Une lumière blanche vous a aveuglés. Maintenant, vous errez dans la pénombre. Que vous ayez déjà pénétré dans l'enceinte du temple où que vous vous trouviez dans un tout autre endroit, une chose est sûre maintenant : vous êtes à l'intérieur. Toutefois, vous ignorer où vous vous trouvez : vous et vos compagnons avez été séparés. La pièce dans laquelle vous vous trouvez est étriquée et semble à première vue être sans issue, mais celle-ci vous apparaît très clairement être gardée par un personnage tout vêtu de noir dès que vous remarquez la présence de ce dernier. Celui qui vous fait face est un Black Saint, aucun doute là-dessus, de même qu'il est certain qu'il n'y a aucune chance pour qu'il vous laisse passer avant que son corps ne repose dans la poussière qui recouvre ce sol depuis des milliers d'années.

Vous êtes tous les deux frappés par une illusion vous faisant croire que c'est un Black Saint que vous avez en face de vous. Celui-ci vous apparaît très clairement comme hostile et vous êtes certains que vous devez le vaincre pour pouvoir poursuivre votre route. Vous pouvez dialoguer librement mais toute parole prononcée dans l'intention d'informer votre adversaire de votre véritable identité sera réduite au silence sans autre forme de procès. Que le meilleur gagne !

Quelques petites règles:

Que… Quoi? Quelle est donc cette hérésie ? J’étais donc en train d’essaye de rejoindre mon tendre ami qui m’a gentiment déchiré un bras et me voici maintenant dans une salle obscur. Je savais qu’il ne fallait pas se fier à ce genre de pouvoir capable de déchirer l’espace, à coup sûr j’étais bloqué entre le point A où j’ai pris le portail, et le point B où je devais sortir. Enfin, penser cela ne m’avançait pas a grand-chose car je ne savais pas où j’avais été et je ne sais pas où j’allais !

Tout ça pour dire… Nan, en fait, tout ça pour ne rien dire, je ne vais pas chercher plus loin. Donc j’étais dans un lieu sombre, une salle ou un couloir en fait je n’en sais trop rien au final car la peur rétrécie le champ de vision au final. Ça vous étonne peut être mais oui, j’avais peur en ce moment précis et j’avais beau me retourner je ne voyais qu’une seule sortie… Face à moi. Alors oui, j’aurais très bien pu aller tout droit, sortir de ce lieu lugubre et reprendre ma vie mais, parce qu’il y a un mais, un sorte de chevalier de noir vêtu me bloquait le passage ! Et pour tout dire, il n’avait pas franchement l’air sympa.

Il se mit à parler, en me disant qu’il ne savait pas qui j’étais… Moi non plus d’ailleurs je ne savais pas qui j’étais et franchement j’étais vraiment désolée si j’étais dans un lieu privé mais ce n’était guère de ma faute ! Une chose qui me fit légèrement sourire était que ce jeune homme buté lorsqu’il voulait donner son nom… Monsieur k’ ! Personnellement j’étais terrifiée et l’idée d’ouvrir la bouche n’était que pure idéologie. « En voilà une belle guerrière » me mis-je à penser. Essayant de remettre mes idées en place, je laissais l’homme discuter même s’il n’avait pas l’air très sympathique. Je savais que si je ne disais rien, je ne pourrais désamorcer le conflit qui était sur le point d’éclater mais rien n’y fait, j’étais paralysée par la peur.

Déjà que je n’avais pas fort chaud, l’homme en armure noir déployait un cosmos vraiment très froid… Brr… Je savais qu’il préparait quelque chose, mais quoi ? Puis il tendit une main vers moi, une sorte de défis je pense. Et bien, je pense que je n’ai plus trop le choix maintenant. Lui rentrer dedans ou rester la pauvre petite fillette que j’étais et le laisser me tabasser jusqu’à ce que mort s’en suive. Non... Non, ce n’était pas possible ! Maintenant j’étais la guerrière de Scylla ! Une femme dotée de pouvoir grandiose qui me permettais de faire des choses au-delà de l’extraordinaire ! S’il fallait, j’écraserais ce fichu monsieur k’ ! Il voulait que je vienne… Alors j’arrive !

« Ce que j’ai dans le ventre ? Actuellement pas grand-chose car vois-tu, je crève la dale ! Donc si tu ne me laisse pas passer, alors moi je vais directement aller voir ce que tu as dans le ventre avant de partir festoyer de tes tripes ! »

Oooh ! Ce n’est pas moi ça, comment j’ai pu dire ça ? Bref, il était trop tard et j’étais déjà en route pour cogner contre le chevalier noir. C’était simple, je n’avais qu’une envie, lui foutre mes griffes dans le visage mais juste avant de l’atteindre, je me lançais en l’air pour lui fourrer mes deux genoux dans les côtes en lui attrapant la tête à l’aide de ma griffe. Je savais que cette attaque était des plus puissante car les griffes d’ours à mes genoux étaient alimentées par mon cosmos et au contact se déversais dans mon adversaire pour lui infliger encore plus de contusions et ainsi pratiquement le paralyser. A vrai dire à ce moment-là je ne voulais pas vraiment le tuer, plutôt essayer de le mettre sur le coter et pouvoir passer mon chemin ! Tout en essayant de l’envoyer au loin j’enfonçais mes griffes a la base de sa nuque et le griffer pour lui faire comprendre que qu’il fallait, je ne rigolerais pas.

Juste une dernière chose. Merci Scylla de m’avoir donner en ce moment une chose que je pense pas posséder : Le courage.

Spoiler:

Pourquoi faut-il que tout ne se passe pas comme on l’aimerait ? A chaque fois il faut que je me fasse avoir. Je ne voulais que le pousser, certes violement, mais dans l’unique but de passer. Et il fallait qu’il réplique ! Non mais franchement, pourquoi se battre, surtout dans un lieu si moche et si sombre ou il faisait un froid de canard. Malheureusement pour moi il semblait que mon ennemi aime le froid et s’en serve pour m’attaquer.

Mon attaque quand a elle n’avait pas fonctionné comme je l’aurais voulu (encore une fois me direz vous !) puisqu’il se releva sans aucun soucis. Je me souviens que la dernière fois ou j’avais eu affaire a un adversaire, j’en avais perdu un bras ! Cela ne pouvait pas se reproduire, pas aujourd’hui en tout cas j’en faisais la promesse. Alors que j’étais en train de rêvasser de ce cher bras disparu, l’homme en noir préparait tranquillement son attaque et une fois de plus je ne tins pas compte des cours et conseils de Scylla qui me répétait sans cesse de faire attention a mon ennemi.

Chose étrange, lorsqu’il m’envoya son attaque j’avais cru entendre mon nom, me connaissais-t-il ? Tout ceci me perturbait de plus en plus. Dans tout les cas, un immense blizzard arrivait sur moi et je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher. Je fermais les yeux, un cri retenti dans la pièce étouffé par la glace puis… Plus rien.

Je rouvrais les yeux, j’étais au sol, étendu. J’avais mal mais je pouvais me relever, toutes les forces de mon corps ne m’avaient pas encore abandonnées. La brume de givre avait disparue mais il restait encore de la glace un peu partout, je n’aimais franchement pas ça. Après avoir passé un moment dans un cagnard horrible et de passer maintenant dans le froid glacial, c’était le coup a devenir malade. Mon ennemi était toujours face a moi, j’avais l’impression qu’il attendait, voir si j’avais encore des forces. Etait-il la pour me juger ou me tuer ? Encore et toujours des questions… Je hais les questions ! Je hais cet homme en noir qui ne veut pas me laisser passer !

Pas un mot, rien, juste de nouvelles force en moi qui me donner envie de tuer cet homme. Je me mis a courir dans sa direction tout en ouvrant la bouche. Idiot était celui qui pensait que rien n’en sortait, Scylla m’avait offert les capacités d’une chauve souris qui émettait des ultrasons. Je l’avais développé jusqu'à réussir a atteindre une fréquence inaudible pour l’oreille mais qui avait la faculté d’entrer en résonances avec certain élément du corps humain pour ainsi les perturber et leur causer de sales souffrance sans pour autant les endommager.

J’étais enfin sur lui, j’arrêtais les ultrasons et je lançais mon bras droit en avant pour non pas lui mettre un horrible coup de point mais pour le toucher avec le dard de la guêpe présent sur mon armure a cet endroit. Je visais le ventre, ainsi même s’il parait et que je n’éraflais qu’une partie de sa peau, il connaitrait la souffrance ! Bien entendu, je ne manquais pas de lui envoyer un magnifique coup de griffe dans la direction de son visage !

Pitié… Laisse-moi passer…

Spoiler:

C’est qu’il se défendait bien le coquin ! Il faut dire qu’il s’agissait là de mon premier combat, au vu de son savoir-faire, j’imaginais que mon homme en noir n’en était pas au premier et j’avais bien peur qu’il ne s’agisse pas du dernier pour lui… Du miens ? Cela aurait été vraiment stupide et idiot de mourir dans ces conditions et personne n’en aurait été averti je paris. Les murs étaient si épais que je ne ressentais aucun cosmos aux alentours. Enfin, était-ce les murs ou était-ce du fait que j’étais très profondément enterrée dans le sol ? Encore des questions.

Mais si nous revenions a l’action actuelle, je pourrais vous dire que mon cher ami Monsieur K’ n’avait laissé aucun temps mort et alors que je raté lamentablement mon coup à l’aide de mon dard sur le bras, celui-ci m’avait fichu un sale coup de poing dans les cotes tout en beuglant ce que je pensais être le nom de son attaque. Quelle idée ! C’est donc à ce moment-là que je reconnus qu’il ne s’agissait pas de mon nom dont il parlait mais bien du nom de cette fameuse attaque.

Je ne pouvais pas laisser passer cette attaque une nouvelle fois ! Cela devait trop prévisible. Alors que le blizzard était sur le point de me toucher, je fis appel à toutes les forces de Scylla. Ils étaient tous là, sauf le serpent dont la tête se trouvait sur le morceau d’armure dont je n’étais pas équipée. Ils se mirent alors devant moi pour me défendre et absorber ce blizzard meurtrier qui m’avait touché par le passé. Le brouillard était encore monté pour l’occasion, je ne voyais pas mon adversaire mais je pouvais le sentir, non loin. Il devait surement s’attendre a encore me voir au sol mais cette fois-ci j’étais bien debout, l’armure reluisante d’un cosmos qu’elle venait d’absorber…

Ni une ni deux je devais répliquer ! Un bon coup de talon et j’étais parti en direction de mon adversaires toutes griffes dehors ! Le brouillard s’abaissait doucement et j’étais a porté lorsque je pu voir mon adversaire. Tout le cosmos absorbé se découla dans ma griffe écailleuse et je pus lui mettre encore un coup bien placé sur le visage pour essayer de le faire chuter de coter et ainsi pouvoir passer derrière ! Mais j’avais oublié une chose, il avait bougé et maintenant ce n’était pas un couloir face a moi mais un mur. Tant pis, je devais essayer, je ne regardais même plus mon adversaire, j’en avais un nouveau, ce mur ! Je voulais le détruire et voir ce qu’il y avait derrière ! Les coups de griffes pleuvaient, je lançais mon cosmos, des coups de genoux a l’aide des griffes d’ours. J’en étais même venu a chercher s’il y avait des joins pour essayer de les gratter.

Des larmes coules, je n’en peux plus…

Spoiler:

Le mur ne voulait pas céder sous mes assauts, plus le temps passait et moins je ne comprenais l’endroit où je me trouvais… A voir comment les murs résistaient je n’avais comme pensée que le fait que nous étions sous terre, qu’est ce qui avait pu faire que je tombe ici ? J’aurais tout donnée pour pouvoir sortir. Ma respiration s’accélérait à chaque minute que je passais dans cet endroit, je ne me savais pas claustrophobe d’ailleurs mais je pense bien que cette expérience me le rendrait ! Du moins, si j’arrivais à sortir d’ici…

Alors que je m’acharnais toujours sur le mur, je ne faisais pas vraiment attention à mon collègue noir qui beuglait ne sais-je comme baratin mais je pouvais supposer qu’il s’agisse là de menace de mort ou autres gentils mot dans le but de me déstabiliser… Je pense qu’au final il n’en avait pas besoin, je l’étais déjà depuis un moment ! Jusqu’à ce que j’entende ces deux mots, beaucoup plus distinctement que les autres et plus fort d’ailleurs, je savais de quoi il en retournait puisque mon ami ici présent adorait donner le nom de ses attaques !

Encore une fois, la brume se fit et je n’eus que le temps de mettre mon bras écailleux devant le visage pour éviter un maximum les milliers de diamant qu’y m’arrivaient au visage. Ce n’était guère la meilleure des défenses mais les écailles avaient empêchées pas mal de diamants à me toucher. Un mal de crane énorme s’installa alors, les diamants ne m’avaient fait aucun dégâts physique mais punaise, qu’est-ce que j’avais mal au crane !

Bien que je n’en avais rien à faire de cet homme, il commençait à m’agacer avec ses assauts répétés, ne voyait-il pas que je ne désirais uniquement partir ? La rage s’immisçait petit à petit, remplaçant la peur, il fallait que je l’empêche de me nuire, même si cela ne voulait pas dire de le tuer, je voulais uniquement qu’il me laisse tranquille. Je laissais donc le brouillard se dissiper avant de regarder mon adversaire dans les yeux…

« Ne vois-tu pas que je ne veux que sortir ? Qu’est-ce que tu veux au fond ? Ma mort c’est ça ? Alors que je ne te connais même pas ! Et que toi non plus tu ne me connais pas ! Explique-moi putain… Explique-moi ton problème merde ! »

Je n’avais pas fait attention, mais j’avais hurlé. J’avais d’ailleurs les larmes aux bords des yeux, si je n’étais pas tant paralysée par la peur, je pense que je me serais recroquevillée et je me serais mise a chialée comme lorsque j’étais gosse dans ce couvent de bonne sœur les soirs d’orage. Puis je me mis à donner une nouvelle impulsion pour aller au contact de mon ennemi, je ne voulais que le renverser et lui faire comprendre que je n’étais pas faible non plus. Tout en avançant, j’avais recourt aux capacités de la chauve-souris. Puis, griffe et genoux vers l’avant, j’allais de nouveau me servir de la force de l’ours pour l’envoyer au sol. Tout en essayant de le lacérer quelque peu, tant qu’à faire !..

« Va-t’en ! Laisse-moi ! Pitié… Je ne veux que la paix… »

Puis je me mis de nouveau à lacérer le mur, dans l’espoir qu’il cède et que je retrouve enfin l’air libre.

Il ne reste qu’un pas… Un seul pas entre la mort et la folie…

Spoiler:

Marre, j’en avais fichtrement marre. Je ne comprenais toujours pas ce que je faisais ici et cet homme n’avait qu’une envie, me tuer… Pourquoi continuer dans ces cas-là ? Ma tête me tournait, je ne sentais pratiquement plus le bout de mes pieds à cause du froid régnant, je n’avais plus la force et l’envie de me battre et de vivre. Au final, c’était moche d’en arriver là, après ce que j’avais vécu, ce que Scylla m’avait offert, je me retrouvais à fuir encore une fois la vie.

Il parlait, toujours et encore, des menaces ou je ne sais quoi pour me donner envie de combattre à croire. Lui n’avait qu’une seule motivation, ma mort. Il disait avoir tué de mes semblables… Des gens que je ne connaissais même pas encore ! Eh bien, il faisait ce qu’il voulait au final, je n’allais pas pleurer des gens inconnus !

Encore une fois il avait voulu m’attaquer avec ses diamants et alors que je voulais plus me défendre, c’est mon armure qui prit le dessus, les animaux de scylla réapparaissent comme la première fois pour absorber les dégâts infliger par l’homme en noir. Je ne guidais plus rien, je devais d’ailleurs ressembler à un zombie à me laisser tomber dans l’armure pendant que celle-ci se mouvait toute seule pour contre-attaquer.

Scylla n’avait pas abandonnée elle, son armure ne tomberait pas dans les mains du premier abruti qui croiserait sa route. Moi je n’en avais plus que faire, j’avais d’ailleurs du mal à regarder dans la direction de mon ennemi. Mon armure se tournant vers ce dernier, les animaux lâchèrent la déferlante de cosmos accumulé pour aller cogner mon ennemi et lui renvoyer son due. Regardant le sol, je laissais le monde tourner autour de moi…

« Tout cela ne sert plus à rien… Pourquoi continuer ? Je suis las… Tu n’aurais jamais due me choisir. »

Mon armure se mouvait encore, avec cette façon de se déplacer qui aurait pu faire penser à un mort vivant. Quand j’arrivais à bonne distance du chevalier, mon bras se balança sans complexe à la recherche de la chaire. Tout ceci ne servait à rien pensais-je ! je voulais en finir, abandonner, dormir pour tout le temps que je pouvais…

« Allez, tue-moi si cela te fais plaisir… Si tuer une jeune fille ne t’embête pas alors vas-y ! Après tout, tu n’es qu’un homme… »

Je pleurais en regardant le sol… Ainsi, je ne savais que fuir.

Tout ceci devenait n’importe quoi, je ne sais même pas si on pouvait dire de cela qu’il s’agisse d’un combat. Une chose était sur au moins, c’est que l’homme en noir ne cherchais que ma mort et moi je cherchais à le fuir. Ma dernière idée n’était autre que fuir par la mort mais Scylla n’avait pas voulu, prenant contrôle de mon corps pour essayer tant bien que mal de frapper mon adversaire. Elle hurlait, je l’entendais dans ma tête, me traitant de tous les noms, se demandant pourquoi elle m’avait choisi alors que j’avais abandonné sans réellement chercher à combattre. Dans le fond, elle avait raison mais je ne l’écoutais pratiquement pas, comme une fille qui fait semblant de prendre en compte les remontrances de sa mère… J’allais mourir alors à quoi bon ?

Ce sourire sur le visage de cet homme qui prenais un malin plaisir à me tuer, comment pouvait-on en arriver là au final ? Aujourd’hui encore je me voyais les mains pleines de sang après avoir tuée cette bonne sœur qui voulait m’empêcher de m’enfuir. Il m’arrivait d’en frissonner quelques fois la nuit ! Toujours est-il qu’il n’en avait pas fini avec moi car il envoya une nouvelle attaque de front comme la toute première qu’il m’avait faite ! Le fameux blizzard vint me cueillir et me projeta quelques mètres plus loin. Physiquement, je dois dire que je me sentais plutôt bien encore mais moralement… Je n’en pouvais plus, j’étais las de toute ceci, je ne souhaite que dormir à ne plus m’en réveiller.

Doucement je me relevais, au final pourquoi lui rendre la vie si facile ? Un léger sourire se fit sur mon visage alors que je regardais mon adversaire, je ne faisais rien, juste le regarder bien droit dans les yeux. Bien campée sur mes deux jambes, je lui fis un geste de ma mains pour lui dire de venir et de m’attaque de nouveau… Mes yeux glauque avait perdu leur petit éclat brillant, ils avaient désormais la couleur d’une mer déchainé, ces tempêtes qui avaient tuée des milliers de pécheur perdu en mer… Serait-il le prochain marin ? En tout cas, j’aurais aimé lui faire croire…

Ah ça pour parler aussi il n’était pas mauvais, surtout dans les menaces et autres palabre pour me dire que j’allais mourir de ses mains, qu’il en avait tué d’autres, bref, pas grand-chose d’intéressant en somme. D’ailleurs si je pouvais me permettre à l’ironie, c’est qu’il osait me dire que je n’attaquais pas alors que lui non plus, restant face à moi à divaguer pour dire ci et ça sans bouger. Peut-être attendais-t-il le dégel lui aussi, avec toute la glace présente ce n’aurait pas été un mal !

Franchement je n’avais pas envie d’attaquer, je restais debout, toujours le regard empli de défi, j’attendais donc qu’il fasse ce premier pas pour m’attaquer et pourquoi pas me tuer après tout, au moins j’aurais été tranquille… Je ne pensais plus tellement au combat, j’avais froid, j’avais peur, une chose était sur : si je sortais d’ici en vie, je pense que j’en garderais des séquelles. Rien que de voir ces murs autour de nous me donnaient la chair de poule désormais.

Je m’étais mis à penser a d’autre lieu, la plage en particulier ou j’avais rencontrée Scylla pour la première fois, à ce moment-là aussi j’avais peur mais elle m’avait guidée, elle m’avait prise sous son aile pour faire de moi une combattante au nom du seigneur Poséidon ! Aujourd’hui elle m’en voulait parce que je n’avais pas été assez forte ! Et pourtant je sentais dans le son de sa voix qu’au final, elle était désolée que tout se passe ainsi, que je n’étais peut être pas prête au final (ça, c’était une certitude pour moi). Tout ceci se passait dans ma tête bien entendu !

Au final Scylla se calma, elle s’était mise d’accords avec moi et m’aida à garder une certaine sérénité. C’est a ce moment que je fermais les yeux et levais les bras de chaque côté comme pour former une croix, j’étais prête, j’attendais la fin dans les murmures de la mère que je n’avais jamais eu….

Tout ça pour ça ? Sérieusement, c’était un peu du foutage de gueule ou je ne sais quoi ! J’étais donc la, en train d’attendre le coup fatal sous les chants de ma chère Scylla qui m’envoutait puis l’attaque arriva. Je ne m’attendais pas du tout à cela ! Je pensais devoir subir une puissance cosmique des plus destructrices qui m’aurait mise à terre et limite coupée en deux mais non, rien de cela. Certes un blizzard m’arriva à la figure et me plaqua contre le mur derrière moi mais je n’en ressorti qu’avec un terrible mal de crane comme la fois dernière qu’il avait fait cette attaque. Physiquement je n’avais rien mais moralement je me sentais vide… vide de toute émotions ou d’envie. Même la mort ne m’intéressa plus !

C’est alors qu’elle se mit réellement à chanter. Des paroles douces et rassurantes que l’on pouvait écouter durant des heures sans jamais s’en lasser. Scylla était là avec moi et me le faisait savoir, elle voulait me voir relever la tête même si l’obstacle était trop haut. Elle serait toujours là pour m’épauler, plus jamais ne serait seule comme j’avais pu l’être. Oui, elle était ma mère par adoption ! Le sourire me revenait petit à petit, si je devais me faire battre aujourd’hui je battrais aussi la mort, qu’importe ce qu’il pouvait se passer j’y mettrais tout mon cœur, j’étais prête désormais. Qu’il vienne se fils de chien en armure noire, je l’attendais !

« Je ne connais pas ton nom et je ne veux pas le savoir, sache juste une chose, je ne te donnerais jamais le nom de Mort »

A quoi bon continuer ce combat au final, nous connaissions tous l’échappatoire même si nous ne voulions le montrer. La seule chose que je pouvais faire était de me créer une carapace mentale pour tenter de survivre a tout cela, Ce n’était guère une chose aisé mais au moins j’essayais ! Si je pouvais décrire ça comme une chose physique qu’étais mon esprit à ce moment et bien… Il y avait moi au milieu de cet univers d’un blanc immaculé que serait mon esprit puis auprès de moi la belle et grande Scylla m’enlaçant pour me garder auprès d’elle. Petit à petit des serpents partirais du corps de Scylla pour former un cercle autour de nous avant de se figer tel de la pierre, puis d’autres serpents partirais au-dessus et ainsi de suite jusqu’à former un dôme écailleux autour de nous. Du moins c’est ainsi que je me suis imaginée la chose sur l’instant. Moi je ne bougeais plus et elle faisait tout pour me protéger… Elle semblait si faible maintenant, je ne ressentais plus que très peu la puissance de l’armure autour de moi. Cela ressemblait tellement a un sacrifice que j’en frissonnais…

Mais si nous repassions à ce qu’il se passait dans le monde réel, il se trouvait que le cher Monsieur K’ avait décidé d’attaquer et pas n’importe quelle attaque car rien que de la sentir au loin, je pouvais déterminer que le cosmos utilisé était bien plus important que toutes les attaques que j’avais pu subir jusqu’à maintenant. Juste avant qu’elle ne m’arrive dessus, je me mis à genoux espérant résister un peu à l’assaut mais cela ne manqua pas et je fus très vite envoyer contre le sol au loin le souffle court à cause de la puissance reçu. Devais-je me lever après ça ? Franchement, je n’en avais pas envie qu’il m’achève ainsi sur le sol, tout serait beaucoup plus simple après. Si seulement il y avait un après…

Je ne ressentais que très peu Scylla mais malgré tout j’arrivais à me sentir quelque peu sereines avec les défenses qu’elle avait érigée. Je fis donc la dernière chose qu’il me parut censé, je pris mon casque pour le retirer et le poser à côté de moi. Ainsi je voulais montrer à mon adversaire que c’était fini et que le combat était terminé. A voir maintenant s’il voulait tuer un homme a terre qui avait capitulé, ou non.