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 [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison

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Aenor


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Aenor

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MessageSujet: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyDim 31 Mai - 11:53



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



Sonner le Cor




Des bassins remplis d'eau, des fontaines majestueuses à l'effigie des armes du Verseau, ou de ses symboles, de ses lumineuses entrées, fenêtres donnant sur une grande place pavée, ne subsistaient que le grand olivier resté indemne. C'était sous ses branches qui donnaient de l'ombre que le maître actuel des lieux s'était installé, debout, penché sur une vaste carte étalée sur une table en marbre d'un noir le plus pur. Le seigneur de ce Temple était plongé dans l'examen de ces plans dérobés dans la Chambre du Grand Pope : ici, il avait tout le loisir d'étudier la configuration des douze Maisons du Zodiaque, des chambres, jusqu'aux salles secrètes, recoins dissimulés. En son temps ce genre de subterfuge était tout à fait courant. S'enfuir à la dérobée était nécessaire en cas d'attaque surprise. Gilles de Rais avait donc prit grand soin soit de condamner ses portes d'entrées et sorties, soit de les garnir de troupes d'assassins prêtes à sévir et à donner l'alerte en cas de nécessité.

Il avait aussi entreprit d'en apprendre davantage sur leur ennemi séculaire. Les Saints, ils n'en portaient pour la plupart que le nom. Des faits passés et relatés avaient fait arquer un sourcil perplexe à un Gilles de Rais déçu de voir compter dans leurs rangs, des êtres dénués de bon sens ou prêts à trahir à la moindre occasion donnée. C'était effectivement le cas de Corell du Lion qu'il avait combattu.

Star Hill, Jamir, les légendes susurrées autour d'Athéna, Déesse de la Guerre et des Hommes, de ses chevaliers combattant sans armes – il toussait encore en y repensant – il s'était intéressé à la façon dont ils combattaient, s'instruisant jour et nuit sans s'accorder de repos. Sa solitude pesait sur ses épaules, or, celle-ci lui était nécessaire. Qu'il soit perché tout en haut du Sanctuaire décourageait déjà beaucoup la majorité des Spectres. Plus encore depuis ce malencontreux incident … Sa main froissa un papier sur lequel était couché des lignes écrites d'une écriture serrée et soignée. Un soupir, l'homme tout vêtu de noir avisa du soleil encore haut dans le ciel.

« La Prêtresse est partie, de même que le Juge de la Wyvern. Me voilà seul Juge à garder le Sanctuaire. Fort heureusement pour moi, des étoiles gravitent encore … » Un sourire étira ses lippes. « Charis, toi qui désirais une guerre, je la sens se profiler, elle et son cortège d'absurdités. »

Parler tout seul était devenu une habitude tenace depuis que son ami s'en était allé, et ses troupes qui naviguait sur sa flotte ne s'en formalisait pas. Ceux-là restaient à quai, derrière le temple où ils avaient accroché l'ancre en abîmant la rambarde de l'immense terrasse offrant une vue imprenable sur la vallée.

« Votre Seigneurie » l'un de ses soldats s'approchait justement pour lui tendre une missive qu'il décacheta. « Je vois, les Marinas veulent la jouer ainsi. Quel dommage, ils baissent dans mon estime. Le Seigneur Rhadamanthe doit être lui aussi fort déçu. »

Le spadassin inclina légèrement la tête pour toute réponse. Gilles le renvoya donc et, se retournant, contempla l'ancien Temple du Verseau esquinté encore par endroit par la déflagration de puissance qu'avait offert la pierre philosophale en explosant.

« Le Juge du Griffon doit revenir le plus rapidement possible, il en va de même pour celui de la Wyvern. En attendant, je vais m'occuper de rassembler les troupes. » Une ombre opalescente se glissa à ses côtés avant de disparaître de nouveau dans les ténèbres. Ses pas résonnaient dans l'atrium et, portant un objet à ses lèvres, le géant souffla dans le Cor de Guerre.

L'alerte était donnée.

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Alexandre


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyLun 1 Juin - 8:42

(Je postes directement ici pour gagner du temps)

précédent: le temple du dragon

Décidemment les lieux étaient bien agités. Rhadamanthe parti en coup de vent, contrarié. A l’évidence celle qu’il souhaitait voir était retenue plus bas dans le sanctuaire, et il allait la chercher lui-même. Il fut rapidement suivi par Charis. Le spectre du basilic lui, resta dans le temple. Il ne tenait pas à redescendre toutes ces marches. Le juge revint rapidement avec la femme, passant dans une salle proche. Le jeune homme choisit de ne pas les rejoindre, le juge ne souhaitant sans doute pas être dérangé. Il s’adossa à une des colonnes de la salle du trône, gravant tout les détails des lieux dans sa mémoire. Il fallait qu’il ait de l’inspiration pour la décoration du temple qu’il comptait lui aussi avoir ! Il sentit au bout d’un certain temps les cosmos de Rhadamanthe et de la femme disparaitre, comme si ils étaient partis ailleurs. La encore il choisit de ne pas les suivre. Il espérait seulement qu’il trouverait rapidement quelque chose à faire. Il n’était pas venu ici pour s’ennuyer. Un cor résonna alors dans tout le sanctuaire. Intrigué par le vacarme, Alexandre sortit du temple du dragon. A l’évidence cela provenait du temple voisin. Le spectre commença à descendre les marches pour se rendre sur les lieux.


Le spectre pénétra, étonné, dans un vaste temple comportant au centre un olivier. Il percevait les vestiges d’anciens bassins, de toute évidence les lieux avaient connu une profonde modification. Il trouvait que les lieux étaient cependant moins impressionnants que le temple du dragon qu’il venait de quitter. Au centre de la pièce, devant une table noire sur laquelle était étalée une carte, dans l'ombre,se tenait un homme à l’allure guerrier. Il était revêtu d'une tenu ne comportant pas de signe particulier, sobre en d'autres termes, tandis que l’homme en lui était en véritable géant . A l'évidence il s'agissait d'un véritable guerrier. Il percevait en tout cas l’immense cosmos que possédait cet homme, et ne doutais pas un instant qu’il s’agissait d’un de ses supérieur. Alexandre se mit à genou devant le spectre, bien qu’à regret.

Alexandre du basilic de l’étoile céleste de la victoire à vos ordres. J’ai entendu l’appel des cors. Quelle est la raison pour laquelle les spectres ont été convoqués ?


Dernière édition par Alexandre le Mar 2 Juin - 18:07, édité 2 fois
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Arbhaal


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMar 2 Juin - 7:14

Arrow Ile de Circé

Lancer telle une comète ardente, je profitais de mon vol pour méditer et faire le point sur les derniers événements. Suite à sa proposition lourde de sens, Mary m'avait proposé, voire supplié de fuir à ses cotés. J'avais accepter, naïvement. Pour lui prouver qu'elle représentait autant, voire davantage, que mon devoir au sein de mon cœur. Mais au final, ma bien-aimée avait abusée de mon amour pour elle et je me retrouvais bien loin du lieu que e me devais de défendre. Si Minos venait à apprendre mon incurie, j'aurais bien du mal à justifier de manière objective et convaincante ma désertion. Fort heureusement, mes craintes furent vite balayées par le calme qui semblait régner sur notre Sanctuaire. Je n'avais strictement aucune envie de retourner à l'entrée, mais ruminer dans mon temple ne me serait pas d'une grande aide. Je me dirigeais donc vers le onzième temple du zodiaque qui appartenait désormais à l'un des rares spectres en qui j'avais confiance. Probablement le seul d'ailleurs. Dès l'impact de mon arrivée, mes flammes se dispersèrent dans l'air devenu brûlant, et c'est dévêtu de mon surplis et d'un pas rapide que j'entrais dans la demeure du juge du Garuda. Ce dernier semblait positivement nerveux et au vu de son attitude et de sa concentration, je compris qu'il avait été déjà informer de l'assaut qui risquait de nous tomber dessus d'un jour à l'autre. Une fois parvenu à sa hauteur, et la mine bien sobre malgré moi, je le saluais en entrant dans le vif du sujet.

Navré de te déranger, Gilles, mais je dois te parler d'une affaire urgente. Aurais-tu un moment à m'accorder  ?

La mâchoire crispée, les bras croisés, je savais que mon compagnon de bataille ne mettrait pas longtemps à déceler l'état de nerfs dans lequel je me trouvais. La moindre contrariété pouvait me faire exploser. Fort heureusement, le juge du Garuda demeurait un proche, et le connaissant je savais qu''il saurait faire fi de mon humeur sombre pour se concentrer sur l’essentiel  : nous devions préparer un plan de défense et faire fi de l'absence de Minos. Une place vacante qui me pesa fortement. Les paroles de Mary à son égard me revinrent aussitôt en mémoire.... Avant que je ne tente de les chasser  !
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Aenor


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMar 2 Juin - 16:04



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



Elle n'est plus de ce Monde




Gilles de Rais, avec calme et retenue, reposa le cor sur la table. D'un pas autoritaire, l'ancien Spectre du Bourreau revint sur ses pas pour aller s'abriter sous les branches de l'olivier. Le Soleil tapait fort et était encore haut dans le ciel. Principal témoin de cet appel à la Guerre, il semblait y réagir en projetant ses bras cuisants sur lui, tout vêtu de noir. Mais alors qu'une étoile faisait son apparition, lui, demanda silencieusement à sa Surplis de le recouvrir. L'homme à la longue chevelure noire, aux yeux d'un gris profond, presque bleu, quitta les ténèbres pour projeter les siennes sur le nouveau venu.

Alors qu'il était sur le point de s'adresser à lui, le Juge fut surprit de sentir arriver Rhadamanthe en sa demeure. D'un signe de la main, il invita le prénommé Alexandre à se redresser. Ce fut ce moment-là que choisit Arbhaal pour apparaître à sa vue, la mine bien sombre.

Du haut de ses deux mètres trente, l'étoile de la Vaillance en imposait naturellement, seulement, son pair de la Wyvern n'avait lui pas besoin de cela pour briller par sa présence. Les deux hommes possédaient un pouvoir colossal, mais se respectaient comme des frères. Le Sombre Chevalier hocha légèrement de la tête avant de se présenter à la nouvelle recrue.

« Bonjour à toi, étoile de la Victoire, je suis le Seigneur Gilles de Montmorency de Laval-Rais, et surtout Juge du Garuda, en charge de la flotte spectrale. Tu as été prompt à répondre à l'appel aux armes, c'est bien. » Pièce après pièce, son armure d'ébène recouvrit son corps musculeux, hormis son visage galbe, son heaume, il le garda contre lui d'une main gantée de noir. Dans la seconde, apparue Porte-Mort, sa lame immense qu'il planta dans le sol. « Nous sommes en guerre, les Marinas nous ont lancé un ultimatum ! Toi qui n'as pas participé à la précédente Guerre, j'en pressens une autre qui pointe le bout de son nez. Tiens toi prêt ! »

Le Gardien de Perséphone eut un regard pour son congénère, l'intimant à le suivre dans ses appartements. Mais avant de s'engouffrer dans le Temple, il eut ces mots pour le Spectre de la Victoire.

« J'espère que ton étoile nous portera chance et que tu sauras t'en montrer digne. Je t'invite à redescendre et en apprendre davantage, quitte à menacer un peu l'imprudent encore à nos portes … »

Il laissa courir sa dernière phrase lourde de sens. Un sourire carnassier ourla ses lèvres, puis, ne voulant pas faire attendre davantage cette affaire si urgente et lourde dans le cœur d'Arbhaal, il l'entraîna à sa suite. Ils stoppèrent leurs pas sous l'atrium, lui, se délesta de son casque et de son épée qu'il tendit dans le vide. Deux mains luminescentes allèrent s'en saisir alors que tout à coup, l'air se chargea de magie. Deux fauteuils en velours rouges apparurent. Gilles attendit que son hôte prenne ses aises pour lui dire ces paroles qui brûlaient ses lèvres.

« Je devine cette affaire urgente mon ami, que s'est-il passé avec la Prêtresse de Poséidon ? Où est-elle ? »

Soudainement, une voix féminine et douce s'éleva dans la pièce. Sa pureté n'avait pas de pareille.

« Mae hi'n bellach yn fan hyn , yr hyn a elwir Mary Red . Mae hi'n bellach yn y byd hwn. » Le teint déjà blanc de Gilles de Rais se fit livide. « Comment ça Mary Red n'est plus de ce Monde, que dis-tu Aalanna ?! »

Une très belle jeune dame s'avança dans la lumière. Ses traits étaient fins, son regard, du bleu le plus pur, traduisaient une intense détresse, voire une tristesse alarmante. Elle secoua sa tête, laissant l'écheveau de ses cheveux blonds comme les blés, virevolter comme dans un rêve. Aalanna était un doux songe qui portait à présent les armes du Garuda. Ombre et Lumière ensemble. Ses pieds nus frôlaient à peine le sol et sa robe immaculée brillaient d'une manière irréelle, de sa propre façon, comme animée par un vent invisible. Arrivée à la hauteur d'Arbhaal, la dame de l'Aube lâcha ce qu'elle tenait en ses bras, dans un lourd fracas.

« Car Mary Red est dans le mien. »

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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMar 2 Juin - 18:22

Le juge l'autorisa d'un geste à se relever, ce qu'il fit. A ce moment, son seigneur Rhadamanthe, pénétra lui aussi dans la salle dans un tourbillon de flammes. A en juger son attitude, il n'était pas de bonne humeur, et désirait parler d'une affaire urgente. Il ignorait ce qui s'était passé, mais cela concernait à l'évidence cette "Mary" que la Wyverne avait envoyé chercher. Le maitre des lieux se présenta comme Gilles, juge du Garuda, et gestionnaire de tout un tas d'éléments, et le félicitant pour son arrivée prompte. Ce n'était pas bien difficile quand on se trouvait juste dans le temple au dessus alors que les autres avait plusieurs milliers de marches à grimper mais bon... Le juge passa enfin à la partie qui l'intéressait. Le rassemblement était du à une menace imminente: les marinas leur avait lancé un ultimatum, et la guerre était imminente. Il devinait la nature de l'ultimatum, et il se demandait comment les marinas avaient osé le formuler. Le spectre sourit à la perspective d'une guerre: il ne pensait pas avoir aussi vite l'occasion de livrer bataille. Gilles annonça espérer que son étoile leur porterait chance, ce que le jeune homme n'apprécia guerre: il n'aimait pas l'idée d'être un porte bonheur. Que chacun se débrouille selon ses propres capacités. La suite lui plaisait plus: certes il n'appréciait pas tellement de devoir redescendre déjà toutes les marches, d'un autre côté, il avait l'opportunité d'en apprendre plus, et d'exercer les pressions qu'il souhaiterait sur l'ennemi. Le sourire du juge le lui confirmait. Il s'inclina légèrement devant le juge.

Vos désirs seront exaucés, je me rends de ce pas à l'entrée du sanctuaire afin d'en apprendre plus sur la situation. Je guetterais l'arrivée de l'ennemi, et transmettrais le message au seigneur Oneiros.

Sur ces mots le jeune homme s'engagea vers la sortie du temple, prêt pour la descente.

prochain: L'entrée du sanctuaire
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Arbhaal


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyVen 5 Juin - 16:09

Même si je n’avais pas fait de grands efforts pour cacher mon état de nerfs, Gilles semblait avoir perçu mon trouble. Mais ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour m’appesantir sur moi-même et mon malheur. La guerre grattait à notre porte, et je comptais bien me défouler sur quelques marinas pour indirectement me venger du mensonge de Mary. Rien que de repenser à son doux visage, un maelstrom de sentiments divergents se plaisait à m’assaillir. Je lui en voulais terriblement bien sûr de sa manipulation, mais je savais au fond de moi qu’elle pensait avoir agi par amour. J’ignorais si je le reverrais un jour, tant son état m’avait paru proche de la folie furieuse. Mais cette perte, aussi douloureuse fut-elle, demeurait temporaire. Dans un an ou cent, Mary viendrait toquer à la porte des enfers, comme tous les mortels. Je me devais donc de faire preuve de patience. Moi qui lui avais refusé la mort, je me sentais bien hypocrite d’entrevoir notre rencontre dans un tel contexte. Mais tant que je ne serais pas parvenu à faire le tri dans mes émotions, je savais inutile et vain de partir à sa recherche. Une voix étrange me tira instantanément de mon introspection. Mary Red n’est plus de ce monde ?! Qu’est-ce que cela voulait dire ? Se serait-elle suicider ? Je restais impassible à l’énoncé de cette révélation, presque sonné par le choc. Une jeune femme s’avança alors pour révéler que ma bien-aimée se trouvait pour l’heure dans son univers. De quoi parlait-elle ?! Après quelques instants de saisissement, je finis par tourner un regard vide en direction du preux chevalier des enfers.

Elle m’a trompé et menti. Mary m’a proposé d’éliminer Minos pour que je prenne sa place en tant que Régent des enfers. Selon elle, les marinas verraient d’un très bon œil ce changement de leader, mais j’ai vite constaté qu’il s’agissait également d’une vengeance personnelle aveugle. Le juge du Griffon a commis un sérieux impair en faisant croire à la Sirène Maléfique qu’il était la cause de sa résurrection après qu’elle fut laissée pour morte après son récent accouchement. Pour tout dire, c’est moi qui aie pris la responsabilité d’écarter Mary Red de la fosse de la colline de Yomotsu Irasaka. Malheureusement, ma bien-aimée a eu vent de la supercherie de Minos et lui en tient fortement rigueur.

Je laissais quelques instants à Gilles pour digérer cette masse d’informations, qui pouvait apporter un jour nouveau à la situation, avant de reprendre d’une voix basse et caverneuse.

J’ai hésité à accepter son offre, je te l’avoue. Un moment d’égarement… Ou de lucidité, qu’importe. Néanmoins, pour prouver à Mary mon amour, j’ai décidé de partir quelques jours avec elle loin des guerres, de nos factions, des conflits. Mais comme tu peux t’en douter, un terrible évènement s’est rapidement produit sur notre lieu de villégiature, et Mary a fini par m’avouer qu’elle m’avait manipulé pour m’éloigner du Sanctuaire le temps que les marinas reprennent notre prise de guerre. Pour ma sécurité disait-elle…

Je crachais ce mot plus qu’autre chose, dévoilant l’étendue de ma colère et de mon dégout. Etais-je donc un enfant sans défense pour devoir être secouru ? Préserver ? Moi, le puissant Rhadamanthe de la Wyvern ! Cette insulte à mon honneur me donnait la nausée, et ma compréhension pour le subterfuge de Mary fondit comme neige au soleil. C’est alors qu’une idée fusa dans mon esprit. Une opportunité osée, mais potentiellement pertinente. Un inquiétant sourire se dessina sur mon visage, précédemment fermé.
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Aenor


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptySam 6 Juin - 11:17



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



A en perdre la raison




Au travers de ce rideau de déception se cachait amour et mépris entremêlés. Qu'il était triste de voir un cœur en souffrance, partagé entre le devoir de l'orgueil et l'affection évidente qu'Arbhaal portait pour la Sirène Maléfique. Si sa surprise fut grande d'apprendre la disparition de cette dernière, Gilles s'étonna de ne pas l'entendre poser des questions, qui, à sa place, lui auraient brûlés les lèvres. Interdit, ne se permettant aucuns commentaires, allant jusqu'à ignorer le regard désapprobateur de la dame à ses côtés, Gilles comprenait que le Juge était au bord du désespoir. Mais la souffrance le détournait de sa bien-aimée, laissant se profiler du même coup, une main vengeresse que l'on nommait Némésis. Gilles de Rais pourrait-il prétendre à le ramener vers la raison ? Oh, il reconnaîtrait à coup sûr ces sourires inquiétants ! Ils présageaient jamais rien de bon. Le chevalier noir entendait bien être une main secourable.

Le Garuda ne pouvait permettre de voir l'un de ses pairs sombrer.

Mais quelle attitude adopter ? Jouer la carte sensible pour le raisonner pouvait être la solution, or la Wyvern était déjà vacillante, et s'il devinait ses noirs desseins, il était loin de le connaître suffisamment pour pouvoir anticiper ses réactions. Du genre fougueux et indomptable, Rhadamanthe était de ces hommes à agir promptement en faisant fi des conséquences. L'imprévisible. Le maître alchimiste hésita longuement, trop longtemps car la voix douce d'Aalanna s'éleva encore, en s'exprimant dans sa langue étrange et musicale.

« Os yw'n gwneud dim , bydd yn cael ei golli ...» [S'il ne fait rien « elle » l'aura perdu]


Les sourcils du géant se froncèrent. « Golli ? » [Perdu?]

« Nimue yn bŵer wrach , rydym yn galw yn " Witch Glas" , ei deulu mor hen fel fy un , os nad mwy . Bydd yn cadw at ei ac ail-lunio . Mae'n ei dynged , ond ... Bydd Mary wedi anghofio ! » [Nimüe est une puissance sorcière, nous l'a nommons "Sorcière bleue", sa famille est aussi ancienne que la mienne si ce n'est plus. Elle va la garder auprès d'elle et la refaçonner. C'est son destin, mais ... Mary l'aura oublié.]

Le doigt de la dame de l'aube se leva vers le Spectre de la Férocité. La mine du Gardua s'assombrit. Finalement, après cet échange entre eux, il braqua ses yeux gris et tristes dans ceux du jeune homme.

« Tu danses sur un fil mon ami. Ton cœur est éprouvé par l'amour d'une femme. Le mien l'a été et je sais aujourd'hui que malgré tout, mon devoir, mon honneur, tout, j'aurais dû me montrer égoïste bien avant. Il m'a fallut plus de 350 ans pour le comprendre et faire erreurs sur erreurs. N'emprunte pas le même chemin que moi. Tu aurais dû te montrer égoïste et la garder près de toi, si c'était vraiment ce que tu désirais. Elle voulait vraiment te préserver, de cela, le remettrais-tu en cause ? Et toi ? En ne faisant rien, ne te rends-tu pas compte que tu vas tout perdre ? Voulais-tu la préserver ? »

Il détailla un bref instant la silhouette de la druidesse avant de tendre la main vers elle. Telle une fée des eaux, celle-ci sembla flotter dans les airs pour s'approcher de son gardien, glisser ses doigts dans les siens.

« Jeanne m'a dit qu'elle était perdue dans la trame de son destin, sous le joug d'une certaine Nimüe, et … - il hésita – que si un jour elle revenait dans notre Monde, il se peut qu'elle ne garde aucuns souvenirs de toi, de personne. Il est trop tard. »

Ce n'était pas tout à fait vrai.

« Mais elle t'a trahi, elle t'a menti et a même projeté d'assassiner la Voix de notre Seigneur pour te hisser à sa place … Et aujourd'hui nous avons tout à craindre des Marinas. Je vois dans tes yeux, une idée sinistre germer … que veux-tu faire ? »



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Arbhaal


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptySam 6 Juin - 13:30

La jeune femme qui accompagnait Gilles continua à parler une langue totalement inconnue. Mon pair tenta alors de me faire entrevoir le danger de cette situation. Mais tout était si compliqué... J'avais beau faire avec Mary, le destin semblait déterminé à nous séparer. Me montrer égoïste ? Je l'avais fait et elle m'avait tromper. Elle s'était enfuie, sans nous laisser la moindre chance. J'avais le sentiment de ne pouvoir en faire davantage. Si elle désirait renouer avec moi, elle reviendrait. Sinon... Alors toute notre histoire n'était que vent. Je restais stoïque en entendant Gilles de Rais lançait l'ignoble sentence : Il est trop tard. Ainsi Mary était définitivement perdue, et ne se souviendrait plus de moi ? Quelle folle ironie... Un tel châtiment me paraissait impossible à supporter. Un filet de sang se mit à couler de mes poings fermés. Mais comme le Garuda l'avait compris, je disposais d'un moyen de retourner cette situation à notre avantage.

Je te remercie de tes conseils, Gilles. Mais je ne peux rien faire... C'est elle qui m'a quitter. Après m'avoir révéler son mensonge, Mary est devenue hystérique. Poussé par la colère, j'ai tenté de lui faire reprendre ses esprits en la giflant. C'est alors qu'elle est partie... A moitié démente.

Un tel aveu me déchirait les entrailles. Et pourtant, je sentais ma fureur croitre en intensité. C'était le problème avec Mary. Elle refusait toujours d'accepter les conséquences de ses actes. Pensait-elle que j'accueillerais cette nouvelle de trahison avec le sourire ? Comment aurait-elle réagit dans ma situation ?! Une terrible lassitude submergea soudainement mon coeur. La tension qui dominait mon corps s'en fut, et je restais les bras ballants, acceptant le risque de disparaitre de la vie de ma bien-aimée.

J'aime cette femme de tout mon être... Alors au final si elle oublie ses enfants, les malheurs qui ont jalonner sa vie, la cruauté de son ancien amant, ses traumatismes... Ce n'est peut être pas une mauvaise chose. Même si pour qu'elle atteigne enfin la paix, elle doit me perdre.

Oui. Pour revoir un jour un sourire de bonheur sur son doux visage, j'étais prêt à m'effacer. Je l'aimais assez pour cela. Les griffes de la solitude s'emparèrent de mon âme mais cette fois je ne repoussais pas cette fatalité.

Concernant mon plan...

Je m'approchais de Gilles pour chuchoter quelques mots que lui seul pourrait entendre. Comment allait-il réagir à cette proposition risquée ? Le prix à payer pourrait être exorbitant pour nous deux, mais à situation désespérée...
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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptySam 6 Juin - 14:11



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



D'un commun accord



« Tu as levé la main sur la femme que tu aimes ? »

La phrase avait été prononcée tout bas, mais le ton frisait l'indignation : dans les prunelles de ce chevalier des temps anciens, flottaient une lueur d'égarement, une sourde colère qui, normalement, aurait dû éclater. Pour lui il n'y avait pas pire affront que de blesser une femme, mais avait-il seulement le droit de le juger ? Lui-même avait commis crime plus odieux lors de ses moments de perditions. Un soupir s'extirpa de ses lippes, comme pour évacuer ses sentiments néfastes. Le cœur de la Wyvern était mortellement blessé, et il s'était avant tout juré de l'aider, non pas de l'enfoncer davantage.

Il acceptait tous les sacrifices pour Mary Red, jusqu'à sortir de sa vie. Seulement était-ce une bonne chose ? Pour lui comme pour sa dulcinée ? Si les craintes d'Aalanna étaient fondées, il était fort probable que de la Sirène, il ne reste que le nom. Et encore. Ce monde-là, Gilles l'appréhendait encore très mal.

Quand Arbhaal s'approcha de lui pour lui susurrer quelques mots à l'oreille ce ne fut pas le visage du Garuda qui se constitua un masque de surprise, mais bel et bien celui de la jeune femme restée dans les bras du chevalier noir. Il pouvait tout de même avoir confiance en elle, par égard pour son gardien, jamais elle ne répéterait ce qu'elle venait d'entendre. C'était un pari risqué, mais le jeu en valait la chandelle. Lui offrant son bras, Gilles scellait ainsi leur accord commun.

« Tu as mon soutien, Juge de la Wyvern. » Ses yeux glissèrent vers le petit minois de la belle prêtresse. « Et celui de Jeanne, selon toutes vraisemblances. »

« Je ne vois pas d'un bon œil votre abandon, Seigneur Rhadamanthe, vous n'êtes pas conscient … celle que vous prétendez aimer ne sera plus jamais la même. Vous n'avez pas idée de ce qu'elle va devenir. Mais si vous êtes prêt à la perdre alors … » Elle marqua une courte pause, dardant ses yeux clairs dans ceux de la Wyvern. « … alors c'est que vous ne l'aimez pas. Cachez-vous donc derrière votre foi, votre devoir de Spectre, mais un jour vous le regretterez. »

Sur ces paroles prophétiques, la dame de l'aube s'évapora dans le néant, non sans gratifier Gilles d'un coup d'oeil désolé.

« Elle ne comprends pas que tu puisses renoncer, pardonnes ses mots mon ami, elle connaît des mystères que jamais nous, ou mortels, pourraient suspecter. Maintenant préparons-nous pour la guerre. »

D'un pas lent, il revint vers l'entrée de son domaine où se dressait cet olivier. Ses branches semblaient vouloir percer les cieux, outrepasser ses droits. C'était sans doute ce qu'ils allaient faire. Songeur, il finit par briser le silence.

« J'enverrai une missive à l'intéressé, pour l'heure, tu devrais te reposer. Je me charge de tout en attendant le Seigneur Minos. »


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMer 10 Juin - 18:53

Les propos de la jeune femme qui accompagnait Gilles me plongèrent dans une rage sourde. Je dardais un regard meurtrier sur elle, mais par un effort de volonté, je conservais le silence jusqu’à son départ. Mon ami tenta de minimiser la portée de ces propos mais je lui répondis d’un ton vibrant de colère.

De toute manière, j’ignore où elle se trouve. Même si je voulais l’aider, je n’ai aucun moyen de l’atteindre !

Par ces quelques mots, je venais de trahir mon inquiétude et ma frustration. Je me sentais impuissant face à une situation dangereuse dans laquelle Mary s’était mise en s’enfuyant. Devant la menace des Marinas, je ne pouvais plus quitter mon poste. Une telle désertion pourrait me couter fort cher, et il était hors de question de fournir au seigneur Hadès une opportunité de me considérer comme un élément peu fiable. En outre, je n’avais pas menti. J’ignorais le moyen de rejoindre Mary, le lieu où cette sorcière la retenait malgré elle. Bien sûr que je me rongeais les sangs ! Comment en douter ?! Mais une fois encore, le destin semblait bien avide de nous séparer ma bien aimée et moi. Certes je lui en voulais pour ses mensonges, et son attitude, mais la savoir face à un tel danger me plongeait dans les affres d’une torture mentale difficile à supporter. Fort heureusement, Gilles me coupa dans le fil de mes sombres pensées en acceptant mon offre. Le Garuda allait faire venir la cible vers nous. Il ne nous resterait donc plus qu’à le cueillir dès son arrivée et tout sera fini… Pour être eut à faire aux marinas, je savais que la moindre seconde de relâchement signerait notre perte. Le père de Mary, Jack O’Bannon était de réputation un stratège redoutable, et je me devais de tout faire pour l’empêcher de réaliser son ambition de nous reprendre ce domaine, pour lequel nous avions tant souffert. J’ignorais le rapport de force entre nos armées et celles de Poséidon mais il était hors de question de courir le moindre risque. Une idée audacieuse me vint alors. Pour la première fois depuis mon récent retour au Sanctuaire, je sentis un vent d’espoir gonflé mon cœur. Après un dernier signe de tête envers mon ami, je me dirigeais vers la sortie de sa demeure pour regagner la mienne.

Arrow Temple du Dragon (des poissons)
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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyDim 28 Juin - 9:35

Arrow Temple du Cancer

Bientôt, les tambours de la guerre allaient de nouveau retentir, ensuite viendra le temps des cris et de la souffrance, pour terminer par la Mort. Est-ce que le Sanctuaire Sous-Marin et son maitre, avait vraiment cru que nous quitterions le domaine que notre armée avait conquise au nom de notre seigneur. Désirait-il vraiment nous combattre, sacrifier les siens pour une Terre qui n’était pas la leur. N’y avait-il, derrière cette décision, qu’un désir purement égoïste ou bien un plan sagement murit. Les raisons pour lesquelles Poséidon désirait nous arracher le Sanctuaire d’Athéna, étaient nombreuses et elles ne m’intéressaient pas vraiment. Mais connaitre celles-ci, pouvait nous permettre de déterminer une vision d’ensemble pour le futur. D’après ce que j’avais pu entendre, les Ases avaient profité de notre invasion pour récupérer l’hôte de la déesse Athéna. Le Sanctuaire Nordique avait un lien avec celui du Maitre des Océans. Une alliance entre ces deux Sanctuaires était envisageable. Outre cette alliance, celle entre les Marinas et les Saints était envisageable. Même si la préoccupation première de ces derniers était surement de récupérer leur Déesse. Tout cela ne faisait que conduire à d’autres questions et j’avais besoin d’avoir un esprit clair pour combattre.

Le son d’un cor, se fit entendre alors que je me relaxais dans un bain. Aucune annonce d’une invasion, il s’agissait d’un appel à un rassemblement. L’origine de cet appel m’était connue et j’en devinais l’instigateur. Suite aux ordres reçus de la part du Oneiros , j’avais apporté le message du conflit à venir auprès des Juges présents. Le Garuda étant alors le seul présent, je n’eus pas beaucoup de messages à porter. Ainsi ce dernier désirait rassembler les forces présentes, afin d’annoncer le début d’un nouveau conflit. Je me levai, laissant mes servantes essuyer mon corps et m’apprêter pour cette rencontre. J’optai pour le port de ma surplis, la réunion appelé concernait la guerre. Une légère angoisse m’étreignit, non pas concernant ce qui allait arriver, mais mes retrouvaille avec le Garuda suite à l’épisode en sa demeure. Depuis, cet incident, je n’avais pas recroisé ce Juge et je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Lorsque la dernière pièce de mon armure fut ajustée, mon visage retrouva sa neutralité et mon esprit sa quiétude. Porter ma Surplis avait le don de me calmer, de chasser tous les nuages qui pouvaient obscurcir ma tranquillité d’esprit. Avec elle à mes côtés, je devenais entièrement un Spectre au service du Seigneur Hades et non plus une humaine à son service. Je me glissai dans les ombres afin de rejoindre la demeure du Garuda. Je ne fus pas surprise par l’état dans laquelle je la trouvais. Seul un olivier semblait avoir résisté au chaos qui s’était déchainé en ce lieu. Des souvenirs de cet évènement me revinrent mais je les chassa de mon esprit, préférant rester dans l’ombre, silencieuse et discrète. De ma place, j’observais la scène, j’observais celui que j’avais décidé de suivre. Un soulagement me gagna lorsque je devinais qu’il s’était remis de ses blessures. Il n’était pas seul, la Wyvern semblait être revenue de son escapade avec celle qu’il aimait. Sa présence aurait dut me rassurer, mais il n’en fut rien, les mots d’Oneiros résonnaient encore en ma mémoire, sa mise en garde. Ce ne fut qu’une fois, la puissant juge partit que je sortis des ombres et alla me présenter au Garuda … « Je suis heureuse de constater que vous allez mieux » … Un salut protocolaire suivit mes mots, mais je ne posai pas genou au sol me rappelant notre première rencontre … « Excusez-moi, pour mon retard à votre appel, ainsi que pour ma discrétion, mais je ne voulais vous déranger dans votre échange avec votre pair » … Mon visage qui était resté neutre jusqu’à présent, laissa apparaitre une gêne qui disparut rapidement … « Ne prenez pas ombrage des paroles qui vont suivre, puis-je connaitre votre avis concernant le cœur du Dragon. De nous tous, vous êtes peut être le plus à même de Juger les tourments de l’amour et les actions qu’ils nous poussent à faire » … Je ne cachais pas mes doutes derrières ceux du fils d’Hypnos, pas avec cet homme … « Le fait qu’il est déserté son temple, pour suivre une des filles des Atlantes et ce sans hésiter, pousse au doute, surtout avec la promesse de la tempête que Poséidon vient de faire » … Je devins silencieuse attendant les paroles du Géant devant lequel je me tenais.
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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyDim 28 Juin - 10:35



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



Confiance



Il ne doutait pas un seul instant de la fausseté des dernières paroles de la Wyvern. Pourquoi ? Parce que Gilles pouvait clairement voir encore flotter cette lueur déterminée dans ses prunelles mordorées. Il songeait à un moyen de la ramener : son amour pour cette femme ne pouvait pas être plus grand à ses yeux. Le chevalier noir voyait son cœur se gonfler de fierté en songeant à quel point Arbhaal était une personne estimable, et qu'il était l'un des rares à avoir pleinement sa confiance. Ainsi que son oreille et son bras. Il lui avait fait une promesse ! Le Garuda ne saurait remettre en cause sa Parole. Jamais.

Après un dernier échange discret mais amical, les deux Juges se séparèrent. Seul, solitaire et appréciant cette communion nouvelle avec lui-même, Gilles se fendit tout à coup d'un large sourire. L'autre étoile en qui il mettait toutes ses espérances venait de se révéler, jusqu'ici dissimulée dans l'ombre. S'il l'avait senti depuis le début, il n'avait rien laissé paraître. Prouvant à quel point Gilles de Rais lui accordait du crédit. Et les heures sanglantes à venir ne feraient, il en restait intimement persuadé, qu'accroître son sentiment à son égard. Presque, même si la comparaison pouvait paraître étrange, comme un père veillant sur sa fille.

Aux premières paroles de Charis, il répondit, chaleureusement : « Je me porte à merveille Charis, je vous remercie. »

Brièvement naturelle dans son attitude, celle-ci ne tarda pas à revenir sur un chemin plus militaire, plus protocolaire, bien qu'inutile. Pour lui. Les courbettes et les politesses n'avaient pas lieu d'être, surtout dans ce genre de situation. L'invitant à se relever, Gilles de Rais plongea son regard bienveillant dans celui de sa protégée, évaluant avec rapidité, dans quel état psychologique elle se trouvait. Une main gigantesque se posa au travers de l'épaule du Béhémoth, sans pression, avec douceur infinie.

S'il pouvait lire une légère inquiétude et gêne, ce n'était pas en raison de la Guerre qui se profilait, mais bel et bien à son sujet. Cela le touchait, plus que cela aurait dû. Qu'importe. Les paroles qui suivirent firent se rencontrer ses sourcils au milieu de son front, creusant ce dernier d'une ride profonde.

« Sachez Charis que vous pouvez parler librement en ma présence. Vous savez à quel point j'aime votre franchise. Hm … Le plus à même de juger les tourments de l'amour dites-vous ? Probablement … »

Une ombre passa, furtive, sur les traits du visage du Juge. Après un moment de réflexion, une main frottant pensivement le bout de son menton, Gilles de Rais lui offrit une réponse toute aussi franche.

« La dévotion de cet homme pour notre Seigneur Hadès est sans limite, et il l'a prouvé bien des fois, le fait le plus marquant étant que lui, et nul autre, a su nous arracher la victoire. Je l'ai combattu, plus tard, et j'ai su voir qui il était. » Il marqua une courte pause, tout en observant les réactions de Charis. « Il est l'un des rares seul à qui je cède volontiers toute ma confiance. Je lui confierais ma vie aveuglément, je lui ai promis un soutien inébranlable mais … »

Ses poings se serrèrent. « Mais si cela implique que je dois le détruire pour le remettre sur le droit chemin, je le ferais sans hésiter. Oui, je serai prêt à faire ce sacrifice. Je l'ai bien déjà fait, cette fois là … »

Il songeait à Aiakos. À son ami Faust qui s'était égaré et qui aujourd'hui reposait tranquillement parmi les victorieux. Le Seigneur du Garuda portait à son tour ce terrible fardeau que feu Faust, avait dû supporter, seul. Le géant ne referait plus les mêmes erreurs. Car il avait des personnes à protéger. L'une d'elle se tenait dans son ombre, immense, et pour elle il ferait n'importe quoi.


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMar 30 Juin - 10:47

Quel homme étrange, par moment il me semblait trop tendre pour la charge qui était la sienne. Mais derrière cette douceur, je savais que se trouvait une force, digne des titans et autres géants, auxquels sa taille renvoyait. Son comportement à mon égard, me désarçonnait, même si je commençais à m’y habituer. Jusqu’à présent, peu de personnes avaient fait preuve à mon encontre d’une telle confiance, d’une telle affection. Moi qui avais vécu dans la violence, appris à me méfier des bienfaits des Hommes, je n’étais pas armé pour répondre à ce genre de comportement à mon égard. Mais cette confiance, dont il m’honorait, suffisait à maintenir mon équilibre, mon assise. Et lorsqu’il plongeait son regard dans le mien, ce qui j’y voyais me rendait un peu de ce j’avais perdu dans mon enfance. Pour lui, tout comme pour mon Seigneur, je détruirais toute chose, sur une simple demande. J’avais décidé de lier mon étoile à la sienne et il en avait accepté le poids. N’était-il pas étrange de trouver de tels Hommes d’honneur, au sein d’une armée qui servait soit disant les ténèbres. Les mots qu’il employa pour parler de son frère d’arme, ne firent que renforcer encore plus, mon choix. Malgré tout, ils n’avaient pas totalement effacé mes doutes concernant le Dragon. Si j’avais la certitude qu’il tiendrait sa place et son rang durant le conflit, je craignais encore que son amour pour la sirène ne le détourne de son devoir. Cette faiblesse était connue de nos ennemis, lui-même devait en avoir conscience, mais parviendrait il à y résister, telle était la question. Le Garuda était prêt à le détruire si cela devenait nécessaire, mais durant la guerre à venir, un tel affrontement ne conduirait à la défaite … « Vos paroles devraient me suffire, mais un doute persiste. Je sais l’Honneur du Dragon et sa fierté » …

Je pris quelques secondes, avant de reprendre ma parole, mon regard dirigé vers celui du géant dont l’ombre semblait m’offrir sa protection … « mais je connais aussi sa faiblesse tout comme notre ennemi » … Au fils de mes années passées à combattre, divers combattants et guerriers, j’en avais rencontré qui malgré leur force de volonté avaient fini par céder à ce qui hantait leur cœur et âme. Personnellement, il m’était même arrivé de me servir de cette faiblesse pour les terrasser … « Si l’ennemi lui permettait de la retrouver afin de soigner son cœur et son âme, même si cela est un espoir vain, une chimère, comment réagirait-il ? Lui-même semble incertain face à cette situation » … Personnellement, je n’avais jamais ressenti tel amour, mais j’en avais été la source. Un des combattants de l’arène dans laquelle j’avais fait mes débuts, s’était épris de moi. Il pensait que son devoir d’homme, son honneur était de me protéger, pour ce faire il acceptait de combattre, ceux qui se dressaient face à moi, même ceux plus fort que lui. Etrangement, il parvenait à gagner, disant qu’il puisant sa force dans son amour pour moi. Il prétendait me protéger pour toujours. Au final, il mourut sous mes poings, cette force qui lui avait permis de vaincre, s’était retourné contre lui. Je ne doutais pas que le Dragon avait un esprit plus puissant que celui de cet idiot … « Les hommes placent souvent leur Honneur en des valeurs chevaleresques, tel que défendre une femme, vouloir réparer ses torts » … Mes mots s’étaient chargés peu à peu, au fils de leur rythme, de quelque chose de plus personnel, intime … « Il n’y a aucun Honneur là-dedans, juste de la fierté mal placée. L’honneur est quelque chose de trop volatile et changeant en fonction des personnes pour être primordiale dans nos choix. Si il existe un Honneur, il se trouve dans le fait de servir l’être à qui on a fait vœux d’allégeance et de rester fidèle au rôle que l’on a choisi d’endosser pour ce dernier » … J’allais continuer mon exposé, lorsque je perçus une silhouette dans ses bras, comment avais-je pus l’ignorer de la sorte. Devant cet être, je ne pus continuer, je savais le lien qui unissait le Garuda à cette dernière. Mes mots à venir auraient pu donner l’impression que je jugeais le type de relation qu’ils entretenaient. Retrouvant une certaine neutralité dans mes propos, je me décidai de continuer de parler. La franchise était toujours présente dans les mots qui sortirent de ma bouche … « Il est vrai que je n’ai jamais connu tels sentiments et que ceci altère ma vision sur ce sujet » … Levant un poing fermé devant mon visage, entre moi et le Garuda … « Mes poings incarnent tout ce que je suis, tout comme cette armure que je porte. Pour moi l’honneur ne se trouve qu’en ces derniers et rien d’autre. Nous avons choisi et accepté notre rôle dans ce jeu que se livrent les Dieux. Certains ont fait de lourds sacrifices et s’il devait y avoir une autre raison à l’honneur, s’est de veiller à ne pas trahir ces derniers. Je ne peux excuser un tel manquement, ou l’accepter, encore moins s’il vient de ceux qui demandent l’exemplarité. Mais une guerre s’annonce et nous devons avoir la certitude que nos poings s’adressent à ceux qui osent défier la volonté de notre Seigneur » … Libérant mon poing et rabaissant mon bras … « Le Seigneur Oneiros se méfie de votre ami et moi aussi. Mais je suivrais votre jugement et mes poings ne seront nullement perturbés » … Quittant le regard du Garuda, me détournant de ce dernier … « Il doit faire le vide dans son esprit et ne concentrer ses idées que vers notre victoire. Il doit parvenir à se libérer du spectre de sa sirène et de son destin. Rien ne doit entraver nos poings lorsque nous affrontons les ennemis de notre Seigneur et Maitre » …

Dans ma position, mon regard se dirigeait vers l’olivier survivant au chaos et à la destruction qui s’était abattu en ce lieu. Ceci amena à mon esprit une idée déplaisante … « Seul le cadeau d’Athéna aux Grecs semblent avoir survécut à la destruction qui à frapper cette demeure. Une personne croyant aux signes et symboles pourrait trembler devant cet arbre » ...
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Aenor


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMer 1 Juil - 15:28



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



Honneur



Les paroles de Charis, loin d'être dénuées de sens, arrachèrent un sourire au Garuda. Sa franchise était un atout indéniable et il était fier de compter pareille recrue au sein de son Armée. L'Honneur restait une notion assez vague pour ceux ne l'ayant jamais côtoyé, car, comme une amante, une fois que l'on goûte à sa présence, que l'on s’enivrait d'Elle, plus rien d'autre ne comptait. L'Honneur et l'Amour, intrinsèquement, étaient liés. La différence résidait à l'endroit où on la plaçait. Pour Gilles, sa vision se résumait assez bien de celle du Béhémoth. Pour Elle, en son Nom, il serait capable de tout. Quant à laver les affronts et les … déshonneurs - cette pensée le fit plus largement sourire – ceux qui s'y adonnaient ne pouvait y prétendre. L'orgueil mal placée.

« Combattre pour l'Honneur seule est bien dérisoire, comme se battre pour obtenir gloire et reconnaissance. Non, on se bat pour quelque chose de plus grand. Mais ça, j'ai peur que personne ne puisse pleinement le comprendre avant d'y avoir goûté. Chacun son combat, après tout … »

Ses yeux se portèrent dans le lointain, continuant d'écouter la jeune femme en qui il portait de plus en plus de nombreux espoirs. L'heure de la Guerre approchait à grand pas et il savait qu'elle avait hâte de se confronter à l'ennemi. Mais pas pour l'Honneur des Autres. S'il s'inquiétait de son sort, il n'en dirait rien. Gilles ne saurait froisser pareille fleur si désireuse de s'abreuver de sang et de larmes. Elle découvrirait seule ce que lui même avait découvert sur le champ de bataille. Sa mine s'assombrit à cette perspective sombre, assez terrifiante. Car après la frénésie des combats à venir, après y avoir trempé les lèvres, tout ça risquait de s'effondrer comme un château de cartes. Mais au vu de son tempérament et de sa combativité … Le Juge ne doutait pas que cela risquait peu d'arriver. Quant aux autres nouvelles recrues … rien n'était moins sûr.

Les mots qu'il avait prononcé n'avaient pas suffit à totalement apaiser la Spectre : elle restait convaincue que tant qu'Arbhaal ne se serait pas séparé du fantôme de la Sirène, celle-ci continuerait de le hanter. Comme les femmes pouvaient être dangereuses. Elles faisaient vaciller des Empires depuis la nuit des temps.

« L'avenir seul nous apprendra la fin de cette histoire. Mais je la sais d'avance tragique … et lui aussi doit le savoir. Il ne veut pas faire de choix, moi le Destin le lui imposera tout de même. Je serai-là pour lui à ce moment précis. Voilà ce qu'est l'Honneur pour moi. Et il va de soi que mon épée est tienne aussi, Charis. »

Gilles de Rais vit le regard de la demoiselle s'intéresser au grand arbre sous lequel Jeanne s'était assise à les observer. Sa présence lumineuse paraissait déranger Charis, et loin de s'en formaliser puisqu'il le comprenait, le Juge des Enfers lui répondit plutôt :

« C'est une coquetterie de ma part mais … même dans toute cette effusion j'ai voulu le protéger. Bien que je me moque de la symbolique, j'ai trouvé sur le moment qu'il ne méritait pas un funeste châtiment. Il me plaît de croire que mon ami Nicolas y a trouvé une place de choix, et qu'il nous protège … »

Le géant se pencha alors légèrement vers le Béhémoth, lui murmurant des paroles qui auraient de quoi faire frissonner les plus valeureux.

« J'y ai laissé un petit présent si d'aventure le maître des lieux désirait revenir en conquérant … Nul doute qu'il trouvera mon attention … piquante. »

Un léger rire s'échappa de sa gorge, preuve qu'il jubilait d'avance en songeant au Mal qu'il ferait si … Ô mais un jour où l'autre, quelqu'un goûterait à son honneur. Celui-là apprendrait à ses dépends qu'à se croire trop fier, on peut tomber comme les autres et se faire très mal.


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyVen 10 Juil - 15:11

Comme il était apaisant de parler avec cet homme, le calme qui se dégageait de lui, la force de ses convictions. Je sentais l’écart qui me séparait de lui, on dit que la sagesse vient de l’expérience et je n’en avais que peu comparé au porteur de la Surplis du Garuda. Outre la sérénité qui finissait invariablement par me gagner en écoutant ses mots, regardant sa silhouette, je ressentais de la fierté. Cette fierté, d’être écoutée par lui, d’être prise au sérieux, de sentir qu’il portait un intérêt, qui n’avait rien de masculin, envers ma personne. Il semblait prendre plaisir à m’écouter et d’apprécier ma présence pour autre chose que ma beauté ou ma force. Ceci était assez nouveau dans ma vie, pour l’instant, je ne l’avais ressenti qu’en peu d’occasions. Par la cruauté du destin et des désirs des Dieux, j’allais peut-être devoir combattre l’une de ces personnes. Mon poing ne serait nullement ralenti et mon âme serait en paix, si tel devait être le cas. Mais ce serait un combat, moins amusant que les autres. Je perçus une ombre sur son visage, comme souvent lorsqu’une pensée encombrait son esprit de sombres nuages. Celle-ci me concernait-elle, avait-elle pour raison la guerre et ses combats à venir. Craignait-il pour ma vie, ou bien pour quelque chose d’autre, de plus profond, de plus intime. J’avais combattu durant toute ma vie, tué un grand nombre de personnes, connu plus d’une fois la morsure de la défaite et la honte de celle-ci. Mais à chaque fois, je m’étais relevée encore plus forte et déterminée. Je connaissais les horreurs de la guerre, le prix que certains payaient comme tribu suite à celle-ci. Il n’avait pas à s’inquiéter pour moi, ma vie appartenait au Seigneur Hades, maitre des Enfers et des morts. La mort ne m’avait jamais fait peur et depuis que je savais que mon étoile était protégée par le Sombre Souverain, elle ne me préoccupait plus. Mais j’avais récemment appris que les mots avaient de la force, un pouvoir, lorsqu’on les prononçait avec conviction… Je savais que je n’avais nul besoin d’exprimer cela, pour que le Garuda en ait conscience. Mais j’avais récemment appris que les mots avaient de la force, un pouvoir, lorsqu’on les prononçait avec conviction… « Je suis habituée aux affres et tourments que peuvent engendrer une guerre ou les combats. Je ne crains pas la mort ou la défaite et cette dernière n’entamera nullement, ni n’ébranlera mes convictions ou croyances. Je gagné autant de combats, que j’ai dû en perdre, que cela soit dans les arènes souterraines d’Athènes, dans les caves de certains marchants ou princes, dans leur chambre ou encore dans la rue et face à la vie. Mais je me relèverais toujours, surtout aujourd’hui, maintenant que je peux me battre pour autre chose que ma simple survie, pour une cause, des camarades, un ami » … Le mot, ami, avait été prononcé presque timidement, comme quelque chose de précieux et de fragile, que l’on devait protéger.

Lorsqu’il aborda le sujet de ma plus grande inquiétude, je pus une fois de plus ressentir son respect, son amitié pour son camarade, ce Juge maudit, ou à l’amour maudit. J’avais toute confiance, quant au fait que le Garuda ferait ce qui serait nécessaire. Après tout l’amitié n’existait-elle pas, pour assurer une telle chose. Je ne prononçai nul mot, à la suite des siens, je n’avais plus à rien à dire concernant ce sujet et mon esprit pouvait se libérer de ce dernier. Suivant mon regard, il rebondit sur ma remarque concernant le magnifique olivier. Je ne pouvais qu’acquiescer à ses paroles, en effet cet arbre pouvait offrir bien des plaisirs, de plus ou pouvait servir le Seigneur des Enfers et ne pas être avide de destruction. Mais son utilisation du mot, coquetterie, faisant allusion à son choix, exprimait l’idée que la préservation de l’arbre n’avait peut-être pas été volontaire et qu’il y trouvait une certaine qualité. Quant aux mots qu’il me chuchota, ils étaient marqués par le côté sombre, de cet homme, que certains auraient pu qualifier de monstre. S’ils m’avaient été adressés, si j’avais été la cible de la malédiction qu’ils énonçaient, j’aurais eu du mal à garder mon calme. Mais je savais que je n’avais rien à craindre de lui, qu’il ne me voulait aucun mal et cette confiance était suffisante pour que le calme baigne mon être. Malgré tout, je restai un instant figée, nulle âme humaine n’aurait pu ignorer cette promesse contenue. Même si nous n’étions pas des saints, si les ténèbres nous avaient choisies et qu’on leur avait cédé, que certains nous présentaient comme des monstres, je restais humaine sous mon titre de Spectre.
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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyVen 10 Juil - 15:36



Gilles de Rais



Le Bourreau devenu Juge



Ami



Une certaine quiétude se dégageait de la Spectre, en était-il la cause ? Gilles ne saurait s'en enorgueillir, pourtant, au fond de lui, il trouva la paix intérieure lui ayant tant fait défaut ces dernières longues années, à errer, seul, irrémédiablement seul sur un chemin escarpé. Le mot « ami » éveilla chez lui une joie indicible, si grande qu'elle aurait put à elle seule, lui arracher quelques larmes de bonheur. Ce sentiment, il ne l'avait plus éprouvé depuis fort longtemps, comme tout le reste, ce reste qui faisait de lui un être humain, et non pas le monstre qu'il était devenu au fil des ans. Son désespoir, sa tristesse, tout ceci fondait comme neige au soleil à la simple formulation de ce mot unique. Des paroles qui le réconfortait au plus haut point. Un ami, il était devenu un ami et non plus seulement un monstre, un paria qu'on pouvait craindre ou dénigrer, mais jamais aimer. Alors, le cœur débordant de liesse, le chevalier noir s'inclina profondément vers Charis à qui il tendit la main, dans le but de sceller cette amitié toute récente, fragile, et inflexible à la fois. Car présente, et lumineuse dans son esprit tourmenté.

Soudain, les sourcils de Gilles se rejoignirent au milieu de son front.

« Je crois que le Juge du Griffon à enfin refait surface. Je vais devoir te laisser, Charis. »

Il était temps de mettre en branle un sombre projet, là-haut, en plein cœur du temple des Dragons où allait se jouer probablement une drôle de tragi-comédie. Digne des pièces écrites par les grecs. N'étaient-ils pas sur leurs terres après tout ? Cette pensée le fit sourire. Avant de partir, le Juge du Garuda darda ses prunelles grises sur la jeune femme, lui désignant finalement du doigt, la silhouette immense de son navire de guerre.

« Je te laisse le soin de monter à bord et de prendre le commandement, ils t'obéiront, de toute façon, je ne serai pas très long, ni très loin de toi. J'irai me poster en première ligne, là où sera toujours ma place. Pars Charis, n'ai aucune crainte, j'ai le cœur en paix grâce à toi. »

Sur ces paroles il s'effaça, précédé par la présence lumineuse d'Aalanna dans son sillage. Celle-ci se glissa à ses côtés, non sans regarder le Béhémoth à la dérobée, à qui elle gratifia d'un salut respectueux, dénué de sous entendu. Les deux êtres diamétralement opposés, évoluaient de concert en parfaite symbiose : un duo étonnant, mais dangereux.

Le cor de guerre résonne, l'écho de la trahison …

Mais il portait l'espoir à son côté, deux étoiles qui sauraient lui ouvrir de beaux horizons. Prenant une profonde inspiration, le Seigneur de Guerre alla rejoindre ses compères. Les choses sérieuses allaient commencer et de cette entrevue, découlerait la victoire … ou la défaite.

=> Temple des Dragons


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MessageSujet: Re: [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison   [Septembre 1755] Sonne le Cor de Guerre, résonne l'écho de la trahison EmptyMar 14 Juil - 14:28

La réunion touchait à sa fin, peu de spectres avaient répondu, du moins tel était l’impression que j’avais eue. Mais tous connaissaient leur rôle, de plus même si elle avait appelé par l’un des trois Juges, elle ne semblait pas officielle. Le plus important étant que tous avaient été informés de la situation, de la menace qui pesait sur nous et ces Terres sacrées. Une autre nouvelle me fut donnée, une de celle qui pouvait rassurer, au vu de la guerre qui avait été annoncée, le retour du troisième Juge. Ainsi, toutes les autorités militaires étaient réunies, bien sûr, il manquait les deux généraux, mais il fallait bien des représentants du Pouvoir de notre maître en ses Terres. A titre plus personnel, je devais reconnaître que ces instants m’avaient apporté quelque chose, une certitude. J’avais vu le géant, touché par mes mots, par l’un de ces derniers. Ainsi, il portait une grande importance à cette notion qu’était l’amitié. Je ne pouvais dire si j’avais été heureuse de le voir répondre sincèrement à ce mot. C’était la première fois qu’une personne de cette qualité, acceptait de me considérer comme telle, une amie. Il avait accepté cette idée sans hésitation, presque avec avidité, nécessité. Je savais que je venais de signer un contrat, une sorte de pacte. Cet être si puissant, semblait posséder bien des faiblesses, des fragilités, mais au si on pouvait le blesser par ces dernières, la réplique n’en serait que plus terrible. Tout cela, j’en pris conscience lorsque j’acceptai cette main tendue, geste qui finalisait notre lien.

Lorsqu’il me laissa pour rejoindre le Griffon, le troisième Juge, je revis le déroulement de notre discussion, ainsi que les regards et attitudes. Je ne pus retenir une expiration, je sentais un poids supplémentaire sur mes épaules. Etrangement ce poids n’était pas lourd, sur ces dernières, même si je savais qu’il pouvait le devenir en fonction des actions de celui qui était devenu mon ami. Avant de me rendre sur le navire, qui me conduira là où mon devoir allait m’appeler, je me dirigeai vers l’Olivier et posai une main sur son tronc… « Toi qu’il dit être son ami, protèges le et fait en sorte qu’il reste sur le bon chemin » … Ces quelques mots prononcés, je montai à bord du navire de guerre, l’équipage, comme dit, vint me saluer et se mettre sous mes ordres. Alors que le navire se dirigeait vers la demeure des Gémeaux, les dernières paroles prononcées me revinrent, laissant une étrange impression. Je ne pus m’empêcher de me tourner vers la demeure du Dragon, dans laquelle on pouvait sentir les cosmos puissants des trois Juges enfin réunis… « De quelle crainte, n’ai-je plus à me soucier et pourquoi me dire que vous avez le cœur en paix » … Ces mots me rappelaient ceux qui étaient adressés à un proche, par celui qui s’apprêtait à aller se battre. Le conflit n’avait pas encore débuté et il nous restait encore des possibilités de nous revoir, avant ce dernier, alors pourquoi ces mots. Avait-il voulu par ces derniers, prendre congé et me libérer de toutes craintes que j’aurais pu avoir avant le combat le concernant. Mais nul doute ou crainte, n’étaient présentes en mon âme concernant la guerre à venir et son avenir suite à celle-ci. Je savais que le Griffon était la voix de notre Seigneur, son représentant sur Terre. Tout cela avait-il un lien avec la défection de la Wyvern, le Garuda voulait-il m’assurer qu’il savait maintenant ce qu’il devait faire et comment agir envers son ami. Il m’avait dit qu’il était prêt à le détruire, afin de le remettre sur le droit chemin. Ses mots concernaient-ils ce sujet et non la guerre à venir. Si tel était le cas, pourquoi cet ange, la manifestation de son amour, m’avait-elle salué, montré son respect. Avais-je par mes mots, raffermit la détermination du Garuda concernant son comportement envers son ami. Nous avions parlé d’Honneur, de la signification de ce mot, de la place qu’on lui donnait. Pour le Garuda, l’honneur se trouvait dans les liens que l’on tissait, l’amitié en autre. Si j’étais certaine qu’il n’hésiterait pas à juger son ami, si ce dernier trahissait notre maître, je commençais à comprendre qu’il se tiendrait à ses côtés pour le défendre. Un doute vint alors à mon esprit, alors que mon regard ne quittait pas la demeure ou un jugement allait peut-être rendu. Le seul délit, qu’avait commis le Wyvern était celui de suivre son cœur, son amour. Il ne nous avait pas trahis, au sens militaire du mot… « Agissez avec Sagesse, mon ami, l’amour est une chose que notre Seigneur comprend » … Le temps n’était pas, à un conflit interne, entre les Juges, à des prises de position qui pourrait s’apparenter à de la trahison. Devais-je suivre mes craintes et me rendre en la demeure de la Wyvern, ou bien suivre les consignes données et faire confiance en la sagesse du Garuda. Posant mon regard sur mon poing que je serrais sans le vouloir, je pris ma décision. J’irais là où était ma place et aviserais pour la suite. Le navire de guerre du Garuda se place au-dessus du temple des Gémeaux, entendant l’arrivée prochaine de nos ennemis.

Arrow Temple des Gémeaux ...
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