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 [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa

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Ahina


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MessageSujet: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptySam 16 Jan - 22:40


Se muer en femme parfaite *tousse*


Les jours qui précèdent sont loin d'avoir été faciles, pour l'un comme l'autre, mais plus particulièrement pour Kappa. Car si Ahina accuse réellement le coup de la retraite soudaine de son frère de coeur Marcus, parti sans rien dire en plus !, et de la disparition de Mashia, Kappa, lui, cumule sur bien des points.
L'échec d'une importante mission, la disparition de leur amie, il semble se mettre absolument tout ce qu'il a pu se passer ces derniers jours sur le dos.
Son attitude devenait difficile à suivre. D'ordinaire, c'est elle qui endosse le rôle du mauvais caractère. Mais depuis quelques jours Kappa dépasse toutes les bornes de l'irritabilité, de l'exaspération, de la tristesse parfois, de la colère souvent.

Les sentiments, savoir comment s'y prendre dans ce genre de situations, n'est guère l'apanage du Scorpion. Parfaitement désappointée, Ahina finit par aller trouver sa mère pour obtenir quelques judicieux conseils qui ne seraient pas de trop en cette période difficile.

"Je vois..." Murmure Enya d'un air songeur, après avoir écouté attentivement le récit de sa fille.

"Tu vois un peu le bordel... Franchement maman je ne sais plus quoi faire pour qu'il aille mieux... T'as une idée ?"

Un sourire se dessine sur le visage de sa mère. Un pressentiment naît alors dans les tripes de la brune. Elle ignore encore pourquoi, mais elle sent que sa mère a une très très très mauvaise idée. Lorsqu'elle sourit de cette manière, c'est généralement qu'une idée perfide vient de naître dans son crâne. Elle est bien placée pour le savoir, une expression similaire pare son visage dans les mêmes circonstances.

"Bon écoutes moi attentivement sans m'interrompre. Tu vas l'inviter à dîner." Commente-t-elle avant qu'Ahina ne l'interrompe (évidemment).

"Hein ??? Mais je vais pas l'emmener à la taverne non plus ! T'as pas compris son état ou quoi ? Maman sans déconner..."

Le poing de sa mère s'abat sans ménagement sur le crâne de sa fille alors qu'elle grogne.

"Je t'ai dit de ne pas m'interrompre ! Donc je disais... tu vas l'inviter à dîner, mais chez toi ! Il a besoin de toi, vous avez besoin de vous retrouver tous les deux. Et le mieux pour ça c'est un petit dîner entre amoureux normaux, en oubliant ce fichu Sanctuaire !" Lance-t-elle alors qu'elle imite une amoureuse transie en levant les bras vers le plafond.

La bouche d'Ahina s'ouvre en grand pour former un O majuscule du plus bel effet. Quoi ? Ce n'est pas le "chez toi" qui lui pose le plus de problème, ça non... c'est le "diner" ! Car l'alliance du chez toi et du diner ça donne : faire la bouffe ! Elle veut tuer Kappa ou quoi ?!

"Non mais maman... je ne sais pas faire à manger comme toi moi... je vais l'empoisonner ou lui servir à bouffer cramé, c'est franchement pas l'idée du siècle là !"

A ces mots Enya éclate de rire en agitant la main d'un air nonchalant.

"Mais non mais non t'en fais pas. Tu vas lui faire quelque chose de simple. Prépares lui les oeufs au lard que vous dévoriez quand vous étiez enfants, ça t'es capable de le faire. Je vais te donner le fromage qu'il aime tant, j'en ai dans la réserve. J'ai fait du pain ce matin, je vais également t'en donner."

Ahina n'a pas le temps de répondre que sa mère s'est déjà levée en trombe et a disparu dans la dite réserve. Au bout de quelques minutes elle ressort avec un gros panier. Dedans une belle part de fromage emballée dans un torchon, une miche de pain, des tranches de lard, des oeufs et même une bouteille de vin.

"Merci maman, t'es au top !" Dit-elle alors qu'un sourire se dessine sur son visage.

En fait elle a raison, ce n'est pas une mauvaise idée. Et puis finalement, Kappa n'est jamais venu chez elle. Depuis qu'ils se sont réconciliés, ils se sont vus une fois chez ses parents, le reste du temps c'était toujours au Sanctuaire même si c'était parfois dans la maison de l'un ou de l'autre.

"Ah et Ahina..."

La brune se retourne alors qu'elle allait quitter la demeure familiale, levant un sourcil en fixant sa mère.

"Invites le à dormir chez toi aussi, il n'est pas bon qu'il rumine tout seul"

A ces mots Ahina s'empourpre jusqu'à la racine des cheveux alors que ses sourcils se froncent et qu'elle claque la porte en rugissant, sous le regard amusé de sa mère.

"Dans tes rêves !"

Sur la route qui la mène chez Naïos, Ahina rumine dans sa barbe. Qu'il dorme à la maison... elle est tombée sur la tête c'pas possible, non mais quelle idée.
De ruminage en ruminage, elle arrive à la porte de l'ancien chevalier sans même s'en être rendue compte. Ce n'est qu'au bout d'une bonne minute qu'elle réalise qu'elle se tient comme un piquet face à elle. Toquant plusieurs fois, elle esquisse un sourire lorsque Naïos ouvre la porte.

"Coucou Naïos ! Je viens chercher Kappa, tu peux l'appeler s'il te plaît ?"


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptySam 16 Jan - 23:08



- Ca va, j’te dis ! Répliqua le chevalier des glaces alors que son père adoptif s’inquiétait encore de ses douleurs à la jambe. J’ai plus dix ans, laisses moi respirer un peu, tu veux ?!
- Comme tu voudras, soupira Naios en abandonnant.
Il avait pris l’habitude : depuis qu’il avait quitté la maison du Scorpion qu’il avait secrètement occupée avec Ahina durant sa convalescence, Kappa était d’une humeur exécrable. Avec amusement, Naios se demandait si passer tant de temps avec la jolie brune ne jouait pas sur le caractère du Verseau. Il avait l’impression d’avoir Ahina en face de lui assez souvent, ces jours ci. Mais il savait que le mal était plus profond que ça : le chevalier d’Or ne repoussait son entourage que pour dissimuler son mal être et ses doutes. Seulement, en agissant d’une façon aussi peu naturelle venant de lui, son entourage tout entier lisait en lui comme dans un livre, particulièrement Ahina et Naios.

Ce dernier entendit soudain quelqu’un toquer à la porte et laissa Kappa bougonner seul, avachi dans un des fauteuils faisant face à la cheminée au coeur de laquelle un joli feu crépitait en cette fin d’après midi. Le visage de Naios s’éclaira quand il reconnut sa petite nièce sur le pas de la porte :
- Oh, bonsoir ma puce ! Qu’est ce qui t’amène ?
Suite à la réponse d’Ahina, il se pencha vers elle, et, main devant la bouche pour être sûr de n’être entendu que d’elle, lui dit :
- Tu es sûre que tu veux le supporter maintenant ? C’est qu’il est...
Mais la jeune femme semblait résignée, et Naios savait pour eux. Aaron avait eu tôt fait de vendre la mèche.
- D’accord, attends... Kappa ?! Héla t’il d’une voix forte.
- QUOI ?! Beugla celui ci avec mauvaise humeur.
Naios haussa les sourcils comme pour démontrer à Ahina qu’il était toujours d’aussi charmante compagnie. Toutefois, ça ne dura pas : cette fois, son fils dépassait les bornes !
- Amènes tes miches sur le pas de la porte immédiatement ! T’as de la visite ! Et sois plus agréable, tu me feras plaisir ! Ordonna t’il d’une voix autoritaire qui lui était rare et ne souffrait aucune réplique.

Quelques secondes plus tard, le visage encore pâle et marqué de blessures presque refermées du jeune homme apparut aux côtés de son père.
- Hm, qu’est ce q... Commença t’il avant de poser ses yeux sur la jolie brune.
Aussitôt, il se redressa, et son visage vira au cramoisi. L’avait elle entendu beugler comme un concierge ?!
- A... Ahina, lui dit il en souriant. Je ne m’attendais pas à... Si j’avais su, je...
Il se tourna vers son père et le foudroya du regard comme pour lui signifier “tu aurais pu me prévenir !!!” avant de se tourner à nouveau vers le Scorpion.
- Qu’est ce que je peux faire pour toi ? Tu veux entrer ? Ajouta t'il d'une voix soudain toute mielleuse.

Naios retourna dans la maison en levant les yeux vers le ciel, et marmonna dans sa barbe :
- Non mais je rêve... " Tu veux entrer ? " répéta t'il en copiant d'une façon irrésistible la voix de son fils adoptif.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 0:02


Non c'est toi qui entres !


Ahina esquisse un sourire presque crispé vers Naïos lorsqu'elle entend Kappa beuglé comme un putois. De fort bonne humeur, encore, semble-t-il... Qu'à cela ne tienne, c'est pas ça qui va entacher sa motivation ! De toutes façons elle savait pertinemment qu'il y avait 90% de chances qu'elle le trouve dans cet état, donc ça n'est pas réellement la surprise de l'année.

"T'inquiètes, je gère la bête" Murmure-t-elle à l'adresse de Naïos dans un clin d'oeil.

Lorsque Kappa se présente à la porte et commence à bafouiller, un large sourire se dessine sur le visage d'Ahina. Un sourire à double titre. Premièrement elle est contente de le voir, cela va sans dire. Et deuxièmement elle se prend à penser qu'il est vraiment trop mignon quand il bafouille.
A cette pensée son sourcil se hausse, plus pour elle même que le concernant. Et voilà, elle commence à être sentimentale maintenant ! Tout arrive en ce bas monde.

"Nan c'est toi qui viens avec moi !" Lance-t-elle d'une voix pleine d'entrain en levant son panier pour qu'il le voit.

Sans lui laisser la moindre chance de trouver une excuse plus ou moins bidon, elle saisit sa main et le tire vers l'extérieur en lançant un tonitruant "A plus tonton !" tout en claquant la porte d'entrée avec la douceur qu'on lui connait.

Si Kappa s'attendait à ce qu'ils s'arrêtent chez les parents d'Ahina, il risque d'avoir quelques surprises quand il constatera que la brune dépasse la maison sans s'arrêter et s'éloigne du village plus qu'autre chose.

Au bout d'une dizaine de minutes de marche, ils arrivent devant une petite maison juchée au sommet d'une colline. Ahina pousse la porte d'une jolie barrière blanche et ils se retrouvent dans le jardinet qui précède la maison. A l'image d'Ahina, le jardin est un véritable chaos végétal. Les mauvaises herbes poussent au milieu de fleurs de toutes les couleurs, les buissons partent dans tous les sens et les branches du seul arbre qui l'occupe penchent dangereusement vers la fenêtre du premier étage.

"J'ai pas la main verte" Lance-t-elle pour toute justification en haussant les épaules.

Après avoir inséré une petite clé d'argent dans la serrure, Ahina pénètre dans la maisonnée en entrainant Kappa qu'elle tient toujours par la main. Un joli coup de talon bien placé s'occupera de refermer la dite porte.

"Bienvenue chez moi" Dit-elle dans un sourire.

La maison est plutôt jolie et, bizarrement, pas trop en bazar. On doit ce miracle à Enya qui vient régulièrement s'occuper du bordel ambiant de sa tendre fille, dixit "tu ne peux pas vivre dans ce capharnaüm !". Pourtant elle s'est toujours accommodée de son bordel... m'enfin peu importe.

Deux ouvertures se dessinent de chaque côté du petit couloir qui suit la porte d'entrée. A droite une petite cuisine, à gauche un salon plutôt grand. Au bout du couloir l'escalier monte à l'étage.

"Fais comme chez toi hein" Lance-t-elle alors qu'elle s'engouffre dans la cuisine avec son panier.

Elle trifouille quelques instants en faisant un potin de tous les diables, faisant tomber deux trois trucs par terre et les ramassant en poussant un juron.
Finalement elle revient dans le salon avec deux verres, un tire-bouchon et une bouteille.
Le plop caractéristique du bouchon qui saute résonne bientôt dans la pièce, suivi du liquide carmin qui remplit les verres. Elle en tend un à Kappa en indiquant le sofa moelleux du doigt.

"Assied-toi" Ordonne-t-elle sur un ton qui ne saurait souffrir d'aucune réplique.

Son regard balaie le salon visiblement à la recherche de quelque chose de précis.

"Putain où est-ce que je l'ai foutu ce truc encore" Peste-t-elle en disparaissant dans le couloir.

A peine une minute plus tard, elle revient avec un gros pouf dans les bras. Ahina le dépose en face de Kappa et avec une étonnante délicatesse, elle saisit la cheville de sa jambe blessée et la pose sur le dit pouf.

"Chut, je ne veux rien entendre. Ce soir tu me laisses essayer d'être une bonne... euh... compagne"

Le premier mot qui lui était venu était "épouse". Rien qu'à cette pensée elle s'empourpre jusqu'à la racine des cheveux et vide l'intégralité de son verre cul sec. Se resservant comme si de rien était, elle lève son verre en direction de Kappa pour qu'ils trinquent.

"Ce soir il y a une règle. Le Sanctuaire n'existe pas, les chevaliers n'existent pas, les armures n'existent pas. Il n'y a que toi et moi, le reste on s'en fout, il attendra demain. D'accord ?" Dit-elle en souriant alors que sa main libre se pose sur son épaule.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 0:24



Etonné serait un euphémisme pour décrire l’état d’esprit de Kappa lorsqu’Ahina lui saisit la main et l’emmena avec elle, sans rien lui dire d’autre. Elle avait une drôle d’expression sur le visage, et même son sourire semblait dissimuler quelque chose. Il décida en fin de compte de ne pas trop réfléchir, et de profiter de la compagnie d’Ahina. Après tout, chaque fois qu’ils se retrouvaient seuls, il était heureux, surtout depuis qu’ils s’étaient avoué ce qu’ils avaient sur le coeur depuis si longtemps. Alors pourquoi gâcher le moment présent en se posant des tas de questions ? Alors qu’ils quittaient le village, il ne put s’empêcher de se demander où ils allaient comme ça, et quand ils se retrouvèrent devant la maison d’Ahina, le Verseau ne put dissimuler sa surprise. Enya avait sous entendu que sa fille n’aimait pas trop vivre dans son temple et qu’elle avait une maison, mais finalement, elle n’y avait jamais invité Kappa. Normal, puisqu’ils étaient encore fâchés quelques mois auparavant.

Il sourit suite à la remarque de sa chère et tendre concernant l’état du jardin, et répliqua d’un ton léger :
- Je te rassure, moi non plus... Les plantes de mon temple sont si belles parce que les prêtresses font des miracles avec les fleurs, mais entre nous, je n’y suis pour rien !
Il la suivit à l’intérieur et fit un petit tour du propriétaire en claudiquant légèrement d’un air curieux.
- Alors, c’est ici que tu vis ? Ca fait combien de temps que tu as pris cette maison ?
Naturellement, Kappa se dirigea vers le salon. Il trouva les lieux suspicieusement bien rangés pour la maison de son amie. Il se rappela combien de fois il avait vu son armoire s’ouvrir à la volée et déverser des vêtements enfournés à l’intérieur en tas, et convint que quelque chose clochait. Il soupçonna qu’Enya devait donné un petit coup de pouce, mais n’en souffla pas mot à Ahina. Il ne voulait pas la vexer. Il s’assit dès qu’elle le lui proposa, et la suivit d’un regard curieux alors qu’elle cherchait quelque chose.
- Qu’est ce que tu...
Il la vit ramener un pouf et ne comprit pas pourquoi elle ne voulait pas s’assoir à côté de lui.
- ... cherches ? Acheva t’il d’un air étonné.

Mais elle n’utilisa pas le pouf comme Kappa le pensait. Il la laissa faire suite à son injonction, un sourire mi surpris mi amusé illuminant son visage. A quoi jouait elle ? Ahina l’invitait chez elle à l’improviste. Bon, ça encore. Mais maintenant elle ouvrait une bouteille de vin et... La phrase qui suivit ne fit pas rougir que la jeune femme. Il s’agissait donc d’une soirée entre amoureux ? Bien que jamais elle ne l’admettrait s’il la confrontait de but en blanc.
- Une règle, hein ? Deal ! Lui dit il en levant son verre et en trinquant avec elle.
Il hésita un instant, puis décida de se lancer :
- Et qu’est ce qui me vaut une si agréable surprise ? Demanda t’il avec un sourire, en invitant la jeune femme à se rapprocher de lui.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 0:46


Une soirée rien qu'à nous !


Ahina lui jette un regard amusé alors qu'ils traversent le jardin en piteux état. C'est vrai qu'il n'a pas tort, les prêtresses sont capables de bien des miracles, avec les plantes mais pas que, à vrai dire. Pour le sien c'était un peu la même chose. Heureusement qu'elles étaient là pour s'occuper des plantuches, parce qu'il ne fallait certainement pas compter sur elle !
Et finalement qu'elle intérêt d'avoir des plantes de les maisons du Sanctuaire ? Une question qui lui avait fugacement traversé l'esprit une ou deux fois. Elles passaient leur temps à se faire cramer la couenne à chaque combat, pas drôle comme vie.

"Oh ça fait quelques années, mais je n'y viens que lorsque c'est vraiment calme au Sanctu" Lance-t-elle alors qu'elle bourbite dans la cuisine.

Un sourire se dessine sur son visage lorsqu'elle constate que si son attitude l'étonne, il s'y plie avec bonne volonté et amusement. Finalement... il réussira peut être à faire table rase, l'espace d'une soirée. Et peut être même que cela l'aidera dans les prochains jours... sait-on jamais, cela serait vraiment bien, pense-t-elle en le regardant.

Elle prend place à ses côtés sur le canapé. Après que leurs verres se soient doucement entrechoqués, elle porte le sien à ses lèvres en réfléchissant à la réponse qu'elle va lui fournir.

"Et bien... ça fait longtemps... non, en fait on n'a jamais eu l'occasion d'avoir une soirée tranquille. Et puis t'es méchamment en train de te transformer en moi, bientôt t'auras un caractère pire que le mien. T'imagines le couple avec deux moi ? Nan mais pas possible ça"

S'il y a un fond de sérieux dans ses mots, un fond plutôt réel même, le dit-elle dans un large sourire et avec un certain amusement. Elle n'a pas envie de lui mettre le nez dedans, il a ses raisons. Mais malgré tout, il est particulièrement exécrable en ce moment. Avec tout le monde. Elle reste finalement l'une des rares qui a encore droit à quelques scrupules de sa part.

D'un mouvement vif, elle envoie balader ses chaussures à l'autre bout de la pièce et s'assoit en tailleur sur le canapé. Posant son verre sur la table basse qui trône non loin de là, elle saisit un petit pot qui traîne sur la surface de bois.

"C'est pas encore ça ton visage mais ça va mieux quand même" Dit-elle en scrutant les plaies qui ornent le visage de Kappa, tout en retirant le couvercle de la petite boite de métal.

Elle se rapproche de lui alors que le bout de son index récupère un peu de pommade qu'elle applique délicatement sur les plaies du Verseau. Elle semble si concentrée par son ouvrage qu'elle ne réalise pas à quel point leurs visages sont proches. Ce n'est que lorsqu'elle a terminé et qu'elle contemple son oeuvre que ses prunelles d'automne rencontrent les siennes.
Le souffle coupé, elle reste ainsi quelques longues secondes sans bouger un cil. Son estomac se retourne à l'image d'une chaussette que l'on roule en boule et elle déglutit si bruyamment que c'en est parfaitement ridicule.

"Je... euh... t'as faim ?" Lance-t-elle à la cantonade en détournant les yeux et en rebouchant le baume avant de le reposer sur la table.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 1:21



Kappa sourit faiblement quand Ahina répondit à sa dernière question. Elle n’avait pas tort : il fallait qu’il se ressaisisse. Son entourage n’avait pas à supporter le poids de ses échecs. Il avait été injuste avec tout le monde, ces derniers temps, surtout elle, qui avait été si gentille avec lui et l’avait aidé à guérir suite à son coma.
- Tu as raison, je suis désolé, lui dit il doucement. Mais tant que tu ne seras pas loin de moi, ça ira mieux. Je serai de bonne humeur, c’est promis !
La jeune femme examina son visage avant de diagnostiquer un net progrès.
- Oui, ça a désenflé et les plaies se sont refermées, pour la plupart. Quant aux points de suture faits par ta mère, elle m’a dit avant hier qu’on pourrait les enlever d’ici la fin de la semaine.
Il se remémora la situation de crise qu’ils avaient traversé quand Ahina l’avait traîné jusqu’à son temple, plus mort que vif, et ne vit pas la jolie brune attraper un pot et s’approcher de son visage.

Ce ne fut que lorsqu’il eut la poitrine de la jeune femme sous les yeux qu’il se rendit compte qu’elle s’était rapprochée. Rougissant comme une pivoine, il n’osa pas bouger pendant qu’elle lui passait de cet onguent sur ses blessures. Alors qu’elle s’apprêtait à terminer ce soin improvisé, Kappa redressa la tête et croisa le regard d’Ahina. La même gêne s’empara des deux amoureux, mais cette fois, il ne recula pas. A peine eut elle eu le temps de terminer sa question et de reposer le baume sur la table qu’il avança ses lèvres et les posa sur les siennes, tuant dans l’oeuf la prochaine action de la jolie brune. Les yeux fermés, il l’embrassa durant plusieurs secondes, après avoir posé sa main sur sa nuque. Un baiser volé qui, sans nul doute, l’aiderait à améliorer son humeur. Le visage illuminé, il se recula de quelques centimètres, et répondit à sa question avec un sourire bienveillant :
- Oui, j’ai faim, lui dit il avant de vider son verre d’un trait pour ne pas perdre le courage qu’il avait réussi à rassembler pour accomplir un tel geste.

Il observa la jeune femme se lever pour aller s’affairer en cuisine, et une lueur de fierté passa dans ses yeux. Cette femme, qui se tenait devant lui, était sa petite amie ! Il se leva doucement et remplit à nouveau leurs verres de vin. Il prit le sien et marcha dans la pièce en détaillant le mobilier : la pièce était charmante. Il se rendit compte que lui même n’avait jamais ressenti le besoin d’avoir une autre maison que son temple zodiacal. Cependant, il était chevalier d’Or depuis ses dix neuf ans, et il trouvait au sein de son temple une sérénité qu’il appréciait beaucoup. Il s’y était attaché. Il revint vers la table, prit le verre d’Ahina dans sa main libre et se rendit dans la cuisine.
- Ca va, tu t’en sors ? Tu veux un coup de main ? Lui demanda t’il en lui tendant son verre. Je ne suis pas vraiment un fin cuisinier mais bon...
Il marqua une courte pause, et puis :
- D’accord, d’accord ! Je ne cuisine jamais... La plupart du temps, on cuisine pour moi, j’avoue tout ! Lança t’il avec un air embarrassé.

Il l’observa s’affairer en cuisine avec un plaisir non dissimulé. Il avait vraiment l’impression qu’ils étaient un couple normal, ce soir. Son rêve secret était juste devant lui. Tout lâcher et quitter Rodorio pour fonder une famille avec Ahina. Il ne pouvait pas le lui dire. C’était beaucoup trop tôt. Elle pourrait se mettre en colère contre lui, si elle ne fuyait pas en traversant le mur à la vitesse de l’éclair. Elle avait toujours mis en avant l’importance de son rôle dans l’ordre des chevaliers, un peu trop à son goût, parfois. Et quand ils étaient jeunes, il avait commis l’erreur de faire passer l’ordre avant Ahina. Mais au fond, elle avait toujours été sa priorité, son trésor. Un jour, peut être, il parviendrait à lui en parler.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 1:47


Se ramollir, ça fait parfois du bien


Si le mot "bug" était employé en 1755, il est certain qu'il qualifierait à merveille la réaction de la brune lorsque Kappa lui dit que tout irait bien tant qu'elle était à ses côtés. Car oui... elle bugua, et puis bien !

"Je... euh... rha t'es con ! Je disais pas ça pour te faire culpabiliser" Ronchonne-t-elle en récupérant le pot d'onguent.

Elle acquiesce de la tête lorsqu'il lui explique que bientôt les points pourront être enlevés. Enya lui en avait parlé le matin même, lui donnant des instructions très précises sur les soins à apporter à Kappa, qu'il le veuille ou non. Mais finalement il était bien moins mauvais malade qu'Ahina et se laissait toujours faire docilement, qui que soit son médecin, improvisé comme l'étaient Ahina ou Naïos, ou plus expérimenté comme la mère d'Ahina.

Lorsque ses lèvres rencontrent les siennes, elle a un court moment d'hésitation. Mais la main qui enlace tendrement sa nuque fait rapidement s'écrouler la fine barrière qui s'était spontanément érigée. Ses paupières se ferment doucement alors qu'elle apprécie pour la première fois la nature de ce que peut être un vrai baiser entre deux personnes qui s'aiment sincèrement.
La sensation qu'elle éprouve alors la surprend. Une douce chaleur, le coeur qui palpite à s'en extraire de sa poitrine et une joie difficilement définissable par des mots.

Lorsqu'il s'éloigne et répond à sa question, bien après coup, un sourire illumine son visage à son tour alors qu'elle pose la main sur sa joue tout en prenant bien garde à éviter ses plaies.

"D'accord. A tes risques et périls alors"

Elle se lève du canapé pour se rendre dans la cuisine. Bon... casser deux oeufs et faire griller du lard, elle devrait quand même pouvoir s'en sortir... allez, courage !
Avec l'appréhension bien connue de ceux qui veulent bien faire, elle attrape la boite d'oeufs restée dans le panier. Une fois qu'elle a ouvert le couvercle, elle les regarde pendant une longue minute d'un air pensif.

"Hum...?"

Distraitement, elle finit par se tourner vers Kappa qui se tient appuyé dans l'embrasement de la porte. Un sourire se dessine alors sur ses lèvres, très rapidement suivi par un froncement de sourcils contrastant avec son sourire. Non mais ça y est, elle commence à gravement se ramollir, ça va pas là !

"Non ça va ! Je gère t'inquiètes !" Lance-t-elle d'un air motivé en reportant son attention sur les oeufs, toujours intacts.

Bon ça va quoi... ce ne sont que des oeufs hein... c'est quand même pas sorcier, merde ! Elle allume les braises dont le seul but dans la vie est de chauffer la plaque de métal qui les surplombe, puis y dépose une grande poêle.
Le temps que la dite plaque consente à chauffer, elle se dirige vers Kappa, prend son verre, en boit une gorgée et le remet dans la main de Kappa.

"'Tain moi non plus je sais pas faire à manger... Pour ça, t'auras droit à notre met d'enfance : les oeufs au lard ! C'était ça ou le régime ! Purée mais comment on va faire quand on..."

Elle ne finit pas sa phrase. Balbutiant quelques mots qui n'ont ni queue ni tête pour tenter de faire une diversion plutôt mal réussie, elle place les tranches de lard dans la poêle en soupirant. Bon sang, c'est la soirée des boulettes. Et pourtant tout reste terriblement spontané... c'est bien là le drame, ça sort tout seul !

Une fois que les tranches de lard sont presque grillées, elle casse plusieurs oeufs dans la poêle tout en poussant un rugissement de satisfaction.

"OUAIS ! J'ai pas cassé les jaunes t'as vu ?"

Le grand truc d'Ahina. Quand elle était petite, elle refusait les oeufs dont les jaunes étaient cassés. Si on lui en servait, elle tapait une crise monumentale.
Visiblement très fière d'elle, elle ne quitte pas ses petits protégés des yeux le temps de la cuisson. Au bout d'une minute, la plaque étant très chaude, elle attrape deux assiettes dans lesquelles elle dépose les oeufs et le lard.
Chopant la miche de pain qu'elle cale entre sa taille et son bras, assiettes en mains et couverts entre les dents (bah quoi, il porte déjà les verres !) elle se dirige vers la table à manger qui trône dans un coin du salon et y dépose le tout en essayant de ne pas faire de connerie.
D'un bond elle se propulse de nouveau vers la cuisine et en revient avec une carafe d'eau claire et le fromage qu'Enya a préparé.

"De la part de maman" Dit-elle en déposant le fromage sur la table.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 13:59



Pas de doute, ce soir était particulier. Ahina agissait comme une véritable petite amie. Et le mieux (du point de vue du Verseau) c’est qu’elle ne faisait même pas exprès ! Ca venait naturellement, à son grand dam, car c’était de fait à l’origine de nombreuses boulettes prononcées trop vite. Boulettes qui faisaient un plaisir immense à Kappa. Pour la première fois, il avait la chance de voir de ses yeux son âme soeur faire preuve d’amour bel et bien palpable envers lui. Une scène simple comme préparer à manger devenait alors un véritable moment de grâce pour un chevalier comme lui qui avait passé sa vie à combattre et à tuer pour défendre le bonheur des autres. Jamais encore il n’avait fait passer son propre bonheur avant celui des autres. Il avait fallu attendre qu’Ahina le force à le faire pour qu’il découvre la douceur, la chaleur d’une telle soirée. Adossé à l’embrasure de la porte, il se mit à rire en entendant qu’ils allaient manger leur repas préféré de quand ils étaient gosses. Toutefois, la phrase suivante le coupa dans son élan, et il posa son regard azuré sur la jeune femme.
- On s’adaptera, lui répondit il avec douceur en mettant fin à ses balbutiements. Comme on l’a toujours fait depuis notre enfance.

Il avait compris ce qu’elle voulait dire. Inutile de tenter la fuite maintenant qu’elle en avait trop dit. Il voulait lui faire comprendre que ce futur n’était pas effrayant pour lui, bien au contraire. Il haussa les sourcils quand Ahina s’exclama d’une voix triomphante qu’elle avait sauvé les jaunes, et éclata d’un rire sonore. La jolie brune et les jaunes d’oeuf, c’était une longue histoire ! Encore un souvenir qu’ils partageaient ensemble. Ils partageaient tant de choses que Kappa se demanda comment ils avaient pu être aussi stupides l’un et l’autre pour ne pas se rendre compte plus tôt que tout ce dont ils avaient besoin, c’était l’un de l’autre. Ils avaient perdu tant d’années par la faute du chevalier des glaces, qu’il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. Ils auraient pu être ensemble depuis son retour de sibérie en 1748. S’il avait eu moins peur de la perdre, s’il avait pris plus de risques...
Finalement, sa vie avait été régie si longtemps par la guerre, le combat, et le devoir qu’il en avait oublié de vivre. Mais plus maintenant. Ca n’arriverait plus, maintenant qu’ils s’étaient retrouvés !
- J’ai vu, répondit il avec douceur avant de boire une nouvelle gorgée. Mais de nous deux, ce n’est pas moi qui aurais piqué une crise devant mes jaunes d’oeufs éclatés, n’est ce paaaaas ? Ajouta t’il pour la taquiner.

Docilement, il suivit la maîtresse de maison vers la table, et déposa les verres, avant de s’assoir. Lorsqu’il entendit que le fromage venait de sa mère, il sourit avant de dire :
- Je savais que ta mère était complice dans tout ça. Ca lui ressemble bien !
Il attendit qu’Ahina soit assise, puis quand ils furent tous deux servis, il goûta ce que sa compagne venait de cuisiner avec amour. Ses yeux se mirent à briller, et il lança :
- Bon, t’inquiètes pas, “quand on sera...”, on ne mourra pas de faim ! C’est délicieux !
Les assiettes se vidèrent assez rapidement, tout comme la bouteille de vin, d’ailleurs ! Kappa vida son verre et risqua une question à la jolie brune en plongeant son regard dans le sien :
- Tu devais vraiment être inquiète pour faire un tel effort, n’est ce pas ? J’ai été si dur que ça ces dernières semaines ? Je veux dire... Ca devait être grave pour que tu surmontes tes angoisses vis à vis de ce genre de soirée et en organise une.

Il connaissait très bien Ahina. Mieux que n’importe qui, à part peut être sa mère. Il savait que lorsqu’il s’agissait de manifester ses sentiments par des signes simples comme organiser un dîner en amoureux, la Rodorienne était paralysée par la peur rien qu’à l’évocation de telles choses. Oh, il ne le déplorait pas. Il l’aimait comme elle était, et il espérait qu’avec le temps, elle changerait, perdrait ce côté farouche envers lui et accepterait pleinement leur relation. Mais il trouvait que c’était un peu rapide comme revirement. Il ne devait donc y avoir derrière qu’une explication : l’inquiétude !

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 14:49


Un futur impossible


Ignorant royalement sa réponse, Ahina fait mine d'être extrêmement concentrée sur sa tâche, fixant le lard avec une attention telle que l'on dirait que la sauvegarde du monde en dépend.

Un torchon vole en direction de la tête du Verseau lorsqu'il la taquine au sujet des jaunes d'oeufs.

"Hey gaffe à ce que tu dis sinon c'est la diète ! Et puis un jaune d'oeuf cassé c'est moche" Lance-t-elle en riant avant de récupérer le torchon qui trône sur l'épaule de Kappa.

Ils se mettent à table et c'est avec un plaisir de goinfre qu'Ahina enfourne de grosses fourchettes avec une délicatesse toute personnelle. Après Kappa, c'est bien la chose qu'elle préfère le plus en ce bas monde : manger. Même les baffes qu'elle administre régulièrement ne lui procurent pas autant de satisfaction. D'ailleurs c'est un véritable miracle qu'elle reste aussi longiligne avec tout ce qu'elle ingurgite par jour.

"Bah ouais... tu sais comment elle est hein. Si elle avait pu me coller toute sa cuisine dans le panier, elle l'aurait fait" Répond-t-elle la bouche pleine.

Un morceau d'oeuf passe de traviole dans son œsophage lorsqu'il reprend la parole en rappelant une nouvelle fois ce qui lui avait échappé un peu plus tôt. S'étouffant avec beaucoup de bruit, Ahina tape violemment sur sa poitrine pour tenter de faire descendre l'oeuf récalcitrant.

Lorsqu'ils achèvent de dîner, Ahina se lève et saisit une boite de bois sombre posée sur un meuble près de la fenêtre. Ouvrant la fenêtre en grand, elle hume l'air légèrement rafraîchi qui passe par l'ouverture avant d'extirper une cigarette de la boite.

"Pique pas de crise, je dois en fumer 2 par an" Anticipe-t-elle alors qu'elle porte la cigarette à ses lèvres après avoir gratté une allumette contre le mur du salon (ouais ses murs servent à plein de choses !).

Finalement, Ahina ne fume que lorsqu'elle est particulièrement angoissée, mais ça le Verseau n'en aura pas être pas idée étant donné que c'est la première fois qu'il la voit faire.

Son regard se perd vers l'horizon d'un soleil décroissant. L'espace de quelques minutes, elle semble totalement absente. "Quand on sera..." n'existera jamais. Ils ne se marieront pas, ils n'auront pas d'enfants, ne vivront jamais ensemble, ne pourront jamais avoir de vie à eux sauf en de très rares occasions comme ce soir. Tout cela... pour la seule et unique même raison : le Sanctuaire.

Ils s'étaient promis que ce soir rien de tout cela n'existerait, alors elle n'en fera aucune mention ni sous-entendu, mais il lui est très difficile de ne pas y penser pour autant. Ils sont chevaliers, tous les deux, et les plus gradés de leur ordre, sans compter les charges qui pèsent de plus en plus lourdement sur les épaules de Kappa avec ses nouvelles fonctions.

Elle n'en a aucun souvenir, elle était trop jeune, mais Aaron avait fini par lui raconter une partie de l'histoire qui avait provoqué son retrait des forces d'Athéna, ainsi que celui d'Hector et de Naïos. Il s'était passé quelque chose de terrible dont Ahina n'a pas tous les tenants et aboutissants. Mais cela n'est pas tout, car ce qui avait motivé la décision de son père, c'était aussi Enya. C'était en grande partie pour elle, même s'il y avait eu un facteur déclencheur, qu'il avait abandonné son rôle de chevalier.

Pour eux, tout serait bien différent. Kappa n'abandonnerait jamais, par voie de conséquence elle non plus. Elle ne resterait pas tranquillement à la maison comme n'importe quelle bobonne qui se respecte, à attendre en se rongeant les sangs qu'il revienne de mission. Cela est parfaitement impossible et aux antipodes de son caractère. Elle est devenue chevalier pour lui, elle mourra avec lui. Ahina... avait été très claire sur ce point et cela ne changerait pas.

"Ce n'est pas un effort" Tranche-t-elle d'une voix sombre en l'interrompant.

Se rendant immédiatement compte que ses pensées ont corrompu le ton qu'elle emploie pour lui répondre, elle se tourne vers lui en esquissant un grand sourire. Façon de mieux faire passer la pilule, sans doute.

"T'es pas facile c'est sûr. Mais je comprends tes raisons, je serais sans doute encore plus exécrable à ta place." Lance-t-elle d'une voix songeuse en éteignant sa cigarette.

"Je voulais juste... je voulais que tu penses à autre chose, l'espace d'une soirée. Que tu te détendes un peu et que t'arrêtes de t'inquiéter."

Elle fait quelques pas vers lui. Hésitant une brève seconde, ses bras finissent par s'enrouler autour du jeune homme alors qu'elle pose son menton sur son épaule.

"Tout n'est pas de ta faute Kappa tu sais... Ce n'est pas parce que Mashia a disparu que c'est de ta faute. Ce n'est pas parce que cette putain de mission a échoué que tu es le seul fautif. On le sait tous, il faut que tu en prennes aussi conscience sinon tu vas stagner"


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 15:21



Dès qu’Ahina commença à s’étouffer suite à la phrase osée du Verseau, celui ci décida de la rassurer en utilisant la désinvolture habituelle de la jolie brune :
- Du calme ! C’est pas une demande en mariage ! En tout cas, pas encore... ajouta t’il avec un sourire taquin pour lui signifier qu’il plaisantait.
Mais il comprit rapidement qu’il était peut être allé un peu loin quand Ahina se leva de table pour se diriger vers une fenêtre. Elle s’était levée un peu soudainement, et fuyait son regard. Quelque chose clochait. Il l’observa traverser la pièce et attraper une petite boîte en bois. Elle en sortit un petit objet, qu’il ne reconnut pas de suite. Il écarquilla les yeux quand il la vit allumer... une cigarette ?!
- Tu fumes ?!
Anticipant sa prochaine réaction, la jeune femme se défendit en répliquant que c’était extrêmement rare.
- Je ne vais pas piquer de crise, mais, je ne m’y attendais pas, c’est tout, répondit il sans pouvoir la quitter des yeux.

La lueur triste et lointaine qui flottait dans ses yeux d’automne poussa Kappa à lui demander une nouvelle fois ce qui avait amené à cette soirée, mais la jolie brune trancha d’un ton soudain beaucoup plus mordant, qui ne passa pas inaperçu pour le jeune Hakéron. Le sourire qui suivit ne suffit pas à couvrir ce nouveau dérapage. Quelque chose rongeait Ahina.
- Je ne peux pas arrêter de m’inquiéter si je lis l’inquiétude sur ton joli visage, ma chère, répliqua t’il avec douceur tandis qu’elle s’approchait de lui.
Elle passa ses bras autour de lui et il la fit asseoir sur ses jambes. Sans s’en rendre compte, c’était elle qui la première était en train de briser la règle de cette soirée. Il passa une main dans cheveux si doux au toucher, puis lui chuchota :
- Quelle mission ? Lui chuchota t’il avec délicatesse avant de plonger son regard dans le sien.
Elle put alors lire sur son visage qu’il jouait le jeu à la perfection : ce soir, pas de Sanctuaire, pas de missions, pas de chevaliers. Juste eux !

Il l’embrassa une nouvelle fois comme pour sceller ce chapitre un peu sombre de la soirée, avant de poser sa tête doucement au creux de son cou et de la bercer un peu. Il allait chasser ces soucis de son esprit, au moins pour ce soir ! Puis, il lui suggéra qu’ils aillent s’installer sur le sofa. C’était tout de même plus confortable qu’une chaise ! Blottis l’un contre l’autre, ils ne dirent pas grand chose durant un petit moment. Il ne savait pas pour Ahina, mais Kappa n’avait pas besoin ni envie de parler. Il était tellement bien en cet instant : la jeune femme avait posé sa tête tout contre lui, et son coeur, sous l’effet de l’odeur enivrante du Scorpion, faisait battre son coeur vite et fort. Les yeux fermés, il profitait de cette paix autant qu’il le pouvait.
- On devrait vraiment faire ça plus souvent, finit il par murmurer à sa chère et tendre.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 19:11


Hum...


Le terme de mariage a un effet boeuf sur la jeune femme dont la fourchette siffle près de l'oreille de Kappa qui évite cette dernière d'un léger mouvement de côté. Elle le savait qu'il esquiverait hein... si on pouvait tuer un gold avec une fourchette, ça se saurait depuis le temps ! Et puis Kappa a de bons réflexes. Ceci étant, heureusement que cette scène se déroule dans l'intimité, car sinon elle aurait de quoi choquer n'importe qui, même la mère d'Ahina sans doute.

"Non mais il va arrêter de se foutre de ma gueule le Verseau là" Déclare-t-elle d'un ton amusé en allant récupérer sa fourchette fichée dans le mur (on vous l'a dit, il sert à plein de choses ce mur !)

Un vague haussement d'épaules répond à sa surprise de la voir fumer. Il ne l'a pas encore vue picoler comme un trou non plus... ça risque de lui faire tout drôle à ce bon Kappa. Il faut dire qu'ils s'étaient quittés lorsqu'ils avaient 13 ans et s'étaient réconciliés, vraiment réconciliés, il n'y a que peu de semaines. Donc forcément, il y a quantité de situations qu'ils n'ont pas encore vécues ensemble et nombre de choses qui sont entrées dans leurs moeurs et que l'autre n'a pas encore découvert.

"Je ne suis pas inquiète du tout" Ment-elle comme une arracheuse de dents en lui adressant un sourire éclatant.

Assise sur ses genoux, la position ayant ce petit côté gênant qui rend notre Scorpion aussi raide qu'un piquet planté dans du béton, elle détache son visage de son épaule et le fixe d'un air amusé.

"Ok 1 point pour toi, désolée je n'en parlerai plus. T'auras ta leçon de morale que demain" Dit-elle en esquissant un sourire.

Elle lui rend son baiser avec un peu moins de raideur que les précédents. Doucement mais sûrement, Ahina commence à se sentir plus détendue au fur et à mesure que leur relation avance pas à pas. Il faut aussi reconnaître que l'attitude de Kappa l'y aide beaucoup. Il fait preuve de beaucoup de tact et de délicatesse avec elle, ce qui n'est pas sans effet.

Alors qu'il enfouit son visage dans son cou, le menton d'Ahina se pose sur le sommet de son crâne alors que ses doigts se perdent dans la chevelure de son amour. Un sourire un peu niais se dessine alors sur son visage, de celui que l'on admire sur le visage d'une ado qui tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Car au final, c'est véritablement cela. Kappa est la première et unique personne qu'elle aime de cette façon, et son comportement rappellera sans mal celui d'une adolescente qui ne sait pas s'y prendre dans ce genre de situations.

Le moment qui suivra fera sans nul doute partie des plus agréables instants de son existence. Elle qui ne se pose que très rarement, surtout depuis qu'elle a commencé son apprentissage et est devenue chevalier, goûte pour la première fois au plaisir de rester tranquillement dans les bras de Kappa. Pas d'impératif, pas d'ennuis, pas de sang ni de pleurs. Rien que lui et elle.
Ahina se surprend même à piquer du nez, ses paupières battant soudainement à un rythme plus vif lorsqu'il lui adresse quelques mots.

"Oh que oui..." Dit-elle en soupirant autant d'aise que de dépit.

Il semble certain que ce genre de soirée ne pourra pas se renouveler aussi souvent qu'ils l'aimeraient. Alors autant profiter de celle-ci jusqu'à la dernière seconde.

"Kappa..."

Elle prononce son prénom d'une voix à demie audible alors que sa main vient chercher la sienne. Quelques secondes s'écoulent sans qu'elle ne poursuive. Le coeur d'Ahina bat si fort qu'elle ne serait pas étonnée de le voir s'extirper de sa poitrine pour galoper aussi loin d'elle que possible.

"Est-ce que tu... enfin... tu voudrais... est-ce que..."

Plus du baragouinage que des mots à proprement parler, son discours est complètement décousu, même s'il en ressort assez clairement qu'elle a quelque chose à lui demander. Heureusement que la pièce est plongée dans la pénombre, pare qu'elle se sent rougir jusqu'à la racine des cheveux comme si tout son visage se métamorphosait en une braise géante.

"Est-ce que tu veux rester dormir à la maison cette nuit"

Elle prononce ces mots tellement vite que les syllabes s'entrechoquent les unes aux autres en un royal cafouillage. D'un bond elle se redresse comme si elle avait été piquée par une armadas de guêpes et le darde de l'index.

"Va pas t'imaginer des trucs bizarres hein !"


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 19:49



Esquiver des fourchettes n’était pas un lot commun dans un couple. Mais quand on commençait à titiller Ahina sur des sujet qui la rendaient male à l’aise, mieux valait être sûr d’être capable d’esquiver. Car si la jolie brune était armée d’un objet, il finirait par voler dans votre direction en un rien de temps. Combien de fois Kappa avait il vu Aaron esquiver des objets lancés par sa femme quand il l’asticotait un peu trop. Aujourd’hui, c’était eux qui reproduisaient ces mêmes scènes, sans même s’en rendre compte. A chaque nouveau tête à tête, il trouvait que leur relation ressemblait beaucoup à celle des parents d’Ahina. Et inévitablement, il en vint à penser à la décision d’Aaron de laisser tomber son armure. Suite à la mort d’Hélène, la femme de Naios, ils avaient quitté leurs fonctions de chevaliers. Le sanctuaire brise les chevaliers, s’il ne les tue pas avant. C’était un fait reconnu par Kappa, avant même que son amour ne lui soit retiré. Mais tant qu’Ahina était avec lui, il s’en moquait. Il se voyait toujours pouvoir récupérer de n’importe quel contrecoup entre ses bras. Ce n’est que lorsque la jeune femme paierait le prix fort par sa faute qu’il ne l’accepterait plus. Ce prix là, il n’était pas prêt à le payer. Pour rien au monde !

Ce soir là, il se promit que dès que Pséma serait hors d’état de nuire et qu’une paix relativement durable serait installée, il cèderait la place à la jeune génération et proposerait à Ahina de tout quitter pour vivre leur vie, loin de la guerre et de ses souffrances. Malheureusement, Kyro ne le voyait pas ainsi. Quelques mois plus tard, le rêve du Verseau serait brisé par l’intervention du Requin sanglant, et Ahina s’éloignerait de lui.

Toutefois, l’heure était à la détente, et pas au sombre futur qui attendait le jeune couple. Kappa ouvrit les yeux en entendant son nom prononcé d’une voix qui dissimulait typiquement une demande difficile venant de la jolie brune.
- Oui ? répondit il sans bouger.
Les balbutiements de la pauvre jeune femme firent sourire Kappa mais il demeura discret, et attendit patiemment qu’elle ne parvienne à formuler sa demande de manière intelligible. Mais quand elle y parvint, ses yeux s’agrandirent sous l’effet de la surprise alors même que son coeur sembla manquer un battement. Ahina battait tous les records ce soir ! Elle se redressa brusquement avant de pointer le Verseau du doigt, qui ne put s’empêcher d’éclater de rire devant la déconfiture du chevalier d’Or du Scorpion. Pour une fois, lui n’était pas gêné. Peut être était ce parce qu’il avait attendu ce moment depuis longtemps, ou peut être avait gagné en maturité au contact d’Ahina depuis qu’ils étaient ensemble. Lui même n’aurait pas su le dire. Mais il avait le sentiment que c’était à lui d’aider la jolie brune à se débarrasser de cette gêne.
- Tu sais bien que je ne ferais jamais rien de bizarre... Enfin, pas sans ton accord, évidemment... ajouta t’il dans un murmure. Je te rappelle qu’on a dormi des centaines de fois dans la même chambre et je n’ai jamais rien tenté. Bon, certes, on était plus jeunes... Mais j’étais déjà amoureux de toi... Et je ne parle même pas du nombre incalculable de fois où tu t’es changée devant moi sans la moindre once de pudeur.

Lentement, avec précaution, il posa affectueusement sa main sur le sommet de son crâne, et un sourire bienveillant illumina son visage tandis que ses yeux azurés plongeaient dans ceux de la jeune femme.
- C’est d’accord. Je reste avec toi cette nuit. Allez viens là, je vais pas te manger, dit il en lui ouvrant ses bras pour la faire revenir entre ces derniers.
Ils restèrent encore un moment comme ça, blottis l’un contre l’autre. Et puis, avec toujours autant de précautions, Kappa replaça une mèche de cheveux derrière l’oreille d’Ahina, et l’embrassa, avant de lui murmurer d’une voix complice :
- Alors, tu me fais voir à quoi ressemble ton antre ?



Dernière édition par Kappa le Mar 9 Fév - 13:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 22:15


Oups !


Çà n'a pas été aussi difficile que de lui avouer ses sentiments, mais malgré tout, Ahina vient de passer un cap d'une extrême importance. Après avoir enfin prononcé les mots que sa mère l'avait plutôt lourdement encouragée à formuler, elle a l'impression d'être complètement sur les rotules.

"Oui bein euh ok ok" Lance-t-elle en enfonçant la tête dans ses épaules lorsqu'il ajoute malicieusement qu'il ne fera jamais rien sans son accord.

Evidemment, pas une minute, pas une seule seconde, elle n'aurait pu s'imaginer de près ou de loin que Kappa était capable de lui imposer quoi que ce soit. En premier lieu parce que c'est à l'opposé de leur relation et du caractère du jeune homme, en second parce qu'il s'avère toujours très difficile d'imposer quoi que ce soit au Scorpion.

Lorsqu'il lui rappelle des faits qui, jusqu'à présent, ne lui avaient jamais posé le moindre problème, Ahina ouvre des yeux tous ronds. Le pire... c'est qu'il a entièrement raison. Elle serait elle-même incapable de définir le nombre de fois où elle s'est mise à poil devant lui. Mon dieu...

"C'était différent ! On était des gosses et puis on... n'était... on n'était pas... pas un couple !" Lance-t-elle en balbutiant.

Quand il pose la main au sommet de sa tête et esquisse quelques mots, taquins encore, à croire que la situation l'amuse le fourbe !, une moue boudeuse se dessine sur son visage alors que pourtant elle s'exécute sans qu'il n'ait besoin de formuler une nouvelle fois.

Au creux de ses bras, sa voix s'extirpe de sa poitrine en une sorte de grognement.

"Crois pas que j'ai peur hein. C'est juste que... c'est trop tôt voilà"

Excuse bidon ? Evidemment, ils se connaissent depuis près de 20 ans. En vérité elle n'a pas peur, non, elle est absolument terrifiée, là est le mot adéquat.

"Et puis c'est facile pour toi ! Hein monsieur je suis couvert de conquêtes !"

Reproches ? Non pas vraiment, jalousie plutôt. Ahina a une très bonne mémoire, surtout concernant ce qui l'a blessée. Et elle aura du mal à oublier les deux femmes qui ont partagé la vie de Kappa, pour les deux qu'elle connait évidemment ! Même si elle a déjà pardonné à Mashia, alors que finalement il n'y avait rien à pardonner puisqu'elle même n'avait rien revendiqué, elle a nettement plus de difficultés à ne pas s'énerver à l'évocation de "l'autre".

Elle n'ouvre plus la bouche durant de longues minutes. Mais ne souhaitant pas qu'il imagine qu'elle est fâchée, ses doigts agrippent gentiment sa main pour se fondre dans les siens.
Lorsqu'elle sent sa main replacer l'une de ses mèches rebelles, elle lève légèrement le menton vers le visage qui la surplombe. Une nouvelle fois il l'étonne en déposant un baiser sur ses lèvres. Ahina esquisse un sourire à travers ce baiser et acquiesce d'un léger mouvement de la tête.

"T'as de la chance, c'est pas en bordel... Merci maman"

Elle se lève alors, prenant la main de Kappa et se dirige vers l'escalier qui se trouve au fond du couloir. Après quelques marches les voilà à l'étage.

"Salle d'eau sur ta droite et là c'est ma chambre" Dit-elle en ouvrant l'une après l'autre les deux portes.

"Je pense que quelque chose devrait t'être familier, cadeau de ton père et du mien" Lance-t-elle en lui adressant un clin d'oeil avant de lui indiquer la grande porte fenêtre qui s'ouvre sur une terrasse strictement identique à celle que possède sa chambre chez ses parents.

Etonnament, le lit occupe les deux tiers de la pièce. Il est pour ainsi dire vraiment gigantesque...

"Ça... c'est un cadeau d'Hector. Je sais pas ce qu'il lui a pris de me faire une piscine" Dit-elle en éclatant de rire.

Plus tard... un jour... lorsqu'elle reviendra ici et reverra ce qui n'est finalement qu'un simple meuble, le jour où son esprit aura été purifié de tout le poison qui le contaminera, ce lit deviendra bien plus précieux qu'un simple objet permettant de dormir. Car il sera le dernier objet qu'il aura confectionné avant de mourir.

Ahina s'arrête près du lit et reste interdite un moment. Maintenant faut faire quoi ? Panique à bord, les femmes et les enfants d'abord !

"Je... vais dans la salle d'eau !" Lance-t-elle à la volée en s'engouffrant dans le couloir sans demander son reste.

Une fois la porte de la salle de bain fermée, elle s'adosse contre le montant et se laisse tomber sur le sol. Son coeur palpite comme si elle était en proie à une crise cardiaque et son sang circule si vite qu'il bat violemment dans ses tempes.

"T'es ridicule ma fille, franchement tu fais pitié" Marmonne-t-elle dans sa barbe.

Ce n'est qu'au bout d'une bonne vingtaine de minutes qu'elle ressort de la salle de bain. Certes il y a eu les ablutions d'usage. Mais après convenait de savoir ce qu'elle allait mettre pour dormir... Et vu que notre Scorpion dort toujours nue comme un ver, elle n'a pas la moindre idée de ce qu'elle va bien pouvoir se mettre sur le dos sans aller jusqu'à enfiler une tenue de ville.

Mais finalement... ce n'est pas tout cela qui prit autant de temps. Dans sa précipitation et étant peu habituée à faire autant de chichis, Ahina a oublié l'essentiel : réfléchir à cette question avant d'aller dans la salle de bain et surtout prendre les fringues choisies avant de faire sa toilette !
Sur la vingtaine de minutes écoulées, il lui en fallut bien quinze juste pour se décider à sortir de la salle de bain.

"J'ai oublié de prendre des vêtements propres..." Lance-t-elle rouge jusqu'à la racine des cheveux, alors qu'elle apparait dans la chambre couverte d'une serviette de bain d'une taille absolument ridicule.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 23:06



“C’est juste que... tu as peur, je sais” pensa Kappa avant qu’elle ne tente de rattraper le coup. Il n’en souffla pas mot, ce n’était pas utile, et c’était normal, surtout pour Ahina. Après tout, leur histoire était récente, enfin... disons plutôt leurs retrouvailles. Leur histoire avait presque 20 ans, elle. Le jeune homme fut coupé dans ses réflexions quand Ahina devint à nouveau jalouse, ce que bien sûr, il ne manqua pas de lui faire remarquer. A tendre le bâton pour se faire battre, on finit par recevoir des coups :
- Oh, mais c’est qu’on serait jalouse ? Lança t’il d’une voix particulièrement malicieuse. Pour ta gouverne, je n’ai eu aucune relation amoureuse, tu es la première ! D’accord, il m’est arrivé d’être attiré par Mashia et cette autre femme dont je t’ai parlé, mais ça n’est jamais allé plus loin. C’est pas comme si quelque chose s’était passé...
Il préféra néanmoins ne pas détailler davantage. Il savait que le simple fait d’aborder le sujet l’agaçait au plus haut point, ce qu’il trouvait adorable, mais paradoxalement dangereux pour son intégrité physique.

Il fut donc soulagé qu’Ahina se lève et le mène à l’étage.
- Ah, je vois ! Tricheuse ! Je savais que cet ordre trop parfait avait quelque chose de bizarre ! Ta mère a donc joué les fées du logis, ajouta t’il en suivant Ahina dans l’escalier.
Curieux, Kappa observa les deux pièces qui constituaient l’étage, et entra dans la chambre d’Ahina. Il se remémora l’effet intimidant que cela avait eu sur lui la première fois qu’il avait pénétré dans l’antre de son amie. Sa chambre d’enfant, évidemment. Son regard fut aussitôt attiré par la porte fenêtre et la terrasse.
- Je le crois pas... Eh ben, quand ils savent faire une chose, ils la rentabilisent au maximum ces deux là ! Tu verras que si j’achète une maison ils me proposeront la même, renchérit il en éclatant de rire.
Ses yeux se posèrent alors sur le superbe lit, qui sembla disproportionné aux yeux de Kappa par rapport à la pièce.
- Dis moi... il est immense ce lit !

Ahina expliqua l’origine du meuble, et le Verseau comprit aussitôt pourquoi. Habitué à tailler des meubles correspondant à sa taille immense, Hector avait sûrement fait la même chose ici. La jeune femme devait se sentir toute petite avec son mètre 55 une fois dans son lit.
- Je comprends mieux, ajouta Kappa avec un sourire amusé.
Il sentit soudain le Scorpion bloquer légèrement en approchant du lit (certain(e)s auraient appelé ça buguer) et s’adressa aussitôt à elle :
- Quelque chose ne va pas ?
Elle lui répondit très vite avant de disparaître dans la salle d’eau sans demander son reste. Il n’avait pas bien saisi mais il se contenta de hausser les épaules et de passer à autre chose. Il se dirigea vers la porte fenêtre et l’ouvrit, puis sortit sur la terrasse. Pensif, il en caressa la barrière en pierre, et constata à quel point elle ressemblait à celle que les deux compères avaient construite sur la maison d’Aaron et Enya.
- Vous auriez pu faire un effort d’originalité... murmura Kappa pour lui même, un sourire amusé sur les lèvres.

Se tenant ainsi seul sur le balcon en attendant Ahina, Kappa eut des flashbacks de la soirée qui avait changé entièrement sa relation avec la jolie brune. Son coeur se mit à battre plus vite en se souvenant de sa déclaration, et il fit demi tour pour rentrer dans la chambre. Il alluma une bougie sur la table de chevet, et à son tour, il bloqua près du lit. Il n’avait pas de vêtements pour dormir, et en ce moment, il n’aimait pas porter les mêmes trop longtemps à cause de ses blessures qui guérissaient toujours. Il était encore plus pointilleux sur son hygiène que d’habitude, afin d’éviter les éventuelles infections. Enya avait bien insisté sur ce point. Sauf que voilà, il était chez Ahina pour la nuit, et il n’avait rien à enfiler pour aller dormir. Subitement, il sentit son esprit malicieux s’envoler et son visage rougir comme une tomate. Il avait fait le malin et taquiné la jeune femme, mais à présent, il était lui même mal barré.

Et les ennuis ne faisaient que commencer. Alors qu’il tournait dans la chambre depuis une bonne dizaine de minutes à la recherche d’une solution, la porte de la salle de bain s’ouvrit doucement. Ahina n’apparut dans l’embrasure de la chambre qu’après une bonne dizaine de secondes. Mais pas n’importe comment ! En petite serviette de bain ! La couleur du visage de Kappa vira au cramoisi, jusqu’aux oreilles. Il eut même peur de se mettre à saigner du nez sous peu. Cette scène lui permit cependant de remarquer un point : la jolie brune avait raison. Elle était une femme, maintenant ! Plus une enfant ! Et son corps superbe en témoignait largement ! Toujours habillée avec des vêtements amples ou masculins, elle dissimulait en permanance sa féminité. Mais en cet instant, Elle apparaissait particulièrement bien (un peu trop peut être) aux yeux de Kappa.
- Ah, euh... balbutia t’il, complètement pris au dépourvu sans pouvoir détacher ses yeux de la serviette qui dissimulait la partie “mystère” du corps de la belle. C’est... on a un double problème, alors ! Parce que... j’ai pas de vêtements de rechange... Et pour mes blessures, ta mère a bien insisté sur la nécessité d’en changer souvent. Tu... y a pas des vêtements de ton père qui traîneraient dans le coin ? Suggéra Kappa sans trop y croire.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyDim 17 Jan - 23:57


ça va, je gère !


Un vague "mouais" s'échappe des lèvres de la jeune femme pour toute réponse. En définitive, il avait parfaitement le droit d'avoir eu d'autres femmes ou d'être tombé amoureux, même s'il prône le contraire aujourd'hui. Ça ne devrait sans doute pas autant la contrarier, mais le fait est que c'est tout de même le cas. Cela lui permet, si on peut y trouver un bon côté, de se découvrir un peu plus. Jusqu'à présent elle n'avait jamais imaginé qu'elle pouvait être jalouse. Mais aujourd'hui elle se rend compte que non seulement elle l'est, mais en plus pas qu'un peu !

"Oui haha ! Elle passe régulièrement quand je suis au Sanctuaire cette fourbe" Répond-elle en riant alors qu'ils grimpent les petites marches de l'escalier.

Après avoir brièvement échangé sur la terrasse, le lit gigantesque d'Ahina et que celle-ci se soit enfin extraite de la salle de bain à grand renfort de courage, une profonde gêne s'étend dans la pièce comme une traînée de poudre.
La situation est des plus cocasses à vrai dire. Kappa ne semble pas pouvoir détacher son regard de sa petite amie, quant à celle-ci elle le fixe aussi intensément. Ses joues s'empourprent, mais pourtant elle ne parvient pas à regarder ailleurs. Les yeux qu'il pose sur elle la... subjugue. Oui c'est le terme.
C'est la première fois qu'il la regarde ainsi et elle a bien du mal à définir exactement la nature de ce regard.

Et là c'est le drame. Lorsqu'il arrive enfin à articuler deux mots et qu'il explique qu'il n'a rien à se mettre sur le dos, les yeux d'Ahina s'écarquillent. Alors là par contre c'est certain, elle n'a strictement rien à lui prêter qui pourrait lui convenir. Quand ils étaient mômes, ils ont pu partager quelques fringues à son arrivée en Grèce, mais désormais c'était impossible. Kappa avait bien changé, il était beaucoup plus musclé et grand qu'elle. Même une chemise ouverte ne saurait lui convenir.

"Je... euh..."

Elle fait un pas dans la chambre. Mal assurée à cause de la menue serviette qui ne la recouvre que par un miracle du Saint esprit, Ahina avance pas à pas, comme si elle marchait sur des oeufs, vers l'armoire disposée dans un coin de la chambre. Le seul coin que n'occupe pas le lit, à vrai dire. Pour se faire elle doit passer entre Kappa et le mur. Tout doucement, elle se déplace comme un crabe (un drame pour un scorpion !) d'une manière absolument ridicule.

"Je crois que j'ai un short qui traîne par là, je le mets jamais, il est beaucoup trop grand pour moi" Dit-elle en fouillant d'une main dans l'armoire.

S'énervant de ne pas trouver le dit short, Ahina trifouille plus vigoureusement dans l'armoire en envoyant valser quelques fringues. D'un bond elle se retourne, levant triomphalement le short en même temps que sa serviette chute sur le sol. Son visage devient aussi blême que la lune, et ce n'est qu'après une longue seconde de battement qu'elle l'a ramasse en se la collant sur la poitrine tout en poussant un juron que la bienséance nous empêche de reprendre ici.

"VOILA !" Hurle-t-elle comme un putois en lui jetant le short.

Serrant la serviette contre elle, elle baisse les yeux et contemple ses pieds avec une attention extraordinaire.

"Fais attention à tes plaies. J'ai de quoi te soigner et des bandages dans la chambre, donc sèches toi bien. T'as des serviettes propres dans la salle de bain..."

Alors qu'il part vers la salle de bain, Ahina jette rageusement sa mince serviette contre le mur, tout en la traitant aimablement de "sale connasse !".
Puis fouillant dans l'armoire de nouveau, elle récupère un petit short et un débardeur qu'elle fixe d'un air dubitatif. Bon ça fera l'affaire...

Le temps qu'il se nettoie, elle a installé l'onguent et les bandages sur la table de chevet et s'est assise sur le lit.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 0:29



Le silence de mort qui s’installa brusquement dans la chambre sembla être l’un des plus longs que le Verseau avait jamais connu. Mais clairement pas le plus désagréable. La vue qui s’offrait à lui aurait de quoi ravir beaucoup d’hommes. S’il la fixait aussi intensément, c’est parce que jamais avant cet instant il ne s’était rendu compte à quel point elle pouvait être féminine, et belle ! Il était tombé profondément amoureux d’elle depuis qu’ils étaient jeunes, mais il n’était pas tombé amoureux de son physique en premier lieu. C’était avant tout sa personnalité qui contre toute attente l’avait séduit. Certes, la jeune femme n’avait pas un caractère facile, mais avec lui, elle savait se montrer sous un jour que personne d’autre ne lui connaissait. Elle savait être douce, embarrassée, gênée, tendre. Personne à Rodorio ou au Sanctuaire n’irait faire le lien entre ces adjectifs et Ahina. Il avait été séduit par son côté secret, mystérieux, qu’elle gardait juste pour lui. Et puis, elle l’avait sauvé de nombreuses manières depuis qu’ils s’étaient rencontrés.

La scène qui s’ensuivit fut assez hilarante. Naios, Aaron et Enya auraient probablement payé cher pour assister à celle ci : Ahina, collée au mur essayait de passer pendant que Kappa, les bras le long du corps, essayait de lui fournir un maximum d’espace pour ne pas entrer en contact avec elle par inadvertance. Il avait peur qu’elle lui perce les tympans à l’aide d’un cri de terreur si une telle chose venait à arriver compte tenu de sa tenue. Finalement, le jeune homme décida de s’assoir sur le lit, tout en suivant toujours la jeune femme du regard. C’est lorsqu’elle ouvrit l’armoire, dos à Kappa, que celui ci nota la présence d’une marque étrange sur le dos de la jolie brune. Il s’approcha doucement, voulant toucher le tatouage avec son doigt, mais à cet instant précis, Ahina fit volte face, triomphante, le short en main. Seulement voilà, la serviette, dernier rempart de sa dignité chuta au sol, alors que le visage de Kappa était à moins d’un mètre d’elle. Il écarquilla les yeux et vira à nouveau au cramoisi avant de recevoir le short en plein visage.
- Excuses moi, je... C’est... La marque dans ton dos, c’est un tatouage ?

Ahina changea rapidement de sujet, et Kappa comprit qu’elle était vraiment trop gênée. Il se leva, short en main, et acquiesça silencieusement avant de se diriger vers la salle d’eau.
- Entendu, lui répondit il.
Avant de refermer la porte de la salle bain, il entendit sa chère et tendre s’énerver contre la serviette et ne put s’empêcher de pouffer de rire. Il se lava avec précaution. Les blessures de son abdomen et de sa jambe étaient toujours en cours de guérison. Heureusement, Kappa possédait un métabolisme supérieur à la normale grâce à ses longues années d’entraînement au contact de températures extrêmes. Toutefois, cela n’accomplissait pas de miracles. Il fallait du temps pour soigner des blessures si graves. Suivant sagement les instructions d’Ahina, il se sécha précautionneusement après être sorti du bain. Il enfila le short qui était un peu serré pour sa taille mais clairement trop grand pour Ahina. A la lumière de la bougie, il se rendit compte que le short le moulait un peu trop à son goût. Il avait tout intérêt à contrôler sa pression sanguine...
- Fait chier... pesta t’il avant d’ouvrir la porte de la salle de bain.

Uniquement vêtu de son short, il revint dans la chambre avant de s’adresser à la jeune femme avec un sourire embarrassé :
- Je suis désolé, je vais avoir besoin de ton aide pour les bandages...

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 12:16


Soirée haute en couleurs !


Le répit accordé alors qu'il est dans la salle de bain est plus ou moins bien mis à profit. A vrai dire, si elle ne cessait de changer d'avis toutes les dix secondes, ça serait nettement plus simple !
Tout d'abord, elle se promet de lancer une vendetta sur sa mère pour lui indiquer sa façon de penser quant à ses splendides idées. Puis elle se ravise aussitôt en songeant qu'il faudra alors lui expliquer les nombreuses boulettes qu'elle s'est évertuées à commettre tout au long de la soirée et ça ne serait clairement pas à son avantage.

Lorsque la porte de la salle de bain se rouvre et qu'il apparait sur le seuil de sa chambre, Ahina reste interdite un instant alors que ses prunelles descendent le long des muscles saillants de son compagnon. Une situation qui aurait du la gêner et provoquer un nouvel excès... indéfini, mais elle n'en a pas le temps en fin de compte. Car lorsque elle aperçoit le short, elle éclate de rire.

"Çà va ? T'es sûr que t'arrives à respirer avec ça ?" Dit-elle en riant tellement fort qu'elle se tient les côtes et verse quelques larmes.

Baragouinant quelques "désolée" entre deux éclats de rire, Ahina met de longues secondes avant de calmer son fou rire. Le Pauvre Kappa, ça n'est vraiment pas très gentil. Mais il avait l'air si confus et mal à l'aise dans son petit short, qu'elle n'avait pu faire autrement que de rire.

"Oui bien sûr, j'avais pas prévu de te laisser faire figures-toi. T'es foutu de te faire mal"

Elle lance ces mots avec désinvolture. Quand l'on sait que c'est elle le bourrin du couple, c'est un peu fort de café. Et le pire, c'est qu'elle a vraiment l'air sérieuse par dessus le marché.
Après avoir placé un coussin bien rembourré, elle tapote le lit pour qu'il prenne place en s'adossant contre le haut montant de bois, tout en étendant ses jambes.

"Je vais commencer par le visage, comme ça ça aura un peu pénétré avant que tu te couches, ça sera moins chiant pour dormir vu qu'on peut pas mettre de bandages ici" Dit-elle avec un sérieux d'infirmière qu'on ne lui connait pas.

Elle ouvre le pot d'onguent, dispose les bandes par ordre de largeur, puis s'arrête quelques secondes en regardant le tout d'un air absent. Cela ne dure que peu de temps. Se tournant vers lui, elle esquisse un gentil sourire alors qu'elle se penche vers Kappa en déposant un baiser sur ses lèvres. C'est la première fois qu'elle l'embrasse d'elle-même. Jusqu'à présent l'initiative était toujours venue de lui.

Doucement elle reste ainsi, ses lèvres contre les siennes quelques secondes, avant que son visage ne dévie sur le côté. Avec beaucoup de tendresse, elle frotte sa joue contre la sienne alors que ses paupières se ferment quelques secondes et que sa paume se pose sur son autre joue.
A croire que les tigres sont parfois capables de se transformer en chatons.

"Bon allez, c'est parti monsieur le malade" Lance-t-elle en se redressant tout en levant le poing vers le ciel.

Réitérant les mouvements qu'elle avait exécutés dans le salon plus tôt dans la soirée, elle pose de petites touches de pommade sur chaque plaie, avant de les étaler avec soin et une délicatesse presque surréaliste lorsque l'on connait le veau.

"Un flocon de neige"

Ces quelques mots s'échappent de ses lèvres alors qu'elle pose un gros tas de crème à la base de l'entaille qui lacère le ventre du Verseau, sans lever les yeux vers lui.

"Le tatouage dans mon dos, c'est un flocon de neige. Je l'ai fait faire le lendemain de ton départ. Je crois que je n'ai jamais entendu ma mère hurler aussi fort que ce jour là." Lâche-t-elle dans un sourire amusé au souvenir de ce jour pourtant cuisant sur sa joue.



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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 13:00



Debout dans l’embrasure de la porte, Kappa attendit avec un regard résigné que sa bien aimée calme son fou rire. Il était ridicule dans cette tenue, c’était un fait. Toutefois, il décida de piquer le scorpion (un comble) là où ca faisait mal :
- Venant de la part de notre stripteaseuse nationale, c’est assez déplacé je trouve.
Il ne put s’empêcher néanmoins de sourire en voyant sa petite amie rire autant. Depuis qu’ils s’étaient réconciliés, c’était la première fois, et c’était un signe évident qu’ils franchissaient de nouvelles étapes vers une relation normale entre un homme et une femme. Rien que ce fait le rendait heureux.
- Me faire mal ? Répéta simplement le jeune homme d’un air dubitatif.
Décidément, elle manquait pas de cran de lui dire ça, elle ! Il ne commenta cependant pas davantage, se contentant d’approcher lorsqu’elle lui fit signe. Il s’allongea en s’adossant contre le montant du lit.

Docile, il se laissa soigner (cajoler serait plus exact) avec un plaisir non dissimulé en fermant les yeux. Il les rouvrit au bout de quelques secondes et croisa le regard d’Ahina. Elle était étrange :
- Hé ? Lui murmura t’il avec douceur. Quelque chose ne va pas ?
Pour toute réponse, la jolie brune l’embrassa tendrement. Il passa ses bras autour d’elle alors qu’elle transformait ce baiser en câlin d’une tendresse qu’il n’aurait pas soupçonné possible à ce stade de leur relation. Il la serra fort contre lui mais ne put s’empêcher de lui chuchoter une nouvelle fois à l’oreille :
- Tout va bien, tu es sûre ?
Pour toute réponse, la jeune femme se ressaisit et commença à soigner son compagnon. C’est alors qu’elle lança ces quelques mots. Par pur réflexe, Kappa regarda par la fenêtre, mais il ne vit rien tomber au dehors. Mais il comprit bien vite qu’Ahina ne parlait pas de ça. Il lui fallut quelques instants pour comprendre toute la portée de ce qu’elle venait d’avouer.

Interdit, il hésita avant de parler. Mais sa voix s’éleva finalement quelques secondes plus tard :
- Tu... tu veux dire que... tu l’as fait à cause de mon départ ? Pourquoi ? Demanda t’il alors.
La remarque d’Ahina sur la crise qu’avait piqué Enya aurait dû le faire exploser de rire, mais cette fois ci, il n’avait pas envie de rire. A tout juste treize ans, la jolie brune savait quelque part ce que le départ de Kappa signifiait pour elle, même si elle ne le décoderait réellement que bien des années plus tard. Et lui, n’avait rien vu. Absolument rien. Il savait que ce serait dur pour elle comme pour lui, bien sûr. Mais s’il s’était douté que ça atteindrait de tels sommets, il aurait probablement refusé tout net de quitter Rodorio. Il se sentit mal en pensant à ce qu’Ahina avait dû traverser durant son absence, et alors qu’elle était toujours en train d’appliquer le baume sur ses blessures, il la serra très fort contre lui, et déposa un baiser sur son front. Il n’ajouta rien, et laissa le Scorpion poursuivre ses soins, tout en douceur. La prochaine étape serait plus douloureuse puisqu’il s’agissait de la blessure au ventre...

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 14:09


Gravé en moi


Un rouleau de bandes bien serré atterrit en plein dans sa face pour toute réponse à sa remarque concernant la stripteaseuse. Récupérant le rouleau qui vient de chuter sur le lit dans un sourire amusé, elle hausse les épaules. Certes elle n'est pas reconnue par sa légendaire douceur, mais c'est bien pour cette raison qu'il risque d'être surpris !
C'est donc avec une application redoublée, histoire de bien lui prouver que quand elle veut elle peut, qu'elle entame le soin des plaies qui trônent sur son visage.

"Hum... oui oui ça va" Dit-elle en esquissant un sourire alors qu'ils se séparent et qu'elle baisse les yeux vers son ventre.

A cet instant une légère appréhension l'envahie. Car en dehors du fait de s'occuper de cette partie plutôt... basse de son anatomie, elle est surtout la blessure la plus profonde et la plus délicate. Si elle y va trop fort, elle va au mieux lui faire mal, au pire carrément la rouvrir. Quoi qu'il faudrait vraiment qu'elle y aille comme une bourrine pour en faire sauter les points, mais tout de même... l'appréhension est bien là.

Alors le temps de décider de qu'elle manière elle va s'y prendre, et après avoir seulement déposé une grosse noix de crème à la base de la plaie, elle lui narre rapidement la naissance du tatouage qu'elle a dans le dos.
Si elle s'attendait à ce qu'il ne pose pas plus de questions, à vrai dire c'est un peu raté ! Rha cette tendance à la curiosité ! Mais bon, à sa place en ferait-elle tout autant...

Avant qu'elle ne puisse répondre, il la serre très fort contre lui. Ce mouvement étonne quelque peu le Scorpion qui fait tomber la boite d'onguent sur le sol. Heureusement que la crème est compacte, sinon elle serait quitte pour taper un sprint jusqu'à chez sa mère pour en récupérer une autre.

Lorsque leurs corps se séparent de nouveau, elle pose la main au sommet de sa tête en lui ébouriffant les cheveux, comme elle passait ses journées à le faire lorsqu'ils étaient petits. Visiblement, l'annonce du tatouage a eu plus d'effets qu'elle ne l'aurait pensé.

"Ah bah c'est malin, je suis bonne pour changer de haut maintenant" Dit-elle en éclatant de rire alors qu'elle admire la fabuleuse noix de crème qui est passée du ventre du Verseau au sien lors de leur étreinte.

Récupérant le pot sur le sol, Ahina essuie ses mains avec beaucoup de soin sur une serviette propre puis reprend une bonne louche de crème.

"Bon... maintenant tu bouges plus un orteil hein !" Dit-elle d'un ton sévère alors qu'elle applique un tas d'onguent à la naissance de la plaie.

Avec une infinie précaution, elle étale la crème du bas de la plaie vers le haut, en prenant soin de laisser une grosse couche à sa surface. Enya avait été très claire sur ce point, la plaie devait absorber autant de crème que possible, cela accélèrerait la régénération des tissus. Jetant un coup d'oeil de temps à autres vers lui, en quête d'une quelconque grimace qui indiquerait qu'il a mal, elle entreprend néanmoins de répondre à sa question.

"Parce que je pensais que je ne te reverrais jamais plus" Lance-t-elle à demis mots avant de poursuivre tout aussi doucement. "Graver un flocon de neige dans ma chair... c'était un peu comme... si tu n'étais jamais parti. Comme si... il me resterait toujours un peu de toi et du cadeau que tu m'avais offert pour le dernier anniversaire que nous avons passé ensemble."

Sa gorge se serre un peu à cette évocation. Bien sûr... elle est heureuse qu'ils aient réussi à se réconcilier et que leur relation en soit arrivée là où elle en est aujourd'hui. Cependant, l'évocation de ces souvenirs lui rappellent la période la plus douloureuse et agitée de son existence.

"Ça va ?" Demande-t-elle en lui jetant un regard anxieux alors qu'elle achève de recouvrir la plaie de crème.

S'essuyant de nouveau les mains sur la serviette, elle récupère le plus gros rouleau de bandage avant de poser ses mains sur les épaules de Kappa. Par un léger mouvement elle lui inculque de se redresser un peu. Quand il va trop vers l'avant, elle l'arrête en poussant sur ses mains. Il ne doit pas trop se pencher, sinon il va rouvrir sa plaie, mais il doit tout de même décoller un peu son dos du montant de bois afin qu'elle puisse enrouler le bandage autour de son torse.

Au bout de quelques minutes, Ahina allant si lentement que l'on croirait le Scorpion mué en escargot, le bandage fait plusieurs fois le tour de l'abdomen du Verseau en une épaisse protection.

"Pas trop serré ?"


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 17:39



Il y avait longtemps que le Verseau ne s’était pas senti aussi bien. Ce soir, et malgré les circonstances particulièrement difficiles, Ahina avait accompli le miracle de rendre son amour heureux, et de lui faire oublier toutes ces responsabilités qui pesaient en permanance sur ses épaules. Pour la première fois depuis des années, il n’était plus qu’un homme passant un moment de paix avec la personne qu’il aimait. Sans contraintes, sans soucis. Il était en paix avec lui même. C’était une chose rare, car contrairement à ce que beaucoup pensaient, le chevalier des glaces n’était pas un coeur de pierre. Il était particulièrement sensible et les responsabilités qu’il avait acquises par défaut lui pesaient plus qu’à n’importe qui. Kappa n’était pas Marcus. Il n’était pas Shion. Son caractère était certes plus doux, tendre et mesuré que celui du Scorpion, mais ils avaient cette même impulsivité dans certaines situations. Il n’aurait jamais dû finir à la tête des troupes du Sanctuaire, et pourtant, c’était à lui, désormais, de porter le flambeau que lui avait confié l’ancien Taureau. Mais ce soir, il n’était qu’un homme passant du temps avec sa compagne, le coeur léger. Et c’était un présent magnifique !

Le jeune homme éclata de rire quand sa petite amie se plaignit de la tâche sur son haut. Un sourire malicieux ourla ses lèvres, et il répondit :
- Que ne ferais-je pas pour te faire enlever ton haut ?
Il ponctua la fin de sa phrase avec un clin d’oeil coquin, qui, il en était certain, aurait un effet dévastateur sur l’assurance d’Ahina. Toutefois, il redevint sérieux quand elle lui demanda de ne pas bouger. Il savait que ça allait être douloureux, alors il s’appliqua à respirer tranquillement, les yeux fermés. Durant tout le traitement, il ne bougea pas un seul instant. Cependant, s’il semblait parfaitement calme depuis l’extérieur, dans sa tête et dans son coeur, le récit d’Ahina concernant le tatouage le marquèrent au fer rouge.
- Whaou... souffla t’il alors qu’elle achevait son histoire. C’est une preuve d’amour magnifique... Aie !
Cette phrase dut faire son effet car la jolie brune eut un geste plus violent que les autres en étalant le baume.
- Ca va, oui, la rassura t’il aussitôt.

Il se laissa docilement passer le bandage autour de la taille en se disant qu’être blessé avait parfois du bon, surtout avec une infirmière aussi jolie. Et il ne put s’empêcher de répondre volontairement à côté de la question du Scorpion.
- Non ça peut aller, dit il en tirant un peu les côtés du short. Enfin faut juste pas que tu changes de haut trop de fois dans la soirée, et je devrais pouvoir respirer. Je plaisante ! Ajouta t’il précipitamment en protégeant son visage derrière ses bras, prêt à encaisser un nouveau projectile. Le bandage est très bien comme ça, reprit t’il avec un sourire bienveillant après avoir baissé ses bras.
Il abaissa le coussin et s’allongea de tout son long sur le lit. Il était particulièrement confortable, même comparé à celui qu’il possédait dans son temple, et qui était pourtant superbe.
- Bon sang, Hector sait ce qu’il fait en terme de lits.... murmura t’il en fermant les yeux un instant.

Puis il se tourna subitement vers Ahina, le coude posé sur le lit, et la tête posée sur sa main. Dans son regard flottait à nouveau cette lueur que sa petite amie allait finir par détester à la longue, ou peut être pas d’ailleurs. Il était d’humeur joueuse. Bâdant la jeune femme comme un chien qui quémanderait sa friandise, il sourit de façon malicieuse. Face aux interrogations de la belle, il rétorqua :
- Ben tu devais pas changer de haut ? Chose promise, chose dûe, non ? Lança t’il d’une voix amusée en tirant la langue.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 18:23


Ah ouais ? Ok !


BAAAM

C'est avec une certaine élégance et tout en douceur (bien sûr), que son poing s'abat fermement au sommet du crâne du Verseau.

"La ramènes pas trop, ça se trouve d'ici demain matin tu seras devenu une gonzesse avec ce short" Dit-elle en lui tirant la langue.

Ceci étant il n'a pas trop le choix. Soit il supporte son petit short moule burnes (comme dirait Mary) soit c'est direction le canapé sans passer par la case bisous !

Elle ne répond rien quand il s'exclame, voire s'extasie, sur ce qu'il considère comme une preuve d'amour. A cet instant le Scorpion dérape un peu de sa trajectoire et lève immédiatement les yeux pour voir l'étendue des dégâts sur son visage. Mais soit il joue bien la comédie, soit elle ne lui a vraiment fait mal que sur l'instant.

Elle ne comprend pas trop sa réaction à vrai dire. En quoi se faire transpercer la moelle par une aiguille, serait une preuve d'amour ? Ça fait super mal, surtout sur une vertèbre, ça s'est certain... Mais la symbolique est surtout importante à ses yeux finalement.

"Mais c'est qu'il est un grand romantique ce garçon" Dit-elle en le taquinant plusieurs fois de l'index.

C'est aussi sa façon à elle de faire redescendre la pression, étonnamment élevée en cette soirée pourtant très détendue. Paradoxe.
Elle sait qu'elle ne lui doit rien, qu'elle n'a pas d'obligation et que, lui-même, n'attend pas d'elle quoi que ce soit qui ne soit pas spontané ou volontaire. Ceci étant, pour avoir entendu un nombre incalculable de discussion de gonzesses à la taverne, elle a l'impression de se foutre de lui.
Pourtant ça n'est vraiment pas le cas... et puis son état physique n'est pas non plus des meilleurs... (ça pourrait diminuer ses performances)

"Dis Kappa... tu trouves que c'est abusé de ma part ?" Dit-elle alors qu'elle répond sans pour autant relever la boutade qu'il vient de lui balancer.

Normalement elle aurait du lui balancer quelque chose. N'importe quoi, un p'ti truc au minimum. Mais non, elle le dévisage très sérieusement.

"Non mais arrêtes de faire le con 5 minutes. Tu trouves que j'exagère ? Tu trouves que c'est nul de ma part ? Je veux dire... si tu le penses je serai pas fâchée hein... je comprendrai et j'irai dormir en bas..."

Mais c'est qu'elle a l'air très sérieuse en plus !
Sauf que... il la titille un peu trop l'animal quand même. Il en rajoute encore une couche, avec le regard malicieux qui va bien en plus ! Ah ouais ? Tu le prends comme ça ? Très bien ! Semble dire le regard de la brune qui brille soudainement d'une étrange lueur.

D'un bond elle se lève sans attendre qu'il réponde, saisit le premier haut qui lui tombe sous la main, l'armoire étant encore ouverte comme la gueule d'un ours, ça n'est pas bien long. D'un geste fluide et sous le regard éberlué du pauvre Verseau, elle retire son haut sans plus de commentaire.

"Voilà, là t'auras vraiment le droit de dire que j'abuse, mais c'est de ta faute KAP-PA-CHAN" Lance-t-elle en lui balançant le haut qu'elle tient en main en pleine figure avant d'enfiler l'autre.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 18:53



Il aurait pu être gêné quand elle le traita de grand romantique, mais en fin de compte, il avait ce penchant, et il en avait conscience depuis longtemps. Il avait pu mesurer par le passé à quel point ce penchant pouvait se transformer en faiblesse face à des ennemis tels que Kyro du Requin, et pourtant, il n’avait encore rien vu. Mais cet aspect de sa personnalité ne le dérangeait pas. Aussi haussa t’il simplement les épaules avant de sourire et de répliquer :
- Oh, je t’en prie, Ahina ! Comme si tu ne savais pas que je le suis. Tu me feras pas croire un truc pareil. Tu me connais mieux que ça...
La jeune femme termina consciencieusement le bandage, mais soudain sa voix s’éleva, avec un ton beaucoup plus sérieux.
- Abusé ? Répéta Kappa, qui ne comprenait visiblement pas où elle voulait en venir.
La Rodorienne renchérit, presque comme si elle s’inquiétait de ce que son petit ami pensait d’elle, comme si elle culpabilisait. Il comprit alors qu’elle était vraiment sérieuse :
- Non ! Bien sûr que non, répondit il en souriant avec douceur. Je te taquine c’est tout. Ca n’a aucune importance pour moi que tu sois prête ou pas. Je veux juste être avec toi, et qu’on soit bien. Je suis très heureux comme ça. Tu fais déjà de gros efforts, et j’en suis parfaitement conscient.

C’est à ce moment là que la jeune femme eut terminé avec le bandage et que le jeune homme la provoqua à nouveau, malgré tout. Mais la réaction d’Ahina le laissa dans les starting block. Jamais il n’aurait pensé qu’elle oserait. Et pourtant, il la connaissait bien. Il aurait dû savoir. Profitant de la vision de rêve qui s’offre à lui durant quelques instants, il n’essaya même pas de se protéger contre le nouveau projectile qui lui arrivait dessus. C’aurait été dommage d’en louper un bout. Le haut tâché recouvrait à présent son visage et il s’allongea, avant d’éclater de rire.
- Ma foi, t’auras le droit d’abuser plus souvent, ajouta t’il d’une voix étouffée par le tissu qui le recouvrait.
Il ôta le haut avant de se tourner vers Ahina, le visage détendu. Il se décida enfin à se mettre dans le lit, sous les draps. Avec tendresse, il l’encouragea à venir s’allonger à côté de lui. Plus de jeux stupides, il avait retrouvé son sérieux. Elle avait peur et c’était compréhensible. La jolie brune avait toujours été sauvage, et il pouvait se vanter d’avoir été le seul Rodorien de son âge à l’avoir domptée. Il savait comment agir quand elle était en colère, ou mal à l’aise. Et il savait qu’en cet instant, elle avait besoin de douceur et de tendresse.
- Promis, je serai sage, murmura t’il avant de lui sourire et de se tourner vers le côté du lit ou le Scorpion allait s’installer.

Il attendit qu’Ahina se décide (ou devrais-je dire “se risque” ?) à s’allonger à son tour sous les draps, et ne bougea pas davantage lorsqu’elle souffla la bougie, plongeant ainsi la chambre dans la pénombre. Puis, lentement, il se mit en quête de sa main à tâtons, et lorsqu’il la trouva, il entrecroisa ses doigts dans les siens.
- Tu vois, c’est pas si terrible, murmura t’il à son oreille. T’en fais pas, tu vas survivre à notre première nuit ensemble.

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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 20:46


Goûter à la quiétude, pour une fois


Son attitude et ses mots ont permis de rassurer son inquiétude. Alors, finalement, a-t-elle cédé à l'appel de la provocation qu'il lui lance. Une fois le défi relevé, elle ne se sent même pas gênée. Disons que les choses se sont déroulées si vite et sur un bon vieux coup de tête, que son cerveau n'a simplement pas du imprimer l'énormité que sa maîtresse vient de réaliser.

"Ouais bah t'y habitues pas trop hein !" Lance-t-elle en récupérant le débardeur taché de crème et en le balançant dans un coin de la chambre par-dessus son épaule.

Ahina, qui venait d'enlever son haut sans la moindre pudeur, passe d'un extrême à l'autre (comme bien souvent) et reste interdite au bord du lit quelques secondes. Patiemment, Kappa attend qu'elle consente enfin à se coucher, ce qu'elle finit par faire quelques brefs instants plus tard.

Après avoir soufflé la bougie, la jeune femme s'installe sur le dos sans bouger un cil. Extrêmement mal à l'aise, son cerveau hurle si fort dans sa boîte crânienne, qu'elle élèverait bien la voix pour lui intimer de se la boucler. Mais cela serait encore tendre une énorme perche à son compagnon, allongé à ses côtés, et il n'en est bien évidemment pas question !

"J'en suis pas aussi sûre que toi. Je crois que je préfèrerais affronter Marcus en fait" Lance-t-elle dans un rire tout en recroquevillant sa main sur la sienne.

Contre toutes attentes, Ahina s'endort à la vitesse de la lumière. Sans doute psychologiquement épuisée par la pression qu'elle s'est mise sur les épaules tout au long de la soirée, il ne faudra pas plus de 5 minutes avant que sa respiration ne présente la profondeur caractéristique de quelqu'un d'endormi.

Comme si le sommeil faisait tomber toutes les barrières qu'elle passait beaucoup de temps à ériger, il ne fallut pas plus d'une minute supplémentaire pour qu'elle se tourne dans son sommeil et enlace le Verseau tout en posant sa tête contre son épaule.

Cette nuit là, elle dormit comme jamais auparavant. Pas de rêve, pas de cauchemar, un sommeil profond, extrêmement réparateur. Un sommeil paisible sans aucune ombre. Une nuit comme elle n'en connaîtrait plus avant de longs, de très longs mois en suivant.

Lorsqu'elle ouvre un oeil, le soleil est déjà levé depuis longtemps. Il doit être facilement aux alentours de 10h. Il faut préciser qu'Ahina n'est vraiment pas du matin. S'étirant comme un chat, elle se tourne et se retourne dans tous les sens possibles avant de se redresser en sursaut et de fixer la place vide à ses côtés.

Elle se refait rapidement le film de la soirée. Non non, elle n'a pas rêvé. Elle a bien amené Kappa ici, il est resté dormir et elle a... Le visage d'Ahina devient alors cramoisi. Elle a retiré son haut devant lui ! Sans compter le coup de la serviette !

"Oh puuuuuuutain !!!!" Lance-t-elle dans un beuglement de veau avant de disparaitre complètement sous la couette.


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MessageSujet: Re: [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa   [Fin avril 1755] Panser les maux ¤ Kappa EmptyLun 18 Jan - 21:14



Kappa éclata de rire en même temps qu’Ahina quand elle évoqua Marcus, et il se permit même une petite pique sur le ton de la plaisanterie :
- C’est normal, il est vieux pour le combat maintenant...
Il ne le pensait absolument pas, mais la blague faisait l’affaire pour les deux jeunes qu’ils étaient. Comme c’était arrivé des centaines de fois dans leur enfance, ils riaient sous les draps avec insouciance. Lentement, le Verseau commençait à s’endormir lorsqu’il entendit la respiration régulière de sa compagne s’élever juste à côté de lui. Elle s’était endormie à une vitesse prodigieuse. Lorsqu’ils étaient jeunes, c’était toujours lui qui s’endormait en premier, épuisé par les entraînements qu’il avait eus. Mais ce soir là, il put profiter de la douce mélodie qu’était à ses yeux la respiration régulière du Scorpion. Il eut même le plaisir de la voir se rapprocher de lui sans même s’en rendre compte. Elle ne le sut jamais, mais le visage de Kappa en fut illuminé de joie. Pas de doute, les choses se passaient bien entre eux. Et c’était suffisant pour le rendre heureux. C’est sur ces pensées qu’il s’endormit paisiblement, d’un sommeil sans cauchemar, chose assez rare pour être soulignée.

Lorsqu’il ouvrit péniblement les yeux le lendemain matin, il constata qu’il était le premier réveillé. Il sourit en voyant Ahina dormir dans la position exacte où elle s’était endormie la nuit dernière. Il se leva sans faire de bruit, enfila son haut, et descendit à la cuisine pour commencer à préparer le petit déjeuner. En posant ses yeux par la fenêtre, Kappa eut envie d’aller s’entraîner un peu, mais il abandonna cette idée. Si son cosmos était ressenti et qu’un chevalier venait fouiner, il serait difficile d’expliquer pourquoi il s’entraînait juste à côté de chez Ahina de si bonne heure. Enfin, pas de si bonne heure que ça, d’ailleurs, constata t’il en voyant le soleil relativement haut dans le ciel. Il avait tellement bien dormi qu’il s’était réveillé bien plus tard que d’habitude. Ce qui n’était pas plus mal en fin de compte. En fouillant les placards, il découvrit sans surprise que la seule nourriture présente dans la maison était celle que sa mère avait donnée à Ahina la veille. Il soupira avec un léger sourire, d’un air de dire “elle ne changera jamais”, et se mit au fourneau pour préparer le petit déjeuner des champions : oeufs aux lards bien sûr !

Arriva alors la partie la plus ardue : casser l’oeuf tout en conservant le jaune. Il s’appliqua à n’en rater aucun avec une assiduité particulièrement ridicule. Heureusement, personne ne le vit. C’est à cet instant précis qu’il sut qu’Ahina s’était réveillée, grâce à sa voix si douce, dès le matin. Il éclata de rire en imaginant sans mal pourquoi elle avait réagi si violemment au réveil. Et cet éclat de rire se transforma en fou rire difficile à contenir. Il y parvint malgré tout avant que la jeune femme ne descende, et lorsqu’elle se présenta au bas des escaliers, attirée par l’odeur de la graille, il la salua joyeusement :
- Coucou toi ! Bien dormi, à ce que j’ai vu ! Tu tombes bien, le déjeuner est presque prêt, ajouta t’il avec un sourire avant de se tourner à nouveau vers la nourriture pour la surveiller.

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