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 [Fin 1754] Le dernier éclat d'une étoile

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Lily


Nouvel Éveillé
Lily

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Feuille de Personnage :
HP:
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Dieu Protecteur: Hadès

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MessageSujet: [Fin 1754] Le dernier éclat d'une étoile   [Fin 1754] Le dernier éclat d'une étoile EmptyDim 6 Oct - 18:23

Taisez vous ! Taisez vous ! hurla t'elle avec rage et désespoir, tentant en vain d'empêcher leur chant d'atteindre son cœur. Assez ! Arrêtez !

Elle voulait tant que ne cesse leur macabre requiem qui forçait tant et plus les portes de son âme sans même se préoccuper de la blessure béante suintant au fond de celle ci. Elles l'ignoraient, ne faisant que fredonner ce chant de plus en plus puissant qu'elle ne pouvait faire taire. Toujours. Elles suivaient ses pas et tourmentaient son cœur.

Encore et encore.

A genoux, les mains fermement posées sur ses oreilles dans une tentative vaine de faire taire tout ceci, elle encaissait. Et devant ses yeux clos, d'autres images dansaient au rythme de ce chant oublié des hommes qu'elle était seule à entendre, porteur de sombre nouvelle et d'un avenir macabre. Des souvenirs fait de morts et d'angoisse, de rage et de désespoir. Un visage perdu dans les sombres abîmes de sa mémoire et un dégoût violent qui se fit hurlement déchirant lancé à la face des cieux obscurcit par leurs présences.

Elle les haïssait. Lui. Eux. Elles. De toute la puissance de ce cœur déchiré par les hommes, anéantit par la vie. De la lumière s'étant fait ténèbres au fin fond de cette âme innocente abandonnée sur l'autel du sacrifice.

De tout le dégoût qu'elle ressentait pour ce corps souillé qui était le sien aujourd'hui.

Elle voulait se perdre dans l'oubli. Laisser son âme et son cœur s'étioler pour que la douleur qui marquait sa chaire, maculait sa mémoire ne soit plus. Mais elles le lui rappelaient sans cesse. Ils étaient tous là pour attiser les flammes de ses cauchemars, semblable quand bien même arborant une apparence différente.

Son cri se perdit dans la nuit. Solitaire comme la dernière étoile s'éteignant en silence.

Ses doigts vinrent étreindre le sable fin de la plage sur laquelle elle s'était exilée. Le regard hanté, tourmenté, la demoiselle laissa les larmes d'argent rouler sur ses joues. Larmes de rage. Larmes d'agonie. Les dernières larmes d'une étoile se perdant dans les flots infinis d'un océan abyssal.

Le vent caressa sa peau d'ivoire telle une main secourable lui enjoignant de continuer. D'avancer. Ses jambes tremblèrent mais c'est avec détermination qu'elle se redressa, ignorant sa fatigue pour s'avancer chancelante jusqu'à la mer. Elle était si proche qu'elle entendait par dessus leur chant la mélodie des embruns, bien plus apaisante à ses sens. Notos accompagna sa marche, fidèle à son élue, douceur à son cœur en proie aux tourments.  

Tu y es presque, soufflait il à son oreille.

Un frisson vint ébranler son corps et ses pas chancelants se firent plus fermes en sentant l'odeur iodée qui parvenait jusqu'à ses narines jusqu'alors saturées par l'odeur du fer. L'océan. Il s'étendait à perte de vu, égale à lui même, immuable. Inchangé. Sublime.

Contrairement à elle.

L'eau vint lécher ses pieds meurtries, ravivant une douleur déjà trop présente qu'elle ignora en fermant les yeux, serrant les poings. Qu'importait la douleur que le sel attaquant ses plaies lui feraient subir. Elles n'étaient rien comparées à la souffrance engendrée par sa souillure. La petite étoile s'immergea totalement dans ces sombres abysses laissant l'étreinte de l'eau laver sa peau de ses morsures.

L'océan se teinta de vermeille.

Son sang. Celui de ceux à qui elle avait ôté la vie pour s'échapper. D'un œil éteint, elle contempla les flots écarlates sans en éprouver le moindre dégoût. Elle aurait dû regretter. Se sentir coupable d'avoir ainsi prit ces vies si précieuses à son cœur.

Pourtant, nulle affliction pour leur mort ne venait étreindre son cœur. Elle n'en regrettait aucune songea t'elle ainsi à l'abri dans le cocon que formait l'eau tout autour d'elle. Ses bras vinrent brutalement l'enserrer alors que le cauchemar se répétait devant son regard clos. Les mêmes images. Le même regard. Ce même désespoir teinté d'effroi et d'impuissance. Faible.

Ses doigts s'enfoncèrent avec violence dans sa peau sans qu'elle n'en ai cure.

Elle les avait tué. Ils étaient morts. Plus jamais ils ne lui feraient de mal. Plus jamais ils ne pourraient poser leurs mains répugnantes sur elle.

Doucement, forte de ce mantra, elle parvint à se défaire de sa propre étreinte, venant récupérer entre ses mains la lame de ce père inconnu qui lui avait sauvé la vie. De par son tranchant, elle avait mit fin à son existence. Elle avait tué son agresseur et ses alliés à l'aide de l'arme que son père avait confié à sa mère. Grâce à lui. Ses doigts se crispèrent sur le fourreau ouvragé, s'y accrochant avec force.

Si elle avait brandit son arme avant... Si elle y était parvenue... Tout aurait été différent. Les larmes de l'océan roulèrent sur ses joues alors qu'elle sortait enfin son visage de l'eau. Les flots étaient glaciale, attaquaient sa peau avec force mais elle n'en éprouvait guère la morsure. Si seulement elle pouvait disparaître dans ses flots...
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[Fin 1754] Le dernier éclat d'une étoile

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