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 [1748] ~° Chasser l'ennui

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Satine


Spectre Céleste
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Satine

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MessageSujet: [1748] ~° Chasser l'ennui   [1748] ~° Chasser l'ennui EmptySam 29 Déc - 17:49



Chasser l'ennui °~


Brutal, rapide, vif, mon projectile avait atteint sa cible en pleine tête. Un gémissement plaintif répondit au fracas assourdissant que provoqua le métal sur la surface dallée de pierre froide de ma chambre. Un long soupir s'échappa de mes lèvres, preuve de mon mécontentement : le soleil m'avait presque atteinte, il s'en était fallut de peu pour qu'il m'atteigne. Le gros gaillard en se prenant de plein fouet une petite cuillère en argent, avait suffisamment reculé pour que son gros cul cache les rayons de l'Astre du Jour.
L'énorme cornichon s'excusa platement, comme chaque fois qu'il faisait une connerie. Et comme à chaque fois, ma voix s'éleva forte, inquisitrice. Acerbe, un flot d'injures jaillit de cette bouche que d'autres aurait vue faite pour les caresses. Il n'en était rien. J'étais pas du genre à être caressante dans mes paroles. Ma langue pouvait être aussi vénéneuse que celle d'une vipère. J'avais le verbe dangereux. Non, je n'utilisais pas de détours, je disais plutôt franchement et ouvertement les choses. Je détestais les gens qui étaient mielleux, s'exprimaient pompeusement pour déblatérer un ramassis de conneries plus gros qu'eux. Je leur cracherais dédaigneusement à la gueule, à ceux là.

- « Mais tu vas foutre le camp oui espèce de grosse dinde? Tu veux que je te taille le gras du cul? Ça te ferait ça de moins à trimballer ! Allez ! Décarres d'ici l'ahuri! »

Sur ces dernières paroles, il referma soigneusement la porte derrière lui, ne manquant pas de se mélanger les pinceaux et manquer à chaque pas de s'étaler comme une crêpe sur le sol. Le spectacle pittoresque me laissait de marbre maintenant que cette routine s'était installée entre nous. Puis, je souffrais atrocement des graves brûlures et même toute la médecine du monde ne parvenait plus à me soulager. Toute enrubannée dans de larges bandelettes je ressemblais davantage à une momie égyptienne plutôt qu'une fière pirate! Allongée dans les soyeux coussins, lascive, je ne parvenais plus à trouver une position confortable pour jouir du moelleux de ma couche. J'en étais de plus en plus irritée, pire que tout, le fait que ma sœur ne soit pas sur l'île me rendait d'une humeur maussade, presque aigrie. Il n'y avait rien d'autre à faire que de glander toute la journée. Pourtant, je me promenais assez régulièrement, mais chaque fois je n'avais que croisé quelques grouillots. Jusqu'à ce que ma mésaventure me tombe sur le coin de la gueule. Cela s'était passé hier, autant dire que c'était plutôt récent. Maudite. Je n'arrivais pas à m'y faire.

Maudite par ce trou de balle d'Hélios ! Ce vicieux ! Ce pleutre, ce con ! Juste parce que je l'avais un peu bousculé dans ses habitudes! Bah quoi? J'étais pas une poule qui glousse au premier beau parleur venu! Mes propos un rien blasphématoires l'avait fait sortir de ses gonds, aussi, ce fut comme ça que je m'étais retrouvée dans cet état lamentable. Putain, si on pouvait plus se balader à poil sur la plage sans se faire emmerder!
Je continuais depuis la veille, à rouspéter comme une grand-mère. Ce que je pouvais être en colère! Mais fulminer ainsi ne me mènerait à rien. Je finirai par m'en accommoder.

Je me relevais avec lenteur : le froissement du tissus contre ma peau brûlée m'arrachait des grimaces, renforçant ma mauvaise humeur. Maugréant contre moi-même, je fis quelques pas pour me planter devant mon miroir en pied. Ce qui s'y reflétait ne me plaisait pas du tout. J'avais une tête à faire peur tant mes yeux paraissaient fatigués, cerné de noir. La nuit fut bien difficile, proche d'une soirée beuverie qui tournait mal. Mon crâne était encore comme une enclume qu'on frappait régulièrement. Je me massais délicatement les tempes, prenant un morceau d'écorce de saule pour le mâcher longtemps et essayer de faire dissiper ce foutu mal de tête. Je rajustais les bandelettes autour de mon cou avant de me décider à passer une cape en satin par dessus mes habits. Soit une chemise à large manche qui flottait pour ne pas trop me blesser davantage, et une jupe de la même étoffe. Simple ma foi, mais efficace contre mon mal. Je me pus réprimer un petit frisson quand j'entrepris de mettre sur ma tête, le capuchon. Je savais pas que ce serait si peu efficace, fort heureusement que nous étions en fin d'après midi.

- « Salut John ! T'aurais rien à grailler pour moi? » lançais-je à la cantonade, faisant se relever quelques têtes.

Un simple regard suffit à faire remettre les curieux au travail. J'offris un charmant sourire à mon cuistot préféré qui s'était dirigé vers moi pour me demander son éternel baiser sur le front. Chose faite, il me fourra directement dans la bouche, un de ses gâteaux sec et doré, tout simplement dégueulasse. Mine de rien, j'attendais qu'il tourne la tête pour cracher le tout. Comme d'habitude.
Il s'étonna de ma mise, sans pouvoir voir l'étendue de mes maux. Fort heureusement, il avait fort à faire et ne se préoccupa plus de cela, me laissant le temps de me restaurer en fauchant quelques petits pains.

- « Tiens tu pourrais être gentille et rapporter cela au Seigneur Astre? » me demanda t-il du tac au tac sans autre forme de procès. J'haussais un sourcil circonspect.

- « Pour quoi foutre? Il est pas assez grand pour faire comme moi et faucher un peu de bouffe? »

Il me répondit tout en continuant de préparer le plateau : - « On dit qu'il est pas très en forme et reste la plupart de son temps dans ses appartements. Il ne touche pas à ses repas, je sais qu'avec ta force de persuasion, tu sauras lui faire avaler son diner, et l'assiette avec! »

Le vieux ria de bon cœur et je m'enjoignis à lui non sans ressentir les affres de cette douleur. Il avait raison sur bien des points. Et je me trouvais bien égoïste de ne l'avoir pas remarqué moi-même. Le Prêtre de Poséidon n'avait pas sorti le bout de son nez depuis un moment. À moins qu'il ne fasse comme moi et sorte au beau milieu de la nuit pour apprécier la fraîcheur du soir. Opinant du chef, je pris précautionneusement le plateau tendu pour me diriger vers le lieu où devait résider le fameux rouquin. Un sourire, à mesure que je m'approchais, étirait mes lèvres vermeilles. Je ne pris pas la peine de frapper, de toute façon j'avais les mains prises. Je poussais le battant des portes doucement avec mon dos non sans une moue douloureuse et entrais dans la pièce. Tout était calme, pas un bruit ne venait perturber le chant du vent que j'entendais de l'autre côté de ce boudoir cossu. La fenêtre menant sur le balcon était ouverte, laissant s'engouffrer une douce brise printanière. Je déposais ma charge sur une table basse pour mieux tourner sur moi-même dans le but que mes yeux de jades tombe sur la silhouette du Prêtre. Personne.

- « Y'a quelqu'un ?» dis-je sans grande conviction.





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