Magnus restait statique, attendant que le dieu fasse le premier pas et telle une jouvencelle de maison close, il ne se fit pas prier puisqu’il enferma le Guerrier Divin dans son monde. Impressionnant, Gamma devait avoir fait forte impression dès le premier soir pour être invité chez lui. Soutirant des informations de son simple regard, il observa le haut, la droite, la gauche et même le bas, aussi vide que le reste. Il naviguait en plein cosmos mais quelques echos çà et là attirèrent son attention, lui donnant une mine déconfite ; en effet, le Soldat du Froid reconnut immédiatement quelques murmures sortis tout droit de ses rêves. Oneiros avait donc véritablement le pouvoir d’entrer dans le cœur de l’homme. Dommage qu’il ne reste pas grand-chose à soutirer du mien. Enfin, la divinité onirique s’éveilla. Magnus put sentir son cosmos. Immense, il avait véritablement affaire à un dieu et il n’avait plus aucune échappatoire. Il était coincé dans sa dimension et sa seule solution serait de le vaincre. Tant mieux, il ne comptait pas en être autrement pour le Serpent.

Je reproche ta simple existence, Oneiros, se moqua-t-il, laisse-moi donc te montrer ce qu’est l’irrespect.

Laissant trainer une jambe puis une autre sur ce sol imaginaire, Magnus s’était déjà mis en position de combat, les poings en garde, les jambes écartées. Alors que la horde de cheveux de sables fondait sur lui, il en abattit déjà deux en ouvrant rapidement sa lourde cape de fourrure dans laquelle il étouffa ces animaux sortis tout droit du pire des songes. Oneiros ne trainait pas et voulait tout autant que Magnus se débarrasser de lui. Le God Warrior, vêtu à présent de sa simple Robe de Jörmungand n’eut aucun mal à défaire les quelques petites frappes qui s’attaquaient encore à lui avec la force de ses poings. Comme s’il s’étonnait que même là, un dieu avait encore besoin de créer des subordonnés pour tuer les hommes à sa place.

Tout ceci manque de vigueur. Allons donc, montre-moi la puissance d’un dieu ! J’ai attendu ça depuis bien trop longtemps !

Grossière erreur, cette énième provocation n’était sûrement pas passée. Rapidement, Magnus s’écroula dans l’abysse le plus total. Il ne voyait rien, rien d’autre que… Mary ? Jack… Minato ? Que se passait-il ? Il entendait des cris. Cela faisait bien trop d’années qu’il n’avait pas entendu son nom d’Amiral Liljesen. C’était une illusion, une tromperie d’Oneiros. Pourtant, il ne pouvait se défaire de se songe, il n’arrivait plus à se contrôler et le félon ne tarda pas à paniquer, tournoyer sans raison dans cet enfer, écoutant les paroles de ses anciens frères d’arme. Non ! Allez-vous en ! Pourquoi réagissait-il ainsi, il n’avait pourtant aucun scrupule. Il était un homme sans regret alors comment ? Le Dieu des rêves avait-il donc la capacité de créer des émotions factices ?

Martelant le sol de son poing, il finit par cracher une gerbe de sang illusoire, les genoux à terre alors qu’il sentit une lame traverser son torse. Il était essoufflé, et ce même souffle était saccadé, bruyant, nuisible. S’écoulait de son front, ses joues des torrents de sueurs comme après la pire des terreurs nocturnes. Comme pour vérifier que rien de cette horrible expérience n’était réel, il se mit à palper le plastron écailleux de sa protection sans y trouver le moindre trou. La douleur était pourtant réelle.

Une main au sol, un rire nerveux s’échappa suivit d’un autre bien plus contrôlé alors qu’il déplaça les cheveux carmins qui gênaient sa vision.

Bravo, tu m’as percé à jour on dirait. Heureusement, cela s’est fait en huis-clos. Tu as vu dans mon passé mais que sais-tu réellement de moi ? Tu n’es qu’un dieu. Un enfant à qui l’homme a offert bien trop de pouvoir jadis. Aujourd’hui tout ceci est terminé. Vous n’êtes grand que parce que nous sommes à genoux.

D’un geste symbolique, Magnus se releva, les jambes encore tremblante après ce choc psychologique. Plus maintenant, son ton était froid, horriblement sinistre, votre race est désuète.

Un sombre cosmos s’échappait de son corps. Semblable à un gaz rubescent qu’il semblait sécréter, cette brume obscurcirait même la simple vu de l’Ase. Il était temps de remettre ce pourri gâté à sa place, de lui montrer ce que valait l’humanité car même son pire spécimen – Gamma en l’occurrence – serait en mesure de le terrasser. D’un saut élancé, Magnus fondit sur sa proie lui assénant un coup de poing qui ne manquerait pas de le réveiller et enchaîna sur ce même visage de porcelaine. De son autre main, il sembla dessiner une forme étrange sur le cœur de l’être transcendant. Il s’agissait d’une rune, Ior, le Serpent ! Cette simple rune était celle du chasseur de dieu, l’être mythologique qui terrassa Thor de son venin au bout de neuf pas ! Tout ce cosmos venimeux se concentra alors en son bras prenant la forme dudit reptile alors que de son poing, il en enfonça les crocs dans le cœur d’Oneiros.

Tu vois ? Ça c’est de l’irrespect.

Mes peurs, mes cauchemars… Quand comprendras-tu que j’ai fait amende de cette époque il y a bien longtemps déjà ? Tout ceci est terminé. Si tu as réussi à me surprendre une fois, à présent, ces cauchemars ne sont plus que des tas de cendres.

Comme pour corroborer ses propos, Magnus prenait le dessus dans son rêve. Il en devenait peu à peu maître et il abattit les êtres illusoires qui s’attaquaient à lui, en faisant effectivement de la poussière.

Ces hommes, cet équipage… Je n’ai aucun regret Oneiros. C’est moi-même qui les ait tué il y a bientôt dix ans, ne crois pas que je serais incapable de le refaire. Leur sacrifice m’aura mené jusqu’à toi et c’est bien suffisant déjà.

À peine eut-il terminé sa phrase que le dieu onirique fondit sur lui, le traversant tel un spectre. Poussant un cri de douleur, à nouveau Magnus s’écroula, sentant son sang bouillir, sa peau devenait cramoisie. Il serra le poing comme pour atténuer la douleur, sans résultat. Il n’avait aucune blessure physique et pourtant, depuis le début le dieu s’amusait à le torturer psychologiquement. Cette fois-ci, c’était lui qui faisait une grossière erreur. Si Oneiros était à la recherche de regrets, il avait frappé à la mauvaise porte. Phecda restait un maître senseur. Le cosmos était sa spécialité, il le contrôlait et le reproduisait à la perfection. Aussi, lorsqu’il le concentra à l’intérieur même de son corps, il parvint à se défaire de l’étreinte du roi des songes. Les yeux rouges, Gamma attendit que sa tension redescende avant de se relever, à nouveau difficilement.

Vingt dieux… Cela me donne vingt fois plus de travail, obtempéra-t-il d’un ton irrévérencieux. Qu’est-ce qui te motive encore à exister… Ne vois-tu donc pas que toi et tes pairs n’êtes plus rien ? Votre puissance est inchangée, certes mais celle des hommes grandit de jour en jour. Aujourd’hui est venu le temps de reprendre ce qui nous revient de droit. Tous aussi sclérosés les uns que les autres… cracha-t-il las.

L’ancien Kraken dessina dans les airs une nouvelle rune qui se matérialisa avant d’en laisser vomir des trombes de gaz brûlants, fétide, corrosif qui vinrent parer leur maître telle une nouvelle fourrure. S’entourant de ce manteau venimeux, Magnus avait bien compris que seul le contact physique fonctionnait face à lui. Aussi, il ne se fit pas prier pour envoyer valser son adversaire à coup de poings plus bien placés à chaque fois. Visant les points vitaux, il tenta du mieux qu’il pouvait de briser autant son joli minois que son surplis, cherchant à affaiblir sa défense.

Ton monde n’est qu’un rêve et ce rêve m’appartient.

Les deux mains accrochées nerveusement à son crâne, Magnus gémissait. Il se mordait la lèvre inférieur au poing d’en saigner, la première goutte de ce combat. Qu’il s’arrête, stop ! Il ne voulait pas en voir plus. Il n’eut pas de mal à reconnaître Odense, malgré les flammes, malgré les cendres. Gamma tournait, fuyait sans jamais y échapper. Ce cauchemar était le fruit d’Oneiros, il devait avoir une fin. Pourtant, il avait beau parcourir les rues touchées par la guerre sainte, il ne vit aucun échappatoire. Même Oneiros était indétectable. Dans ce rêve, il était quasiment impossible pour Phecda de retrouver la trace cosmique du dieu. Toutes ces attaques laissaient des séquelles psychologiques importantes. Pourtant, Magnus avait développé une résistance psychique hors norme. Rien ne l’atteignait, rien ne devait l’atteindre. Il n’entendait que l’écho du dieu puis des pleurs, des cris vers la direction dans laquelle il se dirigeait. Il reconnut immédiatement ces larmes et partit dans la direction opposée. Pourtant, à peine eut-il pris cette décision qu’il se retrouva au milieu de ces décombres maudites. Il reconnut le visage de la plus belle des femmes qu’il eut le plaisir de cotoyer. Pourtant, ce visage n’était rien d’autre que suis et mort. À ses pieds, une forme ressemblant bien plus à de la viande cuite qu’à un bébé gisait.

Magnus restait paralysé devant cette vision. Il avait oublié. Il avait réellement oublié ces évènements. Sa résistance psychologique venait de ce refoulement. Son inconscient avait effacé ces souvenirs, n’en laissant que les conséquences néfastes qui firent de Magnus l’être abject qu’il était. Oneiros devait bien s’amuser à l’observer s’auto torturer de la sorte. Au fond, aussi horriblement vrai cela pouvait il être, ils n’étaient pas si différents. Mais ce qui avait changé, c’était que Magnus, en observant son épouse, ne réagit d’abord pas. Sa main tremblante traversa les quelques cheveux blonds restants sur sa tête calcinée. Il descendit alors vers son visage qu’il carressa avec la plus grande des douceurs.

Ô Solvej, merci de m’avoir réveillé , dit-il sur un ton suave.

Enfin, sa main dansa tout le long de sa joue jusqu’à son cou… afin de l’étrangler. Le visage de Magnus était ombragé, comme si la honte morale elle-même préférait cacher cet acte. Magnus étranglait sa douce ne lui laissant pas le temps de parler jusqu’à ce qu’elle s’écroule aux côtés de son enfant décédé.

Où que tu sois, tu as également commis une erreur. Me montrer ça, c’était me rendre plus fort que jamais. Tu as de la chance, je suis un public facile… et tu as eu le don de me faire rire.

Son cosmos implosa, plus sombre que jamais. Il s’imbiba dans le rêve, le fissurant, le cassant jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien que le néant originel, la dimension propre d’Oneiros. Le dieu était effectivement en face de lui. Tout ce temps il était camouflé, observant cette scène comme s’il s’agissait d’un opéra.

Maintenant, une petite baignade, ça te tente ?

Le monde des rêves lui-même se mit à trembler. Le cosmos rubescent de Magnus changea du tout au tout. Oneiros ne savait pas que dans le poing fermé de Magnus se tenait un fragment d’orichalque issu de l’Ecaille du Kraken. Celui-ci suffisait à lui offrir durant ce court instant la puissance qui fut jadis sienne alors qu’il était un Général de Poséidon, sa botte secrète en somme. Maintenant, la divinité morphique verrait qu’il n’était pas le seul à pouvoir ouvrir des portes et invoquer ses pires cauchemars.

Partout, des ondes apparurent dans les airs comme des échos sur l’eau. Les portes des Abysses s’ouvraient : de chacun de ces portails, des cascades d’une eau aussi noir que le surplis divin se déversèrent, inondant le terrain. Mais cela n’était pas le pire. Brûlant encore d’avantage son cosmos, Magnus en demandait plus et on allait l’écouter. Alors que les violentes eaux s’abattaient sur le terrain, de sombres formes passaient à travers les portails jusqu’à se révéler comme étant d’immenses tentacules plus horribles et puants que jamais. Magnus venait d’invoquer le Kraken lui-même. La bête immense poussait des cris monstrueux qui serait capable de rendre sourd la plus faible des âmes. Elle attaquait Oneiros sans relâche. Jamais il n’en réchapperait, peu importe son espèce.

Dans un quoi d'espace inter-planaire qui commençait à prendre l'eau, une distorsion dans l'espace vint troubler le chaos habilement organisé par les des protagonistes. Alors qu'une faille apparaissait dans les airs et qu'une intense lumière s'en dégageaient, deux mains en surgir pour venir en agripper les rebords. Par sa seule force, la silhouette venue d'ailleurs écarta la brèche pour se frayer un passage. Un cri rageur se fit entendre au milieu de la tempête. Finalement, une jeune femme fut éjectée du passage lumineux qui se referma immédiatement. Dans un grand plouf, une nouvelle invitée venait de s'inviter à la fête!


« Blblrglbl! Pfouh! Ah! Des tentacules! Ça doit être la bonne adresse! »

Leïla venait de remonter à la surface des flot agités, après avoir remis son cache-œil sous l'eau. Levant son regard vers les énormes tentacules qui s'agitaient avec violence autour d'elle, la jeune Spectre avait la nette impression d'être arrivée au bon endroit : un beau petit rêve humide! C'est qu'elle en avait vu, du pays! Avant de trouver la bonne dimension, la borgne était tombée sur un pays peuplé de licornes et de chèvres, un autre avec des vaisseaux d'acier qui volaient dans le ciel et d'autres avec des spaghettis volants... Par Hadès, c'est qu'il y en avait de ces bordels, entre les différentes dimensions! Au moins après tout ça, la Troll n'était même pas surprise d'atterrir au milieu d'un tel bordel. Surtout que bon, le monstre à tentacule, elle venait de se prendre le même dans la gueule quelques minutes plus tôt!

S'agrippant à une tentacule qui passait par là, la Spectre du Troll grimpa dessus, se faisant malmener dans tous les sens sans pour autant lâcher prise. Poussant des cris joyeux comme une gamine dans une attraction de foire, Leïla s'obstina jusqu'à parvenir au sommet du membre gélatineux. Arrivant finalement en haut dans se faire éjecter. Finalement, le tentacule cessa de s'agiter et permit à Leïla d'avoir une vue s'ensemble. Un peu plus loin, elle pu voir le bellâtre et Oneiros en train de se jeter des regards emplis d'ardeur. C'était beau. Agitant la main et leur adressa un grand sourire en guise de salutation.


« Kikoo, c'est moi! »

Sauf que bon. Se tenir à un tentacule visqueuse d'une seule main, c'était pas top. Glissant dans un cri de surprise, la Spectre tomba à nouveau dans l'eau et se fit emmener plus loin par les violents. Luttant contre le maelstrom Leïla se démena pour remonter à leur niveau avant de se rappeler qu'elle s'était découvert une nouvelle capacité bien utile lors de son dernier combat
Il y eu une petite explosion cosmique et deux ailes de papillon translucides permirent à la borgne de s'élever dans les airs, au-dessus des sombres flots déchaînés. Admirant ces membranes bleues qui, par leur battement, la maintenaient en l'air, Leïla se sentit envahie par un sentiment de bien-être assez étrange. Baissant son œil rubis vers les deux tourtereaux en contrebas, la jeune femme leva ses deux paumes dans un signe innocent.


« Oh, pardon vous étiez au milieu d'un truc? Continuez surtout! Faites comme si j'étais pas là! »

Assurément, la température était en train de monter entre ces deux-là. Ils avaient fait mousser les préliminaires pendant à bon moment et, vu leurs visages tendus, étaient entrés dans le vif du sujet. L'intensité dans l'air -et le nombre de tentacules visibles- laissait présager un joli spectacle dont Leïla comptait bien profiter jusqu'à la dernière goutte. Croisant les jambes en faisant mine de s'asseoir dans les airs, la Spectre se mit à l'aise et passa d'aise sa langue sur ses lèvres. Bientôt, ce serait la transcendance, le final explosif où les deux allaient relâcher la pression d'un grand coup! Peut-être même la jeune femme pourrait-elle participer un peu?

Spoiler:

Agitant négligemment ses jambes comme une gamine qui ne tenait pas en place, Leïla observait le chaos qui se déchaînait en contrebas d’un air enjoué en se maintenant à bonne distance grâce aux battement régulier de ses ailes de papillon. C’est qu’ils s’en donnaient à cœur joie, ces deux tourtereaux! Comme dans une bagarre de bar, ça criait, s’insultait, les corps s’agitaient et s’enlaçaient, tous membres dressés! Bon. Ici, les membres en question, c’étaient ces immenses tentacules qui sortaient partout autour du Dieu des Rêves et qui pulsaient de manière inquiétante … Avouons qu’il aurait fallu avoir l’esprit étonnamment pur pour ne pas y voir un symbole phallique! Ne faites pas les innocents, je sais ce à quoi vous avez pensé! Malgré ses petits jeux avec Ciaràn, la Spectre n’était pas encore tout à fait rassasiée. L’envie de les rejoindre dans leurs batifolages ne manquait pas.
Mais avant de penser à se remplir les autres orifices, il fallait penser à se remplir l’estomac. Cette dure réalité se rappela bien vite à elle lorsque l’estomac de la jeune femme se mit à gronder. Après tout, à bien y réfléchir, elle s’était levé il y a à peine une heure ou deux, et n’avait pas pris de petit déjeuner. Parce que oui, les baffes, l’alcool et le sexe c’était bien bon, mais ça ne sustentait pas la croissance de la magnifique femme qu’elle était. Semblait hésiter un instant, Leïla finit par faire un signe à Oneïros alors que celui-ci achevait de se dépêtrer des derniers tentacules du bellâtre.


« Hey, dis! Neïneï! T'aurais pas un truc à bouffer dans ta besace dimensionnelle? »

Le Dieu des Rêves lui lança un regard bizarre, que la jeune femme ne parvint pas à décrypter. Était-il amusé? Exaspéré? Excité? Aucune idée. Se détournant finalement de la Spectre qui se demandait si elle n'avait pas fait une connerie, il claqua des doigts et fit apparaître une nuée de plats qui orbitaient tout autour d'elle dans une valse séductrice -ou les cercles meurtriers d'un requin?-. Poussant un cri de joie, Leïla observa d'un œil brillant ce festin qui s'offrait à elle. Essuyant un filet de bave qui coulait de sa bouche, elle résista quelques instants avant de finalement se jeter sur les mets présentés comme un chacal affamé. La borgne se mit à mordre dans tous les bouts de viandes qui passaient à sa portée, à engloutir des quantités de céréales, de gâteaux, à boire un grand verre de vin pour faire passer le tout... Puis recommencer!

En bas, les eaux se calmaient, les tentacules retournaient dans les profondeurs pleines de microbes de l'oubli, et plein de bestioles bizarres apparaissaient. De temps en temps, Leïla jetait un regard veux les deux combattants et leur danse endiablée. Ce n'était d'ailleurs pas que des regards qu'elle leur lançait : les restes qu'elle ne terminait pas, les plats vides encore gluant de sauce... Tous partaient en direction du grand rouquin, dans le but de lui frapper la tête, ou de le déséquilibrer, chacun accompagnée d'un ricanement moqueur. Cependant, malgré cette aide providentielle, Oneïros ne semblait pas avoir le dessus dans cette confrontation. Que lui fallait-il de plus? Qu'elle descende faire le boulot à sa place? Mais c'était un Dieu! Une minable comme elle ne ferait que le gêner dans le déploiement de ses pouvoirs démesurés, non?

Un sourire sardonique vint fendre le faciès de Leïla alors qu'elle lançait un dernier plateau encore à demi repli de fruits droit sur le visage du guerrier nordique. Si Oneïros ne pouvait pas se débrouiller seul face à un seul mortel, qu'est-ce que les autres Spectres allaient penser? Et si elle le tirait de ce mauvais pas, quels menus services pourrait-elle lui demander? Un massage de la plante des pieds? Nourriture et alcool à vie? Ou bien... Ce qu'elle désirait réellement?
Mais cela aurait signifié rompre ce lien si précieux qui se tissaient entre les deux hommes à chacun de leurs échanges. Les étincelles qui brûlaient dans leurs yeux tels des braises haineuses et passionnée ne faisaient que s'attiser encore et encore! Les éteindre aurait été un crime... Mais bon. Il fallait savoir se salir les mains, parfois, pour avoir ce qu'on voulait!


« Uhuhuh. C'est moi ou tu as besoin d'un coup de main, mon petit Dieu? Allez, je te fais une fleur! »

Avec un grand sourire, la Spectre souleva légèrement le bandeau qui cachait son œil gauche et, dans un flash, porta son regard vers le bellâtre. L'instant suivant, le bandeau était rabaissé et tout était terminé. Un bout de colère en moins pour le nordique, ainsi que quelques doses de Cosmos, et cela faisait un met qui fondait dans la bouche en mélangeant chaud et froid. Avec un arrière gout... D'amande? Étrange. Mais pas désagréable. Ce grand gaillard devait encore avoir de la ressource, mais pourrait-il s'en sortir avec tous les bâtons qu'elle lui mettait dans les roues? Faudrait-il qu'elle lui en enfonce ailleurs pour donner l'avantage à Oneïros? Non pas que Leïla souhaite lui voler sa dernière conquête, hein! Mais il fallait se montrer inventif...

Spoiler:

Encore trempé par son dernier assaut, Magnus sourit. Il sourit tant qu’il faillit s’en déchirer les joues. Le combat allait bientôt prendre fin. Le Dieu était à bout, il ne lui restait plus longtemps à vivre et le Nordique allait tout faire pour empêcher toute réincarnation. Son but n’était pas seulement de le battre mais bien de le tuer, d’anéantir sa simple existence. Pourtant, s’il fallait en finir, il fallait le faire rapidement car Phecda non plus n’était pas dans le meilleur des états. Tremblant, haletant, la fatigue se faisait également ressentir. Il avait pourtant subit très peu de dégâts physiques mais l’impact psychologique de la divinité onirique avait bien plus d’effet qu’il ne l’aurait cru et bientôt il dut s’agripper le crâne comme si cela pouvait soulager les plaintes de son esprit. Il n’en fut rien, évidemment si bien qu’il n’eut pas assez de réflexe pour bloquer le prochain assaut d’Oneiros. Pourtant, Magnus ne fléchissait pas. Bien qu’il reçut ses chimères de plein fouet, il ne ploya pas et resta debout, statique.

Il t’en faudra plus, bien plus. S’il est vrai que je ne suis pas le plus honnête des hommes, il y a bien une promesse que je ne romprais pas, laissa-t-il s’échapper avec un rire nerveux, presque fou.

Boitant jusqu’au dieu, il laissa glisser ses doigts sur le sol afin de les tacher de l’ichor du Dieu. Leurs deux respirations s’entremêlaient alors que Magnus posa sa main sur l’épaule du Spectre. Dans les souvenirs de Gamma, ce genre de situation était bien plus érotisant. La chaleur humide de deux souffles… il la retrouvait plutôt auprès des femmes mais qu’importe ! Joindre l’utile à l’agréable aurait pu être son credo.

Comme si, encore une fois le Dieu voulut réaliser son rêve dans sa dimension de poche, le guerrier divin aperçut une lueur haut dans le ciel. Une… fée ? Stupéfait d’abord par son apparence, ce sont ses paroles qui finirent d’étonner Magnus. Mais… diable qu’elle était séduisante. Le genre de courbes brutes qui suffisaient à arracher un sourire de prédateur à l’Ase.

Je t’aurais bien proposé de te joindre à nous mais tu es bien trop alléchante pour lui. Je te propose de me laisser en finir d’abord puis nous trouverons sûrement de quoi nous amuser ici. Après tout, c’est le monde des rêves, non ?

La Spectre n’avait pas l’air emballée par l’idée de Magnus et contre toute attente, elle répondit à l’aide de roastbeef et de profiteroles. Tttttt, on ne le dérangerait pas plus. Oneiros d’abord, la fée sexy après. De quelques gestes de la main, il dessina une rune dans les airs qui protégea les deux êtres de ces projectiles bien que son énergie fut sapée par un mystérieux arcane de celle-ci. Magnus aurait bien voulu savoir de quoi il s’agissait mais il ne pouvait se résoudre à quitter Oneiros des yeux. Continuant, comme s’ils n’étaient que deux, il poursuivit.

Jack ? Sur certains aspects, je pourrais prendre ça comme un compliment. Tout aussi vieux et con qu’il est, il m’a bien formé. Allons donc, sais ! Apprends tout de moi ! Ca ne t’a pas sauvé aujourd’hui et ça ne te sauvera plus jamais. C’est bien ça votre problème, à vous autres, vous vous prélassez sur votre nuage pensant tout connaître des hommes et c’est sûrement vrai… Pourtant vous n’êtes pas foutu de leur offrir ce dont ils ont besoin. Je vais donc me servir moi-même.

L’eau abyssale, à hauteur de la cheville se mit à trembler. Les ondes à sa surface ne laissait rien transparaître tant le liquide était obscur et pourtant, sortis de nulle part cinq tentacules gigantesques vinrent agripper chaque membre du dieu, le dernier l’étranglant tout en essayant de l’engloutir dans les profondeurs des abysses du Kraken. C’était fini, il fallait que ça finisse et Magnus avait décidé que c’était au plus profond des entrailles de la Terre qu’Oneiros devait finir, perçant sa bulle de rêve et de légereté.

Va te faire foutre avec tes deals à la con. Ce que je veux, c’est la réalité, pas encore un de tes rêves minables que l’on peut briser d’un revers de la main, vociféra-t-il avant de tourner les talons, espérant que le monstre des profondeurs serait capable de se charger de lui. Levant la tête, il fit mine d’être ébloui en imitant une visière de sa main gauche.

Hé toi ! Après m’être autant battu, ça te dirait pas un petit câlin pour se reposer ? cria-t-il vers le haut, en direction de la mignonne fée-spectre.

Le délai d'Oneiros étant dépassé, celui-ci subit tous les dégâts lui étant infligés sans pouvoir parer. Cela étant, il tombe à 0 et est exclu du combat. Tu pourras quand même poster si tu le souhaites pour jouer ton KO, sans tenir compte de l'ordre de post (et sans stats évidemment). Ta récupération se basera également sur la date de ce message.

▬ Eren

Eh bien les choses ne se passaient pas vraiment comme prévu. Alors que Leïla pensait le combat bien engagé et que le spectacle était parti pour duré, le retour des tentacules coupa court à la fête en entraînant le Dieu du Sommeil dans les profondeurs sombres et pleines de microbes de l'oubli. Leïla, une cuisse de poulet dans la bouche, resta circonspecte en attendant un retournement de situation, le retour de son grand ami dans la mêlée. Convaincue que les choses allaient bien se passer, la borgne se permit à sourire narquois en regardant l'adversaire d'Oneïros de haut.


« Ah, parce que tu penses que c'est terminé? Hahahaha! Mon pauvre, si tu savais. Tu me donnerais presque envie d'accepter... Presque. »

Et il y eu un silence. Un silence qui se fit de plus en plus gênant au fur et à mesure que rien ne se passait. Le sourire maintenu de la Spectre se fit de plus en plus gêné. Il attendait quoi pour revenir en jeu, le Dieu en toc? Il s'était montré sur de lui tout au long du combat, même en se prenant cette dernière attaque. Il ne s'était quand même pas fait crever comme une merde juste avec ça, si? Il bluffait pour refaire une retour sur cette plus éclatant encore?

Sauf que non. Le déchirement de la dimension dans laquelle ils se trouvaient indiquait plutôt qu'Oneïros était bel et bien KO. En panique alors que l'espace autour d'eux se brisaient. Muée par l'énergie du désespoir, Leïla tenta d'attraper tous les plats qui lui passaient sous la main pour les ramener avec elle, mais eux aussi semblaient disparaître avec la bulle de rêve dans laquelle ils se trouvaient. Tout ce que la Spectre parvint à sauver, ce fut une sorte de sucrerie plantée au bout d'un bâtonnet.
De retour dans le quatrième Temple, où les combats faisaient toujours rage, Leïla regarda de droite à gauche d'un air un peu paniqué. Son regard s'immobilisa finalement sur l'armure d'Oneïros, repliée plus loin, qui protégeait dans ses bras un petit enfant à l'air bien appétissant. Et qui ressemblait étrangement à une version gamin du Dieu des Rêves. Bordel.

De tous les jobs surprises qui pouvaient lui tomber sur la gueule, il fallait que ce soit celui de babysitter. Youhou. Et en plus de ça, le grand rouquin venait de transformer sa meilleure source d'information en gosse. Pourquoi, juste une fois dans sa vie, les choses ne pouvaient pas se dérouler de manière simple?! Elle qui venait de retrouver un semblait de joyeuseté, Leïla avait de nouveau envie de ratatiner des faces. Et pour le coup, celui qui venait d'entraver ses plans sans le savoir semblait tout indiqué pour remplir ce rôle.
Faisant craquer ses phalanges en grinçant des dents, la Spectre porta son œil rubis sur nordique. Son Cosmos étrange, à l'intensité aléatoire, se mit à grimper. S'abaissant par terre, Leïla ramassa le casque du Kraken qu'elle avait lâché au sol un peu plus tôt. Se le foutant sur la tête, sans se soucier du fait que les couleurs du casque et de son surplis n'allaient pas du tout ensemble, la Troll battit de ses ailes et reprit de la hauteur.


« Bon. Tu m'as bousillé mon Neïneï, t'utilises le même poulpe que mon ex, et surtout, SURTOUT, tu viens de faire disparaître toute ma bouffe. Rien que pour ça, tu vas t'en prendre plein la gueule. »

Fourrant sa sucette dans un plis de son armure, Leïla fit apparaître entre ses doigts huit dés bleus qu'elle projeta comme autant de petites comètes sur la cible déjà bien amochée qui lui faisait face. Sans attendre d'avantage, la Spectre se jeta en avant dans une traînée de poussière bleue derrière elle. A peine les dés explosaient au contact de leur cible, la jeune femme percuta de son petit corps avec une force surprenante le bellâtre à la langue un peu trop bien pendue. Voletant autour de lui comme un papillon insaisissable, elle lui fracassa ses poings et ses jambes dans le buste et dans le visage. Battant finalement des ailes pour se propulser en arrière, Leîla souleva brièvement son bandeau et arracha sans aucune douceur le Cosmos de son adversaire, avec au passage la joie qu'il avait ressenti en venant à bout d'une Divinité. Quel dommage! Envolée, l'allégresse de la victoire! Le Troll était passé par là et l'avait mangé.

Spoiler:

Enfin le dieu était tombé. Magnus avait attendu ce moment depuis si longtemps mais ça n’était que le début. Il n’avait fait qu’un pas mais c’est au bout de neuf pas que le venin de Jörmungand avait occis le dieu Thor. L’étrange voix de la fée sembla meugler quelques mots. Pourtant, d’un coup de tête derrière son épaule, le Nordique vit que d’Oneiros, il ne restait plus que son surplis.

Crois-moi, je pense vraiment en avoir terminé avec lui.

Pourtant, Magnus s’attarda vers les restes de la divinité alors qu’il aperçut une petite forme dans les bras du totem. Il s’agissait du corps d’un enfant. Oneiros n’avait donc plus aucun scrupule pour utiliser un pauvre gamin comme hôte. Qu’il ose faire croire à nouveau à Magnus ne pas avoir besoin des humains…
Comme pour corroborer ses paroles, le cube cosmique se mit à trembler. Magnus était blessé… il n’avait même pas la force de garder son équilibre alors que la dimension des rêves s’écroulait sur elle-même. Le Gamma avait tant à penser de cette victoire et pourtant, le poing à terre, il ne pouvait pas s’attarder sur cet acquis car l’aura meurtrière de l’excentrique spectre en disait long sur ses motivations. Rien n’était terminé. Haletant, la sueur perlant sur son visage, le bellâtre retournait dans la maison du Cancer. Il avait oublié se trouver au Sanctuaire tant l’expérience onirique d’Oneiros l’avait attaqué.

De retour dans la réalité, les explosions de cosmos bloquées par la dimension morphiques firent trembler Magnus. En effet, il put voir Eren en plein combat contre les deux autres Juges. Magnus put alors se rassurer. Gilles de Rais ne les avait donc pas suivis. Tant mieux. Mais qu’elle erreur de débutant… détourner les yeux de son adversaire c’est s’assurer une défaite. Il était hélas trop tard lorsqu’il refit face à la Spectre. En effet, il n’eut que le temps de rabattre ses bras contre son corps lorsque quelques formes bleues s’abattirent contre lui. Il ne s’attendait pas à leurs effets qui explosèrent à son contact le propulsant contre un piller du temple. Dans un nuage de poussière, le guerrier divin était même trop faible pour réagir alors que la petite fée fonçait sur lui. Pourtant, il ne voyait qu’une chose, le casque doré sur sa tête. Cette coiffe, il ne la connaissait que trop bien. Il s’agissait de celle du Kraken qu’il avait porté avant pendant des années. Comment diable avait-elle trouvé ça ? Son unique reflexe fut de bloquer un puissant coup de poing vers sa joue.

Pas le visage, dit-il sur un ton provocateur.

Pourtant c’était peine perdu de faire attention à son apparence car des gerbes écarlates s’écoulaient déjà de sa bouche sur tout son menton. Son énergie était à nouveau sapée. Il devait s’agir de la spécialité de cet énergumène. Combattant le feu par le feu, Magnus fit fi de sa dernière déclaration et à la plus grande surprise de Leila, il propulsa son crâne contre le front de la jolie dame. Avant de l’envoyer valser à coups de pieds et de poings afin de l’éloigner de lui.

C’est un joli souvenir que tu as sur la tête. Il m’allait tout de même mieux.

Traçant une forme ésotérique sur son torse, Magnus reprit une bouffée d’air qui le revigora en cosmos. Expirant bruyamment, Phecda ne se faisait pas d’illusion. Cet affrontement n’allait pas durer très longtemps mais il avait déjà écarté la menace la plus importante. Retenir ce spectre, malgré ses blessures restait dans ses cordes. Encore encastré dans la pierre du temple, s’échappa soudain des écailles de son armure un gaz rubescent. Laissant s’échapper le venin du Serpent-monde, Magnus fit se perdre la pauvre fée dans ce lourd brouillard empoisonné. À son tour de dévorer son énergie. Dans cet amas sombre, Magnus frappa de toutes ses forces, dans chaque angle possible. Il voyait parfaitement dans ces conditions, contrairement à cette petite gourmande…

C’est vraiment dommage… Je suis sûr qu’on se serait amusé. Tant pis, il y a d’autres moyens de se divertir.

Compte tenu de l'absence prolongée de Leila, nous avons décidé d'interrompre ce combat. Du fait de ces circonstances particulières, l'ensemble des joueurs impliqués bénéficient d'une récupération ainsi que des gains de points.

▬ Eren

Magnus était un homme très lucide. Ses chances de victoire étaient quasiment nulle. Il avait affronté un dieu, il l’avait remporté mais à présent, il devait faire face à un nouvel adversaire dans un état déplorable. Or, loin de lui l’idée de mourir pour sa patrie – encore moins quand celle-ci n’est qu’une immense banquise. L’honneur ? Il ne connaissait pas ce concept. Magnus était un serpent. A ce titre, la fourberie lui seyait bien mieux qu’il ne saurait lui-même imaginer. Bien sûr, il pourrait toujours gagner du temps contre cette Spectre et à vrai dire, elle l’intéressait réellement avec ce heaume qui lui rappelait tant de souvenirs et surtout ses formes généreuses alliés à un physique tout à fait rudimentaire. Toutefois, gagner du temps n’était pas son but, ni celui d’Eren. Il s’agissait de protéger Jack afin d’annihiler une bonne fois pour toutes ces Spectres.

Ainsi, profitant de la tension et du froid mordant que le combat des titans procurait, Magnus, toujours encastré dans son mur laissa la pierre frémir. Leila, séparée de son visage d’un pousse put à son tour sentir le sol gelé tremblé. Phecda passait sans problème de la brute épaisse au fin stratège. En effet, la brume venimeuse qui s’était échappée avait fini par se glacer. D’un coup, cette même glace se brisa laissant s’extraire le nuage de fumée toxique. Il s’agissait de sa porte de sortie. Dans un dernier élan, il attrapa le menton de la Spectre de ses doigts avant d’y accoler un long baisé qui laissa la marque rubescente de son sang sur ses lèvres. Ça, il allait sûrement le payer très cher et ça serait d’ailleurs à raison mais au diable tout ceci ! Il avait déjà fait bien pire et des roustes après un tel comportement, il ne connaissait que trop bien.

Je ne suis pas là pour perdre et tu m’as l’air bien trop en forme pour moi. Je me fais vieux tu sais, laissa-til s’échapper dans un murmure emporté par le nuage toxique.

Condensé par le froid ambiant, le brouillard était d’autant plus dense si bien que le Jörmungand ne prit même pas la peine de détaler préférant marcher à son rythme jusqu’aux marches, ramassant au passage son lourd manteau de fourrure sur le sol.

J’attendrai de voir si tu veux me le rendre à coups de poing ou à coup de hanches. Sur ce, je te quitte.

Le Félon descendait les marches, le bras gauche colmatant les plaies de son torse. S’extirpant de sa porte de sorti, un dernier regard vers Eren suffit à lui faire comprendre qu’il en avait fini avec les adversaires de cette maison.

Citation :

Maison des Gémeaux

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