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 .: L'Anarchie des Désirs ~ RackhamxSatine :.

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Celsius


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Celsius

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Dieu Protecteur: Athéna

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MessageSujet: .: L'Anarchie des Désirs ~ RackhamxSatine :.    .: L'Anarchie des Désirs ~ RackhamxSatine :.  EmptyMer 4 Nov - 14:06

« Mettez-la quelque part dans la cale. »

Rackham savait que les hommes devraient se mettre à plusieurs pour la transporter. La lourde Scale qui avait atterri sur le pont après lui était décidée à n'être portée que par lui, et pas de la manière qu'il voudrait. Contre toute autre tentative, elle ferait preuve de mauvaise volonté. En fait, elle avait déjà commencé. Qu'importe. Il n'avait pas le coeur à s'en occuper pour le moment ; les manigances de Poséidon attendraient.

Il y avait le fardeau au creux de ses bras pour commencer. Un fardeau à la crinière écarlate - un fardeau auquel il était fiancé. Un sourire flotta sur son visage. Enfin. La sentir respirer contre lui le rassérénait. Son poids, sa chaleur contre son torse semblaient contenir son univers tout entier. Elle était tout ce qu'il avait, et ne laisserait plus personne la lui enlever.

Cela, il se l'était juré.

C'est torse nu que Rackham s'avançait, ayant abandonné le tissu qu'il portait jusqu'alors au profit de sa prisonnière. Tandis que l'on escortait lentement, péniblement l'Hippocampe dans les profondeurs du navire, il se dirigea vers la cabine. Peu nombreux furent ceux à épier sa trajectoire, quand bien même la curiosité pouvait se lire dans les regards. Il ne fit rien pour leur cacher la vérité - cela aurait été inutile. Même s'ils n'avaient pu le savoir, leurs tripes s'en seraient chargées.

Un silence quasi-religieux accompagna sa procession sur le pont lavé de frais. En venant ici, il n'en avait informé aucun de ce qui pourrait se passer -et avait bien fait : lui-même n'en avait pas idée. Au-dessus d'eux, soufflant dans les voiles, le vent semblait commencer à se lever - les enjoindre à partir avant qu'un nouveau malheur vienne les rattraper. Il n'avait pas l'impression de l'avoir sauvée... Mais avait-elle seulement besoin de l'être ? Avec ou sans lui, Satine s'en serait tirée. Ce qu'il faisait, lui, n'était rien d'autre que lui rendre ce qu'il devait.

La majeure partie de l'équipage était réunie pour le voir débarquer, ce long arrêt les ayant laissé désœuvrés. Parmi les plus éminents (il s'efforçait de mémoriser tous les noms, mais n'était pas près d'en avoir terminé), seul Old John manquait à l'appel. Rackham l'avait imaginé derrière les fourneaux, et ne s'y était pas trompé : à peine avait-il fait quelques pas qu'il vit le vieux briscard débarquer.
À la main, une portée de gâteaux enfumant l'atmosphère, contraignant les plus proches matelots à reculer. Le plateau rencontra les dures lois de la gravité quand, de stupeur, il le laissa échapper. Ceux-là de moins à manger, songea le capitaine-adjoint : cela ne faisait que peu de temps qu'il avait repris les rênes, mais en avait déjà plus qu'assez. Sans doute était-ce l'une des rares choses qui n'avait pas manqué à Satine... Si elle se rappelait.

« Mais c'est... »
« Je ne sais pas encore. » le coupa-t-il avant qu'il ait pu trop en dire. « Mais ça se pourrait. »

Un sourire éclaira son visage. Les lueurs du soleil déclinant firent briller au doigt de Mary l'anneau doré. Sans plus attendre, il s'engouffra dans la cabine, laissant les matelots interloqués. Avec milles précautions, il la posa sur le lit, et fit demi-tour pour donner des ordres à la volée. Une fois cela fait, il referma la porte derrière lui et prit soin de la verrouiller. Ce n'était pas le moment d'être dérangé.
Il ne savait pas ce que les marins s'étaient imaginés à son sujet. Peut-être l'avaient-ils crue lasse de cette vie d'aventures, prenant des vacances bien méritées sur quelque île paradisiaque. Plus probablement la croyaient-ils morte. Seuls Barbossa et John devaient avoir un soupçon de vérité - et encore, à voir la réaction de ce dernier. Dans tous les cas, la voir refaire surface avait de quoi déconcerter.

Ce qui ne les empêcha pas d'obéir : bientôt, il sentait le navire s'ébranler.

Oui, s'il avait sauté le chapitre des explications par le passé, il ne pourrait cette fois pas y couper... Et il doutait que Satine soit en état de l'y aider. Son regard se posa sur elle, empli de plus de tendresse qu'il n'aurait un jour cru pouvoir en éprouver. Malgré tout, c'était encore loin d'être terminé. Quittant la chaise où il s'était laissé choir, c'est dans sa direction qu'il voulut aller. La fatigue s'empara de son être comme les serres d'un oiseau de proie dès qu'il eut le malheur de se redresser.

Fixée à son poignet, la Stella Rubius prenait son dû - une faiblesse dont il se serait bien passé. La tête lui tourna un instant, mais il brava la douleur pour se rendre à son côté. Après avoir tant fait pour la retrouver, ce n'étaient pas quelques nausées qui allaient l'en séparer. Malgré la brutalité avec laquelle elle s'était effondrée, sa promise - il avait toujours du mal à y croire - semblait dormir paisiblement, mais il pouvait se tromper.
Il l'observa pendant un moment avant que le réflexe médical impose sa direction. Elle avait besoin d'être changée : à quoi servait de la secourir si c'était pour qu'elle attrape une pneumonie ? Les chevaliers étaient plus solides que d'autres face aux problèmes de santé... Mais dépourvue de sa Scale et dans un tel état de faiblesse, mieux valait ne pas risquer. Toutefois, il n'était pas question de la bousculer.

Sur le bureau reposait une rose - l'une des dernières qu'il ait pu correctement créer. Ses pétales avaient déjà commencé à tomber, tapissant le sol de leurs parcelles écarlates, mais ses épines pouvaient encore piquer. S'en servant comme un poignard, il entailla sa robe - ou ce qu'il en restait - de haut en bas. Au niveau de la peau, pas une trace ne demeura.
Il estima que sa sirène ne lui en tiendrait pas rigueur : non seulement elle était irrécupérable, mais en plus elle ne lui appartenait pas. C'était son alter ego, cette version altérée d'elle-même qui l'avait portée : il ne semblait que naturel de l'en débarrasser. Cette chrysalide ne l'avait que trop entravée ; sans ses ailes, comment pourrait-elle à nouveau voler ?

Quand il écarta le tissu, découvrant sa nudité, le rouge lui monta aux joues. Il ne put s'empêcher de se sentir ridicule : ce n'était tout de même pas la première fois. Néanmoins, cela faisait un certain temps déjà, que l'ampleur des épreuves à traverser lui semblait décupler. Qui plus est, la voir ainsi assoupie lui ajoutait le charme de l'innocence. Tâchant de ne pas se laisser troubler, il la sépara de sa mise en lambeaux, l'enveloppant dans les couvertures à défaut de pouvoir la vêtir à nouveau.

Lui-même aurait eu grand besoin de se changer, mais ne s'en sentit pas la force. Aussi se contenta-t-il de jeter bottes et pantalon dans un coin de la pièce avant de prendre place à ses côtés, employant ce qu'il croyait être ses dernières forces à ne pas la déranger. Sa main se posa sur sa joue le temps d'une caresse.
À bien y réfléchir, ce n'était peut-être pas une brillante idée : que ferait-il si, à son réveil, elle l'avait déjà oublié ? La perspective de dormir dans la baignoire le dissuada de s'en inquiéter. Si la mémoire devait à nouveau lui manquer, il n'aurait qu'à lui rafraîchir. Il y était parvenu une fois, pourquoi ne pas recommencer ?

Cette pensée en tête, il se retourna et vit sur la table de chevet l'éclat du poignard. Mais sa conscience était déjà sur le point de s'éteindre ; les bras des songes de sur lui se refermer...

« Dors bien, repose-toi. » murmura-t-il avant de sombrer.
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Satine

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MessageSujet: Re: .: L'Anarchie des Désirs ~ RackhamxSatine :.    .: L'Anarchie des Désirs ~ RackhamxSatine :.  EmptySam 7 Nov - 11:32

Se réveiller








« Mettez-la quelque part dans la cale. »

Celsius, si c'est de moi que tu parles, je te tue, à l'instant où je pourrais me réveiller. Bercée dans le creux de ses bras, oscillant entre la conscience et l'inconscience, je voyage, j'entends, mais je ne peux pas répondre. Je ne le pourrais pas avant de longues heures. Morphée a enfin décidé de m'emmener dans son Monde, avait-il eut pitié de moi ? Je m'interroge, les autres aussi. J'entends au travers ce voile éthéré la voix de Old John qui se brise par l'émotion. Oui, c'est moi. Satine O'Bannon, enfin ce qu'il en reste. Celsius lui-même en doute encore, seulement, ça ne l'empêche pas d'espérer. Il conserve l'espoir de me retrouver, telle que je le fus autrefois, intacte.

Mon retour agite les esprits, je devinais les murmures pleins de surprise, la clameur qui accompagne ma renaissance. Car c'était de cela dont il était question, non ?

Peut-être, ou peut-être pas. Dans son ombre, je restais encore suspicieuse. Je la sens encore peser sur moi, bien qu'évincée par le pouvoir de Poséidon qui la chasse. Amphitrite n'a que peu de pouvoir à présent. Une énième divine dispute entre les deux déités des Mers et des Océans s'était soldée par un immense silence. Moi aussi, j'espérais ardemment qu'ils m'oublient, qu'enfin ces jeux s'arrêtent. Je ne veux plus être une poupée que l'on malmène, par caprice, que l'on coupe mes fils ! Je le ferais moi-même s'il le faut. Pour l'heure je plonge dans un profond sommeil, sentant la présence de mon bien-aimé me réchauffer le corps.

Il a toujours veillé sur moi, il veille et veillera. Pour des années, ou une éternité.

Avec lenteur, je me redressais sur ma couche, prenant soin de ne pas réveiller l'homme à mes côtés. Un rai de lumière choisit cet instant pour me percuter, me faisant plisser des yeux, marmonner un juron. J'étais encore toute fébrile d'un mauvais rêve qui m'avait secoué mais, j'avais décidé de le chasser de ma tête, ne pas penser à cette ombre pourvue d'une immense paire d'aile qui m'enveloppait toute entière, des yeux d'ambres qui me couvaient d'un regard attendrit. Qui virèrent à l'écarlate. Non, je ne devais plus y songer. Une douleur à ma main fut tout de même un rappel implacable de ce rêve devenu cauchemar.

Une flamme noire s'y trouvait sans que je m'en rappelle l'origine. Sans m'en rendre compte, une larme avait perlé au coin de mon œil pour dégringoler le long de ma joue pâle. Je restais un moment plantée là, baignée dans la lumière d'une aube naissante. L'éclat doré d'un anneau à mon doigt m'interpelle, je lève ma main – celle qui n'est pas tatouée – au niveau de mes yeux blessés par la luminosité trop présente à mon goût. Un anneau.

Un fin sourire ourla mes lèvres, j'étouffe un petit rire, me retourne pour découvrir Celsius toujours endormit sur mon lit. Il semblait épuisé, je décidais donc de le laisser dormir, pour m'extirper des draps. Ce derniers glissèrent sur ma peau dans un froissement de tissus, révélant sa blancheur, un corps entièrement dénudé, parfait, quoique trahissant quelque chose qui me fait froncer des sourcils. Mes doigts glissèrent sur ce ventre qui s'arrondissait avant de trembler. Je ne sus cacher ma stupéfaction et aussitôt, je sens une vive détresse m'étreindre, ce regard d'or percer les ténèbres. Je ne comprenais pas pourquoi mais je sentais poindre en même temps que le reste, une pointe de tristesse.

J'ai besoin d'air.

Ce fut sur cette constatation que je filais à travers la pièce pour me dérober, non sans penser à me saisir d'une ample chemise que je pensais être la mienne. En l'enfilant je me rendis compte qu'elle était un peu grande, tant mieux. Je stoppais tout à coup mes pas, hésitante. Je pouvais aller retrouver la splendeur du soleil ou bien rester terrée en bas, dans l'ombre. Sans m'en rendre tout à fait compte, je pris la direction des cuisines, d'où s'élevait un doux fumet.

- Old John.

Le vieux forban était perché au dessus d'une grosse marmite, occupé à assaisonner sa préparation avec amour. Je reconnais l'odeur de mon plat préféré, une soupe épicée agrémentée d'un peu de poulet et de pommes de terre, et, avant que je puisse dire quoique ce soit de plus, comme formuler un remerciement, John me sauta presque littéralement dessus, l’œil allumé de reconnaissance.

- C'est toi ! C'est bien toi ! Clamait-il en me serrant si fort contre lui que je crus l'espace d'un instant, étouffer. - Bah oui c'est moi, c'est pas la Pape.

- On a crut jamais te revoir Mary ! Bon sang on te croyait morte pour de bon. C'était Nimuë, pas vrai ?

Ce nom de femme me fit froncer des sourcils.

- Nimuë ?

Old John sembla pâlir.

- Non, ce n'est rien oublie ça ! Tiens, prends un peu de soupe et un gâteau !

Je remontais sur le pont les mains pleines, prenant place à ma place habituelle. Je faisais face à l'Océan, enfin. Cette sensation dérangeante de tout à l'heure s'était envolée, aussi je me pris à manger un peu, m'assurant que personne ne me regardait pour lancer les gâteaux – les fameux – que le cuisiner m'avait donné dans l'eau. Je vis une ombre s'étendre vers moi. Sans me retourner, je déclarais.

- Oh arrête Barbossa je sais que tu fais pareil.

Le capitaine en second ria sous cape avant de prendre place à mes côtés, glissant un œil à ma chemise laissée entrouverte. Je lui frappais gentiment dans le dos et il s'esclaffa de nouveau. Sans dire un mot, nous nous contentions de regarder l'horizon ensemble, d'écouter les rumeurs des eaux. La tête calée contre son épaule, je lui avais donné le reste de ma soupe qu'il avalait goulûment avec de grands bruits.

- Tu pourrais manger plus silencieusement franchement. T'en fais un de ces baroufs !

L'intéressé essuya sa barbe rousse d'un revers de la main puis, esquivant la pique, désigna l'anneau à mon doigt.

- Alors ça y est ! Quelqu'un est enfin parvenu à te passer la bague au doigt et c'est même pas moi ! Sacrebleu ! Ahahaha !

- Je …





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