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 [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés)

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Alistraë


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MessageSujet: [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés)   [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés) EmptyLun 10 Aoû - 14:47

Il ne me restait plus que quelques kilomètres à parcourir, avant d’atteindre ma destination. Si la présence des Serviteurs de Sombre Souverain, m’avait surprise aux primes abords, j’avais retrouvé le calme de mon âme. Je connaissais la magnificence du lieu, par les histoires entendues durant ma formation. Mais il était une chose que je n’aurais pu savoir, c’était la solennité de ce dernier. Bien-sûr, j’avais eu le privilège de rencontrer de tels lieux, de m’y être arrêté, mais ce que je ressentais en pénétrant dans le royaume de Jamir était différant, comme si j’étais de retours chez moi. Etait-ce le fait de ce cosmos plein de chaleur que je pouvais ressentir et qui trouvait échos dans mon âme, ou bien le fait que j’avais enfin accepté qui j’étais.

Je pris le temps de m’arrêter au détour d’un sentier étroit, qui mettait la volonté de celui qui l’empruntait à forte épreuve. De mon regard azur, j’englobais tout le paysage. Si les histoires étaient vraies, je ne devrais plus être loin d’un lieu tristement célèbre, le cimetière des armures. C’était en ce lieu que se trouvaient, toujours d’après les histoires, tous les chevaliers qui avaient tenté de rejoindre Jamir et ne s’en était pas montré digne. Ceci ne me fit nullement reculer et ce fut d’un pas assuré que je repris mon ascension. Par moment, quelques cailloux glissaient sous mes pas et finissaient au bas de la falaise, en un lieu que je ne pouvais distinguer, sous la couverture que formaient les nuages.

Au loin je pouvais apercevoir le sommet du Mont Jandāra, qui posséderait au niveau de ce dernier, une source aux propriétés extraordinaires. Mais ce Mont n’était pas ma destination. J’empruntais un nouveau sentier de montagne, que seul des chèvres devaient emprunter. J’arrivais enfin en vue de la Tour de Jamir, le camp de réfugié ne devait pas être bien loin. Mais avant de l’atteindre, je devais faire face à un dernier obstacle. Une brume apparut, m’empêchant de voir où je mettais mes pieds, dans celle-ci apparurent des silhouettes. Rapidement, je pus les identifier, en face de moi j’avais les squelettes des morts qui reposaient en cette terre. Un sourire apparut sur mon visage, il me suffit de la lumière de mon cosmos, pour dissiper cette illusion. Pouvais-je prendre la facilité avec laquelle je venais de repousser celle-ci, pour l’acceptation de ma présence en ces lieux. Quoi qu’il en soit, je décidai de remettre mon masque de femme chevalier. Le manteau de voyage que je portais, cachait mon armure et donc mon identité en tant que Chevalier. Je ne voulais pas que par la vision de mon armure, attirer les curieux et les espoirs, moi qui en avais détruit tant en fuyant. Une femme chevalier, attirerait moins l’intention d’un Chevalier d’Or. Je savais malgré, qu’il y avait un risque qu’un garde, un protecteur apparaisse devant moi. Mais je fis en sorte, non pas de camoufler mon cosmos, mais de le restreindre. Il aurait stupide, de ma part, de croire que mon attaque contre les Spectres n’avaient pas été perçut par l’un de mes semblables. La présence d’un Saint devait être connut, par ses derniers, mais je ne me sentais pas encore assez à l’aise pour me montrer à eux revêtu de mon armure.

Arrivant non loin de l’entrée, du petit village qui servait de refuge aux survivants de Rodorio, mon cœur se serra, de tristesse, face aux souvenirs qui refaisaient surface. Une colère froide coulait en moi, en cet instant, aussi bien tournée vers moi que vers ces monstres qui avaient osé attaquer des innocents, des civils, incapables de se défendre. Il me fallut quelques secondes pour retrouver ma sérénité. Ce ne fut qu’une fois mon cœur calmé, je pénétrais dans le périmètre du village, me demandant de quelle nature serait ma première rencontre. J’espérais ne pas déranger la quiétude qui semblait régner en cet instant.
...
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MessageSujet: Re: [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés)   [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés) EmptySam 15 Aoû - 14:47




Mashia Mokushi



Les chroniques d'une fleur de Lotus - Fin de la Guerre



Espérance





« Oh un chevalier d'Or ! Maman regarde ! »

Une jeune fille arrivait à la hauteur de la nouvelle élue des Gémeaux, ses grands yeux noisettes posés sur cette armure prestigieuse. Avec admiration, les bras chargés d'un grand panier en osier pleins de pommes d'un rouge éclatant, l'adolescente lui tendit l'un de ses précieux fruits avant de froncer des sourcils, désignant d'un doigt le masque qui dissimulait les traits de la femme chevalier. Elle s'adressa non pas directement à la concernée mais bien à cette frêle silhouette qui apparaissait peu à peu d'une démarche souple, aérienne.

« Toi aussi tu portais un masque comme celui-là, non ? » une douce voix lui répondit. « Oui, mais c'était il y a si longtemps … »

Mashia Mokushi eut un petit sourire, oui, cette période remontait à très loin, ce qui lui semblait être une éternité en fait. Elle stoppa ses pas pour se dévoiler à l'étrangère, non sans s'incliner respectueusement, comme il était d'usage, comme il était de coutumes au pays du Soleil Levant. Devant les Gémeaux, se dressait une jeune femme de petite taille aux très long cheveux de feu qui dansaient dans son dos, aux yeux pers et d'une bienveillance infinie. Ceux-là abritaient une puissance tranquille, une étrangeté ou une familiarité pour ceux qui servait la Déesse. Car en eux demeuraient une légère étincelle de ce qu'elle fut autrefois : la Déité de la Sagesse.

Habillée d'un simple kimono d'un blanc immaculé, l'une des longues manche de cet habit traditionnel était nouée, preuve d'une grave blessure qu'elle porterait jusqu'à la fin de ses jours et qu'elle avait récolté sur le champ de bataille, lors de la dernière Guerre Sainte les ayant opposés aux Spectres d'Hadès. Une balafre qui l'handicaperait à tout jamais mais qui n'avait pas ébranlé sa foi.

« Vous voici arrivée à Jamir, chevalier des Gémaux, dernier bastion de l'humanité si je puis dire ... » Une lueur de tristesse fila dans ses yeux clairs. « Je me présente je suis Mashia Mokushi, enchantée de faire votre connaissance, mais je vous en prie, vous devez être fatiguée, si vous le désirez, je peux vous menez chez moi ? C'est petit mais il y a tout ce qu'il faut. Si vous êtes blessée je peux regarder ça. »

La jeune fille de tout à l'heure opina du chef, déclarant de plus belle. « Oui ma maman c'est la meilleure guérisseuse de tout Rodorio ! Je m'appelle Lya. Et vous ? »


Mère et fille adoptive étaient toutes deux très amicales et n'hésiteraient jamais à offrir leur aide, leur hospitalité. Mashia avait toujours été ainsi et le demeurerait jusqu'à la fin. Même si parfois elle avait trébuché dans le noir, aujourd'hui elle évoluait dans la lumière en tant que nouvelle prêtresse en charge de sa Déesse réincarnée dans un bébé innocent. Si pourtant elle ne s'était pas présentée ainsi, c'était parce qu'elle ne s'enorgueillissait pas, cette nouvelle charge ayant découlé tout naturellement.

La tour de Jamir était éclairée par la lumière du soleil et quelques habitants, curieux et attirés par la voix de celle qui fut autrefois Athéna – beaucoup la considérait encore comme leur protectrice – ne tardèrent pas à les entourer. Sur leurs visages fatigués, les réfugiés eurent une expression de vive espérance. Si les chevaliers d'Or se réunissaient tous, nul doute qu'ils pourraient peut-être enfin rentrer chez eux.








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Alistraë


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MessageSujet: Re: [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés)   [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés) EmptySam 15 Aoû - 15:41

Avais-je commis une imprudence, malgré mes efforts ma nature avait été révélée. Mais les doutes, que j’avais, disparurent devant ce regard noisette. Seule l’inconfort restait présent, devant cette admiration que je pouvais lire dans celui-ci. Je n’étais pas digne d’un tel sentiment, moi qui les avait abandonné sans réfléchir, par égoïsme, celui de mon amour pour ma sœur. Cette fillette pourrait-elle me pardonner, porter sur moi ce regard, si elle savait, connaissait cette vérité. Cette honte qui était encore présente au fond de mon cœur. Par réflexe j’acceptai ce fruit offert, le prenant, remerciant l’adolescente d’un léger signe de tête. Pourquoi de tous, c’était cette jeune fille qui fut ma première rencontre. Moi qui avais un comportement arrogant, qui avançait avec confiance et détermination depuis que j’avais revêtu mon armure, je me retrouvai totalement désarmé par celle-ci. Je me ressaisis, lorsqu’elle s’adressa à une ombre qui apparut derrière elle, au sujet du masque que je portais. Ombre, n’était pas le mot pour décrire celle qui s’avançait vers nous d’un pas léger. Ce qui se dégageait d’elle ne pouvait en aucune façon être liée à l’ombre. Elle était un être de lumière, l’incarnation d’un ange aux cheveux de feu. Quelque chose dans son regard créa une résonance avec cette lumière que je gardais au fond de mon âme. Le temps que je me remette du choc ressentit, je constatai qu’elle venait de s’incliner avec respect. Je n’étais pas habituée à un tel comportement à mon égard et me retrouva une nouvelle fois désarmé, ne sachant comment réagir. Mon premier geste fut de répondre à ce salut, quelque peu embarrassé par lui, avant de me redresser et prendre la parole.

… « Vous n’avez pas à montrer tant de respect à mon égard, je n’ai rien fait pour le mériter » …

Combien ces mots étaient emplis de vérité, malgré la gêne ressentit, je gardais une certaine neutralité dans mon comportement.

… « Cela serait à moi de vous saluer avec respect, pour le sacrifice que vous avez consentit au nom de votre devoir » …

Il ne m’avait pas échappé que l’adolescente avait fait allusion, au fait que sa mère avait porté un masque tel que le mien. Ceci signifiait qu’elle avait été un Chevalier et si elle ne portait plus l’armure cela devait avoir pour cause cette blessure. Elle avait fait bien plus que moi pour les villageois, pour son devoir et pour notre Déesse.

La tristesse dans ses paroles me toucha, nourrissant cette colère qui couvait en moi. En cet instant je me félicitai de porter mon masque, il me permettait de protéger les autres de mes états d’âmes. Tous avaient suffisamment souffert, en partit de ma faute, et avaient besoin de se reconstruire pour que leur fasse porter le poids de mon cœur. Ceci était d’autant plus vrai, envers les personnes telles que Mashia et sa fille, qui me semblait vouloir soulager ceux qu’elles croisaient.

… « Il serait mal venu de ma part de refuser votre invitation. Quand à mes blessures, ne vous inquiétez pas, elles sont toutes ou en parties guéries et il n’en reste aucune qui soit une gêne » …

Puis portant mon regard vers Lya,

… « Puis-je te soulager de ton panier, il m'apparaît bien lourd, même si je te sais capable d’en supporter la charge » …

Me redressant, je me figeai un instant devant cette foule qui commençait à nous entourer. Ces visages, leur expression, cet espoir affiché, furent la cause d’une certaine panique qui commença à me gagner. Je n’étais pas habitué à être le centre de tant d’intérêt, ni la source de tant d’espoir. Inconsciemment, je me crispai et faillit faire un pas en arrière. Ce ne fut que grâce à la maitrise de mes émotions, acquise au fils de longues méditations, que je parvins à refouler cette réaction. Mais je ne pus empêcher mon visage de se tourner vers Mashia cherchant sous soutien. Il était difficile pour moi d’être la source de tant d’espoir, alors que j’en avais détruit tant.
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MessageSujet: Re: [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés)   [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés) EmptyMer 16 Sep - 19:50




Mashia Mokushi



Les chroniques d'une fleur de Lotus - Fin de la Guerre



Curiosité




La jeune Lya secoua doucement sa tête de droite à gauche afin de signifier son désaccord. Le tout accompagné d'un sourire chaleureux, la femme-enfant s'apprêta à lui faire savoir qu'elle était une jeune fille forte et indépendante quand sa mère la devança, ressentant sans mal le trouble qui gagnait Alistraë. Toute cette foule curieuse s'amassait comme des nuages autour du soleil, espoir représenté par cette armure d'or qui projetait une lumière chaleureuse et irréelle. Après ces temps de troubles, ces heures sombres qu'ils avaient tous traversé, il était normal de réagir ainsi. Certains murmuraient que l'apparition de ce nouveau chevalier d'Athéna était la promesse de jours meilleurs, voire même d'un nouvel assaut pour récupérer leurs terres ! Chez eux. Ils l'espéraient tous bien qu'ils ne se plaignaient presque jamais. Pas ouvertement en tout cas.

Mais leurs cœurs saignaient d'être ainsi si loin de leur maison. Affichant un grand sourire bienveillant, la demoiselle demanda aux curieux de se disperser, leur intimant que la jeune femme était fort éprouvée par son voyage.

Quelques uns s'inclinèrent devant elles, d'autres, par habitude, allèrent demander la bénédiction d'Athéna à son ancienne hôte. Bien que cela était inutile, Mashia ne sut refuser. Aussi apposa t-elle sa main restante au dessus de leurs têtes, remuant à peine des lèvres dans une prière silencieuse. Tous repartir le cœur débordant d'une espérance nouvelle et d'une lumière éclatante. Chasser les ombres dans l'âme des hommes, tel était leur devoir.

« Je vous en prie, suivez-moi. »

Elles pénétrèrent toutes les trois dans la tour de Jamir où plusieurs pièces avaient été mises à la disposition des Saints, la sienne, petite pièce éclairée par la lumière du jour, était chichement décorée du strict minimum. Une large fenêtre laissait passer les bras de l'astre diurne donnant sur la place où s'était regroupé les réfugiés. Un temps Mashia se perdit dans sa contemplation avant d'offrir l'hospitalité à son invité.

« Prenez place je vous en prie » elle désigna une chaise que Lya tira pour elle avant d'aller farfouiller dans quelques placards. « Vous devez avoir faim, une pomme, ce n'est guère suffisant, surtout si vous avez fait un long voyage. N'est-ce pas ? »

Un sourire orna ses lèvres vermeille, elle se retourna pour préparer un peu de thé. Les minutes s'étirèrent dans un calme tout relatif puisqu'il était ponctué par les éclats de voix des hommes qui tournaient en rond comme des lions en cage. Parmi eux, il manquait le plus tonitruant de tous, Hector, son père adoptif. L'espace d'un instant la dame écarlate s'immobilisa, blessée par le souvenir de son meurtre. Crime qu'elle avait elle-même orchestrée. Sa mâchoire se crispa. Puis, brusquement, elle se détendit.

« Comment vous nommez-vous jeune fille ? Racontez-moi un peu comment vous êtes arrivée jusqu'ici. Et puis … si ça ne vous gêne pas, j'aimerais quand même vérifier si vous n'êtes pas trop sévèrement blessée. Il suffit d'un rien pour qu'une plaie cicatrise mal, même pour nous, éveillés. Je suis une guérisseuse, vous pouvez avoir confiance en moi. »

Avec douceur elle déposa trois tasses fumantes d'où s'échappait un léger parfum de jasmin. Lya accompagna le tout de petites figues et de gâteaux secs, non sans proposer quelque chose de plus consistant à la Sainte, glissant en même temps un petit commentaire sur le masque.

« Vous savez, maman à aboli le port du masque, pourquoi vous en portez un alors ? »








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MessageSujet: Re: [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés)   [Fin Aout 1755, Jamir] Le retour d'une étrangère ... (Saints et affiliés) EmptyVen 18 Sep - 20:03

L’espoir, on dit qu’il est l’une des plus grandes forces des Hommes, l’espoir d’un futur meilleur, d’une nouvelle chance. Mais il pouvait aussi infliger de graves blessures au cœur et à l’âme et devenir un fardeau pour ceux sur qui on le faisait reposer. Comme j’appréciais de porter mon masque à cet instant, il cachait mon regard et la souffrance qui s’y trouvait. Tous ces gens voyaient en moi quelque chose que je me refusais d’être, de peur d’échouer, de les trahir une nouvelle fois. Mais la présence de Mashia et de sa fille à mes côtés, m’apporta un réconfort, une sérénité. Je sentais que je pouvais puiser en elle, cette force qui pouvait me manquer par moment. L’un des espoirs et peut être me mettait le plus mal à l’aise était celui concernant la reprise de notre Terre perdue, volée pour certains. Comment pouvais-je porter l’espoir de retrouver cette demeure, alors que je l’avais abandonné, fuis cette dernière. Je n’avais rien qui m’attendais là-bas, de plus je ne considérais pas cette Terre comme ma demeure, celle-ci se trouvait là où se trouvait Athéna. Alors que je sentais le poids des espoirs que mon retour suscitait, ce dernier disparut ou du moins fut allégé lorsque l’ancien Chevalier qui se tenait devant moi prit la parole et demanda aux villageois de retourner à leurs activités me laissant le temps de respirer.

Le comportement de certains, me parut étrange, mais en rien déplacé. Ils semblaient voir en cette jeune femme, que la guerre avait marquée, le réceptacle de leur foi. Chez ces derniers, il y avait bien plus que le respect dû au rang qu’elle avait porté. Il était vrai, que pour certain les Chevaliers protecteur d’Athéna étaient les représentants de cette dernière, comme pouvait l’être les prêtres. J’observais la scène, silencieusement, sans juger du tort ou de la raison de ce comportement. J’avais moi-même ressentit quelque chose chez elle, il y avait chez Mashia quelque chose qui se rapprochait du divin, une signature dans son cosmos pouvant rappeler la chaleur et de celui d’Athéna. Puis à son invitation, je la suivis vers la tour de Jamir, lieu devenu la demeure des Chevaliers et d’Athéna. Mon regard ne put s’empêcher de chercher la silhouette de ma mère ou de mon père. Mashia me conduisit dans une pièce chichement décorée. Je pris place sur la chaise que me présenta mon hôte et que tira sa fille. Un tel respect, me gêna quelque peu, qu’avais-je fait pour le mériter. Le fait de porter une armure, même d’Or, ne suffisait pas à un tel comportement. Mais je m’asseyais, laissant mes problèmes avec la vie en société et ses comportements derrière moi. Une vie de solitude offrait le temps de l’introspection, mais faisait perdre l’habitude des us et coutumes sociales. Je remerciai Lya pour son geste, avant de répondre aux mots qui m’étaient destinés.

... « J’ai déjà eu bien mois que cette pomme pour me nourrir, ne vous inquiétez donc pas tant pour moi. Mais cela sera avec plaisir que j’accepte votre offre.» …

Malgré tout je ne refusai pas la proposition faite. J’appréciai le calme de cet instant, même les éclats de voix ne me génèrent nullement, malgré mon habitude et mon gout pour un silence plus complet. J’observais la petite Lya aider sa mère, avec cette joie propre aux enfants, lorsqu’ils étaient heureux. Cela me rappela une époque bien lointaine et au fantôme de celle que j’avais perdu. Tout à mon souvenir, je ne perçus pas le changement qui s’était temporairement opéré dans le comportement de mon hôte. Lorsqu’elle revint vers moi, je pus sentir toute sa douceur et compris alors pourquoi les villageois semblaient voir en elle la représentante d’Athéna. Je me défis donc de mon armure qui alla prendre place, dans le coin de la pièce. J’observai alors mon corps et ma tenue qui se révéla. Ma tunique était élimée, usée par mon voyage. Je constatai que je pouvais paraitre bien affaiblit, il ne restait que peu de graisse sur mon corps, preuve des privations qu’il avait supporté et des épreuves qu’il avait traversé. Moi qui avait toujours été une personne plutôt fine, devait paraitre presque famélique. On pourrait même douter que je puisse porter une armure et encore moins combattre avec elle. Quelques anciennes cicatrices étaient visibles sur mes bras et mes mains, souvenirs laissés par la montagne et ma vie d’errance.

… « Je me nomme Alistraë, quand à mon arrivée ici, disons qu’après un long voyage et quelques rencontres, j’ai fini par accepter d’être celle que je me refusais d’être. » …

Comment lui dire que j’avais fuis cette Terre que tant espéraient pouvoir retrouver, que j’avais fuis ma responsabilité. Comment lui dire cela, elle qui avait payé le prix pour avoir accepté son devoir, son rôle. Mais comment ne pas répondre à cette question posée par une enfant, portant l’innocence de son âge. Ce fut en portant ma main sur ce masque, qui l’intriguait, que je pris la parole, tout en prenant conscience de la formulation de sa question.

… « Je l’ai retiré un jour, afin de lui permettre de devenir ce que tous voyait en elle. Il est maintenant l’incarnation, le visage de ce que je dois être, pour elle, pour moi, pour la servir » …

Mon visage se tourna vers Mashia, alors que je posai mon masque sur la table. Une question était présente dans le regard que je lui tenais. Une question due à la compréhension de ce qui avait été dit sans que les mots appropriés ne soient prononcés, à moins qu’ils ne le fussent. Puis reportant mon regard vers Lya, je finis ma réponse, avec un sourire triste.

… « Il me permet aussi d’éviter de blesser, ceux qui pourraient voir mon visage, celui de celle qui est morte, que j’ai abandonné » …

Si mon sourire avait montré de la tristesse, mon regard quant à lui était resté serein. J’avais accepté toutes mes fautes, mes regrets. Puis portant mon regard ver les mets posaient sur la table, j’affichai un sourire amical, heureux et reconnaissant.

… « Goutons aux plaisirs que nous offre ce qui nous est présenté, je suis certaine que tu es une gourmande qui apprécie le douceur que prépare ta mère » …

Certains souvenirs, réponses n’ont pas leur place devant une enfant et ne peuvent être abordés qu’entre adultes. Mais je pouvais conter mon voyage, en évitant certains passages. Ce fut en mordant dans une des pâtisseries présentées que je me mis à conter mon voyage jusqu’à mon arrivée en ce domaine. J’occultai ma rencontre, avec le Spectre et le sort des villageois que j’avais abandonné, tout comme celle plus récente. J’insistai plus sur les paysages que j’avais pu traverser, les rencontres heureuses, de ma retraite auprès de l’ermite et de l’appel que j’avais entendu, cet appel qui m’avait conduit ici. Mon départ, lui aussi fut occulté, même si Mashia devait deviner certaines des vérités non révélées. Elle avait porté une armure, savait d’où venait mon masque et peut être qu’elle avait même était présente au sanctuaire à l’époque de ma formation. Les tasses avaient eu le temps de se vider et d’être de nouveau remplies, lorsque prit fin mon histoire. Cela faisait longtemps que je n’avais pas tant parlé, peut être un besoin ressentit du fait qu’il y avait une oreille désireuse de m’écouter.

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