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 [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]

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Eléonore T. Rousseau


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MessageSujet: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyMar 13 Juin - 22:36

Te Wai Pounamu, Nouvelle Zélande.
Corps dressé contre la poutre du navire, j’observais l’horizon. Le vent marin était des plus agréable en cette journée d’Automne, et déjà mes mèches de jais nageaient au rythme des allers et venues de ces odeurs de poissons. Inspiration profonde, c’en était presque apaisant. Des paupières ouvertes pour le moment, afin de renseigner toutes les beautés des lieux, mais qui se fermèrent un instant, imaginant ce que je découvrirais une fois pied à terre. Pour le moment, il n’y avait que l’eau, et le vent. Ça, et les quelques mammifères marins volant de part et d’autre de la coque. Un sourire, naissant alors sur mon visage, rappelant ainsi la naïveté d’un enfant n’ayant rien connu d’autre que la chaleur d’une mère, la protection d’un père. Étirement partiellement terni par cette ombre au tableau : C’était vrai dans la plupart des cas. Mais pour ma part, la figure maternelle autant que paternelle n’avait qu’un seul visage. Réduits en cendre, les matériaux, ne demeurait que les souvenirs anarchiques d’une enfance arrachée par le bûcher.

Mine absente, valorisée par cet air rêveur, plongée dans ce cauchemar éveillé. Encore aujourd’hui, mes sens n’ont pu oublier ces émotions qu’elles avaient véhiculé ce jour-là. Des petites mains se rappelant le toucher de cette boue collant à cette peau d’ivoire. De fines oreilles, répétant sans cesse le crépitement du bois dévoré par ces lueurs vives. Une bouche entrouverte, concevant ce goût amer en son intérieur des années durant. Un nez retroussé, sans cesse embaumé par ce nuage sale gagnant du terrain à chaque seconde. Des yeux en amande, visionnant perpétuellement ce que l’ensemble de ces quatre autres offraient en perspective. Puis un esprit, éternellement plongé dans la tourmente de l’incompréhension. Pourquoi lui ?

Brutalement, cette suffocation me prenant à la gorge, aux poumons. Appel à l’aide silencieux, inaudible : personne ne saurait l’entendre, ce sanglot d’enfant démuni. Jambes qui lâchent, subitement. Et cette panique la prenant en son sein. Vite, de l’air. A l’aide. Sortez-le de là. S’il vous plait. Quelqu’un. Mes billes cendrées s’écarquillant finalement, presque de manière automatique. Non, il n’y avait personne ici. Personne. Tremblement oculaire, jusqu’à ce que cet homme s’exprime au loin.

« TERRE DROIT DEVANT. TOUT LE MONDE A VOS POSTES, PRETS A ACCOSTER »

Abominable son que cette voix criante. Si bien que mes lèvres ne pouvaient s’empêcher de prendre une position des plus étranges, des moins naturelles. Si bien que cette main partait d’elle-même dissimuler mes organes auditifs avant qu’ils n’explosent.

« Tain, ta gueule » Finissais-je par avouer, tel un murmure envolé.

Un vieux soulard agaçant. Encore un qui gâchait le paysage. Le voyage, aussi. Mais au moins, ce marin avait eu le mérite de me sortir de cet état de panique. Tête pensante, semblait-il. Bien loin de ce qu’affirmait les parents de leur vivant. Parce que l’idiote, l’inutile Éléonore avait survécu, Eh oui. Là où eux avaient échoué. Eux, et ce frère : cette épaule sur laquelle il était possible de s’y reposer. Sans doute était-ce égoïste, d’avoir ce genre de pensées. Mais cela, je l’avouais bien volontiers. Ce jour-là, j’avais perdu ma béquille dans ce monde. Théodore.

Paumes posées sur les plaques de bois, ne restait qu’à me relever d’un geste naturel. Souplesse d’un chat. L’apprentissage des manières tant détestées n’étaient peut-être pas si mauvaises que cela, en fin de compte. « Chaque chose a son utilité » Paroles souvent répétées par mon frère. Peut-être avait-il raison, en fin de compte. Toujours est-il que l’important, désormais, était de se concentrer sur l’avenir. Ou plutôt, sur les raisons cachées derrière ces voyages incessants. L’Europe, le Monde. Ce n’était guère la du tourisme, mais davantage de la recherche. Malaise laissant place à ce plissement au coin de mes lèvres. Des choses intéressantes semblaient se profiler à l’horizon.

Un bateau s’arrêtant finalement. Et, sans attendre plus longtemps, mes pas m’indiquèrent d’en descendre, jusqu’à ce que l’eau parvienne à la taille. Haussement d’épaule, devant la mine surprise des navigateurs. Qu’importe, ce n’était qu’un peu de flotte. Pas de quoi en faire toute une histoire. Une avancée se faisant ainsi, sourire aux lippes, voyant quelques animaux aux pattes étranges. Que je me souvienne, ce sont des Otaries, c’est ça ? Peut-être. Bon, pas grave. Pour le moment, il y avait des priorités, et aussi rigolotes puissent-être ces bestioles, elles n’en faisaient pas partie.

Arrivant près du rivage, quelques doigts se dirigèrent vers le ciel, dans un dernier retournement de faciès.

« J’DOIS VOUS FAUSSER COMPAGNIE LES GARS, MAIS MERCI POUR LA BALADE HEIN ? LA BISE, ET TOURNEZ PAS TROP AU VERT SURTOUT »

Rire cristallin résonnant ainsi sur cette terre sablée. La bonne humeur semblait revenue, en apparence tout du moins. Sans doute parce que mes billes étaient émerveillées par cette découverte, et sans doute par ce que j’espérais également trouver dans les environs. Une réflexion brève, durant laquelle une bouille glacée posa sa tête sur l'épaule menue.

« Ah ben t'es là toi. Bien la sieste ? » Yeux parcourant furtivement les environs. « Manque plus qu'l'autre et on est au complet !»

L'autre...
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Fatality


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyMer 14 Juin - 23:59

Une Océanie qui ne s'arrête pas de susciter les espoirs de quelques élus des Dieux. Et d'autres qui possèdent le Cosmos sans pour autant jurer par ces divinités parfois jugées désuètes. Certains qui ont du mal à reconnaître l'autorité de ces antiques entités, certains qui ne reconnaissent nulle autorité, récente, ancienne ou future. Des gens drapés de noir, le noir d'une foi inexistante. Ou différente. Croire en soi-même, en autre chose, en tout sauf en ces Dieux.

Eux aussi, ils s'avancent vers l'Océanie, sous les traits d'une future recrue. Une terre qui a délivrée son mensonge à plusieurs autres avant. Ceux qui cultivaient un espoir, qui avaient suivis une piste. Sans succès, sans parvenir à une fin acceptable ou même une découverte probante. Des arbres à admirer, des cailloux à écraser entre les doigts, des animaux à envier. Rien de plus... Pour l'instant.

Parce qu'elle entend bien faire mentir les précédentes excursions infructueuses, celle-la. Celle qui arrive sur ce bateau, la tête pleine de souvenirs et songes divers et variés. Quelques mèches d'encre qui dansent avec le vent marin, deux poumons consacrés à respirer cet air frais. Respirer l'air, pour cesser de songer les cendres. Peut-être. Qui sait ce qui se trame dans ces têtes indisciplinées, pas pleines de la foi d'autres porteurs d'armure plus fidèles. Fervents défenseur d'idéaux et principes chers. Mais elle n'y croit pas, elle, ou plutôt, n'y porte pas crédit. Ainsi elle navigue seule. Sans Dieu pour veiller par-dessus son épaule. Pour ça, elle a un frère – ou l'ombre d'un frère - , et ce lui suffit amplement.

Même si quelque fois, la panique s'invite. Ici, coupée courte par le beuglement d'un marin qui annonce la terre. Et la jeune femme se laisse prendre au jeu de l'impatience, à quitter l'embarcation avant même qu'elle ne largue les amarres. De l'eau, des yeux ronds qui observent la silhouette évoluer jusque vers la plage. Des derniers mots, un rire, et la suite qui s'annonce.

Une suite faite de splash : ces petits sons répétitifs qui se forment dans le dos. De grandes enjambées dans cette eau claire, puis quelques jurons.

« Trempé comme un... 'Chier, pas le temps pour ces conneries moi... »

Et puis il passe devant elle, sans vraiment faire attention. Un jeune homme blond, la grosse vingtaine, habillé simplement, voire modestement, avec un air songeur sur son visage.Lui aussi venu de ce bateau, lui aussi pris par cette impatience. Mais lui s'avance sur cette plage, va pour aller plus loin. Un signe de tête.

« 'Alu collègue de baignade, tu m'en voudras pas mais j'ai des courses à faire. Amuse-toi bien sur la plage, hein. »

Et il s'y enfonce, jusqu'à longer cette plage. Insouciant lorsqu'il a abordé cette jeune femme, mais plus concentré après cet écart. Comme à la recherche de quelque chose. Et si elle y porte la moindre attention, elle notera cette légère émanation de Cosmos, chez l'homme. Comme lui l'a notée chez elle, ce qui justifie d'une prudence cachée, mais présente. Parce qu'il n'a aucune envie de partager son butin, pour être tout à fait franc.

Quoique. Rien ne l'empêchera de faire miroiter cet espoir, si ça devait aider ses plans.

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Zaveid


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Zaveid

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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyDim 18 Juin - 15:43

Spoiler:

La Nouvelle Zélande. Zaveid avait toujours préféré éviter ce coin, car mine de rien, les maoris n'étaient pas super accueillants avec les étrangers. Certes, sa peau brune le rendait différent de ces conquérants des mers, mais ça n'empêchait pas qu'accoster dans le coin n'était pas toujours une bonne idée.

Il avait passé la nuit à Hong Kong, ville la plus au Sud de sa position lorsqu'ils avaient trouvé le bâton sacré qui les avait leurrés sur l'emplacement d'un artefact divin, puis au petit matin, il avait plongé dans l'eau pour continuer au Sud, passant à côté de l'Australie pour rejoindre cette grande île coupée en deux...

Il déboucha sur l'une des nombreuses plages, il ressentait un cosmos par ici, au moins devait-il vraiment y avoir quelque chose par ici. Il gardait le bateau à distance dans un premier temps pour ne pas être vu, plus loin, des membres de l'équipage semblaient avoir sauté pour rejoindre la rive à la nage... il aimait tellement faire ça, lui aussi, quand il était marin. Enfin peu importe, il essora un peu ses cheveux avant de continuer à avancer, il fut un peu surpris en tournant la tête de voir une nana qui se trouvait à bord, c'était toujours très difficile de trouver des navires qui n'étaient pas superstitieux pour accueillir une femme sur leur bateau!

Il se serait bien arrêté, mais il avait suffisamment perdu de temps en Chine où l'artefact avait été volé. Il fallait surtout espérer que celui qui avait été pris ne soit pas le Trident de Poséidon, et si un autre camps se l'était approprié, il valait mieux se dépêcher d'en récupérer un autre qui pourrait servir de monnaie d'échange... pour l'heure, il avançait sur la plage pour gagner la végétation de l'île, forcément, il serait visible des deux autres, mais ce n'était pas comme s'il les craignait...

Spoiler:
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Eléonore T. Rousseau


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyDim 18 Juin - 16:32

Inspiration profonde. Il n’y avait rien de mieux que de se remplir les poumons d’air, pour être certain d’être encore vivant. Une crainte qui subsistait parfois, et qui remontait à la surface lorsque les songes revenaient à moi. Une eau m’entourant, mais cela n’était pas réellement dérangeant, dans les faits. Un liquide apprécié, qui donnait cette impression d’être aussi libre qu’un poisson. Oui, c’est cela : libre de traverser des kilomètres et des kilomètres, de voyager. Parcours de prudence, aussi. Car les prédateurs étaient partout. Ah, ça oui. Ces êtres autant voraces que lâches dominaient non seulement les terres, mais également les mers.

Mine grimaçante. Tout d’abord parce que les souvenirs remontaient, une fois de plus. Mais aussi parce qu’il y avait cette voix qui me perçait les oreilles, subitement. Un gars qui avait eu la même idée : celle de sauter par-dessus le navire, faussant compagnie à ces marins d’une vie. Un soupir s’échappa alors de mes lèvres, presque silencieux, avant qu’un « fait chier » ne s’envole lui aussi. Une bille cendrée portée sur lui, le temps de le décrire brièvement. Blond, jeune : plutôt potable, en somme. Et surtout, cet air songeur collé au visage, qui me donnait cette sensation de déjà-vu agaçante.

« T’es- »

Même pas le temps de parler, que le saligot s’en allait déjà, précipitamment. Il se prenait pour qui, celui-là ? Et ce n’était pas tant de la colère qui montait en moi, que cette curiosité sans faille quant à ce qu’il avait laissé derrière lui. Perplexe, je l’étais assurément. Parce qu’il y avait chez ce gars quelque chose qui me rappelait mon passé. Réflexion d’une impression pourtant sur le bout de la langue. Bordel c’était quoi déjà cette sensation ? Illumination soudaine, à la vue de ces quelques lueurs laissées derrière lui. Que faisait donc les poussières d’étoiles ici ? Comment était-ce possible ? Pourquoi il en avait, lui aussi ?

Quelques doigts posés sur l’animal, finalement retirés. Ce gars… Si lui aussi avait des poussières d’étoile, alors sans doute pourrait-il m’aider. Oui, c’était certain. Un sourire bref, discret. Le hasard faisait décidément bien les choses.

« EH TOI ATTENDS »


A peine élancée à sa poursuite, et déjà perdu de vu. Pas comme les autres, celui-là. Et pourtant, tout n’était pas perdu. Car, d’un coup d’œil sur le côté, je remarquai cet homme aux mèches blanches comme neige, qui semblait se diriger vers l’intérieur de l’île. Regard appuyé, nullement caché. Assumé, parfaitement.

« EH TOI ATTENDS. RESTE LA. ATTENDS J'T'AI DIT »

Le temps d’attirer son attention. Le temps d’une course. Et bon sang, qu’est-ce que c’était agaçant, de courir. Surtout pour arrêter quelqu’un, en fait.

« Ah, mieux. Dis voir mon grand, t’aurai pas vu un blond passer dans l’coin ? » Une main donnant approximativement une taille, alors que le serpent s’enroulait autour de mon bras. « Tsh. Fait chier celui-là. J’pensais qu’il pourrait m’aider, et v’là qu’il se volatilise comme par magie. Normal, quoi ! » Chier'.

Ouais, ou pas en fait.

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Zaveid


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyDim 18 Juin - 20:19

Un petit coup d'œil sur le côté pour voir si les deux lurons l'avaient vu. Ok, voir un type sortir tout habillé de l'eau comme ça, en apparence pas fatigué, et n'étant pas de leur bateau alors qu'il n'y en avait aucun autre dans les environs, ça pouvait paraître bizarre. Mais au pire, peut être qu'ils ne connaissaient pas tous les membres de l'équipage et croiraient simplement qu'il venait de là. En fait, il s'en fichait un peu, il avait d'autres chats à fouetter.

Sauf que si le premier gars se dépêcha de filer dans les broussailles, la fille commença à lui courir après

«zut, quelle idée d'avoir autant de charme» dit-il d'une voix ni trop faible, ni trop forte, juste histoire de parler tout seul et de plaisanter avec lui-même! Il s'arrêta donc et se tourna vers la demoiselle qui cherchait visiblement le blondinet qui s'était fait la malle? Haussant un sourcil en voyant un serpent autour de son bras, le jeune homme commençait à se demander si par hasard, ce n'était pas la mode d'avoir un serpent de compagnie en ce moment.

«Jolie bestiole. Un peu petit mais bon... ton blondinet là, il est parti par là. Il dégage... disons que si tu veux, c'est pas dur de le pister, mais là, j'ai un truc à chercher...»

Il se gratta un peu la joue pour réfléchir, non il n'avait pas trop le temps de jouer les babysitters, mais cette fille dégageait quelque chose... un cosmos évident. Qui était-elle exactement?
«Je te propose un truc. Je t'aide à trouver ton gars, et tu m'aides à trouver ce que je cherche. Je sais pas exactement ce que c'est, mais ça perturbe sérieusement la faune et la flore du coin... normalement du moins.» au fond, il n'avait pas besoin d'aide, mais d'une certaine manière, il se disait que ce serait pas mal de garder un œil sur elle. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était surement préférable. Toujours est-il qu'il commença à tourner les talons, son gars avait pris une direction qui semblait coïncider avec celle qu'il traquait lui-même, au final, si cette fille pouvait l'empêcher d'atteindre son objectif en premier, ça ferait un rival de moins.

Oui, c'était une bonne idée ça.
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Eléonore T. Rousseau


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyDim 18 Juin - 21:27

Encore un de ces gars paumés, visiblement. Enfin, il semblait tout de même l’être moins que je ne pouvais l’être. Pourtant, il n’avait pas l’air du coin, lui aussi. Mais il avait cette assurance que je tentais également de transmettre par les gestes, par la voix. Naturel déconcertant. Deux personnes en quelques minutes. Le coin avait pourtant l’air désert, à l’origine. C’en était à se demander s’ils n’avaient pas tous un problème. Ou alors, ce qu’ils foutaient-là. Cependant, la question ne passa pas la barrière de mes lèvres, pas encore. Parce qu’elle pouvait aisément m’être retournée. Et, à cela, il n’y aurait sans doute aucune réponse en retour.

Une quête personnelle. Oui, voilà. C’était ça. Quelque chose de personnel. Tout simplement.

Question posée, réponse donnée. Il était ainsi temps de mettre les voiles. Pourtant, ce gars ne semblait pas vouloir encore lâcher l’affaire. Pas totalement. Si bien qu’un faible rictus se dégagea de mes lèvres. Quel ennui ! Et de nouveau cette bille cendrée observa la bestiole glissant le long de la peau. Pas très gros, mais tout de même long, le contraire même d’un enfant. S’il était seulement humain.

« Jolie bestiole comme tu dis. Mais c’est la mienne, alors pas touche. Et puis… Tout c’qui est p’tit est mignon il parait non ? » C’était en tout cas ce que racontait Théodore.

Sourire amusé sur les lèvres, dissimulant les pensées. Mort, puis revenu à la vie tel le Phoenix des légendes renaissant de ses cendres. Il était un peu comme ça, ce frère. Billes dérivant sur le côté, percevant ce bruit que nul autre ne saurait percevoir.

Attention Eléonore… Lui aussi il …

« Oui, oui. Je sais c’est bon. » Râlement fatigué.

Pas la peine de me le dire. Lui aussi était un gars étrange, exactement comme le blond de tout à l’heure. Toujours ce truc familier, sans pour autant parvenir à mettre le doigt dessus. Décidément, ce voyage s’annonçait corsé.

« S’tu veux. Par contre, tu commences par faire un pas en arrière mon mignon. T’es un poil trop près, là »
Oui, recule un peu s’il te plait. « Bon, j’suppose qu’il est temps de bouger. J’sais pas c’que tu cherches, mais c’est pas en restant immobile comme des huitres qu’on les trouvera. »

Et déjà, mes pas reprirent afin de longer la plage. Suffisamment proche pour être à la lisière de cette forêt, mais suffisamment loin pour sentir le sable craquer sous mes pieds.

« Et donc, ça a quelle tête ton truc ? En gros quoi. »

Haussement d’épaule, tandis que mes billes scrutaient attentivement les alentours. Après tout, , n’avait-il pas parlé de la plage, cet homme ?

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Zaveid


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyLun 19 Juin - 12:59

Spoiler:

Pourquoi est-ce qu'il perdait son temps avec cette fille? Simplement parce qu'il sentait bien qu'il avait un autre concurrent dans sa chasse à l'artefact. Si cette fille pouvait l'occuper pendant qu'il récupérait le Trident - en espérant que ce soit bien le trident qui se trouve dans le coin - alors ça lui permettrait d'éviter un combat et de filer. Elle ne semblait pas du tout au courant de ce qui se cachait par ici, ça pourrait être un piège, mais Zaveid avait une sorte de sixième sens pour détecter les menteurs.

Cette fille cachait des choses, mais sur le fait qu'elle ignorait ce qu'il y avait dans le coin, elle ne mentait pas.

Il haussa cependant les sourcils lorsqu'elle mentionna qu'il était trop près?

«Je te signale que c'est toi qui m'as couru après et qui t'es approché ainsi de moi. J'ai pas fait un pas depuis ton arrivée.» il pouvait même le prouver en désignant de son index le sol où les empreintes de pas montraient bien qu'il n'avait pas bougé depuis s'être arrêté de marcher alors qu'il allait vers la forêt!

Bref, il recula quand même pour faire plaisir à la dame, puis ils se mirent en route. Il fallait donc pister le cosmos du blondinet en sachant qu'il allait surement vers l'artefact, si tant est qu'il soit bien là. Zaveid pressa donc le pas alors que la demoiselle s'interrogeait sur ce qu'ils cherchaient

«Malheureusement, je n'en suis pas sur. Je sais juste que ça doit être... normalement une arme. Soit dorée, soit noire je crois... mais de toute manière, tu ne pourras pas la louper, d'ailleurs, même ta bestiole devrait le sentir, comme je te l'ai dit, ce genre d'objet a tendance à perturber la faune et la flore... on risque de se faire attaquer en chemin si certaines créatures deviennent agressives à cause de ça.»

Ils s'enfonçaient donc dans la forêt, il flottait dans l'air une délicieuse odeur de fruits mêlée à celle de l'humidité. Le jeune homme se déplaçait souplement, esquivant habilement certaines plantes probablement venimeuses, il tendit la main et une araignée grosse comme le poing lui tomba sur le bras, il se figea alors avant de replier doucement le coude pour s'appuyer contre un arbre

«Allez fifille, je ne suis pas très bon à manger, rentre chez toi...» l'araignée prit un peu son temps mais s'échappa doucement de son bras pour aller se mettre sur l'arbre. Le jeune homme fixa un point devant lui, le cosmos du type se faisait mieux ressentir, ils l'avaient rattrapé

«Ton gars a ralenti, je sais pas s'il a trouvé quelque chose... pourquoi tu le cherches au fait? C'est qui? Si c'est ton frère, vous ne vous ressemblez vraiment pas...» même tout l'opposé à vrai dire...
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Eléonore T. Rousseau


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyLun 19 Juin - 20:12

Sourire, brièvement amusée par la situation. C’est qu’il a du répondant, celui-là ! Tant mieux, ce genre de gars étaient bien moins agaçant que les autres. Enfin, dans une certaine mesure en tout cas. Et j’avouais bien volontiers m’être approchée de lui, mais seules les informations m’intéressaient. Perles se dirigeant vers le sol, suivant ce doigt qui indiquait qu’il n’avait pas bougé d’un pouce. Et à cela, une seule réponse : haussement d’épaule. Et alors ? Cela n’empêchait en rien qu’il soit trop près.

Quelques pas, perturbés par ce mélange de sable et de cailloux, et déjà les questions s’échappaient de mes lèvres. Principalement sur ce qu’il cherchait, en fait. Car cela avait l’air d’être important, alors pourquoi perdre du temps ici, et maintenant ?

« Une arme ? Et t’as besoin d’aide pour ça ? ‘Fin, comment dire… ça dénote pas mal dans l’paysage ce genre d’objet tu vois ? Du coup, ça devrait pas être trop compliqué à trouver. En tout cas, si j’sens un truc, j’te le dis. Autant qu’on trouve chacun ce que l’on cherche. C’est le but de ce regroupement après tout… »

Des pas, puis un arrêt brutal lorsque l’araignée descendit jusqu’à sa main. Comme paralysée, à la vue de cette saleté.

« Dégage cette chose immonde de là »

On ne peut pas aimer tout et tout le monde, parait-il. Eh ben, j’aimais autant les araignées qu’elles m’appréciaient. Pour dire les choses proprement, ce n’était clairement pas ma tasse de thé. Alors, il y eut ce mouvement de recul, pour le signifier un peu plus clairement à l’inconnu, dans le cas où les paroles n’auraient pas suffi.

« Mon frère hein...» Haussement d’épaule, tandis que tout mouvement cessa. « J’sais pas qui s’est. Juste que quelque chose en lui me parle, j’sais pas si tu vois ce que j’veux dire. C’est un inconnu, mais il a quelque chose qui me fait le ressentir comme familier. Du coup, j’me suis dit qu’il pourrait peut-être m’aider dans ma recherche. Qu’il me guiderait, en fait. Parce qu’à vrai dire, je ne sais pas trop la nature de ce que je recherche. Il y a des choses que je dois clarifier avec moi-même, et je cherche justement le moyen d’y parvenir. » Un rire. « C’est étrange n’est-ce pas ? De venir jusque dans les terres reculées pour une chose dont on ignore tout. Mais j’ai parcouru le monde à la recherche de ce moyen, de cette solution. J’ai fait chou blanc, jusqu’à présent. »

Une marche reprenant finalement, d’un rythme plus lent. Non pas que je m’en fichais, j’essayais davantage de me contenir un minimum. Quelques branches repoussées de la main, et la vue sur cet autre bout de la plage.

« Bon, tu viens où tu fais l'huitre ? »
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Fatality


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyLun 19 Juin - 20:28

Et ce qui n’était qu’un, devint deux. Sans doute aurait-il été peu croyable d’entendre que tant de personnes se trouvaient sur cette île perdue d’Océanie. Trois. Certes, ce n’était pas extraordinaire, mais la localisation ne permettait qu’un accès difficile à ces terres. Alors, cela demeurait surprenant. Tout simplement. Parce qu’il y avait cet homme blond, descendu au même moment que cette jeune femme, disparut aussi rapidement qu’il était entré dans son champ de vision. Mais aussi, parce qu’il y avait cet autre homme, aux mèches plus claires encore.

Une discussion, et bien vite les pas reprirent. Une marche débutant alors sur cette mer de sable, ne sachant pas réellement ni l’un, ni l’autre où il fallait chercher. Ni même ce qu’ils allaient trouver, d’ailleurs. Sans doute le blanc avait-il une espérance. Mais la brune, elle, beaucoup moins. Longue avancée dans cette distance instaurée. Cependant, l’accord commun demeurait. S’il l’aidait à retrouver cet homme, elle l’aiderait à son tour. Une guide improvisée, perdue.

Le temps d’une rencontre, d’une marche. De quelques mots et de broussailles. Et de paires d’yeux fixant l’horizon à la recherche de ces choses inconnues. Des mèches de soleil, non trouvées jusque là, juste ressentie. Seuls les branchages à perte de vue s’offraient à eux. Puis, au bout d’un certain temps, un bruit attirant leur attention. Infime, mais pourtant bien et bel présent. Tandis qu’au loin, cet homme des premières baignades semblait retourner dans l’eau.

« Ah, collègue de baignade ! Tu es un peu à la ramasse non ? Allez, encore un p’tit effort. En attendant, moi j’file hein ! »

Des yeux observant l’homme et la femme. Puis un corps sortant de l’eau, avant de disparaître dans la forêt profonde. Ne laissant là que cette impression, cette lueur étrange se reflétant dans l’eau.


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Zaveid


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyMar 20 Juin - 10:19

Spoiler:

Tiens donc? La petite demoiselle aurait peur des araignées? non pas que Zaveid n'avait peur de rien, il avait ses propres phobies, mais étrangement, pas trop du côté animal. Surement parce qu'il avait passé toute son enfance à apprendre le respect de chaque créature vivante. L'avantage d'être élevé dans un temple bouddhiste.

Bref! l'araignée avait fini par grimper dans son arbre et Zaveid regarda la jeune femme avec un léger sourire

«Les petites bêtes mangent rarement les grosses. M'enfin c'est vrai que celle la, si elle venait à te mordre, sa piqûre ne ferait pas du bien... au fait, je crois pas qu'on se soit présentés?» c'est vrai, ils s'étaient lancés là dedans sans même se dire leurs noms? «moi c'est Zaveid. Je viens d'Inde.» il préférait éviter de donner davantage de précision. Il ne portait pas son écaille de Général, donc aucune raison de préciser quel dieu il servait, surtout qu'il n'avait aucune garantie que cette fille ne serve pas un autre dieu. Ce n'était pas le genre de choses que l'on peut sentir comme ça.

Ils se remirent en route, dans la forêt, ce n'était pas évident de marcher sans se faire mordre, piquer, griffer - rayer la mention inutile ou pas - jusqu'à ce que le cosmos du gars qu'ils suivaient se fasse davantage ressentir. Il sortait d'un point d'eau, mais visiblement, ce qu'il y avait là ne lui avait pas plu car il partait déjà? Zaveid de son côté plongea dans l'eau pour ressortir avec une sorte de pierre précieuse emplie de cosmos


«Et merde...» il garda tout de même le caillou, au cas où, jusqu'à ce que la voix de son Seigneur et Maître se fasse entendre dans sa tête. Il ramena sa main sur son front, écoutant attentivement les paroles du Dieu des Mers avant de se tourner vers la demoiselle

«Je suis désolé, je vais devoir filer. Je dois me rendre au Canada. Tu devrais te mettre à courir vite pour rattraper ton gars avant qu'il ne disparaisse!» de son côté, il sortit souplement de son point d'eau et se rapprocha pour la toiser d'une certaine hauteur «notre collaboration aura été courte... j'espère que tu trouveras ce que tu cherches. On se reverra peut être!»

Petit clin d'œil charmeur, puis il fila vers la plage à toute vitesse avant de plonger avec souplesse et disparaître comme ça, dans l'eau. Pour sûr que ce n'était pas banal, mais c'était pas comme si le Canada était la porte à côté non plus!

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Eléonore T. Rousseau


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptySam 1 Juil - 3:14

Les p’tites bêtes mangent rarement les grosses. C’est qu’il en avait de bien drôles, celui-là. Car le problème n’était pas réellement de cet ordre-là, mais plutôt que ces bestioles-là étaient purement et simplement dégoutantes. Dire que certains avaient ce genre d’horreur en animal domestique, c’en était presque inimaginable. Des fous. Oui, ils ne pouvaient être que cinglés, pour se satisfaire d’une telle chose. Premier degré, quand tu nous tiens. Chacun ses préférences. Les miennes allaient aux Ophidiens et cette peau si froide et agréable au toucher. Pas de poil, pas de plume. Pas d’impression de velu, aussi. Juste un corps cylindrique recouvert d’un tissu d’écaille. Puis cette langue bifide sifflant tel une douce mélodie. Douce, mais double de sens. D’une certaine fidélité envers son maître, et pourtant régent de ce qui était à la fois justesse et simulacre. Virtuose animal.

Un sourire se dessina pourtant sur mon visage, étirant mes traits. La demande d’un nom, dont mes lèvres taisaient la réponse. Pour le moment, néanmoins. Et ainsi, la question se posait. Devais-je lui dire ? En cette hésitation imperceptible, je me contentais d’observer cet inconnu, ce Zaveid. Si ce qu’il disait était vrai, sans doute avait-il fait un long voyage. Et probablement cet objet recherché était d’une extrême importance, pour qu’il se déplace de l’Inde jusqu’à ces terres perdues.

« Eléonore. C’est mon nom. »

Ou plutôt devrais-je dire qu’il s’agissait de l’un de mes noms. Mais le second était généralement tu, dissimulé aux oreilles du monde. Là où seuls les êtres de confiance en apprendraient l’existence, la sonorité. Autant dire qu’ils n’étaient pas nombreux. Invisibles, voire inexistants. Perdu dans ces terres et ciels, quelque part. Peut-être juste à nos côtés, aussi.

Une bille dériva alors rapidement vers la gauche, observant cet emplacement d’où provenait des grognements que moi seule pouvais entendre. Rire cristallin, bien vite étouffé. L’impression de ne plus avoir cette présence particulière, mais un chien de garde à mes côtés. Quelque part, cela me ramenait loin en arrière, cette tendance surprotectrice. Et probablement étais-je heureuse de constater que les choses n’avaient point changées.

**** (Emplacement de la Chronique)

Au loin, il y avait cet autre bout de plage qui nous tendait les bras. Mais avant d’atteindre ce point où se fixaient mes yeux pour une raison qui demeurait inconnue, il y avait cette broussaille à dégager du chemin. Celle qui griffait la peau, l’écorchant parfois. Mais qu’importe. Là-bas. C’était là-bas que je devais me rendre. C’était comme si cet emplacement m’appelait. Sensation que je compris alors, lorsque l’homme aux mèches de soleil apparût dans le champ de vision, après ce bruit attirant mon attention un peu plus encore que les différentes couleurs de bleus qui jouaient dans l’océan.

Un arrêt brusque. Il était enfin là. Bouche entrouverte, mais aucun mot de parvenait à passer la barrière de ma gorge. Impressionnée, étonnée, mais également choquée. Un mélange d’impression que je ne saurais décrire correctement quand bien même j’essaierais. Futile tentative d’un silence qui demeurait malgré moi. Des mots qui résonnaient, et déjà ces jambes qui s’éloignaient à nouveau. Un pied en avant, espérant le suivre. Mais bien vite arrêté dans son élan par le son que venait de faire Zaveid, qui venait de plonger dans l’eau. Hésitation, un instant. Un esprit divisé. Devais-je le suivre tout de suite, ou aller voir la trouvaille de ce gars ?

« Chier’ » Murmuré.

Si l’homme s’était arrêté là, c’était pour une raison n’est-ce pas ? Peut-être était-ce la raison pour laquelle je sentais qu’il fallait le suivre. Tout se regroupait, cette impression, et les mots prononcés lors de notre première rencontre. Regrets qui arriveront peut-être plus tard, ou jamais. Et, dans les mains de ce partenaire de quelques courtes heures, se trouvait un caillou. Paire d’yeux écarquillée, remarquant cette poussière. Faible, mais bien là.

« Dis, j’peux l'prendre… ce caillou ? ».

Un murmure inaudible. Si bien que je ne pus rien ajouter d’autre en voyant qu’il l’emportait avec lui. Tant pis, ce n’était pas pour moi. Probablement était-ce ce qu’il cherchait sur cette île sauvage. Gentille petite fille, dans le fond. Sage aussi, comme à l’époque de mes parents. Finalement, je n’avais peut-être pas tant changé que cela. Pas autant que je l’espérais, en tout cas. Ou alors était-ce le malaise de cette présence.

« Oui, je vais faire ça. Plus mes pas avancent, plus j’ai l’impression que mes recherches ne vont pas dans le bon sens, que je ne cherche pas de la bonne manière. Une chose sans matière, c’est peut-être ça… » Se reprenant. « Tu as l’air d’avoir trouvé ce que tu cherchais. Ça en fait au moins un sur deux de comblé ! »

Et déjà il s’en allait, plongeant de nouveau dans l’océan. Vraiment un drôle d’animal, cet homme. Une incompréhension qui me prenait également. Comptait-il réellement aller jusqu’au Canada à la nage ? C’était surhumain, de penser voyager d’une telle manière. Mes épaules montèrent alors brièvement, sans doute avait-il un bateau qui l’attendait, quelque part, plus loin. Non pas que j’y croyais foncièrement, mais il fallait bien penser quelque chose.

« Bonne chance pour le Canada ».

Signe de la main, qui ne sera sans doute jamais perçu. Chacun son chemin. Lui partait vers d’autres contrées et moi, je me devais de retrouver cet inconnu de Soleil. Parce que j’avais encore des choses à vérifier, ici. Soupir, tandis que ma main partait maintenir ma tête un instant. Fichu soleil.

« Bon, si ma mémoire est bonne, il est parti par là… En route, Raute’a »

Quelques mots, avant que mes pas ne s’enfoncent de nouveau dans cette dense forêt, mon fidèle camarade longeant ce bâton de chair. Faibles regrets à l’avoir laissé partir, quelques temps auparavant. Certainement aurais-je dû le rattraper lorsque j’en avais l’occasion. Mais, il est probablement encore sur cette île, n’est-ce pas ?

Oui, il le fallait.


Hrp : Je me permets de continuer encore un peu, sans doute un post ou deux. Comme ça je peux jouer la fin tranquillement ! Merci o/


Dernière édition par Eléonore T. Rousseau le Mar 11 Juil - 13:08, édité 1 fois
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Eléonore T. Rousseau


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MessageSujet: Re: [quête artefact -Automne 1755] Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande]   [quête artefact -Automne 1755]  Un grain de sable dans le vent. [ Nouvelle-Zélande] EmptyVen 7 Juil - 3:48

Des billes ne profitant que partiellement de cette verdure qui m’était encore inconnue. Des plantes qui ne semblaient exister nulle part ailleurs. Un blanc déjà parti en direction d’un ailleurs, et la recherche reprenait alors. Parce qu’il fallait absolument que je retrouve cet homme qui semblait fait de soleil. Lueur étrange, d’une couleur pourtant courante par chez moi. Pour ceux qui parvenaient à l’assumer tout du moins.

Une brise se levant, laissant ces quelques mèches prendre l’air. Des pas avançant au rythme imposé par cette mélodie que nul ne saurait entendre. Réflexions intimes de quelques notes s’assemblant dans mon esprit. De l’imagination à la création. Pourtant, cet instrument ne m’accompagnait point durant ce voyage. Laissé derrière, parce qu’il n’était pas aisé de savoir sur quoi j’allais tomber en venant en ces terres lointaines. Lointaines par rapport à ce qui fût la maison de mon enfance, mais pour le moins proche de la destination à venir. Cette autre île dont les rumeurs parlaient, dont les quelques personnes aux allures inhumaines avaient relaté les racontars, tel des murmures au creux d’une oreille attentive. Attentive, mais également discrète. Car nul n’avait perçu la raison pour laquelle mon intérêt pour ces hommes était ce qu’il semblait être.

Et pourtant, ce n’était pas là l’origine de ma venue ici. Car j’avais déjà les informations en ma possession, tout du moins je le pensais fortement. Peut-être à tort, qui sait ? Toujours était-il que la raison de mon escapade en ces lieux était une chose bien plus personnelle que ce genre-là. Une recherche pour moi-même. Pour aller mieux, ou encore passer le cap d’une histoire déjà derrière moi et pourtant toujours présente, comme incrustée dans chacun de mes sens. Profondément.

« Est-il encore là, au moins… »

Parce que je n’en étais plus aussi certaine, à voir le temps passer de la sorte. A constater que, malgré mes pas qui s’enchainaient, nul autre que les plantes ne parvenaient à ma vue. Encore et toujours elles, ces êtres verdâtre couvert de cette maigre couche blanche. Où était-il, ce fichu homme ? Une main s’en alla alors vers le sol, une fois la pause prise. Et, lentement, une bestiole ondulait depuis ce maigre bras, jusqu’à parvenir sur cette couche brune.

« Raut’ea, vas de l’autre côté. On se retrouve plus loin. Mais ne tente rien si tu le vois, avertis-moi seulement comme tu sais le faire… Tu sais, avec les poussières d’étoiles, comme je te l’ai appris » L’animal s’éloignait alors, tandis qu’un dernier murmure s’échappa de mes lèvres : « vas mon amie, vas ».

Glissant le long des quelques branchages tombés de leurs troncs, le reptile disparaissait ainsi de ma vue, petit à petit, alors que je reprenais ma propre route. Longue pour certains, courte pour d’autre. Pour ma part, elle serait plutôt à classer dans la première catégorie. Car il n’y a rien de plus long que de constater que l’on passe le temps à chercher vainement une chose, quand bien même il n’y a aucun outil de mesure dans les parages. Forêt vierge, en somme. Vierge d’homme, de construction, de domination. L’un des rares coins encore paisibles sur le globe. Ou alors avais-je seulement visité les plus mauvais emplacements. Toujours était-il que, malgré les heures passées, aucune trace de cet homme rencontré plus tôt ne demeurait.

« Heoh. » Soupire, transpirant une impatience certaine. « Bon, tu te montres tout seul comme un grand ou j’viens t’chercher par la peau du cul ? »

Comme s’il allait m’entendre, celui-là. Et ne résonnait dans mon esprit que ce rire imaginé par mes soins. S’il était dans le coin, il devait certainement bien se marrer, à me voir galérer de la sorte. Pensées agaçantes, jusqu’à ce que cette sensation parvienne jusqu’à mon échine. Raut’ea…

Tu penses qu’elle a trouvé quelque chose, Eléonore ? Peut-être devrait-on la rejoindre. Non pas que j’apprécie la fixette que tu fais sur ce gars-là, faut dire que je te trouve encore un peu jeune pour ce genre de choses, mais tu as l’air de lui trouver un certain intérêt, au-delà des apparences. Ceci-dit, j’avoue que j’aimerais bien savoir ce que tu lui trouves, à ce blondinet.

La sensation d’un souffle dans le cou, pourtant invisible. Certains hurleraient probablement à la folie… Qu’importe, si cela peut les amuser. Il parait qu’il faut nourrir les abrutis avec ce qu’ils connaissent le mieux : la facilité et les idioties. Ainsi, sans doute seraient-ils rassasiés. Et sans doute celui-ci était d’une curiosité déconcertante, avec ses vieilles habitudes surprotectrices. Un rire s’échappa alors brièvement de mes lèvres, demeurées closent par ces mains devant elles. Il y en a qui ne changent pas, aussi. Visiblement. Un rire, puis un soupir.

« J’sais pas, surement. On devrait aller voir, de toute manière, il n’y a rien par ici. Impossible de percevoir la moindre poussière dans les environs. Raut’ea a, peut-être, eu plus de chance que nous. » Et déjà les pas s’en allèrent dans cette direction menant à l’animal. « T’es dégueu. Pervers. Pervers. Pervers. M’enlève pas le peu d’innocence qu’il me reste s’il te plait, hein. T’es en présence d’une dame, là » Court Silence. « Plus sérieusement, tu sais bien ce qu’il en est de tout ça, de mes rapports avec les gars. Alors remue pas plus le couteau dans la plaie. Puis… pour cet homme-là. Je sais pas, j’imagine que la teinte des poussières d’étoiles qui émanaient de lui m’a attirée. Il avait ce quelque chose d’étrange, et cette lueur dans les yeux qui me laissait croire qu’il pourrait m’aider à bloquer ces sensations une bonne fois pour toute. »

Bloquer ces sensations une bonne fois pour toute, oui. Et probablement ne serait-il pas si mal de bloquer également cette sensation de parler seule dans cet immense bois. Bien que cela n’était pas réellement le cas, dans les faits.

Tout de suite les grands mots, alors que je ne fais que te préserver des cinglés qui courent les rues. Puis bon, c’est pas comme si tu étais réellement une dame. Tu m’fais plutôt penser à un sale gosse, avec ton p’tit caractère et cette façon de parler que tu tiens de je ne sais où.

Silence, le temps d’un court instant.

Tu y penses toujours ? Tu crois pas qu’il est temps de passer à autre chose ?

Quel idiot, de croire qu’il était si aisé de laisser tomber ce qui avait chamboulé toute une vie. Probablement était-ce facile pour lui, c’est vrai. Il n’est plus ici, après tout. Alors tout est plus facile. Autant que l’était cet honteux mensonge, dont j’avais parfaitement conscience. Seulement, il était plus arrangeant de penser d’une telle manière. Vraiment… Une façon d’être plus léger, d’oublier. Vainement, essayant de faire disparaitre le malaise qui s’imposait désormais dans l’ambiance, tel un coup de massue survenue brutalement à l’arrière de ce crâne de fillette.

« Bref, passons : on arrive. Alors dégage de là, avant que quelqu’un ne te remarque »

Comme si quelqu’un pouvait le voir, de toute manière. Et déjà, une présence se déclarait non loin de moi : celle de ce camarade, qui partageait ses voyages depuis quelques années maintenant. Un regard interrogatif se posant sur celui-ci, brièvement, après avoir observée rapidement les alentours dénués de toute autre présence humaine. Quoi ? Personne ? Alors pourquoi … ?

« Raut’ea »

Simple appellation, suffisante pour que le serpent reprendre sa place, longeant tout d’abord ce bras, pour finir sa course dans le cou. Discussion silencieuse, entre partenaire. Ainsi, cette partie était également dépossédée de cette âme recherchée, attendue. Un énième soupir s’échappa de mes lèvres. Où avait-il disparu… ? Qu’importe où se trouvait la réponse : Mèches d’Or n’était plus ici, semblait-il. Ne restait qu’à se raviser, et retourner au contact de ce morceau d’instrument qui faisait de moi ce que j’étais aujourd’hui. Une musicienne. Une ensorceleuse.

« Il n’y a plus rien pour nous ici, rentrons ».

Ode à la mémoire, le devoir d’une vie.

RP Terminé.

Départ vers : Ailleurs. (Sera édité lorsque j'aurai décidé du "ailleurs" en question. Merci à Zaveid pour son intervention dans le RP, c'était plaisant ! Very Happy)
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