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 [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros]

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Leïla


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Leïla

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MessageSujet: [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros]   [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros] EmptyMar 31 Mar - 1:32

    Leïla était en train de nager dans une mer calme, agitée d'à peine quelques vagues. L'eau était claire, d'un bleu turquoise si vif qu'il semblait tout droit tiré d'une peinture. Bien qu'aucun danger ne pût être vu dans les environs immédiats, la jeune femme nageait de toutes ses forces, du mieux qu'elle pouvait, vers cette île au rivage orangé qu'elle distinguait au loin. Une angoisse inconnue commença à poindre en elle, et ses gestes se firent de plus en plus affolés. L'eau se fit de plus en plus dense, de plus en plus solide, ralentissant sa progression et l'étouffant de plus en plus. Finalement, Leïla se rendit compte qu'elle ne nageait plus dans de l'eau, mais dans une masse grouillante de petits dés à huit face, qui brillaient et vibraient, l'engloutissant petit à petit à la manière de sables mouvants. Son visage passa sous la surface, toute sa vision se teinta de bleu, et l'air ne passait plus dans ses poumons.
    Puis elle se réveilla.

    ~¤°---------------------------------------------°¤~

    Eh bah putain. Ça faisait longtemps que la demoiselle n'avait pas fait de rêve aussi flippant. Se leva vivement, trempée, Leïla respira à grande gorgée, comme si elle cherchait à remplir ses poumons d'air au point de les faire exploser. C'était stupide, vu qu'au final elle n'avait jamais vraiment risqué l'asphyxie, mais le choc demeurait. Les rêves et cauchemars loufoques, la borgne en avait l'habitude, hein... Mais quand jamais cela ne lui avait semblé aussi réel, aussi vrai. Il y avait quelque chose d'autre, une impression bizarre... Un mélange de pressentiment et de déjà-vu, si cela était possible.

    La vagabonde reprenait petit à petit ses esprits. Elle était toute mouillée et gelée. Encore. Bordel ça commençait à bien faire, tout ça... En même temps, maintenant qu'elle regardait autour d'elle, elle se rendait compte que c'était un peu normal. Si Leïla était trempée, c'était pas à cause de la sueur, mais parce qu'elle avait rien trouvé de mieux que de s'endormir dehors... Genre SOUS LA PUTAIN DE PLUIE. Celle-ci ne tombait plus, désormais, et l'aube commençait à se lever, mais vu son état de trempage elle devait bien avoir passé plusieurs heures comme ça, allongée par terre, complètement dans les vapes...

    Leïla tenta à plusieurs reprises de se souvenir de ce qui s'était passé, de comment elle s'était retrouvée là, mais à chaque fois sa tentative de rembobinage était stoppée nette par la douleur fulgurante qui lui vrillait le crâne. Elle se souvenait... Des crétins en armure qui se tapaient dessus, des saloperies d'escalier, du sang, de la douleur... mais à moment donné, tout se brouillait, tout se mélangeait. Impossible de se rappeler d'avantage.
    Elle ne se trouvait plus dans les escaliers. Elle ne se trouvait plus dans la montagne du tout, d'ailleurs. Les temples et tout le bordel se trouvaient au-dessus d'elle, au sommet de pentes abruptes qui se voyaient au loin. En était-elle tombée? Non. Trop loin. Par quel miracle s'était-elle donc retrouvée ici, tout en bas, alors que dans ses derniers souvenirs elle avait quand même grimpé une bonne partie de l'édifice? Mystère et boule de crotte.

    La vagabonde essora ses cheveux et les ébouriffa quelques peu avant de se redresser, les paupières lourdes et les muscles endoloris. Elle avait l'impression que des gens l'avaient piétiné... Et vu l'état de ses vêtements, elle n'était peut-être pas loin de la vérité. Un soupire d'exaspération passa les lèvres de Leïla en constatant les dégâts. Merde quoi! les beaux vêtements neufs que lui avait prêté la Cap'taine! Les trous, elle pouvait les arranger, mais entre ça et les tâches de sang ça allait forcément perdre son panache... Cette armure moche qu'elle portait depuis hier par contre semblait s'être reconstituée, même si quelques fissures apparaissaient encore ça et là. C'était bien sa veine, tient... Elle qui voulait s'en débarrasser depuis des lustres!

      « Putain, un jour j'y arriverai, à la refourguer à un con... Bon, comment j'ai atterri ici moi? Et c'quoi ça? »

    La borgne fouilla dans ses poches et y retrouva le cache-œil qu'elle avait récupéré du le bateau pirate. Le considérant un instant, elle se l'attacha ensuite avec un grognement appréciateur. Au moins, on ne la dévisagerait pas trop bizarrement avec ça. Regardant autour d'elle, Leïla nota qu'elle se trouvait dans la zone des baraquements, tout en bas de la forteresse des crétins en armure. La prison où on avait voulu la foutre ne devait pas être loin non plus... Mieux valait ne pas traîner dans le coin!
    Se barres, c'était ce que la Borgne voulait faire depuis le début. Mais par où? Finalement, elle n'avait trouvé aucun indice sur la position de Frozia. Les témoins qu'elle voulait interroger s'étaient fait la malle les uns après les autres, sous ses yeux ébahis. En y repensant, Leïla grinça des dents et donna un coup de pied rageur dans ce qui semblait être un entrepôt. Le bruit résonna dans le silence des alentours, et des cris se firent entendre, quelques bâtiments plus loin. Des bruits de pas commencèrent alors à approcher.

    Leïla étouffa un juron. Merde quoi! On pouvait même plus shooter dans des portes sans attirer une foule dans ce pays? Elle avait déjà suffisamment d'emmerdes sans rajouter une nouvelle bande de tarés tout habillés de plaques d'armure. Tirant sur la porte sur laquelle elle avait déversé sa colère, la jeune femme la découvrit ouverte et s'engouffra à l'intérieur sans hésiter plus longtemps. Les bruits de course se faisaient de plus en plus proches, et Leïla n'était pas vraiment... "Présentable".
    Le pas filèrent, continuant leur chemin dans les rues déserte de ces lieux qui semblaient abandonnés sans percevoir sa présence. La borgne laissa Un soupir de soulagement s'échapper de sa bouche alors qu'elle s'effondrait sur un tas de foie entreposé dans la grange où elle s'était planqué. Alors qu'elle se renversait en arrière cependant, sa tête heurta le coin de quelque chose, provoquant chez elle un petit cri où se mêlaient surprise et douleur.

    Se retournant vivement, Leïla s'apprêtait à réduire en miette la table qui se trouvait là, mais au lieu de cela elle se figea et son cœur manqua un battement. Ce n'était pas une table. Putain, ce n'était pas une chaise non plus. C'était un... Cercueil.
    La respiration de la jeune femme s'affola. Pas n'importe quel cercueil. Elle le reconnaîtrait entre mille, pour la bonne et simple raison qu'elle voyageait avec depuis trois putain d'années. Quelque chose de doux et d’écœurant monta dans sa poitrine, alors que d'une main tremblante Leïla caressa le bois du cercueil. Lorsqu'elle fit sauter les loquets et souleva le couvercle, son œil unique s'embua de larmes. Elle était là, sa moitié, son salut, sa jumelle.

      « Frozia... Merde, depuis tout ce temps tu étais là. Je suis désolée. Je ne savais plus quoi faire sans toi... Mais ça va aller maintenant. Je t'ai retrouvé. Tu m'a manqué, petite sœur... »

    Les bras de Leïla enserrèrent du mieux qu'ils purent le cristal dans lequel reposait sa sœur. Toujours paisible, toujours vivante, elle l'avait attendu. Frottant son visage où les larmes coulaient en abondance, la vagabonde resta quelques minutes, longues longues minutes, là, à sangloter de soulagement.
    Finalement, avec le temps qui passait, sa respiration s'apaisa, et ce fut même avec une certaine tranquillité qu'elle se redressa, refermant le cercueil pour le soulever en usant des lanières qui étaient attachés au dos de celui-ci. Oubliant petit à petit toutes ses emmerdes de la veille, Leïla se mit à siffloter tranquillement alors qu'elle sortait du hangar. L'idée que les gardes de tout à l'heure puissent encore être dans le coin ne l'effleura même pas. Elle avait retrouvé Frozia, et c'était là tout ce qui comptait à ses yeux.

    Son insouciance fut cependant de courte durée. Alors qu'elle marchait au milieu des baraquement, la vagabonde fut surprise à un croisement par une bande de nabots au corps tordu armés de faux. En la voyant, il commencèrent à tenir leurs armes, mais en jetant un œil à son armure il se ravisèrent, se contentant de la saluer avec... Respect?!
    Pour le coup, Leïla fut sur le cul. Elle les regarda lui passer devant en ouvrant un œil gros comme une balle de tennis. Bordel, est-ce qu'elle était encore en train de rêver? Ces gars l'avaient respecté alors qu'elle portait ce truc hideux??? D'accord, ces petits merdeux ne respiraient pas la classe, mais au point de se comporter ainsi envers une femme portant une telle ignominie, il y avait un monde. Était-elle bien sure d'être réveillée, au final?
    Aïe. Oui. Le pincement sur son avant-bras était bel et bien réel.

    Commençant à se poser de sérieuses questions sur ce qui lui arrivait, Leïla tenta de se remémorer tout ce qu'elle avait pu apprendre la veille, au cours de ces discussions sans queues ni tête, de ces combats bordéliques et de ces armures improbables. Cependant, elle avait beau y repensait, tout demeurait opaque pour elle. Elle n'avait au final rien compris de ce qui s'était passé hier, si ce n'était que des mongols en armure avaient tapé sur d'autres. Il lui manquait trop d'élément, et la borgne n'était pas sure de vouloir s'impliquer d'avantage là-dedans pour en apprendre d'avantage. Ouaip. Quand on commençait à avoir ce genre de pensées, c'est qu'il était temps de se barrer.

    Leïla erra un moment au hasard des rues et des bâtiments, à la recherche de sa charrette et de son précieux chargement. D'habitude, la vagabonde avait un sens de l'orientation plutôt fiable, mais comme elle ne savait pas comment elle était arrivée jusqu'ici tous ses repères étaient fichus en l'air. Elle arriva finalement devant une série de colonnades et un muret en ruine qui suivait la route, lui rappelant quelque chose... Oui!
    C'était à cet endroit qu'elle avait rencontré le Chevelu, le Cornu, et tous les autres barjots. C'était là que ses emmerdes avaient commencé, lorsqu'elle s'était évanouie sans qu'elle comprenne pourquoi, lorsqu'elle avait retrouvé la vue avec son œil gauche et que quelqu'un lui avait arraché Frozia. A ces souvenirs désagréables, Leïla grommela à elle-même quelques mots avant de tenter de se remémorer le chemin vers les écuries depuis ce point.

      « Ah, oui, c'était à cet endroit... Bon, faut retrouver le chariot maintenant. »
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Oneiros


Fils d'Hypnos
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Oneiros

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MessageSujet: Re: [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros]   [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros] EmptyMar 31 Mar - 11:06

Arbhaal était aussi obstiné qu'un mulet. Son idylle avec la Grande Prêtresse des eaux avait déjà coûté des renforts aux spectres, et avait été à deux doigts de leur ravir la victoire, et Athéna en prime. Il avait eu une sacrée chance, mais loin d'en tirer une leçon, il s'enorgueillissait d'être celui qui mit fin, par la victoire à la Guerre sainte. On pouvait lui reconnaître des qualités guerrières, jusque-là c'était mérité. Cependant il faisait fausse route concernant Mary et il l'apprendrait tôt ou tard à ses dépends.

Le dieu élimina les pensées parasites de son esprit. Ce n'était pas le moment de laisser entraîner dans des querelles stériles avec un mortel, de surcroît un spectre qui possédait théoriquement la même autorité que lui en Enfer. Il y avait plus important : trouver la raison de tout ceci. Une raison qui allait bien plus loin qu'une simple vengeance datée de plusieurs milliers d'années. Ou d'un enlèvement d'enfants.

La Marque qu'il cherchait à repérer se trouvait loin, il n'avait pas dormi de la nuit et ses pouvoirs se régénéraient patiemment. C'était l'occasion de faire un saut dans le Sanctuaire nouvellement acquis à Hadès et de vérifier à quel point la barbarie des armées l'avait endommagé pendant qu'il se reposait un peu.

Son ombre se détachant sur le ciel sur le ciel nuageux, le dieu approcha par le village de Rodorio. C'était là qu'on stockait les vivres, les outils, les armes... Les entrepôts devaient être le centre de richesse et d'échanges de la ville, pourquoi ne pas jeter un coup d’œil à leur butin ? Un sourire teinté d'ironie passa sur le visage du fils d'Hypnos à l'idée que "leur butin" soit aussi considéré comme le sien alors qu'il avait été vaincu dès son apparition dans le Temple du Bélier. De toute façon, quoi qu'en disent les autres, il n'était pas particulièrement intéressé par tout cela. Seule la curiosité et son rôle envers les mortels le poussaient à avoir des attitudes souvent incomprises.

Soudain, au détour d'une rue, il sentit une énergie cosmique quine lui était pas inconnue. Il se posa sur un toit et balaya les environs du regard... Là ! La fille au cercueil ne passait pas vraiment inaperçue étant donné la taille de son chargement. Elle semblait perdue. Le peu qu'il avait vu d'elle, que ce soit de ses propres yeux ou à travers ses chimères, dénotait une instabilité complète, aussi se contenta-t-il de la suivre dans un premier temps pour évaluer ses intentions.

Elle lui rappelait... la première fois qu'il l'avait croisée. Juste avant la Guerre sainte, lorsqu'il avait établi un contact précaire avec les Saints pour jauger ses adversaires, leurs réactions. Alors qu'il se faisait gentiment chasser par le Cancer, le Taureau, la Louve et que Mattheus opinait avec ses confrères, l'aventurière qui ne soupçonnait pas le moins du monde ses capacités avait pointé le bout de son nez avec un chariot rempli de babioles diverses, son cercueil et un âne mal en point. Peut-être qu'une étoile tentait de briller au-dessus d'elle mais n'avait toujours pas réussi à s'imposer à sa conscience. Et donc, ayant oublié les événements de la nuit passé, la fille ne cherchait qu'à repartir. Ce genre de choses était plutôt fréquents chez les personnes n'ayant reçu aucune éducation au cosmos. Leur mémoire était purement écrasée lorsque l'étoile en question passait à l'action, possédant le corps et l'esprit.

Sans produire plus de bruit qu'un courant d'air, Oneiros se posa plus loin sur son chemin, assis sur un muret. De grandes ailes noires étaient déployées dans son dos et il ne portait pas son surplis. Elle croirait à une apparition venue du ciel. Ce n'était pas totalement faux alors autant jouer sur l'effet de surprise.


"Votre âne a succombé. Allez-vous tirer votre chariot seule, une fois que vous l'aurez retrouvé ? A quoi bon, puisque vous pouvez porter cet objet vous-même."

S'était-elle au moins rendu compte du poids qu'elle portait et de la facilité avec laquelle elle le faisait ? Le cristal n'était pas le matériau le plus léger qui soit tout de même ! Et elle le soulevait comme si elle ne transportait qu'un simple sac à dos d'écolière.

"Je peux vous indiquer la voie si vous me dites ce que vous cherchez."

Prudent, il préservait une dizaine de mètres entre eux. Il s'attendait à plusieurs réactions possibles, toutes plus imprévisibles les unes que les autres : soit elle s'enfuyait en courant, croyant succomber à la folie, mais cela ne semblait pas être son genre, soit elle se figeait net, hagarde, le temps d'assimiler l'information "un ange noir vient de se poser devant moi, de m'annoncer que mon âne est mort et cherche à m'aider à retrouver mon chariot", soit son étoile reprenait possession d'elle et la poussait à attaquer. La dernière solution était plutôt extrême, mais quand on savait quel accueil les Saints avaient pu lui réserver, l'impossibilité de cette option diminuait drastiquement. Le mieux restait d'envisager toutes les fins possibles et de se préparer aux plus violentes.
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MessageSujet: Re: [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros]   [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros] EmptyDim 28 Juin - 2:25

    Et vas-y qu'on regarde à gauche, puis à droite, comme une gentille fille, pour que rien ne nous échappe... Sauf que ce geste aussi inutile qu'énervant lasse vite. Surtout que tout ce qui s'offrait à la vue de Leïla en cet instant, c'était beaucoup de gravats et de boue. Avec la tempête qui avait secoué la vie d'hier, c'était à peine si on distinguait la route qui reliait le Sanctuaire à Rodorio sous les hectolitres de bouse qui la recouvraient. La seule chose qui venait animer ce paysage monotone, c'était les quelques soldats moches qui passaient ça et là en cette heure matinale et les colonnes qui s'élevaient par endroit en marquant l'emplacement de bâtiments qui n'existaient plus -depuis peu ou depuis longtemps, selon les cas-. Bonne chance pour retrouver les traces d'un chariot dans une telle désolation. Si on ne le voyait pas du premier coup d’œil, c'était qu'il n'était pas dans le coin. Alors, autant pour les bonnes manières de gentille fille, mais Leïla jurait dans sa barbe inexistante autant qu'elle pouvait pour expulser la frustration qui s'amassait à l'idée que quelqu'un ait pu toucher à son chariot.

    Alors qu'elle remontait la route en donnant des coups de pieds dans les malheureux cailloux qui osaient se dresser sur son chemin. Elle était si absorbée par le sol qu'elle foulait et ses propres grommellement qu'elle faillit passer à côté de quelqu'un sans s'en apercevoir. Sans doutes aurait-elle continuer à tracer sa route si cette énergumène ne lui avait pas adressé la parole. Levant les yeux dans la direction d'où provenait la voix, Leïla se figea sur place, interloquée par la vision qui s'offrait à elle.
    Et bordel. Si au fond de la jeune femme il avait existé un fol espoir que tout ses souvenirs de la veille n'aient été qu'un mauvais rêves, il venait de se briser dans un bruit à vous fendre le cœur. Devant elle se tenait, assis sur le muret qui bordait la route, un homme au visage sans âge et aux cheveux argentés. Mais ce qu'on voyait en premier, c'était CES PUTAINS D'AILES NOIRES DE DEUX MÈTRES D'ENVERGURE QU'IL SE TRIMBALAIT DANS LE DOS.

    Un gars avec des ailes. Encore. Et en plus il semblait être parfaitement au courant de sa situation, sous-entendant sans grande subtilité qu'elle était dans la mouise et qu'il pouvait l'aider. A cette réaction, Leïla resta interdite, se contentant de le dévisager de son œil unique où la surprise avait été remplacée par une infini lassitude. La fausse borgne avait espéré échapper aux conneries en retrouvant le cercueil de Frozia, mais visiblement les deux jumelles étaient loin d'être tirées d'affaire.

    La vagabonde se remit subitement à bouger, avançant d'un pas calme vers l'apparition que certains auraient qualifié d'angélique. Son visage neutre et son regard éteins ne laissaient rien présager quant à ses intentions. Sans rien dire ni esquisser la moindre salutation, elle arriva à la hauteur de l'homme qui l'avait interpellé et tendit le bras pour effleurer les plumes noires de ses ailes. Leïla passa ses doigts dedans, puis en arracha trois en les saisissant dans sa paume. Merde. C'étaient des vraies.
    Une grimace traversa le visage de l'ex-marchande. Elle avait espéré qu'il s'agissait de décorations à la con, ou bien peut-être d'une illusion causée par la faim ou la fatigue qui se dissiperait au contact de quelque chose de réel. Mais non. Elle se tenait bien devant un type avec des ailes sortis de nulle part pour l'aider à retrouver son chemin. Bordel. Des gens qui balance de la glace par les doigts, ok. Des hommes qui se transforment en loup géant, ok. Des hommes qui se transforment en femmes, ok. Mais des anges? Noirs en plus? Est-ce qu'elle allait croiser Jésus au coin de la route ou bien...? Non. Il valait mieux ne pas tenter le Diable. Paradoxalement.

    L'ultime test. Elle était peut-être sous l'effet de substances illicites ou d'une fatigue comme jamais elle ne l'avait connu. Pour vérifier, la seule solution était de tenter l'improbable. Leïla entrouvris la bouche, comme pour demander quelque chose, puis se ravisa. Elle se contenta de lever devant elle un doigt qu'elle monta jusqu'à la hauteur de son interlocuteur et d'un geste vif et habile... Le lui enfonça dans la narine droite.
    Il y avait des crottes de nez.
    C'était la réalité.
    Chiottes.

      « Non. »

    Retirant vivement son doigt, la jeune femme continua à s'enfoncer dans le déni. Elle poussa de ses deux petits bras l'énergumène pour qu'il tombe à la renverse de l'autre côté du muret et sauta à son tour sur l'édifice, toujours avec son cercueil sur le dos. Elle fit quelques pas dessus, comme pour continuer sa route, puis se retourna en jouant la funambule pour secouer devant elle son index, le même avec lequel elle venait de curer le nez de l'ange noir.

      « Non, non, non et non. J'ai déjà eu ma dose d'hommes-poulets hier soir. Alors chut, on se tait et on fait comme si je t'avais pas vu, ok? »

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MessageSujet: Re: [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros]   [Juin 1755] Bienvenue en Enfer! [PV Oneiros] EmptyDim 28 Juin - 16:14

Le monarque se raidit en la voyant approcher. Non pas qu'il avait peur, mais à cette distance réagir en cas d'agression s'avérait de plus en plus délicat. Son visage dénotait une certaine stupéfaction, et sa main avançait lentement vers son aile. Bien, c'était une réaction plausible. Curiosité, découverte, tout cela et... aïe ! La sauvageonne venait de réussir à le surprendre une fois de plus, tout en arrachant trois plumes aux racines ornées d'une goutte de sang bleuté. Sous la décharge nerveuse, le dieu avait directement replié l'aile dans son dos, hors de porté et froncé les sourcils.

"Aviez-vous vraiment besoin de..."

La scène était tellement absurde que le dieu des Rêves ne parvenait même pas à lui en vouloir. Son geste indécent, suivi d'un mouvement de poussée de sa part, l'obligea à battre des ailes pour ne pas s'écraser au sol et remettre de la distance entre eux. Il éternua, fit aussitôt disparaître ses membres parés de plumes et croisa les bras, mécontent.

"Je suis bien réel et plutôt outré de voir la façon que vous avez de "m'inspecter" ! Si vous préférez les ânes grand bien vous fasse, mais ayez la politesse de demander avant !"

Se tournant de profil, Oneiros désigna la direction dans son dos du doigt.

"Votre charrette était dans cette direction au début de la bataille, elle a été volée ainsi que l'intégralité de votre chargement. Vous savez ce que c'est, les rapineurs, les charognards... Mais comme je vous le disais, si vous pouvez porter vous-même votre cercueil il est inutile."

Et afin qu'elle l'écoute, il manipula ses plumes à distance, les faisant chatouiller son cou, son visage avant de se planter comme des couperets dans le bois du cercueil.

"Vous pouvez aussi l'enterrer. Il y a un cimetière non loin d'ici, à côté de Rodorio. Ou bien, si vous préférez la garder avec vous... autant qu'elle soit en vie, non ? Ce n'est pas impossible à réaliser."
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