[ Terminé Quête des Artefacts - Automne 1755] Nouvelle Guinée (Océanie) A la recherche de la lame perdue

Enfers >> Caïna

Un portail sombre s'ouvrit tout droit venu des enfers et plus précisément du temple de la Wyvern. Celui-ci était enveloppé d'un voile ténébreux mariant à merveille les teintes pourpres et violines alors que ses lianes aux ronces épineuses dessinèrent la forme d'une arche autour du voile sombre. Aërys sortit seule portant fièrement son armure de combat et dès qu'elle se fut avancée de quelques mètres les ronces devinrent de plus en plus noires pour finalement faner et laisser le portail se refermer. Le voile obscur perdit en intensité avant de n'être plus qu'une petite sphère ténébreuse qui mourut quelques secondes plus tard. Elle concentra de façon habile son cosmos autour d'elle pour finalement faire disparaître son armure aux yeux de mortel et aborder une apparence plus … attirante et sympathique. Elle retrouva sa chevelure dorée et une peau claire comme un rayon de soleil. Elle s'approcha lentement d'une fleur exotique pour en respirer l'odeur fraîche … elle prit son temps pour apprécier le moment tout en observant attentivement l'endroit …. C'était sauvage et cela lui plaisait … par sécurité elle cacha l'intensité de son cosmos et se mit à la recherche de la lame divine ou du moins une partie de l'artefact appartenant à son maître le seigneur des ténèbres.

Ce genre d'objet devait sans doute dégager même briser une certaine aura, ou un certain cosmos; dans le cas contraire, la recherche allait être longue et bien difficile. Surtout que si son dieu qu'elle servait avec beaucoup de zèle l'avait envoyée avec les autres spectres elle n'avait aucun doute qu'Athéna et Poséidon aient fait de même avec leurs chevaliers … elle pourrait donc en croiser qui essayeraient peut-être de la ralentir … rien que cette idée lui arracha un léger sourire … elle venait de se réveiller récemment et avait faim … et surtout de se défouler un peu … Elle continua donc sa recherche en parcourant la forêt exotique et sur son chemin les créatures restaient en retrait voir fuyaient comme repoussées par une aura terrifiante … Elle y était habituée et ne fit pas trop attention et profita durant sa recherche de la beauté de ce paysage encore sauvage et préservé des ravages de l'Homme.

Un voile dans l'air, une déchirure, un vent de purulence qui se répand, à arracher la vie là où elle est sauvage, vierge. Vierge des mains sales et grasses de l'homme, mais maintenant teintée de l'influence sale et sordide des enfers. Lieu violé, par une simple présence : celle d'un mensonge. Un mensonge qui feint l'innocence sous ces traits de jeune et jolie jeune fille, à cacher l'horreur de son surplis aux yeux mortels. Malgré tout, ils ne sont pas dupes, ces animaux. Instinct, sixième sens, et avec ces deux choses, cet appel à la prudence qui s'active dans le sillage de celle qui marche. Et elle marche, à fouler le sol de son pas qui impose l'effroi, à balayer l'air de cet or tout aussi mensonger que le reste. De bien belles mèches, admirées au loin par quelques petites créatures à la fois craintives et curieuses. Éternel paradoxe des petites bêtes audacieuses. D'un koala observateur à une chauve-souris cachée derrière ses ailes, les habitants des lieux ont cet œil attentif, jeté à bonne distance vers l'intruse du jour.

Une flore elle-même sensible à cette aura qui transpire l'inverse de tout ce qui incarne la vie : alors le souffle de ce nez ira faire faner les jadis nombreux et éclatants pétales d'une fleur maintenant perdue. Un bris dans le jeu du mensonge, une petite erreur dans cette mascarade d'innocence. Heureusement, nul témoin pour briser le subterfuge.

Pas plus de témoin qu'il n'y a quoique ce soit d'autre. Elle est vaste cette forêt, et celles alentours le sont tout autant. Et ça bouge, ça se cache, ça chasse, ça tue pour vivre, ça dévore et ça dort. Des bêtes occupées à leur routine quotidienne, à la fois perturbée et inaltérée par cette présence. Une présence qui semble chercher, mais qui ne trouvera pas. Pas plus que ce vert à parte de vue, ces fourrures diverses et variées et autres manifestations de la vie sauvage. Rien. Brisés dans l’œuf, ces espoirs de rencontre exutoire, de découverte retentissante. Seule consolation accordée par un destin d'humeur capricieuse, celle d'un sublime panorama, d'une nature indomptée à admirer. A tuer.

Ni épée, ni bout d'épée, ni adversaire à mesurer. Vacuité.

Une douce brise fraîche apportée par les courants marins caressaient les arbres et cette zone au climat exotique. Le juge de la wyverne ne semblait pas souffrir des accalmies de température ou même de l'humidité ambiante. Après tout c'était un spectre et même si elle n'était jamais morte son cosmos qui l'entourait était bien suffisant pour la protéger de ce genre de « détails » comme elle le disait souvent. Alors qu'elle continuait sa route se frayant un chemin sous la canope elle croisa le regard d'une plusieurs créatures sauvages comme le dingo ou le varan. Son regard se fit alors ténébreux et luisait d'une lueur écarlate malveillante. Ici c'était elle le prédateur … et elle ne s'en cachait pas et éprouvait même une certaine satisfaction à effrayer les animaux autour d'eux. Cela pouvait paraître un peu puérile vu sa nature et son statut de juge, cependant elle avait dormit longtemps … très longtemps et elle voulait à nouveau éprouve ce sentiment de puissance … même si ce n'était qu'envers d'aussi simple et insignifiante créature … inconsciemment l'humiliation que lui avait infligé sivir … lui restait encore en travers de la gorge…

La nature était si belle ici si sauvage si …. Parfaitement bestial … cela lui procure un frisson qui lui parcouru les chines même l'espace d'un instant… humm ici elle se sentait vivante et puissante … elle savourait ce moment solitaire purement pas égoïsme et alors qu'elle hume certains fleures en les laissant continuer leurs vies, elle en consumer d'autre qui périssait en un battement de cil d'une flamme mariant les teintes violine et rouge écarlate à la perfection. Celle qui ne lui avait pas assez donne de plaisir et n'avait pas satisfait son odorat suffisamment connurent rapidement ce triste sort. Du coup elle s'était éloignée bien vite de sa mission et tâche cette fois une fois « satisfaite » de se remettre à la recherche de l'épée sacrée du divin monarque des enfers.

Tel le dragon ascendant prêt à prendre son envol elle déploya les ailes de son surplis et décolla ne laissant au sol qu'une zone calciné dans cosmos ténébreux. Elle vola sur quelques mètres cherchant du regard un indice ou bien une sensation d'un cosmos qui aurait pu lui mettre la puce à l'oreille et la guider sur une éventuelle piste.

>> Océanie - Australie

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