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 [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule

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MessageSujet: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyVen 28 Oct - 11:22

Ma fille, tu ne seras jamais seule.

L'adolescente eut du mal à ouvrir ses yeux pâles, encore plus à distinguer quoique ce soit, tout juste quelques ombres qui dansaient au dessus de sa tête. Entre ténèbres et lumières, les frondaisons des arbres lui offraient un abri assez sommaire tandis qu'elle s'éveillait, hagarde. Où était-elle ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Ses doigts graciles tâtonnèrent dans une herbe sèches qui se brisa à chacun de ses mouvements. L'odeur qui flottait aux alentours ne lui disait rien, seule une fragrance particulière qui la fit frémir et se recroqueviller. Recouverte d'un sang frais, la petite poussa un long gémissement plaintif, son esprit se remémorant les quelques images captées avant d'avoir basculé.

Un homme en armure noire, une femme toute vêtue de blanc emportés, fauchés par une puissance les dépassant. Et elle, sauvegardée, projetée ailleurs. Et les quelques mots de l'homme immense qui avait étiré les ailes de sa protection sombre.

Ma fille, tu ne seras jamais seule.


Sa main, enfin, rencontra quelque chose. De parcheminé, dont la puissance magique la rassura presque aussitôt. Un livre dont elle s'empara, dont elle s'accrocha avec toute la force du désespoir. Et longtemps Aenor pleura. Esseulée, abandonnée.

« Papa… Maman... » appela t-elle inlassablement, des heures durant tandis que la course du soleil continuait, que la nuit, vaillante et ténébreuse, allait évincer les couleurs du jour. Crépuscule. « Pa... »

Elle finit par s'endormir, sur ce tapis végétal et desséché. Le Livre des Psaumes et de Sang réunis en un seul projetait un halo protecteur autour de ce petit corps habillé de blanc et de pourpre. Sang qui n'était pas le sien.

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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyVen 28 Oct - 15:02

[HRP : Ce post se situe au terme de la chronique de secours à Asgard]

Cela faisait maintenant de nombreuses heures qu'Asgard était derrière elle. Immense et dévastée, la terre de sa jeunesse reposerait sans doute des années voire des décennies durant sous sa couche de cendres et de glace, avant de reprendre un semblant de vie. Sur les vagues tourmentées, son navire avait pourtant tracé sa route sans le moindre encombre. Ce qu'il se passait n'avait rien de naturel. Elle le savait bien. Tout filait trop vite, trop vite...

Perdue dans ses pensées, Alrun n'entendit pas de suite l'homme venu la rejoindre sur le pont.

- Nous devrions atteindre la cote plus tôt que prévu. D'autres sillonneront les terres à la recherche d'éventuels survivants. Tous ceux qui étaient en mer lors de la catastrophe.
- Et qui auront aussi pu échapper à la tempête qui s'est déchaînée ensuite.
- Oui, garde espoir, Alrun. On a bien survécu, nous. Même réduit à sa plus simple expression, le peuple d'Asgard est capable de renaître.
- Merci Bjorn.
- Tu es des nôtres. Pourquoi t'obstiner à risquer ta vie alors que plus d'un guerrier serait heureux de t'épouser.
- C'est parce que je suis des vôtres mais aussi une combattante cosmique que je dois avant tout veiller à arracher le mal qui nous a tous frappés.
- Et c'est pour cela que tu vas en Grèce ?
- Oui, pour cela. Athéna ne peut avoir oublié le passé commun de nos deux Sanctuaire. Et quand bien même, la menace de Pséma devrait suffire. Qu'importe que je ne sois pas une sainte, je n'en demeure pas moins une guerrière pouvant encore combattre...

D'un geste, il la fit taire.

- Tache de survivre. C'est tout. Tache de survivre et n'oublie pas tes racines. La vieille Vigrid t'a offert ton nouveau prénom. Elle t'a rendue à la vie présente.
- Et avec elle à ce peuple dont je fais partie en tant que jeune veuve mais je ne suis pas encore prête...
- Le temps te guérira et puis, ton époux aurait voulu te voir vivre et être heureuse. Pense qu'il t'attend simplement auprès des autres élus au banquet du grand Odin. Qu'un jour, vous vous retrouverez.


A ces mots, un sourire s'était dessiné sur les lèvres de la splendide jeune femme. Sa blondeur brillait sous l'éclat du soleil revenu. C'était comme une pluie purificatrice à laquelle s'ajoutait la pureté du vent. Un vent marin, un vent glacé qui frappait autant dans les voiles qu'il jouait avec sa chevelure.

Puis, la nuit tomba...

~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ ° ~ °~

Europe, en une nuit aussi froide que celle qui l'avait vu débarquer...

Une nuit qui ne serait sans doute pas la seule sur le chemin qu'elle s'était choisi. Le Sanctuaire était loin mais elle ne perdrait pas courage. C'était trop tôt trop pour baisser les bras. Et puis, elle pouvait compter sur ses fauves. Les deux tigres blancs étaient capables de parcourir plus de lieues que les meilleurs des chevaux. Mus par le cosmos que leur offrait leur compagnes en plus de la bénédiction de la déesse à laquelle ils étaient consacrés, ils pouvaient tout accomplir.

Le temps passa ainsi sous le regard de Mani. Lui aussi traversait encore le ciel nocturne, indiquant que l'heure de la fin n'avait pas encore sonnée. Rien n'était encore définitivement perdu. Tant que l'espoir et la croyance en l'avenir tenait les hommes, tout était encore possible.

Avisant les premiers arbres précédant la forêt, la jeune femme s'immobilisa, tendant ses sens vers ce qui pouvait être autant un abri qu'un piège. Méfiante, elle sonda longuement la terre avant de soudain se redresser.

Un cosmos ?

C'était très faible mais elle le sentait. Une énergie cosmique irradiait quelques par au cœur de cette masse végétale endormie sous le faible éclat des étoiles.

- Amour, Tendresse ? Vous aussi avez senti ?

Les grondements des deux fauves confirmèrent ses dires et sans attendre, elle se concentra de nouveau sur cette piste toute fraîche.

- Venez. Quelqu'un a besoin de nous. Peut-être qu'il s'agit même d'un des saints de la déesse de la Guerre.

Et remontant la piste, elle s'engouffra dans l'enchevêtrement des troncs rendus effroyables par la nuit. Tout cette obscurité avait de quoi frapper de terreur tout être ne connaissant pas les mystères de la forêt. Ses pièges innocents et ses dangers. Tant de racines sur le chemin, tant de lierres accrochés ça et là. L'odeur omniprésente de l'humus et des feuilles pourrissantes. Tout cela était si fort, si présent mais au cœur de cette atmosphère végétale, une autre présence tremblait. Toute fine, toute fragile, les larmes semblaient s'y attacher.

Puis soudain, les fauves grondèrent.

Du sang !!!

L'odeur du sang flottait soudain et avec elle.

Non !!! Cela va attirer les prédateurs.

Quoi de plus excitant pour eux qu'une proie amoindrie. Alrun connaissait cela. La loi de la nature, la loi de la jungle qui n'avait pas de pitié pour ceux qui se laisser sombrer.

D'un bond, elle franchit un immense tronc couché en travers d'un fossé. Des champignons éclatèrent sous ses pas avant qu'enfin, elle ne la voit.

Une jeune fille...

Surprise par cette découverte, Alrun approcha avec moult précaution de cette toute jeune existence visiblement épuisée, tout de pourpre et de blanc parée.

- Doucement, vous deux. Je vais m'occuper d'elle, veillez sur nous...

Un ronronnement se fit entendre soudain. De quoi surprendre mais rassurer celle qu'ils devaient protéger.

- Petite ?

Elle s'était agenouillée auprès d'elle, lui parlant d'une voix douce.

- Petite ? Tu m'entends...

De sa paume, elle faisait maintenant monter son cosmos chaleureux, inondant le corps de celle qui serrait compulsivement un livre tout contre sa poitrine juvénile.

- Petite ? C'est dangereux ici. Je peux te soigner mais mieux vaut que cela ne fasse pas en pleine brousse. Réveille-toi que je puisse au moins t'examiner sans me faire agresser par ce cosmos entêtant qui te préserve.
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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyVen 28 Oct - 16:02

Il n'y avait que le noir, de cela, la petite en avait l'habitude. Quand bien même elle était née dans un éclat de lumière aussi blanc que les terres qui l'avaient vu naître. Pour la suite, Aenor s'était vue entourée par les ténèbres. Aveugle de naissance, la fille à la longue chevelure blanche avait évolué à sa façon, sans s'étonner de l'énergie qui l'avait toujours drapée. Il y avait toujours eu son père, immense ombre parmi les ombres auxquelles elle était familière, toujours à ses côtés à veiller. Toujours, à jamais, sa voix douce et grave l'avait aiguillé sur le chemin qu'elle devait arpenter. Une mission dont elle avait conscience depuis sa venue au monde. Fille d'une grande magicienne et d'un alchimiste. À travers les brumes du sommeil, Aenor perçut quelqu'un qui l'appelait, l'enjoignait à s'éveiller.

« Maman ? » fit-elle avant de s'apercevoir de son erreur, les larmes grimpant aussitôt à ses yeux gris-bleus, ceux de son père. « Je… désolée, madame. Il me protège et je ne suis… pas blessée. Je crois. »

Une pause durant laquelle la petite se redressa, tant bien que mal, dans un bruissement d'herbes. Crac, crac, elle ne s'en rendait pas compte, mais son apparition soudaine avait fait s'embraser une partie de la végétation, créant un vaste cercle tout autour de sa personne. En humant l'air, l'odeur de cendre et de sang la fit froncer du nez.

« Où suis-je ? Qui êtes-vous madame ? »

Ses grandes iris écarquillées reflétaient les rayons de la lune qui s'y accrochèrent mimant une expression de tristesse infinie. Ou de vive inquiétude et incompréhension.

« Je veux retourner chez moi… mais je n'ai plus de chez moi… tout à été détruit... »

Sa voix se brisa et l'adolescente pleura à chaudes larmes, dissimulant son visage entre ses mains. Je suis toute seule… se lamentait-elle alors que le livre finissait de choir à ses pieds. « Papa ? »

Soudain une voix s'éleva.

« Ma fille… tu ne seras jamais seule. » Les derniers mots de son père. « Rejoins les terres d'Athéna, là-bas, tu seras en sûreté. Nous t'aimons… n'oublie pas qui tu es… Aenor de Montmorency de Laval Rais… fille de Callan et... »

En tremblotant, la fille de l'Alchimiste referma l'ouvrage qu'elle serra contre son cœur.



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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyDim 30 Oct - 14:13

- Maman...

Elle avait répété ce mot porteur de tant d'amour et de tendresse d'une voix aussi douce que surprise. Mais pourquoi se surprendre ? C'était si naturel au fond. Face à un péril de mort imminente, tout être appelait un proche à l'aide. C'était si instinctif si ancré au fond de soi.

- Mais il n'y a pas mal, voyons... Pourquoi t'excuser ?

Et demeurant toute proche sans pour autant gêner ses mouvements, elle guetta ses réactions, ses expressions, le moindre de ses gestes. Quelque chose dans sa façon de faire trahissait un malaise, une faiblesse avant qu'elle ne se rende soudain compte.

Elle serait aveugle...

Se rendant à l'évidence maintenant que la jeune fille avait les yeux grands ouverts, étonnement fixes et d'une clarté si révélatrice, elle s'approcha davantage. Sans le moindre bruit de trop, elle suivait ses mouvements, prête à intervenir au cas où. Vigilante mais aussi touchée par sa détresse, la blonde nordique n'avait aucune envie de la brusquer. C'était même tout le contraire, son plus grand souhait était de la rassurer avant de l'amener à parler. Chose qui ne viendrait une fois que ses pleurs se seraient quelque peu calmés.

Elle la contempla ainsi, étrangement impassible avant de poser doucement la main sur son épaule.

- Doucement, tu n'es pas seule. Plus maintenant en tout cas.

Et l'attirant tout contre elle, la guerrière sentait son propre cœur se réveiller. La détresse de cette toute jeune fille la touchait plus qu'elle ne l'aurait pensé.

- Si tu as encore besoin de pleurer, n'hésite pas. Personne ne pourra te le reprocher. Et le premier qui oserait se ferait mordre par mes gros chats. Félins qui à leur tour s'approchèrent avant de lui caresser le dos à légers coups de museau. Soulage-toi un peu tant que la nuit nous protège.

Et la laissant choisir, elle poursuivit d'une voix tout aussi chaleureuse.

- Je m'appelle Alrun. Comme toi, si je me fie à ta tenue, je viens de loin. De très loin et la terre qui était la mienne n'est plus que cendres fumantes et ruines frappées de stérilité. Moi aussi, je suis seule à présent. Je peux te comprendre au moins sur ce plan là tu sais.

Puis surprenant le grondement d'Amour.

- Oh !!! Un fou rire la prit soudain. Mais je ne vous oublie pas voyons. Je sais que vous êtes là, mes merveilleux tigres blancs.

Quelques caresses s'ensuivirent avant qu'elle ne reprenne.

- Nous sommes toutes les deux seules mais avons aussi la force et l'envie de vivre. Tant que nous avons l'espoir et la force de vivre. Et toi, tu as ce cosmos qui te place sous une destinée unique.

Alrun allait poursuivre lorsque le livre échut des mains de sa mystérieuse interlocutrice. Aussitôt, il s'ouvrit et une voix se fit entendre. Chose plus que surprenante mais qui expliquait déjà certaines choses.

Incroyable. Cette ouvrage serait capable de projeter les pensées et les conseils d'un proche éloigné voire pire défunt.

Puis se penchant vers la jeune fille qui l'avait récupéré entre-temps, la blonde féline reprit.

- Tu as un bien étonnant livre, petite. Tiens, prend ceci...

Elle lui posa sur la main le harnais de cuir d'une solide besace toute de cuir soigneusement travaillé et rendu imperméable. Une belle pièce qui lui serait plus qu'utile.

- Ce sera plus pratique pour le porter et le garder en sécurité. Et surtout, cela libérera tes mains. Ainsi, tu t'appelles Aenor et celui qui veille sur toi te conseille d'aller au Sanctuaire de la déesse Athéna ? Eh bien, il se trouve que moi aussi, je me rends auprès de la grande déesse, que dirais-tu de faire la route ensemble ? Enfin, une fois qu'on t'aura trouvé d'autres vêtements et de quoi prendre un bon bain. Je doute que tu apprécies la façon de faire de mes deux compagnons.
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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyDim 30 Oct - 14:52



Oh oui, la petite avait besoin de pleurer, de laisser s'écouler toutes les larmes qu'elle contenait. Et elle ne tarda pas à se laisser aller à ses pleurs, là, nichée dans le creux de ces bras étrangers mais ô combien réconfortants. Oh elle sentait quelque chose de puissant chez cette dame. De particulier, et cela allait bien au-delà du cortège dont elle s'était constituée. Deux « gros chats » comme elle semblait aimer les appeler, soutirant un petit sourire à la jeune fille qui déjà, et avec une maîtrise assez étonnante compte tenu de son âge, se redressait. L'une de ses mains chercha les fauves, sans les brusquer, sans se laisser glisser à cette prompte curiosité qui l'animait si souvent. De nouveau calme et rassurée par les quelques mots de son père, Aenor avait de quoi se raccrocher. Elle hocha la tête.

« C'est ce que mon père me répétait chaque jour. Une étoile me protège, ce livre… Je crois au Destin qui est le mien, et j'écouterai docilement les conseils de mon père, ainsi que les vôtres, madame. » La petite semblait avoir été élevée dans une rigoureuse discipline où prédominait l'écoute et l'obéissance de ses aînés. Un respect profond. « Alors vous aussi, vous êtes une éveillée ? Nos fils s'entremêlent alors, il n'y a pas de doute... »

Il y avait des leçons que la petite n'oublierait pas. La voix de Gilles de Rais résonnaient encore au travers elle, dans son cœur et dans son esprit. Ses doigts se nouèrent autour de la lanière de cuir, tâtonnant prudemment l'objet avant de ranger son ouvrage avec mille soins et précautions. C'était son unique trésor, seul souvenir de sa vie passée.

« C'est vrai ? Que les Dieux soient loués… je ne saurais comment vous remercier madame Alrun. Ce nom… m'évoque ma terre. Je venais des lointaines terres du nord, toujours recouvertes de la neige. Ici… Je ne sens qu'une terre sèche sous mes pieds nus. Savez-vous où nous sommes ? »
Quand la belle aux deux tigres mentionna un bain et la technique d'ablution des tigres, elle ne sut contenir un rire qu'elle étouffa très rapidement derrière une main timide. « Je doute d'avoir très bon goût ! Même pour eux. Mais… j'accepte de vous suivre. Et puis… je ne suis plus toute seule maintenant. Et vous non plus ! »

Elle paraissait reprendre de sa superbe, allant jusqu'à déployer une aura plus lumineuse, à l'instar de la lune qui brillait au dessus de leurs têtes. Une force tranquille, quoique froide, peut-être. L'essence de sa mère Callan.

« Je… je vous suis. Hm… je peux vous tenir la main ? Vous êtes… un peu comme un phare dans ma nuit perpétuelle. Vous a t-on déjà dis que votre aura est des plus chaleureuse ? Vous ressemblez beaucoup à ma mère... »

Sur cet aveu, sa petite main blanche se leva, à la recherche de celle d'Alrun. Oui, elle marcherait dans ses pas, c'était ce que lui soufflait la voix de son père. Son étoile.

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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyLun 31 Oct - 23:07

Oui...

Laisse tes larmes couler.


Sans un mot, Alrun avait refermé ses bras autour de l'enfant qui trempait de chaudes larmes le haut de sa veste de voyage. La douceur de son manteau de plumes aurait pu être d'un meilleur effet mais aurait aussi entraîné un autre lot de questions. Déjà qu'on l'avait prise pour une apparition à plusieurs reprises, mieux valait éviter tout quiproquo avec cette toute jeune fille déjà trop perdue.

D'un geste tendre, maternel, elle caressa les longs cheveux défaits tout en retirant quelques brindilles. Remettre un peu d'ordre dans cette magnifique parure lui rappelait aussi d'autres gestes plus maternels. C'était en d'autres temps, d'autres saisons où tout était différent. Un temps qu'elle ferait tout pour faire venir, quitte à en périr. Après tout, rien ne valait ce qu'elle avait déjà perdu.

Lentement, le temps s'écoula, figé dans une douceur presque intime avant que tous ces épanchements ne s'arrêtent en un apaisement plus que précieux. Un instant perdu dans une nuit qui présageait l'émergence d'une nouvelle alliance, sans qu'aucune des deux protagonistes n'en ait véritablement conscience. C'était juste le rapprochement de deux cœurs, deux âmes meurtries par le même désastre. Deux âmes protégées par de puissants fauves, tendant la tête pour accueillir les mains de l'enfant qui les caressait. L'innocence et la spontanéité de la jeunesse échouée loin de tout repère, de toute racine associée au vide laissé dans le cœur d'une femme dont toute la famille avait disparu et désireuse d'offrir tout ce qu'elle pouvait à ceux qui pouvaient encore la toucher tout en nourrissant l'espoir de sa reconstruire une nouvelle existence, un nouvel avenir...

La magie aurait sans doute pu encore durer de longs moments si le livre n'avait chu. C'était aussi cela, le destin qui se rappelait à soi et avec lui, l'impératif de se tirer d'une situation qui pouvait déboucher sur tant de danger. Demeurer vulnérable ne sauverait personne, pour se remettre à vivre, il fallait se lever et avancer...

Et ayant laissé Aenor évoquer ce père qu'elle aimait tant, Alrun reprit sans trop hausser la voix.

- Ton père ? Oui, je vois. Garde précieusement ce livre. Rien n'est plus précieux, plus sacré que l'Amour que l'on te porte. Celui de ton père rayonne si fort. Et cet ouvrage est votre lien.

La splendide nordique avait souri avec tant de chaleur qu'elle ne pouvait douter que la jeune aveugle le sentait.

- Il est si empli d'amour que je ne peux que le ressentir.

Et entendant les paroles emplies de confiance, la jeune femme posa sa main sur son bras.

- Tes paroles sortent tout droit de ton cœur. Plus que tes yeux, ton cœur est réceptif. Et puisque de par tes propres dires, tu me choisis comme mentor et protectrice, j'accepte avec joie de t'aider et d'éclaircir la route devant toi.Et ce jusqu'à ce que tu sois assez forte pour te passer de mes conseils et enseignements mais sache une chose, nous les éveillés du Septentrion ne donnons pas nos paroles en vain. Quand nous nous engageons, c'est sur notre vie et notre honneur.

Rendue mélancolique par la teneur de cette conversation, la féline sembla sombrer dans un rêve éveillé. Un rêve qui s'apparentait davantage aux souvenirs.

- Oui, je suis une éveillée. Je connais les secrets du cosmos et du septième sens. Et c'est le cosmos qui t'entoure qui m'a attirée vers toi. Ce cosmos qui appelait. Avec le temps, tu apprendras à t'en servir, à canaliser toute la force sommeillant en toi. C'est un chemin long et semé d'embûches mais tu as le courage et la volonté de vivre. Cette étincelle qui peut allumer d'immenses foyers capables de tout bouleverser. A toi de t'en servir pour forger ton avenir, pour accomplir le rêve que tes parents nourrissaient pour toi tout en nourrissant ta propre personnalité, tes propres idéaux.

Lentement, la conversation avait glissé vers le Sanctuaire et leur destination. Le lieu sacré qu'avait conseillé le père d'Aenor. Choix qui était plus que bienvenu même si en son fort intérieur, Alrun avait déjà décidé d'escorter la jeune naufragée vers le lieu qu'elle aurait souhaité atteindre. Émue par la sincérité touchante de celle qui était à présent sa protégée, elle sourit et reprit d'un ton très doux de plus en plus mélancoliques.

- Le temps viendra pour cela, Aenor. Un jour, tu trouveras comment me remercier. Mais en cette heure, ne compte que l'instant présent. Et oui, mon prénom vient bien du grand nord. J'ai été une des protectrices du Royaume d'Asgard et une de ses ambassadrices. A Odin et Freyja, j'ai consacré ma vie et offert toute la puissance de mon cosmos pour préserver le peuple de toute agression. Seulement, au cours d'une bataille, j'ai sombré et il m'a fallu des années pour revenir à la réalité. Trop tard, malheureusement, bien trop tard...

Une larme glissa le long de la joue de la guerrière que ses félins compagnons ne tardèrent pas à rejoindre pour la consoler. Plus que tout autre être, ils étaient capables de sentir la détresse qu'Alrun cachait au plus profond de son cœur.

- Mais laissons cela, on ne peut plus rien faire sinon laisser la nature cicatriser et lui offrir tout le repos nécessaire à sa renaissance. Maintenant, dis-moi, quel est le nom exact de ta terre natale ? Peut-être pourrai-je, une fois que notre voyage sera achevé et tout danger écarté, t'y ramener. Ne serait-ce que pour tu puisses t'y recueillir ?

Sur cette proposition, elle s'était tue, laissant Aenor s'exprimer.

- Hum, en Europe et au Royaume de France si je me fie au langage employé sur les terres que j'ai parcourues jusqu'ici. En continuant vers le Sud-Est, nous pourrons atteindre les terres sacrées de la déesse Athéna. La route est encore longue mais on peut toujours trouver quelques raccourcis.

Voyant sa compagne se relever soudain tout en reprenant de sa superbe, Alrun ne put que se rassurer.

- Oui, nous sommes toutes les deux maintenant. Si tu t'en sens la force, nous pouvons reprendre la route.

Et la laissant prendre sa main.

- Bien sûr que tu peux. Hum, mon aura est chaleureuse ? Oui, c'est vrai, on me l'a souvent dit et c'est logique au fond. J'ai toujours été consacrée à Freyja tout en étant au service d'Odin. Et Freyja est une déesse d'amour et de fertilité autant qu'une déesse capable de lutter. Ceux qui la servent et l'honorent sont souvent dotés de la chaleur, la magie et la joie propre à la déesse aux larmes d'or.

La nostalgie voilait sa voix. Tout cela était perdu à présent, plus rien ne subsistait d'Asgard sinon une terre ravagée dormant sur une couche de cendres qui finiraient par se couvrir de glace.

- Et puis, j'ai aussi été une mère...

Elle avait lâché cela sans dire d'autres mots. Les rires de sa petite fille résonnaient encore en sa tête et sa mémoire. Elle se souvenait l'avoir mise en sécurité avant que sa vie ne bascule. Là où personne ne pourrait jamais lui faire de mal et où elle ne manquerait jamais de rien, ni d'amour ni de ressources. Qui sait si un jour, elle pourrait la retrouver sans la mettre en danger.
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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptyMar 1 Nov - 11:12



« Je connais la Déesse Freyja, enfin, pas personnellement mais… maman la priait souvent. Elle m'a assuré que c'était en partie grâce à sa bénédiction que je suis venue au monde. » le souvenir de sa mère, agenouillée devant les figures gravées dans le bois des Dieux et des Déesses du Grand Nord, la frappa tout à coup, la laissant toute pantoise. Elle reprit, en ayant noué ses petits doigts à ceux de la femme : « J'ai été baignée dans cet amour des Dieux nordiques, quand bien même papa croit surtout à la valeur des cœurs des êtres humains. Vous vouliez connaître l'endroit exact de ma terre natale ? Je… ne m'en souviens plus. »

Sur cette constatation, incrédule, Aenor se drapa dans un silence total, lourd. Elle recherchait dans les limbes de son esprit, ces données qu'elle n'aurait jamais dû oublier pourtant ! L'adolescente ne comprenait pas. Pour autant, elle chassa très vite tout cela en captant le propre trouble dans la voix de sa protectrice. Ne sachant quoi dire, ravalant sa propre tristesse, la belle enfant serra un peu plus fortement la main d'Alrun, lui glissant un peu, sans s'en rendre compte, de son énergie cosmique. Une force bien sibylline, nimbée d'une note de noirceur, de clarté qui dansait dans une parfaite harmonie. Un juste équilibre.

« Rien n'est définitif, même pas la Mort. Tel est l'adage préféré de papa. Nous pourrons peut-être… »


Elle s'arrêta dans le fil de ses pensées, se mordant la lèvre inférieure. Quelles pensées utopiques ! Secouant sa longue chevelure blanche d'un air désolé, Aenor laissa de nouveau la place au silence. Marcher lui faisait du bien, et l'air frais qu'elle sentait contre sa peau brûlante, lui soutira un soupir d'aise.

« Merci encore Dame Alrun. Sachez que je ne vous décevrais pas. Si il y a bien quelque chose d'important pour ma famille, c'est l'honneur. Papa était un grand chevalier et prônait cette qualité plus qu'aucune autre. Son sens du devoir l'a fait briller comme un soleil, précipité dans les plus sombres ténèbres aussi… mais j'ai l'intuition que oui, je dois suivre ce chemin-là. Être un chevalier moi aussi. Secourir le Monde. Il m'aidera, vous allez m'aider et je vous aiderai aussi. Toujours. Foi d'une Montmorency de Laval-Rais ! »


Résidait en elle une force peu commune et une volonté de fer qui se manifestait déjà chez cette jeune-fille bien jeune. Guidée, assurément par l'ombre gigantesque de Gilles de Rais et de Callan, sa mère.

« Au fait, puis-je vous poser une question ? Pourquoi vous rendez-vous vous même au Sanctuaire ? C'est là-bas que vous trouverez des réponses ? Je sens votre cœur débordant de questions et d'espoirs. Non ? »

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MessageSujet: Re: [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule   [Libre] Ma fille, tu ne seras jamais seule EmptySam 5 Nov - 16:20

Aux dires d'Aenor, un sourire s'était dessiné sur le magnifique visage de la blonde nordique. Vanadis Freyja n'était pas encore oubliée malgré tous les efforts de certains en ce but. Quand bien même n'était-ce que pour lui demander, au moins, elle n'était pas effacée des mémoires. Sur ces mots, les deux fauves avaient quelque peu grondé. Quelque chose leur déplaisait mais elle ne pouvait savoir trop quoi ou plutôt, elle préférait ne pas y songer. Cela ne pouvait être cela. Au plus profond d'elle, l'ancienne guerrière comprenait bien ce qui pouvait tant les perturber. Le parfum des combats avait laissé son relent et s'était gravé en la mémoire de ceux qui les avaient vécus. Les fragrances, les cris, les visages, les râles et enfin les cosmos, tous ces souvenirs, ces éléments se rassemblaient et remontaient à la moindre ressemblance.

Non, elle ne pourrait...

Songeuse, Alrun se dit que c'était juste une toute jeune enfant, aveugle et innocente, qui au fond n'avait pas choisi son ascendance. Les Nornes étaient dotées d'un humour bien à elles. Surtout quand il se présentait sous les traits d'une aussi touchante orpheline.

Pauvre petite, tu ne sais quel poids ton héritage peut peser. Si comme je le crains tes ascendants trônaient au royaume de l'Invisible.

Une réelle tristesse avait accompagné ces pensées. C'était bien cela qui était le pire. Alrun sentait qu'elle s'attacherait à cette enfant comme si elle était sa propre fille.

Puisses-tu ne pas me trahir...

Elle se rappelait les retournements et les perfidies des ennemis d'Asgard. Hadès et ses sbires ne reculaient devant rien, rien, pas même les pires vilenies. Et serrant la main d'Aenor qui émettait une telle douceur, elle répondit.

- Oui, tout à fait. Le destin peut prendre tant de voies, tant de visages différents. Maintenant, sache qu'être un chevalier est plus que tout ce que tu pourrais imaginer. Cela demande force, amour, esprit de sacrifice, bonté et idéal. Au fond, cela n'est pas si éloigné que d'être un guerrier divin. Même si j'ai été bien plus que cela en une lointaine époque, bien avant que le venin d’Éris ne m'empoisonne et fasse tomber la première pierre d'une avalanche qui m'entraîna dans un abîme à nul autre pareil...

Sans le vouloir vraiment, Alrun évoquait des pans entiers de son passé. De cette attaque lui l'avait forcée à retourner la légendaire Balmung contre elle avec toutes les conséquences.

- Mais j'en suis sortie. Malgré tout, j'en suis sortie. Grâce à cette force que tu pourras toi-même acquérir un jour même si le prix est exorbitant.

Puis, laissant passer le temps de passer à un ange, elle reprit.

- Montmorency de Laval-Rai ? Hum, nous sommes au Royaume de France et sans doute au meilleur endroit pour retrouver les racines de ton passé. Que dirais-tu d'y revenir une fois que nous aurons accompli ce que notre destin nous réserve au Sanctuaire. Nul lieu que la douce France ne serait meilleur pour cela.

Et prenant soudain un ton plus grave.

- Mais je dois aussi te mettre en garde. Il peut être dangereux de vouloir trop en connaître sur son passé. La vérité peut être aussi éclatante de lumière que brûlante. Toi seule pourra choisir d'accomplir ce retour en ce qui pourrait être la terre de tes plus lointaines racines et soit certaine d'une chose : je serai là, auprès de toi pour t'aider.

Au loin, le jour se levait et avec lui une dernière question.

- Le Sanctuaire est le domaine sacré de la déesse Athéna. La plus puissante fille de Zeus et son enfant préférée mais aussi la protectrice de la terre. Je n'ai pu aider les miens à cause du mal qui m'a prise mais auprès d'elle, je pourrais accomplir ce qui doit être fait. Un misérable s'est dotée d'une arme divine pour détruire les mondes et a rayé Asgard de la carte. Tant que cet homme vivra, le monde sera en danger et avec lui tout ce qu'il reste du peuple du grand nord. En tant que protectrice d'Asgard, je n'ai pu lutter mais en tant que guerrière dotée du tout puissant cosmos, je peux encore jeter mes forces dans la bataille. Seule, je ne puis rien mais auprès de la toute puissante déesse de la Guerre, mes dons et mes pouvoirs seront à même de jeter cet homme dans les Enfers qui n'attendent que lui.

Puis, reprenant d'un ton plus joyeux.

- Et ensuite, ensuite, nous pourrons tout reconstruire. Rien ne pourra nous empêcher d'offrir à ceux que nous aimons tout ce qu'il faut pour qu'ils vivent ou reposent en paix. Et puis, si tu souhaites toujours vouer ta vie aux idéaux de la déesse, je ferais tout pour t'enseigner les secrets du cosmos mais aussi la magie et l'art de guérir. Pour que ton corps gagne en force sans oublier d'ouvrir ton âme et ton cœur à ce qui compte vraiment...

Et que parée de tous ces savoirs, tu puisses accomplir les vœux de tes parents...

Puisse du mal et du malheur surgir une nouvelle lueur...


Sur ces derniers mots, elle se tut. Aenor n'avait pas à supporter une charge aussi lourde seule, vœux des parents ou pas. Comme toute autre jeune fille, elle avait le droit à avoir sa propre vie, ses propres choix. Qui sait quelle aube se lèverait pour elle sous la protection de l'ancienne dame...

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