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 [Début Juillet 1755] Jamir - Boire la vie à la Coupe

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Yül


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Yül

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Armure : Armure divine d'Epsilon

Feuille de Personnage :
HP:
[Début Juillet 1755] Jamir - Boire la vie à la Coupe Left_bar_bleue150/150[Début Juillet 1755] Jamir - Boire la vie à la Coupe Empty_bar_bleue  (150/150)
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Dieu Protecteur:

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MessageSujet: [Début Juillet 1755] Jamir - Boire la vie à la Coupe   [Début Juillet 1755] Jamir - Boire la vie à la Coupe EmptyDim 3 Mai - 22:06

[url=]Précédent : Temple du Bélier[/url]

Un vent frais d'altitude soufflait sur les montagnes de Jamir. Le silence habituel était empli des pleurs des nouveaux-nés, des questions des enfants, du fracas des armes d'entraînement, des lames que l'on frappait après les avoir refondues, mais aussi et surtout des cosmos des Saints chevaliers se remettant de leurs blessures. L'heure était à réparer les dommages, physiques et mentaux, causés par la Sombre Nuit de ce mois de juin 1755.

La convalescence de Yül avait été plutôt rapide compte tenu de ses blessures. Un bienfait apporté par les premiers soins de Jack et Corell, mais aussi Ceridwen, la cape appartenant anciennement à Eldir et les prêtresses qui se relayaient à son chevet. Certains villageois, médecins, soldats, ou tout simplement prévoyants, contribuaient à leur manière au rétablissement de leurs protecteurs grâce aux bandages, onguents et autres matériels de soin qu'ils avaient pensé à emmener avec eux avant l'évacuation au sommet du Sanctuaire.
Ainsi, à l'aube du 6e jour le guerrier divin entre la vie et la mort voyait tomber sa fièvre pour de bon. Son état se stabilisait et son corps pouvait enfin prendre un peu de répit. Le plus difficile fut de purger les différents poisons de son corps sans en extraire le sang, déjà amplement répandu sur les marches du Sanctuaire. Au fil des jours des couleurs revenaient sur son visage et ses sens au repos se régénéraient eux aussi. Pendant un temps il sembla délirer dans son sommeil, répétant les mêmes mots comme une litanie salvatrice, ou peut-être un chant funèbre :


« Je m'appelle Yül... Je suis le guerrier divin d'Epsilon... J'ai 17 ans... Je viens de Norsgard... Je m'appelle Yül, fils de Yulia et Aldarick... J'ai 17 ans... Je suis placé sous la protection de Fenrir... J'ai été choisi par Odin... Je m'appelle Yül... J'ai un frère... Je suis le guerrier divin d'Epsilon... Fils de Yulia et Aldarick... J'ai 17 ans... Je viens de Norsgard... J'ai été choisi par Odin... Brynhildr... Je suis placé sous la protection de Fenrir... Je m'appelle Yül... »

***

Il y avait un pont. Un vieux pont de pierres parfaitement agencées, invitant à la confiance et à la stabilité. Ce pont, le jeune loup l'avait déjà vu auparavant. En le franchissant, ainsi que les steppes glacées qui l'entouraient, on arrivait au grand palais d'Odin, au Walhalla, où les héros buvaient et chantaient jour et nuit en compagnie des valkyries, où il n'y avait plus que la tranquillité de la mort pour célébrer la souffrance de la vie.
La gardienne de ce pont, se tenait à son strict milieu. Elle toisa le guerrier qui s'approchait de sa moitié vivante tandis qu'elle s'appuyait sur le rebord froid de sa moitié morte. Yül la salua d'une révérence.

« Déesse Hel... »

Sans un mot l'entité tourna le regard vers l'autre extrémité du pont, où le guerrier divin aperçut deux silhouettes qu'il connaissait par cœur. Surpris, il s'avança vivement vers elles quand la voix malicieuse de la Mort s'éleva à ses oreilles :

« Je délimite une ligne. Ils ne peuvent pas la franchir. Si tu poses ne serait-ce qu'un pied de l'autre côté, tu rejoindras le banquet d'Odin pour l'éternité. Telle est la loi du Walhalla et de Helheim. »

Yül aperçut la fameuse ligne à deux pas devant lui et ses parents de l'autre côté qui le regardaient avec un sourire contrit. Personne ne parlait plus. Le vent glacé du nord souffla sur eux quand enfin le jeune
hersir s'autorisa à délier ses lèvres.

« Et Sacha?
-Nous ne l'avons pas vu »

La voix grave et rocailleuse d'Aldarick réchauffa l'aîné des deux fils plus qu'il ne l'aurait cru. Sa mère sourit tristement, à la fois heureuse et blessée de ne pouvoir toucher la chair de sa chair pendant cet infime moment de proximité. Alors, elle fredonna une berceuse qu'elle avait l'habitude d'utiliser lorsqu'ils ne trouvaient le sommeil pendant les nuits rudes de Norsgard.


Yül ferma les yeux, écouta, savoura chaque note.

***

L'écho lointain de sa voix l'accompagna à son réveil, comme un enchantement libérateur de ses paupières. Ses yeux d'or liquide s'ouvrirent patiemment. Il voulut se lever, mais une vive douleur l'en empêcha.
C'était le 17e jour. Son épaule droite était fermement emmaillotée dans des bandages et son bras en écharpe pour en soulager le poids. Sa jambe gauche le lançait, elle aussi solidement pansée d’attelles et de liens. Ses côtes, brisées dans leur ensemble, subissaient le même sort. Il lui fallut toutes les précautions du monde pour pouvoir se redresser sur son bras valide et balayer la pièce du regard sans s'arracher un cri de douleur.

Le lieu était sobre, peu meublé. Des pas retentissaient dans la pièce adjacente en un va-et-vient permanent. Personne à ses côtés pour le moment. Aussitôt, son attention se porta sur l'armure qui trônait tout proche. Il tendit la main avec lenteur, effleura du bout de la griffe le métal moins froid qu'il ne s'y attendait.


« Fenrir... Comment vas-tu?
-Tu devrais te poser la question d'abord, gamin. »

Un sourire. Le cynisme du Grand Loup démontrait une humeur plutôt bonne. Les fissures n'étaient plus là. Le temps, ou peut-être Shion, devait y être pour quelque chose. Ses yeux descendirent sur le saphir serti dans son ceinturon. Brillant, bien à sa place.

« Où suis-je... »
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[Début Juillet 1755] Jamir - Boire la vie à la Coupe

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