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Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Le Jardin de Corail Jeu 10 Juin - 13:15 | |
| Unity traversa l’entièreté du royaume sous-marin tout en s’émerveillant de ses splendeurs. Il pensait à sa sœur bien aimée, prisonnière des glaces, elle qui était son seul rayon de soleil dans sa patrie de Blue Graad. Dans ce Royaume, elle aurait put s’épanouir mais au lieu de cela, les rigueurs d’un hiver sans fin l’avaient emporté au Royaume des Ombres. Il n’avait pas encore pris possession de son pilier, celui de l’Atlantique Nord, mais il se disait que son domaine serait un parfait écrin pour le corps de sa sœur. Il ne supportait pas de la savoir prisonnière des glaces éternelles, dans un pays qui avait rendu pénible les quelques années de sa courte vie.
Plein de mélancolie, il arriva aux abords du jardin de corail, là même où les néréides se plaisaient à se détendre sous la lumière azurée qui perçait à travers les flots. De toutes part, des colonies de coraux aux couleurs flamboyantes se développaient, formant la luxuriante vie des profondeurs. En avançant à travers les polypes, Unity se rendit compte que ces derniers réagissaient aux moindres de ses mouvements, comme si une symbiose les unissait. Il lui suffisait de tendre le bras pour que ce derniers réagissent, semblant croitre en à peine quelques secondes ce qu’ils auraient du mettre des dizaines d’années à évoluer.
Poussé par son instinct et par son écaille d’or, il vient les effleurer doucement. A cet instant, une connexion se fit entre les colonies et le Général, une connexion physique tout d’abord, les coraux investissant chacune des cellules de son corps, se développant à travers tout son être en empruntant son système veineux. Car c’était bien dans le lien symbiotique entre son porteur et les coraux que le Dragon des Mers tiraient ses pouvoirs. Puis le lien qui les unissait se renforça lorsque les étranges organismes investirent son cortex cérébral et bientôt il put les diriger par sa simple pensée.
Les coraux organiques qui couraient sur sa peau pénétrèrent tous dans son corps, mais il n’en ressentait que de légers chatouillements. La sensation bien qu’étrange n’était pas désagréable et il se retrouva bientôt connecté avec toute la vie des profondeurs. Des milliers de pensées affluèrent dans son esprit et il en ressentit un sentiment de vertige. Il ne parvenait pas à maitriser le flux d’information gigantesque qui affluait dans son cerveau. Prenant sa tête entre ses mains, il ne put refreiner un hurlement de douleur.
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| | | | Sujet: Re: Le Jardin de Corail Jeu 10 Juin - 18:47 | |
| J e vois sans voir... Je sens sans toucher... Quelle est donc encore cette chose? Comment le décrire alors que tout en moi vibre, résonne et chante d'une douceur, d'une chaleur. Je me sens en paix, chez moi...
Sans le remarquer je suis arrivée ici et je vois...
Mes soeurs???
C'est illogique, j'étais fille unique et mes parents ne sont plus! Pourtant j'entends leur voix et elle me guide vers elle. Sans rien comprendre, je me mets à chanter, à danser comme les néréides qui sont présentes et qui m'appelle.
"Thétis, Thétis..." Je réponds dans une explosion de joie et je me réveille enfin. Je vois Unity, je sens la connexion. Les coraux m'entourent et résonnent en choeur de ce chant.
Je tends ma main et je la pause sur son épaule et je souffle doucement à son oreille...- Laisse toi guider par le chant. Laisse toi t'imprégner de l'appel des océans et de mes soeurs. Maintenant, tu ne souffres plus!Puis plus rien, la résonance s'interrompit laissant derrière elle une odeur de différentes roses. Moi même je fus assez surprise des évènements. Mais, il m'en faut plus pour m'abattre. Je repris le cour de mon existence et regarda en arrière. Ondine l'antipathique et Phantasos arrivèrent tranquillement.
Puis je soupira... Je me demandais ce que m'avait fait Amphitrite et me soucier encore de sa sécurité tout comme pour la prêtresse.
Je me retourna alors vers Unity lui faisant un petit sourire chaleureux et rabattit mes bras derrière ma tête.- J'espère que notre voyage ne connaîtra pas de problème, je ne la sens pas du tout.J'étais encore amère de ses paroles, de son regard et de ses manières. Il fallait que je la tienne à l'oeil...
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Jeu 10 Juin - 23:03 | |
| Penser l’impossible jusqu’au bout, telle était ma vision des choses, depuis le moment même où j’avais eu le droit de penser jusqu’à cet instant qui se rapprochait de plus en plus prêt de mes mains et de mon esprit, qui imaginait déjà la fuite, l’escapade, l’infini liberté, la vie. Je rêvais de dormir sur des roses, si frêles par leur couleur, robustes par leur épine, à mon image, si froide et attirante, dangereuse par leur talent exsangue, et pourtant si douces, j’étais comme ces fleurs au regard muet et aux paroles aveugles, je rêvais d’éclore sous un jour qui ne me contraindrait pas à rester captive d’un dieu qui semblait préférer guerroyer plutôt que de vivre paisiblement parmi tous les siens. Était-ce donc pour cela qui se montrait sous les traits d’un humain ? Pour justifier son comportement mortellement humain ?
Ne connaissant pas encore bien les lieux, je m’étais comme qui dirait perdu sur le fil du chemin, avec un si grand mal à repérer et encore plus à distinguer les énergies de chacun, je m’étais ainsi donc retrouvée paumé entre deux piliers de marbres, des marches, des rideaux ou encore des tapis rouges, tout ce qui montrait l’illustre existence de ces contrées secrètes mais pas d’entrée. Bifurquant d’une ombre à l’autre, m’extasiant avec discrétion, de savoir que sous peu je serais libre, j’arborai un sourire secret qui serait bientôt une exclamation de rire sincère.
Et soudain, au loin, j’entendis un crie d’horreur, alliant douleur et pudeur, cette voix, semblable à l’impudent dragon des mers, je me disais qu’il était bien plus judicieux de le rejoindre, puisque j’étais censé réaliser une mission à ses côtés. Mais loin de moi l’envie de m’exiler sous terres alors que je désirais par-dessus tout m’envoler dans ce ciel nacré de bleu miroitant dans le fond de mes yeux. Serais-je un jour comme ces oiseaux fourbes, soucieux de mon plumage pour m’envoler si loin dans le ciel des êtres qui seraient en mesure de me comprendre et de m’accueillir comme il se devait ? Je ne pouvais pas encore trouver de répondre à ces questions, mais ce dont j’étais sûr pour l’instant, c'était que je devais m’enfuir.
Enfin arrivé auprès du pleurnichard, je me rendis compte que j’avais parcouru plus de la moitié du royaume qui s’offrait à moi. Je ne comprenais toujours pas bien comment de telle faculté telle que ma rapidité, ou encore mon ouïe sur développée faisaient partie de moi mais pourquoi m’en plaindre. Mais à peine étais-je arrivée sur les lieux que déjà la petite néréide mendiante jouait de ses charmes pour soudoyer le général déjà à terre. Quel manque de virilité que de s’agenouiller devant des membres de rang inférieur. Car même si je ne me considérais pas comme faisant parti de cette troupe militaire, j’avais la conception de la crédibilité et du charisme, ce dont ces deux êtres semblaient visiblement dépourvus.
Décidant alors de m’approcher d’eux deux, j’entendis alors les paroles de la jeune femme un peu fleur bleu à mon goût par rapport à la première rencontre tantôt. Ses paroles, pleine de grâce et de réconfort vinrent se planter en plein dans mon cœur. Comme poignarder par l’évidence, je sentis en moi une nouvelle sensation. Comme un relent dans ma poitrine puis dans chacune de mes veines, j’avais la vague impression que je passais à côté de quelque chose d’important. Dans ma tête se bousculait des idées comme l’intrusion, l’incompréhension ou encore la jalousie. Était-ce donc ce sentiment qu’on traduisait par ‘ne pas être à sa place’ ? Cela faisait tout drôle dans mon corps tout autant que dans mon esprit.
Faisant alors marche arrière, dépitée de voir que je n’étais pas capable d’autant de compassion pour un inconnu qui semblait réellement souffrir, je reculai encore un peu plus dans l’ombre, posant une main devant ma bouche, pour que personnes n’entendent mes dents claquées alors que déjà je sentais mes yeux s’humidifier. Je ne savais pas ce qui se passait mais ce dont j’étais sûr, c’était que je ne voulais le montrer à personne. Fermant les yeux un instant, je me calmai avant de frotter d’un revers de la main mes yeux pour enfin avancer dans la lumière du ciel aquatique :
♦ Bon, lorsque vous aurez fini de pleurnicher sur votre mal de vivre entre deux danses loufoques nous pourrons nous enfui… nous dirigez vers les enfers ? ♦
Je m’étais présentée droite, mon corps reposant sur une de mes jambes, une main sur une hanche, l’autre main devant moi, paume vers le ciel en direction de la sortie de ces jardins aux plantes étranges et luxuriantes. Il semblait que ces plantes pouvaient causer des dommages irréversibles à en juger par l’état du général. Sur un ton sarcastique, je lançai :
♦ Si tu pouvais crier un peu moins fort la prochaine fois, je pensais qu’un cochon était sur le point d’être égorgé… Mais ce n’étais que toi. ♦
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| | | Phantasos002 Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Dim 13 Juin - 16:45 | |
| Deux félins s'approchèrent avec grâce et agilité. Leurs pas n'étaient absolument pas bruyant, et il aurait fallu avoir une ouïe démentielle pour les entendre. Leurs yeux brillaient malgré la lumière des lieux. Leur étincelant pelage semblait fait de velours. Mais ils n'étaient pas seuls. Une ombre, encore plus sournoise qu'eux, lévitait en douceur légèrement au dessus du sol, le sourire aux lèvres. Vous devez savoir qui c'est, je suppose. Oui, vous avez bien compris. L'irréel s'avance, s'avance, s'avance... Et s'arrête. il a sûrement trouvé ce qu'il cherchait. Les trois marinas qui devaient l'accompagner aux Enfers. Songe s'adressa à son nouveau compagnon aux poils noirs, lui cherchant un nom, très vite trouvé, ceci dit. ce ne fut pas difficile, non. Il se nommera donc Mélodrame. parfait, n'est ce pas? Allez, en route pour la joie, maintenant. Phantasos fit étinceler son cosmos et plana au milieu du groupe d'écailleux, toujours son sourire rieur fiché sur les lèvres.
~ Eh bien, très chers?
Son regard se porta sur les serviteurs de Poséidon. L'une avait les cheveux... Roses, et semblait plutôt étrange. Celui qui semblait être le dragon des mers était un être capable de symbiose avec le corail. Et il y avait la dernière, l'énigmatique dernière. Elle empestait le sarcasme et la psychorigidité. Joie.
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| | | Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Dim 13 Juin - 21:07 | |
| Les milliers de pensées qui affluaient dans l’esprit du Dragon des Mers étaient incohérentes, embrouillées, et se déversaient dans sa conscience comme un torrent furieux, oblitérant tout sur son passage. Le fait même de penser lui demandait un effort considérable et une concentration extrême. Mais dans ce chaos ambiant, il perçut bientôt une douce mélopée. D’abord lointaine et étouffée, elle gagnait en puissance et couvrait toutes les autres. Il s’agissait d’un chant qui semblait issu des profondeurs, un chant rempli de grâce et de pouvoir, qui insuffla en son être des prémices de paix et de sérénité.
C’était le chant des Néréides, nymphes de la méditerranée, les plus belles des créatures qu’avait jamais portés les océans, les filles d’un ancien dieu marin depuis longtemps oublié, le sage Nérée. Leur mélopée aida le Général à se concentrer, il se focalisa sur leurs voix cristallines et au prix d’effort surhumain, parvint à contenir l’incessant vacarme qui vrillait son cerveau. Il parvenait à dissocier les esprits les uns des autres, mais aussi à les identifier. La formidable vie des profondeurs s’offrait à lui dans sa plus extraordinaire richesse et sa formidable complexité. Il parvint enfin à faire le vide dans son esprit, et ouvrit ses yeux azurés sur la voute marine au dessus de sa tête.
Loin au dessus d’eux, une famille de baleines bleues nageait paisiblement, chassant les milliards organismes planctoniques dont elles se nourrissaient. A chacun de ces êtres, du plus insignifiant au plus colossal, Unity était connecté. C’est à cet instant précis qu’il sentit une main posée sur son épaule. Marina, la néréide aux cheveux roses, était prés de lui et semblait être à l’origine de l’amélioration de son état. Dans son regard, elle put sentir de la gratitude mêlée à de la gêne. Lui qui était l’un des sept guerriers les plus réputés de l’Armée de Poséidon avait besoin du secours de l’un de ses alliées sa mission à peine entamée. Il se releva d’un geste, s’écartant quelques peu de l’étrange néréide, et regarda autour de lui, puis se tourna vers celle qui venait de lui offrir son aide. Attendait elle quelque chose en retour ? Unity avait appris à se méfier des femmes…
oOo Merci, Marina, de m’avoir guidé par ton chant. Ton aide fut précieuse, et je ne l’oublierai pas. oOo
Puis il se retourna et vit arriver de concert le Général des Lymnades et la divinité Onirique. Celle qui revêtait l’écaille du Chasseurs des Cœurs eut quelques paroles à son intention. Pour toute réponse, il lui lança un regard dans lequel elle put lire sa plus profonde indifférence.
oOo Ondine, si ce que tu as à dire n’est pas plus profond que le silence, il serait préférable de t’en abstenir. oOo lui dit il avant de se détourner d’elle, et de s'adresser au serviteur d'Hadès. oOo Ne perdons plus de temps, prenons la route de votre Royaume souterrain, fils d'Hypnos. oOo Se concentrant sur l’idée de trouver la porte du Royaume d’Hadès, le jeune sibérien se rendit bien vite compte que les coraux se propageaient déjà autour de lui, lui indiquant la direction à prendre pour se rendre à bon port. Il avait en tête les derniers instants de vie de sa sœur, peut être pourrait il espérer la revoir à l’endroit où ils se rendaient. Si ce n’était elle, son âme était certainement prisonnière de ces ténèbres. Il allait bientôt en avoir le cœur net, et quitta rapidement le monde des profondeurs ou aller en rejoindre un autre.
La Porte des Enfers
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| | | | Sujet: Re: Le Jardin de Corail Lun 14 Juin - 17:31 | |
| oOo Merci, Marina, de m’avoir guidé par ton chant. Ton aide fut précieuse, et je ne l’oublierai pas. oOo
Je n’avais fait que ce que je croyais juste. Pourquoi, je ne le savais pas vraiment mais c’était chose faite.
Enfin, voilà le général antipathique arriva avec le fil d’hypnos. Evidemment, Ondine ne se gêna pas pour montrer à quel point elle était supérieure en tout en nous attaquant en parole.
♦ Bon, lorsque vous aurez fini de pleurnicher sur votre mal de vivre entre deux danses loufoques nous pourrons nous enfui… nous dirigez vers les enfers ? Si tu pouvais crier un peu moins fort la prochaine fois, je pensais qu’un cochon était sur le point d’être égorgé… Mais ce n’était que toi. ♦
Je fermai les yeux, serrant très fort mes doigts dans mon point. Elle commençait sérieusement à me prendre la tête. Et du tac au tac, Unity lui répondit aussi tôt.
oOo Ondine, si ce que tu as à dire n’est pas plus profond que le silence, il serait préférable de t’en abstenir. oOo
Quand à Phantasos, il n’espérait qu’une chose à mon avis, c’était le retour enfin chez lui. Alors pour guide, il n’avait pas mieux.
~ Eh bien, très chers?
Très chers ??? On se naissait ??? Je ne pensais pas du tout. Enfin, lui aussi était bizarre… Tout comme Ondine d’ailleurs. Enfin, bref passons… Unity renchaîna.
oOo Ne perdons plus de temps, prenons la route de votre Royaume souterrain, fils d'Hypnos. oOo Je regardai le général du dragon des mers tout en me posant la question. Comment sortir d’ici ??? L’océan se trouvait au dessus de nos têtes. Oki, la descente pour ma part se fit accompagnée mais là pour remonter c’était autre chose. L’air ahuris, je regardais le ciel marin et sans me rendre compte, je pris la parole.
- Comment remonte t’on ?... En tout cas, je vous regarde et vous suis.
La Porte des Enfers
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Ven 18 Juin - 18:59 | |
| Le temps allait bientôt viré au gris pour détendre paisiblement sur le rouge sang. Pour qui se prenait-il cet impudent, fils de chien osant se rabaisser aussi violemment la douche et jolie femme que j’étais. J’avais accouru pour voir s’il n’était pas en train de mourir, au quel cas j’aurais certes craché sur sa dépouille, mais le geste était là, et ce mécréant me préférait à cette péronnelle, cette danseuse en tutu écaillée. Le monde ici semblait réellement tourner à l’envers. De plus, il me semblait que je n’avais pas encore tout vu en ce qui concernait la bizarrerie de ces êtres vivants. Même les animaux, qui crapahutaient silencieusement dans mon dos, accompagnant fièrement ce gosse divin à qui je faisais mine de respect par simple politesse, méritaient bien plus mon attention que ces porcs endimanchés d’armure. Oui, le ciel bientôt se teinterait de rouge noirci, je le sentais, aussi sûr que j’étais celle qui fuirait ces terres sableuses.
Etrangement, chacun se demandait comme il était possible de briser cette gravité pesante pour remonter là haut. Moi qui m’attendais à ce que ces serviteurs du dieu Poséidon le sache, j’avais semblait-il parier sur les mauvais pions. Et quelle idée étrange de remonter pour ensuite redescendre. Moi qui pensais que les enfers se trouvaient sous nos pieds, j’étais bien loin de penser que nous viserions le ciel pour nous échapper. Voyant alors au loin s’éloigner ces âmes purifiés par ces pensées doussoureuses et vides de sens. Mais qu’importait, puisque mon désir premier était de m’échapper le plus rapidement possible de ces lieux. Je ne savais pas encore quand, ni comment, je savais que les enfers resteraient un secret pour moi et pour longtemps. Voyant alors chacun remonter paisiblement, au son de leur cosmos, force que je ne maîtrisé pas encore, je décidai donc de m’accrocher discrètement à ces morceaux de coraux qui lentement remontaient à leur tour vers la surface à la recherche de leur maître, ils n’étaient pas en mesure de se résigner à le quitter si facilement. Et je savais qu’arrivait à un certaine hauteur, cette gravité mesquine disparaitrait pour me laisser flotter et sans aucun doute émerger vers la terre ferme.
Peu à peu, paisiblement, le sable fin aux couleurs dorées se rabaissait à mon regard, disparaissant sur un balayage de mes paupières, me faisant découvrir à travers ce ciel ondulé, la magnificence de la liberté. J’y étais presque, je sentais déjà l’air frais sur mon visage. Oui, la liberté était à portée de mes mains. porte des enfers
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| | | Phantasos002 Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Dim 20 Juin - 18:03 | |
| Les deux félins accoururent derrière leur maître, par simple prudence. Néanmoins, leur regard perçant capta une once de méfiance dans les yeux de leur maître, comme un éclat d'étoile dans un océan de poussière opaque. Il est vivement conseillé de se méfier des poussées paranoïaques de L'Irréalité Matérialisée, on n'est jamais trop prudent. Vous connaissez son caractère, je suppose. Phantasos ne se laisse vraiment pas marcher sur les pieds, et il considère la moindre parole mal placée comme une agression impardonnable à réprimer avec violence, sadisme et cruauté. Autant dire qu'il pouvait se montrez particulièrement désagréable avec les marinas s'ils plaçaient encore un mot de travers, au vu de l'impolitesse affreuse dont avait fait preuve l'empereur des mers à son égard il y a quelques minutes. Oui, il avait été absolument indigne de son rang de divinité majeure, et n'avait finalement réussi qu'à s'attirer la haine du fils d'Hypnos. De plus, le Rêveur Chimérique se voyait affublé de trois marinas pour repartir chez lui, aux Enfers, ce qui l'irritait au plus haut point. Se balader en compagnie d'un trio de bagages à main écailleux n'est pas forcément se qu'il espérait faire, mais bon il n'avait plus le choix. Il aurait bien pu en éliminer au moins un, mais l'envie n'y était pas. Non, c'était les deux autres qu'il avait envie d'étriper, Kyro et, comme s'appelle-t-il, déjà, ah oui, Rahotep. S'il les avait trouvés sur son chemin en ce moment même, il ne se serait pas gêné et n'aurait laissé qu'un petit tas fumant, croyez moi. Par pure envie, en fait. Par pur caprice. Toujours dans ses pensées il quitta les lieux, en compagnie de ses animaux et de ses "gardes du corps" poissons.
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| | | | Sujet: Re: Le Jardin de Corail Mar 27 Juil - 10:37 | |
| Déferlante sur les enfers. Me voici enfin au sanctuaire sous marin. Aussitôt arrivée, aussitôt accueillis par les néréides et les sirènes. Cela me réchauffa un peu le coeur, je ressentis plusieurs forces en présences dont deux, reconnaissant Poséidon d'office et non la deuxième...
Aucun mot ne sortirent cependant, je les entendais très bien et vice versa. Elle me parlèrent me révélant le départ de Poséidon avec deux généraux, l'arrivée de nombreux marinas, le retour d'un capitaine sans le général de Chrysaor, le réveil d'une nouvelle prêtresse et le retour de l'empereur accompagné de ses deux gardiens. A cette dernière information, un frisson me parcourut la colonne vertébrale. Je me souvenais très bien de sa colère face à Phantasos. Et la façon dont il me parla car je ne mettais pas présenter. Il fallait battre le feu tant qu'il était encore chaud. Un petit saut à mon affectation pour me bander les mains, le sel de l'océan ayant fait son rôle de guérisseur-cicatrisant et je partis directement au pilier centrale pour rendre compte de la mission catastrophique préférant prendre à la place d'Ondine et d'Unity. Ils n'étaient pas encore arrivés et on avait plus besoin d'un général que d'une néreide. L'appel
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Ven 30 Juil - 19:18 | |
| Déferlante sur les Enfers
♦ Oula ! C’est pire que le Javel ça, plus récurent tu meurs ! ♦
Pourquoi étais-je revenue ? J’avais libre choix de partir, m’enfuir, m’ensevelir dans le monde humains, disparaître, paraître pour morte et finir dans un coin de la Terre et ainsi espérer finir seule. Seule, non pas pour pleurer dans mon coin pour avoir était mal traité par le général superman, mais plutôt pour profiter du temps que j’avais à passer en tant que vivante avant de finir en poussière, et rejoindre ces grains de sable. La descente du ciel aqueux vers le par terre de sable fut doux et sans encombre, comme si la gravité de ces lieux changeait selon la hauteur à laquelle on se trouvait. Je savais, que si j’avais eu une belle robe tout de dentelle, celle-ci se serait soulevé avec aisance pour apaiser un peu plus ma chute nullement dangereuse. La douleur, la peur, les frayeurs, tout cela me semblait de plus en plus futile à mesure que le temps passé. Je me doutais déjà que la petite sainte nitouche avait déjà parut devant le grand patron pour lui dicter scrupuleusement le moindre geste et parole de ma part, chose qui d’après elle avait permis la faillite de notre mission. Décidément, ce siècle était pourvu d’imbécile et d’étriqué du bulbe.
Atterrissant enfin délicatement sur le sol, je me rendis compte que je devrais retrouver mon chemin pour me rendre à ce grand palais, sorte de marché aux puces, où on trouvé beaucoup plus de chiens galeux que de vrais guerriers prêt à défendre des idéaux perdus depuis des lustres. Une insulte, une raillerie et déjà ces porcs vous égorgez. Sans oublier leur grande habilité à rester insensible à toute force d’humanité. Peut être tous homosexuel, qui pouvait l’énoncé, ils étaient pourtant tous réfractaire au charme et à la sexualité. Je comprenais alors peu à peu pourquoi le peuple Atlante se faisait si rare et si je devais devenir chef, je ne compterai pas sur leur personne pour relancer la croissance. Souriant toute seule, je continuais à avancer sans m’en rendre vraiment compte, scrutant au sol les traces de pas laissé par un corps léger et frêle :
♦ Mince alors, je ne compterai pas non plus sur la rosette pour une mission d’infiltration, sur ce coup là, je lui met un zéro pointé ! Quelle pauvre conne ! ♦
Marchant alors dans ses pas, prenant ça pour un jeu, brouillant de même le chemin derrière moi, je poursuivis mon chemin en espérant trouver le palais et ne pas finir dans l’un des détours de la Barbie casse noisette.
Arrivé des Astres
Dernière édition par Ondine le Mar 17 Aoû - 12:11, édité 1 fois
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| | | | Sujet: Re: Le Jardin de Corail Lun 16 Aoû - 9:14 | |
| Mont Etna Je n'avais pas ma place là bas, et franchement j'aurai mieux fait de rester ici. Me demande encore pourquoi l'empereur avait décidé de me faire escorte avec Shiro! Dès qu'il est arrivé, sa position était clair. Officialisé la guerre entre le sanctuaire et nous par le geste le plus horrible qu'il soit : l'assassinat du grand pope.
Thétis par ailleur était venu reprendre les rennes de mon corps. Enfin, il était temps pour moi de retourner à mon pilier. je sentais des combats sur nos terres, l'hostilité que j'avais perçu confirmer ce qu'il se passait.
Venant du Nord, je sentais qu'Unity se battait. les coraux du jardins étaient en surbrillance et tour à tour changeaient de couleurs, vibrer à l'unissons aussi à chaque explosion de leur maître.
Ondine n'était pas en reste non plus, au loins vers le sud, je sentais une nouvelle aura, un nouveau cosmos marin. S'était elle enfin éveillé à son destin? Je l'espérais fortement. Si au moins, elle en aurait pris conscience un peu plus tôt. Il n'y aurai pas eut ce dérapage en enfer!
Je ne sentais plus la présence de Storm, il était donc parti pour Asgard. Lui aussi revenait dans ma tête comme les paroles que je lui avait dit avant de partir. Il y avait tellement de questions en moi et peu de réponses. Ce n'est pas maintenant que j'en serai d'avantage puisque maintenant, la guerre fait rage.
Il fallait que j'informe Destiny et Amphitrite de la situation. Poséidon avait été convié à une réunion par une nouvelle divinité. Et par supposition, les astres qui nous avaient envahis n'étaient pas de très bonne augure. Plus des corbeaux à l'affût de quelque chose...
De ce pas, je partis vers le trône de Poséidon et du pilier centrale. Pilier Atlantique Nord
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| | | Storm Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Le Jardin de Corail Mar 31 Aoû - 13:19 | |
| Asgard Le griffon des mers apparut après un voyage dans les terres gelées du nord. Il ne put s'empécher de faire une halte pour contempler le paysage sous marin qui l'entourait avec un regard réjouis, le regard de la personne qui revient chez lui après une longue absence et qui exulte a la vue de son univers retrouvé. Il épousseta sa cape ou il restait quelques traces glacées de son séjour en Asgard. Arrêtant son regard sur un pilier, il ressentit soudain une sensation étrange, une sorte de malaise;son regard restait bloqué sur cette horizon du pilier: celui de l'atlantique Nord; nul doute que quelque chose se passait là bas et il semblait a présent pousser vers ce lieu. Storm se mit en marche, perplexe, ne sachant que penser de cette sensation singulière. Il concentra son cosmos au dur et a mesure de sa marche vers le pilier de l'atlantique nord, songeant que sa présence serait dés lors perçue par quiconque se trouverait là bas. Puis le griffon jeta un bref regard alentour: il songea que Kyro ne tarderait pas a revenir a son tour d'Asgard mais il ne parvenait a ressentir le cosmos du prédateur des mers pour le moment. Aussi le griffon poursuivit il sa progression d'un pas cette fois alerte. Pilier Atlantique Nord
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| | | | Sujet: Re: Le Jardin de Corail | |
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