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 Arayashiki

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Asmita


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Asmita

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MessageSujet: Arayashiki   Arayashiki EmptyVen 27 Mai - 17:53


« Tu souhaitais me voir Asmita ? Lui demanda une voix douce. »

« Je vous prie de pardonner l'outrecuidance de ma requête, répondit le nouveau Chevalier d'Or en baisant la tête face à son interlocuteur, cependant seul vôtre sagesse est en mesure de calmer le trouble qui me hante. »

Asmita n'avait encore que quinze ans à cette époque. Cela faisait quelques mois que l'armure d'Or l'avait estimé prêt à recevoir sa protection et même si le petit garçon de l'Himalaya avait bien grandit et murit, il ne se sentait pas encore digne de porter le pouvoir de la Vierge. Bien que le septième sens n'était plus un secret pour lui, encore bien des mystères le taraudaient. Les longues heures de méditations qui auraient dû l'apaiser et lui montrer le chemin n'avaient fait qu'obscurcir ses pensées. Aujourd'hui il doutait. Finalement, il n'était pas si différent de l'époque où il avait prit ce nom. Quelque chose en lui l'empêchait toujours d'atteindre la Vérité. Sa quête était elle juste ? Devait il réellement servir le Sanctuaire ? L'équilibre menait il obligatoirement à l'hégémonie du bien ? Toutes ces questions sans réponses qui pourtant étaient fondamentales.
C'était dans ce but qu'il avait sollicité une audience auprès de cette personne. Elle était à la tête de tous les Chevalier, à la fois sage et puissante, miséricordieuse et juste. Sa simple présence suffisait à apaiser les esprits mais pas le sien. Il avait besoin de soumettre ses doutes afin d'entendre les réponses. Ainsi il pourrait trancher.

 « Tu es toujours aussi formel et poli, sourit la voix, malgré ton jeune âge tu jouis déjà d'une grande sagesse. Pourtant je sens ton cœur troublé. De quoi doutes tu Asmita ? »
Constamment à l'écoute des Chevaliers, cette personne faisait preuve d'une noblesse qui dépassait de loin tout ce qu'il avait vu. Son cosmos était à la fois d'une puissance extraordinaire mais aussi doux et chaleureux. Asmita le sentait très clairement au fond de lui. Sa cécité l'empêchait de connaître son visage mais il était sûr que ses traits étaient tout comme son cosmos.

 « Ô Athéna, votre bonté touche le serviteur que je suis...cependant, je ressens parfois certaines choses dans le cœur des humains, certaines choses qui me font douter du bien fondé de notre existence à nous les Chevaliers. L'existence des humains est rude, pleine de souffrances et pourtant ils continuent entre eux à accroitre cette souffrance. La haine, la jalousie, l'intolérance, la peur....toutes ces choses qui les poussent à s'entre déchirer. Partout où mes pas m'ont portés je n'ai vu que souffrance et guerre. Je me demande si notre quête n'est pas vaine. »

 « Il est vrai que les humains ont beaucoup de défauts cependant ils sont capables de grandeur et cela tu le sais très bien Asmita. L'amour leur permet de révéler tout ce que l'homme a de meilleur en lui : le courage, la générosité, la bonté, la force. Ils sont capables d'accomplir des merveilles et pour cela ils méritent de vivre. »

Les humains pouvaient faire preuve de grandeur. C'était vrai, il l'avait vu. Naropa avait surmonté l'impossible et accomplit de sacrifice ultime pour lui. Simplement par foi et par amour. Mais pourtant l'équilibre ne serait il pas menacé si ils parvenaient enfin à éloigner le mal de cette planète ? Ne valait il pas mieux laisser les humains subir leur destin plutôt que de les protéger à jamais ?

 « Amita..... »

Le Chevalier d'Or haussa les sourcils de surprise. Une main tiède s'était posée délicatement telle une plume sur sa joue. Asmita, d'ordinaire serein et calme sentit une frisson lui parcourir l'échine. Une étrange sensation d’apaisement venait de déferler en lui. Il sentait le sourire de la Déesse qui l'observait intensément.

 « Je n'ai pas pour mission d'éradiquer le mal mais simplement de protéger la Terre et ses habitants de ceux qui lui veulent du mal. Guider les humains vers leur bonté ne fera jamais disparaître les souffrances et la part d'ombre qui réside en chacun d'eux, cependant leur vie sera bien meilleure. Est ce si insensé de vouloir accorder un peu de bonheur et d'amour à chaque être vivant ? Penses tu que l'équilibre cosmique sera perturbé par un peu d'amour ? »

Asmita restait coi face à la réponse de la Déesse. Préserver le bonheur et accorder de l'amour. Protéger et non pas transformer. Aider et ne pas changer. Après tout n'était ce pas là les enseignements de Bouddha ?

 « Athéna...... »

  « Tes doutes sont ils dissipés Asmita ? »

 « Oui. Je vous prie de bien vouloir me pardonner Athéna. »

 « Ne t'inquiètes pas, je sais que tu te soucie de préserver l'équilibre et que ta sensibilité te fais ressentir plus fortement les émotions qui sillonnent le cœur humain. »


***

Seul dans son temple assis à méditer, Asmita sourit à ce souvenir qui avait refait surface. Athéna était une Déesse des plus surprenantes. Par bien des aspects elle était plus humaine que beaucoup de gens sur cette planète. Sa bonté était à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Tous les Chevaliers respectaient et aimaient Athéna à leur façon et tous auraient donnés leur vie pour la protéger. Tel était la mission qu'ils devaient honorer avec courage et fierté, eux, les Chevaliers de l'espoir.
La précédente guerre sainte avait faillit faire sombrer ce monde dans un conflit sans fin. De nombreux innocents avaient péris dans cette guerre égoïste entre les dieux mais encore plus seraient mort si ils avaient abandonnés le combat.
Un courant d'air froid lui hérissa l'échine comme pour le ramener à la réalité. Souffle glacial sur sa nuque, la brise semblait pareille au dernier souffle d'un mortel à l'orée de son grand voyage vers le royaume des Ténèbres. À la fois râle de peur et de souffrance, le dernier soupir d'une longue agonie résonnait comme un ultime appel à l'aide de ces morts vivants qui n'en étaient déjà plus tout à fait.
Cette étrange bise semblait émaner tout droit de la bouche noire des enfers, chargée d'une pestilence si particulière qui avait le don d'ôter aux âmes les plus téméraires tous leurs espoirs. Ce vent noir soufflait par delà le Styx, délicieusement revigorant pour les créatures infernales comme le serait un doux zéphyr au bord d'un vivace cours d'eau bleuté. L'Enfer était un lieu de désolation absolue, une terre aride emprisonnant les myriades d'âmes tourmentées en les punissant de leurs pêchés passés. Vaste abîme pénitentiaire, le Royaume d'Hadès abritait également jalousement un joyaux de beauté et de merveilles connu sous le nom de Elysion. Cependant comme tout ce qui brille ce lieu divin était le pire de tous.
Perturbé, Asmita de la Vierge fonça légèrement les sourcils, intrigué par ce signe soudain. Il était vrai qu'il n'avait pas parcouru les Enfers depuis la dernière guerre -et à raison,- cependant un étrange sentiment lui vint. Le Seigneur de la Foudre et du Ciel avait peut être mit fin aux combats mais bien des esprits étaient prêt à désobéir aux Dieux dans le seul but d'assouvir leurs désirs. La vengeance était un mal redoutable dont il était très difficile de se débarasser. Saint, Spectre et Dieux y étaient soumis. Seul les Bouddha, avaient réussis à transcender cette maladie du cœur hélas bien peu d'entre eux étaient écoutés dans l'univers. Méconnus des hommes, méprisés des Dieux, leurs sagesse infinie n'avait de cesse de provoquer la jalousie et le mépris chez les ignorants.
Perturbé par ce sentiment étrange, Asmita vida son esprit de ses doutes et de ses craintes, abaissant une par une les barrières psychiques qui retenaient son âme attachée à son enveloppe corporelle. Nul besoin de forcer le cosmos, son âme était le cosmos, parcourant le temps et l'espace aussi facilement qu'Hermès filant à travers l'ether. Détachée des contraintes physiques, son âme pouvait flotter, se dématérialiser, réintégrer son corps, mue par sa propre volonté. Tout comme le Bouddha Shakyamouni, Asmita avait apprit que son âme était éternelle et qu'elle pouvait se réincarner à volonté. Bien peu de gens pouvaient se vanter de pouvoir échapper aux griffes de la mort et nombreux auraient été les mortels à envier ce pouvoir, pourtant Asmita considérait cela comme le moyen de transcender sa condition d'humain afin de revenir aider ceux qui en avaient besoin. Ici et maintenant il n'était que le pèlerin aveugle, fidèle Chevalier d'Athéna.




==> vers Les Enfers
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MessageSujet: Re: Arayashiki   Arayashiki EmptyVen 10 Juin - 0:28

==> Les Enfers


Les énergies virevoltaient autours de lui comme des feux d'artifices. Certains semblaient lointains tandis que d'autres lui brûlaient presque la peau. Il avait l'impression de traverser le temps et l'espace, d’entrapercevoir d'autres mondes et d'autres époques. Des sons hétéroclites résonnaient à ses oreilles. Ici des cris dans une langue inconnue, là le bruit du vent dans les arbres et puis plus rien. Comme s'il venait soudainement de rejoindre la surface de l'eau après une longue apnée, Asmita de la Vierge revint à lui. Son esprit ouvrait ses yeux en même temps que ses paupières frémissaient légèrement.

Le voyage de retour avait été à la fois bref et long. Il n'avait duré que quelques millièmes de secondes cependant durant ce court laps de temps il avait ressentit tant de choses à mesure que son âme traversait les dimensions pour rejoindre son réceptacle de chair et de sang. Il avait sentit des cosmos, des vies mais aussi des morts. Il avait ressentit le monde dans son ensemble et dans sa complexité. Une expérience fort troublante pour un novice mais à laquelle il s'était accoutumé depuis les années. La première fois qu'il avait réussit à transposer son âme il avait faillit ne pas se remettre de cette violente sensation.
Pour un faible d'esprit, percevoir le monde dans ce qu'il était de plus profond pouvait être beaucoup trop dur à appréhender. Cette brève illumination apportait tant de réponses mais en soulevait encore plus. Beaucoup seraient devenu fou même parmi les chevaliers d'Or.

Prenant une profonde respiration pour recentrer son esprit et le lier à nouveau à son corps, le Chevalier au cheveux d'Or se releva doucement tandis qu'il se remémorait les évènements qui avaient eu lieu aux Enfers. Urio du Cancer et Rochel du Griffon avaient engagés un combat sans merci qui risquait de provoquer une nouvelle guerre ou pire, le châtiment d'un Zeus courroucé. Athéna ne pourrait cette fois ci justifier une transgression de la règle céleste. Le Cancer pensait agir en son nom seul et que lui seul serait punit en cas de représailles cependant en tant que Chevalier d'Or son égoïsme impliquerait tout le Sanctuaire et a fortiori toute la planète Terre qu'ils devaient protéger.

Les sourcils froncés, Asmita se dirigea lentement vers la sortie de son temple. Ses pas résonnaient comme un marteau sur le marbre dur et froid. Ce son métallique ne faisait qu'accentuer le malaise du Chevalier d'Or. À travers ce bruit anodin il percevait le fracas des armes des batailles passées et futures. Le silence entre chaque pas lui évoquait la mort qui succédait à chaque coup de poing qui venait briser une armure. Il devait prendre les devants et avertir ses pairs. Athéna n'était pas présente au Sanctuaire de même que le Grand Pope cependant en tant que Chevalier d'Or de la Vierge il se devait d'agir.
Au loin il ressentait une concentration de cosmos. C'était là qu'il devait aller en premier. Si les gardiens des maisons du chemin étaient à leurs postes, Asmita leur ferait part des évènements et les enjoindrait à l'accompagner. Le pas vif et décidé, le Chevalier de la Vierge sentit les rayons d'un soleil pâle effleurer son visage tandis qu'il quittait le seuil de son temple, sa cape immaculée flottant dans la brise.

==> Au cœur de la forêt d'Ahirès.
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MessageSujet: Re: Arayashiki   Arayashiki EmptyDim 2 Juin - 21:50

==> Entrée du Sanctuaire

    Marche après marche le pèlerin continuait son ascension du Sanctuaire Sacré. Sa Pandora's Box sur le dos, le chevalier au visage habituellement serein haletait, retenant difficilement des grimaces de souffrance à chaque nouveau pas. Les dernières forces qu'il lui restait, il les utilisait pour maintenir la consistance de son enveloppe corporelle.
    Levant le regard vers la cime du Sanctuaire, il fronça légèrement les sourcils tandis que ses iris turquoises s'attardaient sur la silhouette de la haute statue d'Athéna. L'ordre de la chevalerie était en plein schisme et il ne pouvait rien faire. Le temps qu'il lui restait n'était pas suffisant pour qu'il puisse intervenir.
    À moins que...
    Il lui restait une chance de prolonger encore sa vie en cette époque.

    Avec un pâle sourire, Asmita contempla une dernière fois le monde alors que sa main se levait inexorablement devant son visage, deux doigts tendus en une fourche cruelle. Puis, comme un serpent qui frappe, ces crochets immaculés s'enfoncèrent profondément dans ses globes oculaires. Le visage crispé par la douleur, la mâchoire si serrée que le sang commençait à perler aux commissures de ses lèvres, le chevalier retint un hurlement de douleur tandis que le sang roulait sur ses joues comme des larmes écarlates.
    Sa vie avait commencée dans l'obscurité, elle se terminerait de même. Tout n'était que recommencement.

    Sans perdre de temps et chassant du mieux qu'il pouvait la souffrance qui menaçait que lui exploser le crâne, Asmita se hâta d'arracher un morceau de lin de sa tunique pour s'improviser un bandeau de fortune qu'il noua fébrilement autours de ses yeux mutilés.
    La douleur lui vrillait les nerfs et la reprise de sa marche fût difficile dans les premiers instants. Puis, comme il s'y était attendu, il sentit l'étincelle de cosmos s'embraser en une flammèche, petite mais vivace, qui vint alléger sa souffrance et le poids de son fardeau.

    Le chevalier d'Or traversa une à une les maisons zodiacales vides jusqu'à bientôt arriver sur le parvis de son propre temple. Il prit quelques instants pour franchir le pas de sa maison, s'arrêtant pour toucher les colonnes de marbre. Combien de fois avait il du reconstruire sa maison au fil des siècles ? Il n'aurait su le dire.
    Pourtant, malgré tout, cet endroit était son refuge et le simple fait d'effleurer la fraîcheur du marbre poli suffisait à lui redonner suffisamment d'énergie pour qu'il n'ait plus à se concentrer sur le maintien de son corps en état de marche. Ce temple, son temple, était saturé de sa propre cosmo-énergie. Chaque dalle, chaque centimètre carré de son sanctuaire avait été imprégné de son énergie lors de ses longues méditations.
    Bientôt il oublia la douleur, il oublia même qu'il ne lui restait pas longtemps à vivre.
    Tandis qu'il marchait paisiblement au milieu des colonnades, l'urgence de la réalité le rattrapa tout à coup.
    D'un pas vif, il se dirigea vers son siège de méditation, déposa sa box à côté puis s'assit en position du Lotus. Paumes des mains vers le haut, il entremêla ses doigts tandis qu'une douce aura dorée s'élevait autours de lui.
    Son enveloppe charnelle allait peut être mourir mais pas son esprit. Le temps qu'il lui restait, il devait le consacrer à son futur remplaçant.
    En théorie, son successeur aurait du être Mashia, son ancienne disciple, mais sa destinée avait été autre.
    Très peu savaient que Asmita avait eu un autre apprenti, des années auparavant. À cette époque, il venait tout juste de recevoir l'armure de la Vierge et par la même de recouvrer ses souvenirs mythologiques.

    C'est à cette époque, alors qu'il effectuait un mission pour l'ancien Grand Pope sur les archipels du Cipangu que l'on nommera plus tard Japon, qu'il fît la connaissance d'un jeune fils de samurai dans des circonstances un peu particulières.

    ****

    Le jeune garçon au teint de neige et à la chevelure blonde et soyeuse marchait d'un pas tranquille sur un sentier battu, un épais chapeau de paille sur sa tête, une canne de marche à la main et un grand panier en osier de forme cubique sur le dos.
    La pluie venait de tomber et le chemin était boueux. Ses vêtements étaient plein de terre et complètement trempés pourtant il ne s'était pas arrêté sur une des nombreuses auberges pour se reposer ou se changer.
    Il devait atteindre au plus vite le temple de Nara pour le délivrer d'un mal qui corrompait tous les prêtres de la région depuis quelques semaines et ne pouvait malheureusement pas se téléporter directement sur place. En effet, le Shogunat Tokugawa avait complètement refermé le pays sur lui même et le Sanctuaire d'Athéna qui avait des diplomates à la cour de l'Empereur jusqu'au début de l'ère Edo n'avait plus sa voix, ni même le droit de fouler le sol du Japon. Dans sa paranoïa, Ieyasu Tokugawa, premier shogun de la dynastie, fit mettre en place bon nombre de barrières protectrices pour empêcher toute intrusion extérieur via quelque moyen cosmique ou magique que ce soit.

    C'est donc sur ce chemin de campagne que marchait seul, un petit garçon aveugle transportant sur son dos un imposant panier en osier. Une proie facile pour les bandits de grands chemins qui l'attendaient patiemment, un sourire mauvais au lèvre. D'ordinaire ils se seraient contentés de détrousser le jeune garçon mais celui ci avec sa peau blanche et ses cheveux blonds avait tout l'air un gaijin, un étranger. Hors ces bandits là n'aimaient pas les étrangers. Preuve que plus de cent ans d'autarcie avaient portés leurs fruits : la peur et la haine de l'étranger qui, d'après le shogunat, ne voulait que piller le Japon.

    Discrètement, les quatre bandits se rapprochèrent du petit garçon, bokken au clair, prêts à lui fracasser le crâne d'un coup puissant.
    Alors que le premier d'entre eux était à moins de trois mètres du jeune garçon, un cri retentit, arrêtant net les bandits dans leur marche.

    « Oy ! Vous là ! Arrêtez vous et frottez vous à quelqu'un de votre taille !»


    Surgissant des bois, un jeune homme à la chevelure d'ébène et sabre au clair défia d'un regard haineux les trois brigands.




(suite au prochain post)
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