Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !
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RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
Bienvenue sur Saints Of The Past !
Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !
Ses yeux ambrés observèrent l'homme, il rabrouait un bref instant son corps pour se détendre les muscles et des griffes d'ébène se présentèrent devant l'impudent. Ses griffes lacérèrent un instant les corps des pauvres humains sur le sol, la bête voulait mélanger son sang comme un étrange rituel avant de se battre ! Elle chargea alors le Taureau en position... Sa queue, munie d'un poinçon métallique, frappa le mur d'une maison en claquant comme un fouet de Balrog. Son bec, libérant une haleine putride, frappait dans le vide pour s'habituer au combat qui se profilait. D'un battement d'ailes, le griffon s'envola et piqua alors sur son adversaire...
Il siffla alors de fureur et se projeta sur le Taureau, deux créatures mythologiques commencèrent alors leur combat pour la survie de leurs espèces respectives...
Son bec frappa alors le torse de l'homme, ses griffes se levèrent un instant pour frapper sur les épaules de son ennemi, les bourrasques de vent de ses ailes soulevèrent à nouveau la créature, elle profitait de cet instant pour frapper le dos avec ses pattes arrière et trouver un appui pour se relancer dans les airs ! Tournoyant à une grande vitesse au dessus de la tête de Marcus, elle fit un rase-motte pour reprendre son envol, toutefois, sa queue frappait à la dernière seconde le dos du chevalier d'or. Celui-ci venait à peine de sentir une lame acérée qui traversait son armure, la créature en profita alors pour replonger en piqué dans son dos, ses griffes en avant, il s'agrippa au dos de sa proie pour fendre son bec dans son cou.... A ce moment là, les deux corps étaient pris dans une danse mortelle et tous les coups étaient permis, sa queue claquait à nouveau le sol pour se préparer à frapper une seconde fois ! Ses griffes meurtrières s'incrustèrent dans l'armure du taureau pour atteindre la chaire et le sang...
Puis, bondissant soudainement en arrière, le griffon retomba sur ses pattes, ses ailes laissant tombées quelques plumes noires dans son sillage, la bête siffla soudainement pour donner l'ordre à trois de ses congénères de fondre sur l'ennemi affaibli, Marcus entendit alors plusieurs cris répondre à l'unisson ! La créature avait l'habitude de chasser en meute et elle donnait à manger à ses petits !
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Citation :
HRP: Petit post de continuité pour commencer le combat ! Tu es en position, à toi l'honneur !
D'un battement d'aile, le griffon majeur c'était envolé dans les cieux, mais Marcus savait bien que ce n'était que pour prendre un peu de vitesse et ainsi venir frapper plus durement, néanmoins le Chevalier ne comptait pas gâcher le temps que lui avait offert son adversaire. Il fit le tour de son environnement du regard, analysant chaque pan de mur des maisons à moitié effondrée, chaque débris jonchant le sol, mais surtout chaque présence humaine encore dans les environs.
Un air grave se dessinait peu à peu sur le visage déjà dur de l'Aldébaran au fur et mesure qu'il croisait des regards de peur de civils encore dans les bâtiments, il y avait bien trop de vie en jeu pour qu'il puisse se donner à fond. Lorsque l'animal mi lion, mi aigle redescendit en piqué, Marcus l'attendait avec la ferme intention d’entraîner ce combat dans une zone moins sensible. Le plus urgent cependant fut de prendre pour lui même le conseil donné quelques minute plus tôt à son apprenti, à savoir vivre, vivre pour pouvoir continuer à protéger les autres.
De la paume de sa main il dévia de justesse le bec de la créature avant qu'elle ne lui transperce le coeur, mais ce fut au prix d'une blessure à l'épaule causé par les serres. Le griffon était non seulement rapide, mais également des plus agile et Marcus n'aimait pas du tout les attaques aériennes, préférant de loin les adversaires terrestres pourvu de bras, de poing, de ceux avec qui ont pouvait se battre normalement. Le ballet aérien se poursuivi et le Saint n'eut aucun autre recours que de compter sur son physique pour encaisser tandis qu'il bloquait les quelques attaques qui pouvait s'avérer mortelle.
Il était plus que temps pour l'Aldébaran de réagir et de montrer de quel bois ce chauffaient les habitant de Boston. Saisissant ce qui avait du être une poutre, le géant d’ébène la brisa en deux sur la tête de l'un des jeunes griffons venu en renfort, façonnant ainsi un magnifique pieu qui siffla dans l'air avant de se planter dans le torse de l'un de ses congénères. Le Général des armées du Sanctuaire regarda fixement le griffon majeur tout en essuyant du revers de sa main le léger filet de sang qui s'échappait de sa bouche, si avec cette petite démonstration ce dernier ne comprenait pas qu'à chaque tentative d'aide extérieure l'un des siens tomberait alors il se fera une joie de briser une à une chacune des ailes de chacune de ces créatures.
Le regard toujours fixement ancré dans les yeux de la bête, Marcus plia les genoux pour abaisser son centre de gravité allant presque jusqu'à toucher le sol de ses énormes et puissantes mains, signe évident d'une prise de vitesse rapide et imminente. Son adversaire était un animal et même s'il n'analysait pas de la même manière, le Chevalier se doutait que son instinct devait clamer au danger. Seul un nuage de poussière ne fut visible là ou se trouvait le saint auparavant, arrivé en une fraction de seconde au contact de la créature, il profita de sa posture extrêmement basse pour asséner le plus puissant des uppercut qui souleva un bref instant la victime. Il n'en fallait pas plus à Marcus pour la ceinturer et s'envoler avec elle par dessus le pâté de maison et écraser la bête sur le sol des quais sur lesquels ils venaient d'atterrir.
Ce nouveau périmètre de combat était bien plus plaisant pour le Saint qui pouvait à présent frapper de tout son soul et de toute sa puissance sans risquer de raser la moitié de la ville déjà en piteux état. Puisant une fantastique puissance au sein de la Terre elle même, Marcus ne laissa aucun répit au démon et écrasa violemment la paume de sa main contre le flanc de l'animal allant jusqu'à créer un cratère autour des deux protagonistes
-Goute à la puissance de la Terre.
Cette attaque d'apparence inoffensive était en fait un concentré de cosmos condensé à l'extrême et si sa zone d'effet était réduite, sa force de destruction elle était non négligeable.
Panthéon
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Roulant avec fracas dans sur la terre battue qui jouxtait les quais, le roulis des vague percutant doucement les cadavres amassés sur la berge, le sang coulait sur différents sillons nés dans les travées des cargaisons. Le sang appelait encore une fois le sang, un tourbillon à la fois doré et sombre s'envolait d'une des ruelles de la vie et fit un arc de cercle dans le ciel nocturne, et, terminait sa chute dans un fracas qui firent s'envoler quelques griffons en train de se restaurer. Dans la poussière et l'humidité rougeoyante, deux ombres se faisaient désormais face silencieusement !
Le griffon avait le cuir épais, il était marqué au fer rouge sur ses flancs par les traces de deux poings encore visibles, ses yeux étaient injectés de sang et une de ses pattes arrière avait subie difficilement l'atterrissage. Se rabrouant un instant, la créature mythologique releva la tête en entendant sa proie s'adresser à elle.
-Goute à la puissance de la Terre.
La parole était forte et une onde de choc se répandit dans son corps, comme si la roche répondait à cet appel mystique. Des éclats de pierre et d'eau fusèrent vers le Griffon, mais l'expérience de la chasse joua pour lui, d'un battement d'aile, il vola de quelques mètres pour éviter l'épicentre de l'onde de choc. Désarçonné, il se reprit rapidement en observant sa proie. Son instinct lui dictait qu'il avait eut de la chance, son flanc droit était encore là et il siffla son contentement dans un cri strident !
A la fin de sa mélopée, il battit des ailes violemment pour prendre de la hauteur. Quelques mètres plus haut, il referma subitement ses ailes pour piquer sur le Taureau, il avait appris que son adversaire ne se laissait pas attaquer au coeur comme les autres hommes, il décida alors de frapper le sol à quelques mètres devant lui pour se propulser à nouveau toutes griffes sorties. Comme un lion face à un autre lion, il frappait les jambes de son adversaire avec ses griffes puissantes, après tout, les plus grands buffles avaient un seul défaut qui était leurs jambes. Chanceler quelques instants ; c'était juste ce que souhaitait le griffon pour laisser ses griffes remontées rapidement à la gorge de son ennemi.
Sautant en arrière, la créature battait un instant ses ailes pour laisser ses quatre pattes s'abattre sur Marcus. Ils roulèrent dans la boue et le sang, les plumes noires dansant dans tous les sens en même temps que des petits morceaux d'armure, son bec frappait sans cesse au visage de son ennemi pour l'aveugler totalement. Il venait de craché du sang sur les yeux de sa proie pour l'affaiblir ! Cette roulade se terminait dans une fosse née des explosions antérieures, des hommes s'étaient cachés là et fuyaient devant ce spectacle !
On dit bien souvent de l'attaque qu'elle est la meilleure des défenses, c'est en réalité dû au fait que lorsque l'on attaque quelqu'un, celui-ci doit se défendre et ne peux ainsi pas attaquer. Le griffon appliquait farouchement ce principe, certainement du fait de son instinct plus que d'une analyse réelle car si cela avait été le cas il aurait également sût que toute règle avait une exception. En effet celui qui est prêt à prendre certain dégâts peut, par son engagement et sa force d'esprit, profiter de l'ouverture crée par l'attaque adverse pour placer son propre coup. Pour cela il faudrait non seulement être doté d'un sens innée du sacrifice, mais également avoir une volonté inébranlable et malheureusement pour le griffon, Marcus était de ceux là.
Fermement campé sur ces puissantes jambes, le Saint répondait à chaque coup de griffe par l'un de ses légendaires coup de poing dont la légende disait qu'ils rappelaient les coups de marteau des cyclopes de la mythologie. Voyant qu'il n'arriverait qu'à perdre des plumes dans ce type d'échange, le griffon battu des ailes pour prendre son envol et tenter une attaque en piqué sur le Saint qui l'attendait de pied ferme. L'oeil aguerri du Chevalier avait bien remarqué qu'il n'était pas au centre du viseur, il assura donc un peu plus sa garde en attendant de voir le dénouement de cette plongée. Ce ne fut que lorsque l'animal ricocha sur le sol que Marcus comprit que son adversaire décidément bien ingénieux n'avait opté pour une sorte de rebond que dans le but d'augmenter grandement sa vitesse d’exécution.
"Plus grande est la vitesse, plus dur en sera le choc."
Attrapant à deux mains la tête de l'animal juste avant l'instant précis où son bec déchirerait ses jambes, le Chevalier du Taureau se servit de la vitesse et la force de l'animal pour l'écraser avec encore plus de puissance sur le sol rugueux des quais. Le choc avait été si terrible qu'il propulsa la créature et l'homme qui s'y était accroché à quelques mètres de là dans un roulé-boulé mortel et sans concession. Tandis que la bête tentait d'aveugler le Saint à coup de bec, celui ci martelait sa tête pour l'en décourager et cette lutte dura jusqu'à ce que leur chute dans la fosse crée par leur précédent atterrissage n'y mette un terme.
La séparation entre l'homme et l'animal ne dura guère bien longtemps, puisqu'à peine avait il réussit à stopper sa chute que le Saint repassait à l'assaut, faisant alors preuve d'une sauvagerie bien supérieure à celle de son adversaire.
-Par la Charge du Taureau !
les deux cents et quelques kilos du géant en armure d'or filèrent à la vitesse de la lumière sur le griffon majeur, l'angle d'attaque était parfait et Marcus comptait bien ce servir du flanc de leur cratère pour y incruster son adversaire mythologique.
Panthéon
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Le corps du griffon fut propulsé dans les airs, il ressemblait à une sphère noire emplumée sifflant d'une douleur intense. Reprenant lentement ses esprits, ses ailes s'écartèrent pour stopper la vitesse et battirent l'air pour se tenir vaille que vaille dans l'atmosphère, il regarda alors hagard le Taureau à une centaine de mètres devant lui. Un immense sillon de sang et de pierres arrachées s'était manifesté devant l'homme doré, c'était le fruit de son attaque et la créature sentait au plus profond d'elle même qu'elle avait été la charrue ! Ses ailes avaient été de bon secours et la houle marine tanguait désormais sous ses serres. Ayant besoin de repos, elle appela ses congénères pour aller attaquer son ennemi, pendant ce temps là, elle vola rapidement vers les débris de la coque du premier navire qui avait explosé.
Il se posait sur ce qu'il restait du pont supérieur du navire britannique, regardant une dernière fois quatre de ses fidèles fendre l'air en direction du Taureau. Ses yeux ambrés fixèrent les cadavres des soldats anglais devant lui dans leur tenue rouge, il huma l'air nauséabond de la fumée qui s'échappait encore de l'incendie récent. Des flammes cramaient lentement le vaisseau et celui-ci allait disparaître dans les bas fonds d'ici quelques heures, nul ne pouvait arrêter le feu intérieur qui couvait dans le bois. Un bruit attira son attention, il vit un homme se libérer d'une gangue de cordages qui l'avait sûrement sauver de l'explosion. Sautant dessus, la bête lui déchirait le ventre et se nourrissa de quelques viscères bien sanglantes en quelques instants ! L'homme cria de douleur, il était encore vivant, mais ce cri sinistre fit hurler la Bête de contentement, elle coupa alors sèchement la carotide de l'homme pour boire de son sang...
Le mât du bateau était effondré sur le pont et le Griffon le remonta alors en quelques instants pour observer où en était son adversaire ! La chasse allait reprendre après avoir récupérer d'un faible gibier... Il sentait encore une douleur très vive sur son flanc, la charge du Taureau l'avait sérieusement amoché mais le combat ne faisait à peine que commencer ! Ainsi, il reprit un peu d'air dans ses poumons meurtris pour reprendre de la hauteur au-dessus du pont supérieur, les voiles encore sur les autres mâts volaient avec le vent dans un bruit sourd...
L'animal mythologique venait de subir une grande défaite sur le dernier assaut du géant et les deux protagonistes en avaient conscience. Par crainte ou par besoin de repos dans ce combat sans demi mesure, la créature avait par un sifflement aigu appelé à l'aide trois de ses congénères tandis qu'elle même allait se poser sur les reste d'un navire flottant encore dans le port. Bien loin d'avoir la résistance et la force du griffon majeur, les renforts ne purent que ralentir le Saint sans pouvoir opposer la moindre résistance.
Le premier animal au contact eut la boite crânienne explosé à l'impact du poing gigantesque du Saint et mourra dans l'instant. Le deuxième griffon essuya tant qu'à lui le retour du même poing se retrouvant le cou brisé par ce revers,roulant et agonisant le long du quai. Quand au dernier animal de l'escadrille, Marcus n'attendit pas qu'il arrive jusqu'à lui et prit les devant. Se jetant sur le griffon, il se saisit de l'une de ses ailes avant de lui briser en plein vol juste avant de prendre appuis sur son dos pour bondir jusqu'à son objectif réel, laissant ainsi l'animal blessé s'écraser seul au sol.
Depuis le début de l'assaut contre les sbires Marcus n'avais utilisé qu'un seul de ses poings tandis que l'autre irradiait d'un puissant cosmos. Il savait que dans les air il ne pourra pas puiser dans les formidables ressources de la Terre et avait enclenché son attaque avant en prévision de son combat aérien. A présent au contact de son adversaire réel, Marcus lança son poing chargé de cosmos en visant le poitrail du griffon majeur qui ne tarderai pas à tomber comme une pierre sous l'impact.
Seulement n'avait pas les mêmes attributs que certain de ses frères d'armes et envia un instant les ailes du Sagittaire ou la téléportation de Shion tandis qu'il chutait droit sur les débris d'un navire qui serait bien loin de résister à sa chute. Plein de ressource, l'Aldébaran n'était pas homme à se lamenter sur les atouts des autres, mais plutôt le genre d'homme à trouver des solutions. Ainsi il réussit à modifier sa trajectoire de chute en se saisissant d'une vergue et en glissant le long de se qui restait de la voile.
A présent sur le pont arrière du vaisseau de ligne en ruine, le Chevalier d'or du Taureau attendait patiemment que son adversaire explose de rage et vienne le rejoindre pour poursuivre cette terrible bataille.
Panthéon
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Une sphère dorée traversait les écumes de part en part, elle absorbait toute l'énergie des vagues pour accélérer sa rotation et elle pivota soudainement pour aller dans la direction du vaisseau de ligne. Le griffon s'envolait à nouveau, quand il vit sortir des flots une sphère dorée et argentée, qui le frappa de plein fouet. Il s'écrasait alors sur le ponton supérieur pour atteindre le second pont dans un fracas assourdissant, se relevant rapidement, il se glissa à travers les cadavres des canonniers pour atteindre une sortie. Brusquement, un bruit sourd se fit entendre à l'arrière du bateau, la bête scruta l'obscurité et vit que de la poussière tombait des poutres du pont supérieur. Ses instincts en éveil, le griffon sortit par un trou béant à proximité des cabines des sous-officiers et s'envola en rase motte au-dessus des vagues. En faisant une étrange danse dans le ciel, il fit un arc dans l'air pour fendre sur le taureau, qui était encore à l'arrière du pont supérieur.
Déchirant le silence par un cri strident, la bête percuta le dos de son ennemi par un violent coup de queue dans le dos. Les griffes de l'animal se posèrent sur ce qui restait du mât central, pour foncer devant le taureau. Dans une envolée de copeaux de bois, les craquements du vaisseau indiquaient la violence de l'affrontement qui s'y déroulait. Le griffon, appuyé fermement sur ses pattes arrières, lança de solides coups de griffes dans les bras de son ennemi, déployant soudainement ses ailes, il frappa l'Aldébaran pour le propulser en arrière et envoya un coup de queue supplémentaire au moment de l'impact. La rage n'avait plus de nom dans ce combat, quand soudain, un cri perça le ciel et le Griffon cessa son attaque pour reprendre son envol avec force !
Dans le ciel de la ville, les griffons volaient en cercle pour recevoir celui qui venait de hurler sa présence. Plus imposant que tous les autres, il semblait ordonner des choses dans une langue connue seulement par les excellences des Dieux. La meute repartit alors attaquer la ville, pendant ce temps, le griffon du vaisseau de ligne, toujours en vol géostationnaire, repiqua vers son adversaire avec un regard différent ! Cette fois-i, la bête avait une expression plus sérieuse, une envie d'en finir, une envie de cesser de jouer et cela n'était plus une farce ! Le Taureau pouvait ressentir que l'appel de ce Griffon dans le ciel avait dynamisé ses troupes d'une manière exceptionnelle... Il se posa noblement sur le pont, referma ses ailes et ses griffes déchirèrent le sol boisé. Désormais, une certaine noblesse se dégageait de lui, sa queue frappait quelques cordages qui pouvait embêter la lutte qui se préparait. Alors que quelques griffons vinrent pour l'assister, il siffla à ces derniers de repartir. Ce taureau était sa proie et il devait l'achever tout seul ! Son pelage retrouva pendant un bref instant un éclat brun et doré, mais ceci n'avait duré que le temps qu'il charge son ennemi toutes griffes dehors...
L'Aldébaran maintenait sa position et sa garde sur ce qui restait du pont supérieur du bateau, les corps des valeureux marins qui avaient défendu leur coté était entraîné dans les flots tandis que les vagues lavaient les plus grosses traces de sang. La vue de ce spectacle accentua encore un peu plus le sérieux du chevalier d'or qui, bien qu'habitué aux champ de bataille, avait toujours en lui une certaine empathie.
Entièrement concentré sur son adversaire, l'Aldébaran avait jugé le moment opportun pour frapper un grand coup dans les chairs, mais également dans l'esprit de la créature dont l'oeil avait également un étrange éclat comme s'il avait prit la même décision. Marcus suivait le rase motte de l'animal, mais ne fit rien pour en réduire l'impact lorsque celui-ci vint le percuter dans le dos, au contraire le saint avait choisi de prouver à l'animal que sa piètre puissance ne pourrai en rien en créer une brèche dans le rempart qu'il représentait.
Solidement ancré sur le bois qui craquait sous la fureur du combat, Marcus ne vacilla pas sous l'impact de son adversaire et subit de plein fouet les divers coups de griffes. Seul son physique hors norme et son esprit pur lui permirent de soutenir la douleur des serres déchirant ses muscles, mais c'était le prix à payer pour faire comprendre à l'animal que rien ne le ferait plier. A présent qu'il avait planté cette graine du découragement dans l'esprit de son adversaire, le vétéran savait qu'il devrait enfoncer le clou et libérer la plus grande puissance possible au moment même où l'assaut physique faiblirait.
-Par la Corne du Taureau !
Le gardien du second temple venait enfin de lancer l'attaque qu'il avait hérité de son maître qui l'avait lui même reçu de son maître avant ça. Véritable lègue de tous les Chevaliers du Taureau avant lui, cette attaque était également celle qui avait la plus grande puissance de destruction. Déployant ces bras à la vitesse de la lumière, ce fut un véritable mur de cosmos qui percuta le griffon majeur pour l'envoyer mourir entre les cordages et les restes de voiles.
Dans un cri lancinant, la créature se prit de plein fouet un mur d'énergie brute. Volant à travers les voiles dansant dans le vent, on entendit les cordages se rompre sous la violence de l'attaque. Le griffon déploya encore une fois ses ailes moribondes pour se maintenir en l'air. Le mur d'énergie revint subitement en arrière mais l'instinct de l'animal ne fût pas surpris, et par un envol de quelques coudées, il évita le piège du Taureau. Par des gestes amples, ce dernier récupérait un peu, son regard retrouvait une étrange sérénité, comme si son regard appelait à la pitié, rapidement, ce regard redevint aussi froid et enragé. Il percuta alors un mât pour prendre de la vitesse contre son ennemi.
Quelques coups de becs dans les bras du Taureau ne suffirent pas à calmer sa rage, le Griffon était dans une sorte de transe qu'il parvenait même pas à endigué, l'envie de tuer dépassait la grandeur des "excellences" dont il faisait parti autrefois. Par un volte face sur lui même, il laissa sa queue frappée de nouveau le torse de l'Aldébaran. Les planches volèrent sous l'assaut, et le Griffon en profita pour frapper lourdement le sol. Le poids des deux combattants fut alors attiré vers les pont inférieurs. Ils traversèrent la cabine du capitaine pour finir dans les soutes. L'odeur des canons et de la poudre était présente dans l'atmosphère, le Griffon connaissait ce passage et attendait désormais le Taureau. Il cherchait du regard où le chevalier était tombé, mais il ne voyait rien, l'obscurité était le monde des chats et des rapaces, le Griffon allait lui prouver la ruse des créatures d'Apollon !
L'attaque du Chevalier du Taureau avait fait son oeuvre, le véritable mur cosmique créé par le saint avait envoyé la créature rouler sous les reste de voilures et les cordages tout en attisant un peu plus la haine dans son regard. L'Aldébaran avait frappé un grand coup et les deux protagonistes le savaient, mais tout deux savaient aussi qu'il en faudrait bien plus pour en finir avec cette lutte. Marcus n'avait eu aucun mal à tuer un par un les autres griffons qui s'en étaient prit à lui ou à Kenshiro, mais il devait bien reconnaitre que celui ci était doté d'une résistance et d'une endurance de loin supérieure à celles de ses confrères. Pour autant il ne faisait aucun doute pour l'homme à la peau d'ébène qu'il finirait par terrasser la créature démoniaque qui venait tout juste de refaire surface et de plonger en piqué sur le Chevalier.
L'assaut du griffon avait beau être rapide, Marcus nota une légère baisse de régime dans ses attaques. Pour lui qui encaissait sans faillir il avait été facile de percevoir l'amoindrissement de la puissance de la bête, son coup d'éclat avait certainement fait mouche dans l'esprit de l'animal et cela se ressentait à présent. Même si l'homme qui subissait les coups de bec semblait être d'acier, il n'en était pas de même pour le pont déjà fragilisé qui céda sous le poids de l'homme, de l'animal et de la bataille. Leur chute ne s'arrêta que lorsqu'ils s'écrasèrent dans les soutes où le griffon en profita pour s'enfuir et se cacher dans les ombres.
-Alors, tu faiblis ?! Relache toi ne serais-ce qu'une seconde et je t'écrase !
Même s'il savait que son adversaire ne comprendrait pas les mots, il savait qu'il en comprendrai la teneur et l'intonation un brin moqueuse. Bien qu'il se doutait qu'il en faudrai bien plus à la bête pour se montrer, Marcus espérait néanmoins que sa colère amoindrisse son temps de réaction car le Taureau également était prêt. Il ne fallait pas plus que le contact de l'eau ou de celui du bois du navire pour permettre à Marcus d'échanger avec les forces de la nature et il concentra toute la force cosmique accumulé dans ses deux mains. Saisissant fermement un énorme canon en fonte, le saint l'enveloppa de son cosmos ainsi concentré avant de l'envoyer de toute sa force à travers la soute.
-Puissance de la Terre, Coup de Canon !
Les centaines de kilos de fontes furent propulsé à une vitesse dépassant l'entendement à travers la soute, rasant et écrasant tout sur son passage encore mieux que ne l'aurait fait une tornade. Où que soit caché l'animal, il se trouvait forcément sur la route de cette terrible arme de destruction massive. Il n'était pas dit par contre que le navire déjà bien endommagé ne résiste à ce déferlement supplémentaire.
Traversant les murs de bois épais, un canon qui brillait d'une aura dorée atteignait les autres canons et fit exploser les quelques barils de poudre qui avaient survécu au drame. Le Griffon releva alors la tête pour voir arriver devant lui un canon et instinctivement, il pensa à s'envoler, mais, il avait oublié qu'il était dans les soutes et sa tête frappa le plafond quand le canon le percuta de plein fouet. Il volait alors en tournoyant avec le canon, un tourbillon d'eau semblait lui déchirer le cuir en même temps. Le torse comprimé par une telle puissance, la créature sortit du bateau par un nouveau trou qu'elle ne connaissait pas alors. Déployant ses ailes dans un ultime effort, il parvint à se détacher du canon qui terminait sa course contre les pilotis d'un ponton en piteux état désormais.
Battant des ailes lentement, la créature retrouvait un peu d'air, libérant un peu ses poumons du sang qui s'y était accumulé suite à cette charge. Il se posa de nouveau en haut d'un des mâts du navire de ligne pour regarder où était son adversaire. Mais celui-ci ne se montrait pas et le griffon cherchait le moindre son qui lui indiquait un chemin, mais le roulis des vagues atténuaient ses sens ! Attendant un long moment, il s'attendait à voir surgir encore ces armes humaines, qui avaient fait des ravages dans sa communauté. Dans un silence qui n'en était pas un, les deux protagonistes attendaient la prochaine attaque... Le claquement d'un fouet contre le mât était le signe que la bête avait retrouvé tout son allant du début, elle hurla en direction du pont supérieur pour attirer sa proie, la souris sortirait bien par quelque part de toute façon !
Les dégâts provoqués par l'attaque du chevalier d'or dans la soute du vaisseau avaient étaient bien pire qu'il ne l'avait imaginé de prime abord, mais il n'y avait aucune gravité la dedans puisque le voilier était déjà en train de sombrer dans la baie du Massachusetts. Le processus ayant néanmoins été accéléré, il importait à présent de sortir au plus vite de la future épave et rejoindre le plancher des vaches était loin de déplaire à l'Aldébaran.
Profitant de l'ouverture béante créée par l'envoi du canon, Marcus n'eut pas besoin de beaucoup d'élan pour bondir en direction du quai. Son corps déjà massif rendu encore plus imposant et plus lourd par l'armure la plus rustique du Sanctuaire, le Chevalier défiait les lois de la gravité car rien en lui ne pouvait évoquer une quelconque grâce. Retombant tout en puissance sur les pavés du port, l'homme repéra immédiatement la bête qui tenait tête à sa puissance cosmique et il ne put s’empêcher de penser aux origines de cette créature et aux raisons de son attaque.
Préférant ne pas se perdre en conjecture, Marcus ferma un instant les yeux, se privant volontairement d'un sens il pouvait ainsi mieux ressentir les autres, mais surtout renforcer un peu plus sa puissance cosmique. Les deux protagonistes savaient parfaitement que ce petit temps mort serait le dernier et que le combat allait à présent passer à un tout autre plan laissant exploser la bestialité la plus primaire.
La teinte dorée du plumage ensanglantée du Griffon reprenait lentement son éclat ancestral. Ses prunelles rouge sang passèrent à une teinte ambrée et protectrice, la créature semblait perdue et elle regardait autour en se demandant ce que tout cela voulait dire. Cependant, un lourd manteau sembla se poser à nouveau sur ses épaules, elle redevint alors une créature sanguinaire. Elle s'envola dans le ciel dans un sifflement de rage. Voyant un homme doré qui volait au dessus des vagues pour se planter sur les quais, elle chargea à nouveau, mais sa maîtrise d'elle même la conduisit à charger de toutes ses forces. Elle ne voulait que tuer ce taureau magnifique, protégeant la justice avec un zèle qui fût le sien autrefois... mais le destin en avait décidé autrement !
Par une série de jonglage dans les airs, elle parvint à l'orée des quais et elle pivota pour se lancer sur l'Aldébaran. Dans une rage folle, la bête frappait donc la première par de puissants coups à l'abdomen et ses coups de griffes avaient retrouvé toute leur vigueur et cela dans une colère aveugle, sans aucun jugement. Puis, s'envolant par un lourd battement d'ailes, le griffon frappa la poitrine bien armurée du taureau pour le projeter dans les combles d'une auberge vide. On revenait au début du combat en quelques sortes, mais le coup de queue avait laissé une empreinte sanglante sur la poitrine de son ennemi, un filet de sang pouvait déjà se voir sur le corps de son ennemi. La bête se posait alors en sifflant non pas de victoire, mais de désespoir, son plumage était aussi blond que les blés et une aura protectrice s'en échappait. Lançant une de ses plumes sur un pauvre moribond, celui-ci sentit une énergie nouvelle le traverser, pleine de vie et d'espoir. Le marin se releva alors, étonné de vivre à nouveau, et ne demanda pas son reste en fuyant à toutes jambes. Mais le lourd manteau était encore là, et il se rappela encore une fois au Griffon...
Retrouvant une couleur blafarde et mortelle, le Griffon se positionna pour recevoir la réponse du Taureau. Celui-ci devait être quelque part dans les ruines de l'auberge, cependant, la fatigue se faisait sentir et il était temps d'en finir...