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 [Odyssée] Mexique : Tenochtitlan, nous voila !

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Jara


Chevalier d'Or
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Jara

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Armure : Capricorne

Feuille de Personnage :
HP:
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Dieu Protecteur: Athéna

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MessageSujet: Re: [Odyssée] Mexique : Tenochtitlan, nous voila !   [Odyssée] Mexique : Tenochtitlan, nous voila ! - Page 2 EmptyMar 4 Fév - 20:23


Le jeune corps du Capricorne tanguait à mesure que la conversation défilait quand tout à cous, il bascula simplement, rattrapé de justesse par un pas de côté l’amenant à s’adosser contre un mur. Tous avaient ressenti ce même malaise grandissait et tous eurent le même réflexe.  Aucun regard ne se croisait et pourtant, ils convergeaient tous en un même point : le ciel. Et en effet, les pupilles d’or de Jara firent pâle figure tandis qu’elles s’écarquillaient devant l’astre solaire.

Qu’est-ce que…

Celui-ci avait au moins doublé de volume et la chaleur qu’il restituait était à présent si forte qu’à présent, des mirages apparaissaient tels des ondes dans le paysage. Sous de telles hallucinations,  l’Indien s’écarta du groupe, avançant tant bien que mal le long des murs, la main cachant la moitié de son visage. Qu’est-ce que c’était, au fond… Un temple… son sommet…  Bien que tout ceci ne fût que chimère,  Jara fut presque aveuglé par l’éclat d’une lame. Bien loin de l’image de la chevalier qu’il devait montrer, plutôt que de regarder vers qui celle-ci était dirigée, il longea le membre obsidienne qui la parait. Un Chevalier Noir… Et pas seulement, il reconnut très facilement les deux grandes cornes qui entouraient le coup du porteur. Pour peu de n’avoir vu cette armure qu’une fois, elle l’avait marqué ayant été porté par le nouveau Grand Pope. Cela signifiait que… le Bélier Noir !

Pséma !

Les dents du Chevalier d’Or étaient si serrées qu’il en mordait presque sa lèvre. L’exécuteur de tout ceci, l’ombre qui dirigeait tout ce complot, celui qui avait fait de Dohko ce qu’il était devenu… Les flammes dorées, significative du cosmos de Jara commençait à jaillir sous la forme de légères étincelles du Saint… Même la colonne de pure énergie négative qui tranchait les nues ne suffisait pas à l’arrêter.

Il était grand temps. L’objet de toute cette expédition apparaissait enfin. Pourtant, même sous toute cette colère, Capricorn reprit rapidement son faciès marmoréen. Il ne voyait plus ni Celsius, ni Mashia ni le chef de mission : Kappa. Son cosmos de glace aurait pourtant été d’une grande aide. Le Roi d’Avalon se rendait compte qu’il s’était réellement éloigné de l’équipe. Ils se retrouveraient de toute façon tous au même lieu car plus loin derrière lui, l’Elu de Makara sentait une énergie bien familière :

L’Aka Akuma. Je vois, il faut donc y aller.

Il avait beau être le plus jeune de l’ordre, il restait une personne mature et se rendait bien compte que la situation l’obligeait à être prêt en toute circonstance. D’un geste rapide, il se découvrit de son long capuchon. L’heure n’était plus à l’investigation mais au combat. Sous celle-ci, l’armure du Capricorne brillait de milles feux sous les teintes solaires. Sur son épaulette cornue, une broche en forme de lotus soutenait une longue cape écarlate portée à la romaine. Celle-ci, malgré l’absence totale de zéphyr était mue de mouvements, portée par le cosmos incandescent et coupant d’Excalibur.

    Suite de l'Odyssée
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Pséma


Black Saint
Pséma

Messages : 36
Armure : Bélier

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MessageSujet: Re: [Odyssée] Mexique : Tenochtitlan, nous voila !   [Odyssée] Mexique : Tenochtitlan, nous voila ! - Page 2 EmptyMer 12 Fév - 2:20

Le corps gisait sur la stèle, profondément endormi. Le teint de craie de Menelaos lui donnait des airs de poupée de cire à sa propre effigie. Le reflet de celui qui n'était déjà qu'un homme de paille. Engoncé dans son habit noir d'ébène, le Sombre Bélier paraissait presque n'être que l'âme noble qui toujours veillait, enchaînée à son chevet. Mais si rien n'était fait, ce si paisible repos se prolongerait jusqu'à ce que se relèvent les morts et que pourrisse la vie. Dansante était entre ses doigts la lame traîtresse, lustrée comme un éclat de miroir où le divin criminel lorgnerait son propre reflet. L'heure sonnait. Celle de tout changer. Celle d'un pas de plus vers ce pourquoi il avait toujours oeuvré. Cette cause dont il était tant le père que l'esclave depuis tant d'années...
    Un instant de négligence engendre une éternité d'hérésie. N'oublie jamais, ne pardonne jamais. murmura-t-il au vent qui soufflait, son messager désincarné.
Les ombres lacéraient la clarté du jour dont il était baigné. Défiant le soleil, le noir asseyait sa prise de pouvoir. Les lueurs occultes trouvaient leur écho dans la pénombre de son habit, car il appartenait à la nuit. Celle qui instaurerait son règne quand le ciel lui-même aurait éprouvé la chute depuis ses propres hauteurs. L'index du rebelle passa le long du fil acéré, du tranchant doré, sans jamais faire couler une seule goutte de ce sang damné – aussi noir que les desseins qu'il avait engendré. Ses pupilles aux airs d'éternité étaient tournés vers ce clair obscur contre-nature, cette éclipse du jamais, ce paradoxe du toujours.

Le sentier de l'éternité. L'ombre naît de la lumière, la lumière naît de l'ombre. Chacun crée sa propre mort et perpétue un massacre qui ne peut connaître de fin car il existait avant même le commencement. Cette voix résonna, compte à rebours dans les esprits de ses invités. Nulle parole ne leur serait épargnée, pas plus que le sort attendu ne les sauverait de leur propre folie. La folie des anges brisés, dont les ailes bientôt orneraient les couloirs de ce funeste avenir au venin déjà distillé. Un futur qu'il tenait entre ses mains et dont il boirait le calice jusqu'à la lie – jusqu'au dernier éclat de la vie.
    Les pions ont pris place sur l'échiquier, mais vous n'avez plus de roi à protéger.
Pséma se pencha sur le prêtre ensommeillé, bienheureux dans son ignorance, appréciant le souffle affolé de ces puissances à l'oeuvre. Leurs cris de douleur et de facilité. Leur joie et leur peine, leur essence écorchée. Il se pencha sur le corps inanimé, cet immolé, ce pantin sacrifié. Il ne peut y avoir de fin heureuse, car rien ne finit. Nul ne peut bien commencer, car point de début. Un cycle figé. Immuable. Inchangé. Mais qui était sur le point de se fissurer. Que déjà des lésions parcouraient, faisaient dévier de sa trajectoire. Un ordre établi qui serait bousculé une fois que la porte aurait été ouverte et l'anarchie de ses chaînes libérée.

Plaquant les mains sur la pierre froide où reposait la chair révoltée du seul compagnon dont il avait besoin en cette heure consacrée. De part et d'autre des routes avaient été prises, mais rien pas même la jalousie de Rome n'y ferait obstacle ; la destination était la même pour tous. Sans jamais pouvoir fuir, sans jamais s'échapper. Jusqu'à ce que tous s'enfoncent dans les méandres sordides de l'oubli et que nul ne puisse sans relâche se dresser au-devant de la conquête qu'il avait entrepris. Ce soleil brûlerait comme un adieu sur les ruines de ce monde sur le point de s'éteindre.
    Le fou, dans son empire de poussières et de cendres, ignorant la gloire qu'il allait atteindre...
Ils venaient, vains, futiles, perdus. Se croyaient plus qu'ils n'étaient, mais comprendraient bien assez vite qu'ils n'avaient de pire ennemi que la réalité qu'ils croyaient pouvoir modeler. N'est pas surhomme qui veut : leçon serait donnée, à ceux qui étaient arrivés jusqu'ici en croyant pouvoir se dresser sans relâche. Ils tomberaient. Car nul ne s'élève sans s'effondrer, piégé au plus étouffant de l'obscurité. Les fils des hommes, chéris des dieux. Les derniers humains, criant devant les ténèbres. Et il obtiendrait ce qui lui était du. L'ultime tableau parfait d'une espèce imparfaite. Ils avaient quitté leur position. Compromise était la partie, mais nulle fureur n'animait les traits de celui qui autrefois régna sans partage sur le dernier bastion de l'humanité. Un sourire affûté comme une lame étira ses lèvres.
    Ces hommes tomberont comme tous le doivent. Ce n'est que dans la mort que se briseront leurs entraves... Et toi, qu'en penses-tu... Eren ?
Silence. La toile mentale se déchira, privant ses hôtes des accents de requiem de sa voix. À peine leurs esprits eurent-ils le temps de recouvrer leur individualité qu'une vague de destruction vint à se propager, engloutissant chacun d'eux dans une froide lumière qui les fit dériver. Un navire ivre errant sur les flots de la création, destination jamais. Quand ils furent enfin recrachés par le vide, par l'absence de temps et d'espace qui les avait le temps d'un souffle arraché aux écueils de cette vie insipide, ils étaient seuls. Prisonniers de murs qui vibraient d'une force occulte que pas même leur force suprême parmi les leurs ne leur ferait ébranler. Seule une solution leur restait pour avancer : tuer et graver leurs empreintes dans le sang de leurs ainés.

Les pions blancs étaient sur l'échiquier.
Aux noirs de s'avancer.
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[Odyssée] Mexique : Tenochtitlan, nous voila !

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