Revy Vs Asya & Apeï

Maître des Illusions. Tel était un des nombreux titres dont s'était affublé le puissant Guerrier Mongol. Le retour a la réalité était toujours très douloureux. L'illusion du Désert de Gobi resterait pour toujours un havre de paix pour le Faucon des Steppes. Sans doute était-ce là le secret de sa victoire: Emmener son adversaire dans ce lieu mystique, véritable réservoir cosmique pour le Khan.

Combien de fois, il aurait aimer séjourner quelques jours de plus dans cette illusion plus que réelle. La déception accompagnait souvent le dur retour à la réalité, il le savait bien.

Death Queen Island, le Comptoir de Recrutement...où ce qu'il en restait. Berceau de la lie de l'humanité. Le sort de ces forbans, et autres coupe-jarrets ne laissait tout de même pas indifférent le Khan.

Bien au contraire, les évènements faisant suite les uns aux autres, le laissaient songeur.
- Moi qui me targuait de vouloir défendre l'humanité contre les facéties des dieux...Je crois que je me suis laissé aveuglé par mon propre orgueil. -

Car le Khan, toute sa vie s'était dressée une ligne de conduite qu'il croyait au-dessus des divinités. Mais le combat contre Revy du Sagittaire Noir l'avait fait réfléchir. Au bout du Compte, ce que revendiquait le Black Saint, n'était ni plus ni moins la même chose que ce que le Khan avait toujours souhaité: L'humanité délivré de l'esclavage des dieux. Pourtant, quand il contempla le Comptoir de Death Queen Island, il ne pût que constater son propre échec, son erreur...

"Je suis dans l'erreur! Depuis le début, je me leurre moi-même! Les dieux ne cherchent pas à nous soumettre, mais à nous protéger contre nous-même!...Livrés à eux-même, ces hommes de Death Queen Island n'ont engendré que meurtres et souffrances...au final, leurs actions sont pires que celles des dieux que je condamnaient avant."

Ignorant les vives blessures subies lors du combat contre le Sagittaire Noir, Apeï enflamma alors son Cosmos, bien décidé à poursuivre sa route, et résolu à mettre un terme à Pséma et à sa folie!

Faisant fie de son mépris envers la gente féminine, il chercha du regard la Générale du Kraken. D'un simple regard, il lui signifia son désir de poursuivre leur route et leur combat.

Citation :

Récap des Stats:

HP 95 + 112 (150x3/4) = 150/150(max)
CS 40 + 120 (160x3/4) = 160/160(max)
PA 30 + 37 (50x3/4) =  50/50(max)
PP 40 + 30(40x3/4) = 40/40(max)

Une page qui se tournait, et un chapitre qui durait encore malgré tout. Car tout cela n’était que la première étape visant à terminer un amer chapitre. Celui qui avait amené la mort et la désolation sur les territoires marins de Poséidon. Et, après celui-ci, venait les temps du deuil et de la reconstruction. Mais pour cela, un combat était nécessaire : l’affrontement contre ces Saints Noirs sur l’île de Death Queen Island. Un anéantissement également : la fin inévitable que ce Pséma du Bélier, qui avait tenté de plonger le monde des éveillés dans le chaos. Grand bien lui fasse car, bientôt, il ne serait plus qu’un amas de poussière. Une fin pour un renouveau meilleur, espérons-le. Car le temps des conflits avait déjà bien trop duré.

Deux billes brunes continuèrent ainsi à fixer la zone, dérivant parfois plus loin, d’où cette désagréable impression se faisait ressentir dans un certain frisson. Non pas de la peur, ni une quelconque excitation. Il n’y avait là que le désir d’une femme à laisser enfin les morts et les disparus en paix. Et ce fin sentiment de vengeance qui s’en dégageaient n’était nullement perceptible par autrui. Sans doute la jeune femme ne s’en rendait elle-même pas compte, de cette discrète sensation. Un soupir s’échappa tout de même de ses lèvres, dévoilant un soulagement non dissimulé quant à la finalité de ce combat. Certes, ils en étaient sortis vainqueur tous les deux : Le dresseur de faucon et le monstre marin. Mais cela n’avait pas été aussi aisé que certains pourraient le croire. Parce que la force de cette femme n’avait rien d’humaine, ni même d’un simple éveillé. C’était un fait qu’ils n’avaient pas mis de temps à comprendre. Et la défaite avait sans doute était plus proche qu’ils l’auraient pensé.

Un regard bref sur l’emplacement qui ne portait plus aucun signe de vie, avant de se baisser quelques instants. Puis quelques pas dans cette direction où le Sagittaire était positionné jusqu’à peu. Une pierre à la main, elle se rapprocha de là où la femme était devenue cendre. Et enfin, l’ancienne porteuse de Circée s’abaissa une nouvelle fois, posant le caillou sur le sol, avant de se relever définitivement. Une simple symbolique. Et probablement celle-ci n’avait aucun intérêt, mais un semblant de sépulture était désormais conçu. Bien maigre consolation.

Et pourtant, dans ce presque silence de mort, un bruit fin attira son attention. Une tête se levant légèrement, et quelques nouveaux pas dans cette direction inconnue. Elle n’était pas bien loin, cette destination temporaire, ne restait que le temps qu’il lui faudrait pour que ces pupilles épuisées découvrent l’origine de ce son si doux à ses oreilles. Une masse qui n’était pourtant pas si grosse s’était ainsi dressé devant la blanche, à quelques mètres de là. Le temps d’un faible sourire, la mère déchue s’approcha de celle-ci, avant d’y plonger délicatement cette main d’où coulait un liquide carmin. Une impression de mouillée, tandis que ses yeux se fermèrent quelques instants. Oui, elle était bien là, cette eau délicate. Douce croyance. Peut-être était-ce un signe de ces nymphes aquatiques, ou peut-être n’était-ce que le hasard. Toujours était-il qu’Asya trouvait étrange qu’une telle source se situe dans un tel endroit. Et sans doute cela cachait-il quelque chose, bon ou mauvais.

Une sensation de gelure arriva alors : celle de cette étendue transparente qui perdait en température, jusqu’à devenir à l’état solide. Nouveau sourire, lorsque cette intensité commença à briller légèrement, recouvrant la Générale d’une mince couche de glace. Une seconde peau qui se craquela bien assez tôt, ne laissant qu’un corps partiellement guéri de tous ces maux. Ainsi, le sang n’était plus et les plaies momentanément refermées. Un cosmos qui avait également repris du poil de la bête, semblait-il. Ne restait que la sensation d’avoir pris quelque chose de lourd sur le corps. Car les douleurs demeuraient malgré tout.

Enfin, elle fit demi-tour, cherchant le dresseur de faucon. Il lui avait néanmoins fallu quelques minutes pour parvenir jusqu’à lui, et pas plus de deux secondes pour comprendre la signification de ce regard. Continuer, Avancer, se battre. Tuer. C’était ce qu’il fallait faire. Assurément.

« La route est encore longue jusqu’à Pséma et sa folie. Allons-y, Dresseur de faucon. Continuons. » Quelques mots, simples.

Le temps n’était plus aux grandes discussions, pas pour le moment. Mais plus tard, sans aucun doute. Actuellement, ils avaient d’autres occupations. Une activité nommée : Prendre la vie.

Douce ironie d’une meurtrière.

Récapitulatif des statistiques a écrit:

Spoiler:

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