| [Fin Septembre 1755] Renaissance | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: [Fin Septembre 1755] Renaissance Mer 17 Juin - 1:39 | |
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*dokimasía Némesi: Ordalie de Némésis.
[HRP] BOUYAAAAAAAAAAAAA! I’M BACK! Réveil en mode gueule de bois au prochain post! Sorry de vous défoncer le crâne d’entrée de jeu °° mais rassurez vous c’était votre dernier délire philosophico-existentialo eu...truc...débat...machin écrit bizzare et pas compréhensible! Enfin...normalement °°[/HRP]
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| Sujet: Re: [Fin Septembre 1755] Renaissance Ven 19 Juin - 2:27 | |
| Dans une petite pièce octogonale sombre aux murs recouverts de chaux blanche, sept des douze armures d’Or reposaient solennellement dans leurs écrins millénaires. Il n’y avait aucune fenêtre pour raviver l’éclat solaire du métal mythologique et la lourde porte de métal restait irrémédiablement close, laissant les armures dans une obscurité et un silence digne d’un sépulcre. Et c’était bien cela en réalité. Les sept armures d’Or inertes étaient pour les Chevaliers restant des gisants venant leur rappeler les braves tombés au combat ou ayant quitté l’Ordre. Douloureux rappel des faiblesses humaines que ces constellations orphelines enfermées dans leurs tombeaux dorés.
Même alors que la tour se mettait en branle, aucun son ni mouvement ne vinrent perturber la quiétude macabre des lieux. Jusqu’à ce que, comme répondant aux supplications muettes des six autres armures, la Pandora’s Box de la Vierge se mit à luire doucement et à émettre un son cristallin. L’éclat lumineux gagna brutalement en intensité, inondant la pièce d’une lumière solaire tandis que la Box s’ouvrait dans un grand fracas.
Alerté par le bruit, les deux gardes en faction déverrouillèrent à la hâte la porte non sans avoir donné l’alerte et s’être emparés de leurs pilums. Un autre garde posté non loin dans les escaliers menant à l’étage supérieur accouru à la hâte pour aider ses deux camarades à ouvrir les lourdes portes.
«Imbécile! hurla l’un des deux gardes alors que le nouveau venu se mettait à pousser avec eux, Va prévenir le Général et le Seigneur Hakurei d’une intrusion dans la salle des armures d’Or! Vite!.» Palissant sous le coup de la peur, le garde se retourna et grimpa les escaliers à la hâte sans demander son reste. Si la pièce contenant les armures des Chevaliers d’Or avait été profanée, la personne qui devait se trouver à l’intérieur devait être très puissante pour avoir pu passer les défenses de Jamir. Seule une divinité aurait pu. Il lui fallait prévenir les Seigneurs Kappa et Hakurei au plus vite car Athéna pouvait être en grave danger.
Lorsque les deux autres gardes ouvrirent les portes, leurs lances acérées en avant, ils virent avec stupeur qu’à la place de la boite contenant la sixième armure d’Or se tenait un homme au regard turquoise et à la longue chevelure blonde vêtu de l’armure de la Vierge et entouré d’une aura dorée. La lumière émanant du Chevalier s’estompa brutalement et ses jambes se dérobèrent sous lui en l’envoyant choir sur le sol. Se redressant péniblement sur les genoux, Asmita eu un brusque haut-le-coeur et il répandit bientôt sa bile sur le sol de marbre blanc avant de porter une main fébrile à sa bouche. Tout son corps tremblait et des sueurs froides coulaient entre ses omoplates. Une douleur perçante lui vrillait le crâne avec une telle violence que sa vue demeurait brouillée et qu’il ne perçu même pas les gardes le tenant en respect.
Entre-temps rejoints par trois autres soldats et un capitaine, les deux gardes restaient à distance, perplexes, leurs lances toujours pointées sur la silhouette pitoyable du Chevalier.
«Hâlte! s’écria le capitaine d’une voix puissante, Pas un geste! Vous êtes en état d’arrestation, n’opposez aucune résistance. Vous deux, saisissez le et vous deux tenez le en joue! » Les deux gardes désignés pour constituer prisonnier l’homme à terre échangèrent un instant un regard inquiet. Ils avaient sous leurs yeux un Chevalier d’Or revenu d’entre les morts où un ennemi déguisé. Dans tous les cas ils se trouvaient dans une position très délicate qui pourrait se solder par leur mort. Obéissant tout de même aux ordres, ils se dirigèrent prudemment vers le Chevalier pantelant puis le saisirent sous les aisselles pour le relever péniblement avant d’interroger leur supérieur du regard. Ils reconnaissaient tous le Chevalier de la Vierge mais que devaient-t-ils faire de lui, d’autant que celui-ci avait à peine réagit si ce n’était un gémissement lorsqu’ils l’avaient soulevé.
«Amenez le en bas fit le capitaine en répondant aux interrogations muettes de ses soldats, C’est trop risqué de le rapprocher du sommet. Attendez…. fit le capitaine alors que les soldats commençait à traîner Asmita avec eux, stop! et taisez vous! On dirait qu’il essaye de dire quelque chose...»
«Αθήνα….Αθήνα….Ἀστραíα...* » Le chevalier avait relevé sa tête et murmurait inlassablement, le regard flou et perdu dans le vide.
«Bordel de merde il cause en grec ancien remarqua le capitaine, Bon….Et puis merde! Amenons le au Général, il saura quoi faire. Il n’a pas l’air bien dangereux de toute façon vu son état…Que l’un de vous monte immédiatement le prévenir que nous arrivons avec ce qui semble être Asmita de la Vierge afin qu’il puisse prendre les dispositions sécuritaires nécessaires!»
Le dernier garde partir en courant tandis que ses collègues partirent à sa suite en portant à demi le chevalier chancelant qui continuait sa litanie.
===> Vers le sommet.*Athéna...Athéna...Astrée...
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