un nouveau hochement de tête vint sceller ces paroles avant que je ne sourie à la jeune femme. Le temps du repos arrivait déjà probablement à son terme. Les combats reprendraient bientôt pour nous deux, comme pour nos frères et soeurs d'armes...
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyLun 2 Avr - 12:51

Quelque chose n'allait pas, elle le ressentait, ce cosmos qui venait de s'éveiller là-bas, à la Cascade de Sang. Il lui semblait familier, mais pourtant, elle ne parvenait pas à remettre le doigt sur le nom de son détenteur, et cela la perturbait. Ce qu'elle savait, c'est qu'il était nettement plus puissant que ses Juges. Les événements prenaient une tournure qui ne lui plaisait guère. N'avait-elle pas déjà assez à faire avec les Saints sur les bras? Décidément, quand le destin veut s'acharner sur vous, il ne vous lâche pas d'une semelle.

Ce nouvel élément perturbateur allait plus vite qu'elle ne l'aurait désiré. D'autant plus qu'il semblait talonné par quelques envahisseurs, parvenus à passer entre les mailles du filet. Elle jeta un regard en direction des autres personnes présentes...et constata qu'il ne restait plus que là Inferno et Lydia. Avait-elle été tellement perdue dans ses pensées qu'elle en avait oublié de saluer Zobeida et Mélisandre? Qu'importe, ce qu'elle savait, c'est que le Démon et la Vampire, qui étaient à nouveau réconciliés, ne feraient pas le poids, avec leur force amoindrie, face aux adversaires qui approchaient dangereusement. Il ne lui restait plus qu'une chose à faire.

"- Lydia, Inferno, je vous remercie tous les deux de vouloir me protéger de la sorte. Vous êtes membres de ma Garde et de valeureux guerriers, je ne pouvais en attendre davantage de vous. Vous savez comme moi que les forces qui arrivent, ne feront qu'une bouchée de vous, dans la mesure où vos précédents combats vous ont affaibli."

Se disant, elle jeta un regard sur la Garde de l'Hiver, qui, malgré le fait d'avoir tenté de récupérer des forces n'avaient pas entièrement récupéré celles-ci. Oui, il était grand temps pour elle d'agir, même si son plan risquait fort de déplaire aux deux Spectres.

"- Je vais combattre ici et à votre place."

D'un geste de la main, elle coupa court à toute forme de dénégation.

"- Ecoutez-moi. Je suis encore la seule ici à être en pleine possession de mes moyens. Votre but est de me protéger, je le sais, mais en tant que membres de ma Garde, vous vous devez d'exécuter mes ordres. Et mon ordre est le suivant: je veux que vous vous repliez dans les autres prisons. Que chacun de vous soit le gardien de l'une d'elle. Empêchez les d'atteindre la Giudecca et Père. A présent, allez et sachez que c'est pour moi un grand honneur que de vous compter parmi mes plus dévoués serviteurs."

Elle observa les deux Spectres s'en aller, avant de se détourner. En elle commençait à s'éveiller l'adrénaline due à la perspective du combat à venir. Tous avaient eu grand tord de la sous-estimer, de la croire trop fragile ou trop délicate pour combattre, car derrière cette calme apparence se cachait un tempérament de nature sauvage. Après tout, n'était-elle pas fille de la Nature?

Oui sauvage, voila le terme qui convenait, tout comme le cosmos qui se rependait avec force et puissance sur les Enfers, déversant sur ceux-ci son pouvoir glacial, faisant trembler le Royaume des Morts jusqu'aux tréfonds, alors que dans chacune des prisons les morts hurlaient leur terreur. La chevelure d'ébène de la déité voletait autour d'elle, tandis que le regard de jade se faisait plus étincelant.

Vivement, elle planta l'épée du Monarque infernale dans les glaces du Cocyte. A ce contact, une rose des Sable apparue sur les sols purs, tandis qu'aux quatre points cardinaux se trouvaient les symboles des quatre éléments. La glace se brisait dans un sinistre craquement, tandis qu'aux tréfonds résonnait l'écho d'un grondement sourd, animal.

"- J'en appelle à toi, Ô Gardien des Enfers, il est temps pour toi de te sortir de ce sommeil millénaire et d'accomplir la tâche sacrée qui est tienne! Moi, Perséphone, Impératrice Infernale, t'ordonne de de te réveiller, Ô puissant Béhémoth!"

Un rugissement provenant des profondeurs abyssales des Enfers se fit alors entendre, et quelques secondes après une imposante créature gagna la surface, laissant apercevoir toute sa puissance et toute l'ampleur du courroux qui était le sien, se positionnant aux côtés de l'enchanteresse déesse. La Belle et la Bête.

La voix, douce et calme de Perséphone, contrastait avec l'ire que révélait son cosmos, et pouvait être entendue de tous.

"- Ma chère soeur...Chers Saints et Ases! Pensiez-vous sincèrement que vous pourriez parvenir jusqu'au Giudecca sans encombres? Croyez-vous, que je resterai là, les bras croisés? Que vous êtes naïfs! Me priver d'Hadès fut là une grossière erreur, que je compte bien réparer! Quant à toi, l'inconnu, viens à moi, je t'attends!"

Voila qui était dit et lancé. Oui s'en était assez de se cacher derrière ses Spectres, à elle à présent de combattre et de leur montrer à tous qui elle était réellement.

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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyLun 2 Avr - 15:39

Personne dans le sombre royaume a part les dieux infernaux, ne pouvait se douter quels secrets pouvaient se cacher dans les prisons constituant l'ensemble de la dimension des Enfers. Chacun de ses lieux d'incarcérations avaient pour but d'emprisonner et de punir ceux qui y pénétrer... Qu'ils soient mortel ou pas...
Voila plusieurs millénaire que le prisonnier de la huitième prison dormait dans les profondeurs du Cocyte, attendant son heure afin de déchaîner sa colère envers ceux qui l'ont enfermé dans ce lieu si proche du Tartare. De siècle en siècle, certaine images de son passé refaisaient surface de sa mémoire, venant perturber son esprit figé dans la glace de souvenir du début du temps: De la Guerre qui opposa les dieux de Zeus au Titan de Kronos dont il faisait parti. Le dormeur revoyait sa naissance dans les bras de Gaia, celle-ci prenant alors son difforme et monstrueux rejeton sans crainte ni peur de la créature qu'il deviendra une fois grand. La créature endormi se souvint comment son cadet Kronos destitua son père et lui demanda de veiller sur lui dans le royaume le plus profond de Gaia et le plus éloigné du soleil d'Hypérion: c'est ainsi que le monstrueux rejeton devint le premier maître des Enfers... Puis tout bascula lorsqu'un petit domestique vint essayer de détrôner le roi des Titans et provoqua par la même la guerre la plus apocalyptique qui soit dans l'univers: La titanomachie.

Le protecteur des Enfers se souvint parfaitement de cette Guerre Sanglante où il déchaîna sa puissance pour affronter celui que l'on nommera par la suite le roi des dieux, dans un combat qui opposera la fureur phénoménal du Titan au fils de Kronos portant l'arme capable de tuer ses pairs. Un affrontement durant plus d'une grande année divine se termina entre eux lorsque que Zeus jeté en Enfers par son Gardien n'eu d'autre choix que de prendre la prison glacé du Cocyte pour l'écraser sur le monstre titanesque, l'emprisonnant a jamais dans les profondeurs du sombre royaume. La défaite du monstre avait signé la fin de la grande guerre pour les Titans restant dont Kronos et ses frères que son fils enchaîna dans le Tartare où reposait déjà son grand père Ouranos; la bête ensevelie sous la glace vit son territoire appartenir à l'un des frères de Zeus qui devint par la même le gardien du Tartare.
Celui-ci vint à la rencontre de la créature blessé et lui proposa un marché: Le monstre devait lui obéir et devenir le Gardien des Enfers, il ne sera libéré de sa prison de glace seulement quand le sombre Royaume sera au plus mal... S'il faisait cela Hadés le noir lui promit qu'il pourra se venger de Zeus et de sa descendance... L'épée de l'Empereur signa le pacte entre le titan et le dieu avant que le monstre ne replonge dans un sommeille réparateur qui durera jusqu'à ce qu'on l'en tire pour protéger les Enfers.

"- J'en appelle à toi, Ô Gardien des Enfers, il est temps pour toi de te sortir de ce sommeil millénaire et d'accomplir la tâche sacrée qui est tienne! Moi, Perséphone, Impératrice Infernale, t'ordonne de de te réveiller, Ô puissant Béhémoth!"


Deux grandes perles rouges sang s’ouvrèrent sous l'impulsion provoqué par l'épée du sombre monarque et la 8eme prison se mit a trembler d'une intensité tel que la glace millénaire se brisa en millier de morceau. Le montre commença a se mouvoir dans sa prison de glace jusqu’à ce que sa tête sortie de sa cage glacé: ses grands yeux rouges se posèrent sur celle qu'il reconnaissait comme la reine des Enfers. Grognant a sa vision tout en baissant sa tête aussi grosse qu'un temple pour lui montrer sa reconnaissance avant que de sa gueule géant de ne jaillisse un océan de flamme: détruisant complètement sa prison pour le faire apparaitre dans toute sa grandeur de titan. Sortant de la crevasse qui forma l'entrée du Cocyte le monstre se mit a rugir son réveil.


Spoiler:
"GRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORRRR"

Le Béhémoth était libre.

Citation :
Survivant de l'ére des Titans. Le Béhémoth est l'une des créatures les plus puissantes du Cosmos. Trop dangereux pour le monde, Zeus l'enseveli sous le Cocyte afin que cette menace capable de détruire l'Olympe ne puisse jamais sortir de l'Enfer. Le monstre endormi, attend l'heure de son réveil afin de détruire le monde

Stat du Béhémoth: 500HP 500CS 120PA 120PP

Sa force est tel qu'on peut l'affronter seulement dans un combat a 4vs1 si ses adversaires sont affablie, 3 si full stat, bonne chance
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Shinra


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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMar 3 Avr - 12:29

7ème Prison Arrow
    Les combats pouvaient bien continuer, l'univers se briser et tomber en morceaux, Void demeurait imperturbable. Inlassablement, laissant derrière lui les querelles des ces imbéciles de guerriers à la solde de ces Divins imposteurs, il marcha, encore et encore, ne laissant derrière lui que le vide et le silence incarnés par des volutes obscurs se détachant de chacun de ses pas. Le Chevalier du Chaos, malgré cette allure lente et passive, avançait à une vitesse alarmante, comme si l'espace et la distance devant lui se compressaient pour lui permettre d'atteindre sa destination plus vite. Lorsqu'il l'air se rafraichit et que la terre brulée laissa place à la glace au froid mordant, l'homme masque su qu'il approchait.

    Devant lui, le Cocyte était dévoré par les flammes issues de la nuit des temps. Perséphone venait, en désespoir de cause, de libérer une terrible créateur au cœur de son domaine. Pourtant, malgré le spectacle de destruction offert par le Béhémoth, Void ne ralentit pas. Ce fut à peine s'il leva la tête pour considérer l'immense monstruosité qui lui barrait le chemin, sa terrible maitresse à ses pieds. Après tout, qu'avait-il à craindre? La source de son pouvoir était plus vieille que cet être créé par les Dieux...

    Les flammes infernales déchainées par le Béhémoth s'affaiblirent à l'approche du Chevalier du Chaos. Peu à peu, elle se déformèrent, s'affaiblirent, puis finirent par être absorbés par l'aura de ténèbres qui entourait la silhouette effrayante de l'homme au masque. Faisant disparaitre ces obstacles dans le néant, l'inconnu se fraya un passage jusqu'à la Reine de Enfers, s'arrêtant à une dizaine de mètres d'elle. Quelque part, dans les profondeurs, les battements d'un cœur obscur s'accélérèrent.

      « C'est un impressionnant chien de garde que tu as là, Déesse. Tellement impressionnant que j'aurais presque envie de l'écarteler de mes propres mains... Cependant, ni lui ni toi ne m'intéressez aujourd'hui. Je suis... pressé, dirons-nous, même si le temps ne me touche désormais plus de la même manière qu'autrefois. Laisse-moi passer, et je t'accorderai le droit de profiter un peu plus longtemps de ton éphémère existence. »

    Les paroles de l'homme de mauvais augure, en particulier le mot "Déesse", avaient été crachés comme du poison persistant dans sa bouche. Lui-même semblait dégouté d'avoir eu à employer ce mot face à elle. Il était clair que, quel que soit cet être, il ne portait pas la Déesse dans son coeur. Mais un tel sentiment se limitait-il à elle? ... Le Cosmos ancien et aussi noir que l'encre s'élevèrent dans les airs en un pilier de puissance Cosmique brute qui fit se creuser et se soulever le sol sous ses pieds. Lentement, Void leva la main vers la Déesse Olympienne, semblant lui tendre la main... Pour finalement refermer son poing avec hargne.

      « Mais sache que si tu préfères mourir par ma main que par celle des Saints, ce sera avec un immense plaisir que je te broierait, vieille peau. »
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMar 3 Avr - 18:38

La bête mythique avait répondu à son appel, et en cela, Perséphone fut soulagée. Pas un frisson ne la parcourut au rugissement de l'animal enfin libéré de ses siècles de sommeil, pas plus que lorsque ce dernier déversa ses flammes infernales. La Belle venait de sortir son dernier atout.

Mais pour l'heure, elle devait laisser les Saints tomber sous le joug du Béhémoth et s'occuper de ce nouvel "invité" venu de nulle part. Cependant, elle ne parvenait toujours pas à mettre le doigt sur cette sensation bizarre qui lui disait que cet arrivant ne lui était pas étranger. Peut-être devrait-elle se plonger dans des souvenirs datant de l'ère Antique, si ce n'était au commencement des temps.

Elle n'eut guère longtemps à attendre. Sans même souffrir de la chaleur des flammes, l'individu passa au travers de celles-ci pour se placer face à elle. A la vue de celui-ci, c'est à peine si elle arqua un sourcil, le considérant de son regard émeraude avec un certain dédain. Après tout, les mots prononcés par l'étrange énergumène, n'étaient que le reflet d'un mépris difficilement contenu. Elle ne fut pas plus désarçonnée par sa démonstration de force, à moins que ce ne soit de colère, tandis que son insulte la laissait parfaitement de marbre. Encore et toujours cette sensation, d'autant plus à présent qu'elle avait entendu le son de sa voix.

Toujours est-il que pour l'heure Perséphone ne fit pas le moindre mouvement pour s'écarter de la route qu'elle barrait, car si tel était le cas, c'était Lydia et Inferno qu'elle mettait en danger, hors, elle ne pouvait se le permettre. Et autant dire aussi qu'elle n'en avait nullement l'envie. L'homme savait pertinemment qu'il ne ferait qu'une bouchée des deux Spectres, et qu'alors la route pour Giudecca lui serait toute acquise. Aussi, la déité ne mit-elle pas longtemps à comprendre le motif qui le poussait à agir.

"- Te laisser passer? Serais-tu complétement idiot? Oui ça doit être ça. Des siècles passés à dormir, ont très certainement dû te ramollir quelque peu l'esprit. Personne ne franchira cette ligne. Pas tant que lui ou moi sommes debout. Je suis loin d'être la mijaurée sans cervelle pour laquelle tu sembles me prendre. Penses-tu que je n'ai pas compris tes sombres desseins? Tu n'auras pas Père. J'ai beau ne pas le porter dans mon cœur, toutefois, je refuse que tu mettes la main dessus. Il m'est trop précieux en ces instants. Comment as-tu dis déjà?" Un fin sourire vint ourler les lippes carmines de la délicieuse créature. Lentement l'épée qu'elle avait planté précédemment dans le sol gelé retrouva la liberté, sa main libre se tendant vers lui en lui faisant signe d'approcher d'un air de défi, et qu'elle lançait sur un ton espiègle. "La vieille peau est toute prête à te recevoir comme il se doit."
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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMar 3 Avr - 19:43

[HRP : je ne tiens pas compte de la présence de Void comme Lydia a quitté les lieux avant son arrivée suivant le post de Perséphone]

Enfin, elle allait avoir sa réponse. Le Démon était face à elle, ne fuyant pas le combat. En effet, cette conversation devait être comme une véritable lutte pour lui. Une bataille contre lui-même. Lydia le sentait, elle le lisait dans le regard ténébreux du jeune homme.

- Un ami. Tu tiens donc réellement à moi, Inferno...

La voix de l'Etoile Céleste s'était faite plus douce. Cela la touchait tout comme ce que lui avait dit Bardamu. Inferno était un rival pour lui. Sous son côté bon vivant et un peu fol, le Scorpion d'or était bien plus sérieux qu'il ne voulait bien le montrer. Oui, un chevalier aussi intelligent que téméraire se cachait sous un masque de rebelle à l'humour particulier.

La belle Vampire répondit alors une pointe de sanglot dans la voix.

- Oui, je souffre, Inferno mais nous savions tous les deux que ce serait très dur. Nous le savions. Je ne suis pas une victime mais une spectre. Un guerrier d'Hadès comme toi, mon ami.

Elle s'était ensuite tue, lui laissant reprendre la parole. Un silence gêné s'était soudain installé entre eux, si lourd. Cela devait être bien nouveau pour Inferno que de parler de sentiment. Il n'avait pas le bagout du Ver qui lui était capable de parler de tout et n'importe quoi à n'importe qui. Raimï était à part dans le monde des spectres, unique comme chacun d'entre eux.

Lydia songea à celle qu'elle considérait déjà comme une petite soeur, la flamboyante Zobeida. Les liens entre spectres se nouaient d'eux-mêmes. Aussi surprenants que cela pouvaient paraître bien des leurs se montraient solidaires.

Puis, enfin, elle le vit se décider avant que le cosmos ne l'interrompe.

Sauvé par le gong, cher et si tourmenté Inferno, mais on en reparlera plus tard.

Elle avait souri à cette pensée. Ce n'était jamais que partie remise mais elle était déjà heureuse de cette avancée entre eux. L'Hiver et l'Eté lutteraient ensemble pour la reine des Enfers. Et cela réchauffait déjà tant le coeur de la belle chasseresse. Laquelle n'avait pas tardé à se rendre auprès de la Rose des Enfers. La seule idée qu'on puisse vouloir faire du mal à sa déesse lui faisait bouillir les sangs. Ceux qui approchaient risquaient de payer pour le retour de la Vampire. Lydia avait besoin de sang et celui d'un ennemi osant venir pour nuire à ceux qu'elle venérait aurait le plus délectable des goûts.

Soudain, elle entendit la voix de la divine Coré et se retourna aussitôt vers elle en un gracieux mouvement, faisant voleter sa longue chevelure de feu.

Les paroles de la déesse lui déplurent profondément. Les faire reculer pour se battre ? C'était rude pour Lydia mais elle devait obéir surtout avec cette force qui montait vers eux.

- Bien ma reine, comme vous le souhaitez.

Un révérence devant la souveraine des Enfers et elle se retourna vers Inferno.

" Je me rends à la Tolomea, viens avec moi, Inferno. Le temps que ces sacrilèges nous rejoignent, tu auras eu le temps de te reposer et de faire remettre ton surplis en état. "

==> Tolomea

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MessageSujet: Re: Courroux   Courroux EmptyMar 3 Avr - 20:56



Qui qu'il soit, ce guerrier venait de me sauver la mise, car la question de Lydia était plus qu'embarrassante et elle m'avait coincé cette fois. Heureusement, nous avions été interrompus juste à temps par une puissance phénoménale. Une puissance que je sus immédiatement hors de portée. Il était trop fort, et Perséphone nous le confirma aussitôt en nous demandant de nous replier aussitôt. Elle semblait décidée à s'en occuper elle même. Je sentis immédiatement la réticence de la vampire, et avant même qu'elle n'ajoute quelque chose, je posai une main sur son épaule et celle ci se tourna vers moi, surprise. Doucement, je lui fis silencieusement " non " de la tête, comme pour lui signifier de laisser la reine des Enfers gérer cela.

Je savais qu'il était dur pour Lydia de laisser la Rose des Enfers seule face à l'ennemi. Elle devait avoir l'impression de l'abandonner. J'avais compris une chose sur l'étoile des ténèbres : elle vouait un culte sans bornes à Perséphone. Mais parfois, le repli est la meilleure des stratégies à adopter dans le but de revenir à la charge plus tard.

La jeune femme comprit sans un mot et répondit d'un ton visiblement déçu :
- Bien ma Reine, comme vous le souhaitez.
Elle lui fit une révérence et se tourna vers moi. Elle voulait que je la suive à la Toloméa. Lui souriant, je lui répondis par un simple hochement de tête à nouveau silencieux.
Vas y, j'arrive.
Elle s'éloigna rapidement en direction de la Toloméa et je me tournai rapidement vers Perséphone, vers qui je fis quelques pas avant de m'immobiliser.
- Comme vous le désirez, nous nous replions pour constituer la dernière ligne de défense des Enfers. Mais promettez moi d'être prudente. La guerre n'est pas encore terminée, ajoutai-je en hochant respectueusement la tête.

Après quoi, je me mis en route pour suivre les traces de la jeune vampire en direction de la Toloméa. Le temps passait, l'ennemi avançait, et nos forces, elles s'amenuisaient. Les choses ne semblaient vraiment pas jouer en notre faveur...

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