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 1750 : Celle qui est en deuil

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Marina


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MessageSujet: 1750 : Celle qui est en deuil   1750 : Celle qui est en deuil EmptyLun 17 Déc - 11:04


Janvier 1750


‘Ar dheis lámh Dé go raibh a anam.’



Plus que des gestes et des mots ou comment réveiller un passé endormit ?

Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis ces incidents dramatique, le praticien avait décidé de faire des essais loin, très loin de Galway à partir du moment où la garnison avait décidé d’auditionner Muirgen. Comprenant les tourments de sa protégée, il commençait à comprendre son état, pas tout à fait certes, mais maintenant, il savait pourquoi sa mémoire avait été perdu et pourquoi aucun son ne sortait.

Inconsciemment, Muirgen se protégeait de tout. Elle refusait même que son passé refasse surface. Le cerveau de l’être humain était d’une complexité que l’époque ne comprenait pas encore. Evidemment, il avait réussi à gratter la croute en surface, s’il savait qu’en sa protégée sommeillait autre chose, il était bon pour la crise de nerf avec enfermement direct dans une de ses maladreries si réputées. Quoique, Nolan n’était pas sans reste non plus avait il appris il y a quelques mois.

Comprenant que les émotions étaient un déclencheur, il mit en application sa méthode. Muirgen avait pour l’élément : l’eau. Etait-ce étonnant ? Après tout, Aindreas lui-même avait dit qu’il avait vu une lumière brillante se déposait dans l’océan avant d’apercevoir Muirgen. Qu’une flagrance florale hors que la mer stagnait aux alentours de la naufragée.

Tout ceci était donc vrai, Muirgen était un être à part. Elle était une femme certes, cependant elle était consacrée à un autre style de vie beaucoup plus secrète que n’importe quelles confréries ou ordres religieux. Le vieux médecin avait décidé de l’aider une bonne fois pour toute.

Après leur tournée, ils partirent en poney et se dirigèrent vers le Lough Corrib où il y avait plusieurs îles. Ils prirent une barque, déchargèrent leur sacs et embarquèrent à destination de l’île Inchagoil. C’est à mi-chemin, que le protecteur de Muirgen arrêta de pagailler. Ils prirent tous les deux un petit moment à contempler la nature. Le spectacle était ravissant, une eau calme et limpide, les autres îles proches et lointaines se mariaient parfaitement avec l’horizon montagneux des twelve bens. La nature y avait ses droits et l’homme ne la détruisait pas. Un petit ploc interrompit ce silence. Muirgen vit quelque chose dans l’eau, elle se frotta les yeux et regarda de plus près mais plus rien. Le bon docteur pouffa de rire et reprit sa pagaie. Puis il commença à parler des mythes et légendes de son pays.

"Muirgen, à ton avis, pourquoi t’ai-je amené ici ?"

Celle-ci haussa ses épaules car elle ne savait rien, devant son silence encore plus profond que d’habitude de sa part, il débuta son récit.

"En fait, beaucoup d’entre nous croit encore à nos mythes et légendes. Bien avant le christianisme, le peuple d’Irlande avait sa propre culture, ses propres dieux, tout comme en Grèce.
Chaque fois qu’il y a eu une grande période de civilisation, il y a eu des dieux. Par exemple Poséidon et les siens pour la Grèce, Neptune et sa fratrie pour Rome, Manannan Mac Lir et les Tuatha Dé Danann pour l’Irlande."
Ici, tu ne risques rien, il y a une magie ancestrale qui veille justement sur des personnes comme toi. Et si je n’ai pas peur c’est que j’ai confiance en toi."


Il s’arrêta de parler et se retourna, et il vit une femme troublée et émue. Muirgen se calma peu à peu. Il était temps que ses secrets depuis longtemps enfouis se révèlent. Elle lui expliqua alors tout ce qui lui était arrivé depuis son arrivée. Tout d’abord conciliant, le pauvre docteur ne pensait pas que tout cela c’était produit. Mais en tant qu’homme scientifique, il ne pouvait pas expliquer certains miracles dits catholique. Comme il ne pouvait pas comprendre le halo de lumière qui entourait sa protégée encore une fois. Cette révélation appela une créature qui émergea de l’eau, le vieux praticien bondit plus de surprise qu’autre chose. Muirgen ne prit pas peur au contraire, elle était fasciné et souriait. La naïade lui recommanda d’aller en mer, elle avait plus de chance d’avoir des réponses à ses questions. Puis elle plongea et disparut.

L’excitation de Muirgen était à son comble, cependant le vieux généraliste préféra rentrer afin de rendre visite à Aindreas et de lui demander de l’accompagner en mer.

Ainsi le lendemain, très tôt, ils se mirent en route. Muirgen n’avait pas remis les pieds sur le bateau depuis six ans. Cependant, elle était tellement pressée que rien ne pouvait lui gâcher ce moment-là. Après quelques heures, Aindreas jeta l’ancre et pour une fois ne jeta pas ses filets. En ce moment, beaucoup de dauphin et de requin pèlerin nageait aux larges des côtes Irlandaises. Totalement inoffensif, Muirgen les regardaient nager en ban. Un sentiment de plénitude l’emporta et son halo s’éveilla de nouveau tel la communion entre elle et le peuple des océans.

Puis elle sauta et un dauphin arriva à sa hauteur, elle agrippa sa nageoire et fit des tours autour du bateau puis plongea. Le temps parut infiniment long pour le brave docteur et son ami, l’inquiétude s’empara d’eux très vite et au moment où ils allaient mettre un petit canot de sauvetage en mer, le dauphin réapparut avec une Muirgen aux anges. Ils l’aidèrent à remonter à bord et constatèrent qu’elle n’était pas mouillée. Elle-même s’en rendit compte surprise de voir ses vêtements secs.
Ils descendirent dans la cabine et Aindreas fit du thé, en attendant, le vieux généraliste demanda ce qui s’était passé pendant son absence du bateau.

Muirgen lui raconta alors les faits tels qu’elle les avait vécues dans son langage.

"Entouré de sa famille, j’ai nagé avec eux, puis j’ai vu une magnifique femme qui est venu vers moi. Elle m’a annoncé que je devais partir au plus vite. Que je devais rejoindre Poséidon, l’empereur des sept océans. Mon destin est de servir ce dieu. Lui seul peut me redonner ma mémoire, lui seul en a le pouvoir. Pour finir, elle m’a informé que j’étais le fourreau d’Anaklusmos et qu’elle se manifestera en temps voulu. Les marinas sont des élus dès la naissance, c’est l’appel de l’océan qui les guide directement vers leur seigneur."

Elle s’interrompit, ses deux amis de longues dates n’en revenaient pas. Puis elle lança dans un dernier signe.

"J’ai pu parler dans l’eau."

Touchant ses lèvres et sa gorge du bout des doigts, des larmes se mirent à couler. Aindreas lui ramena sa tasse en grés qu’elle prit en main. Jamais de sa vie elle n’oubliera Dynamène voilà comment elle nommait. Parce qu’elle avait appris qu’elle était une marina de Poséidon, sa peur qu’elle avait depuis un an s’envola. La lourdeur qu’elle avait dans le cœur se fit plus légère. Mais sa malédiction était autre chose. Sa voix était une arme, pas étonnant que son agresseur quelques mois auparavant avait dut être enfermé. Sa voix ne peut faire de mal à aucun marinas, sa voix ne mettra pas en danger les éveillés de l’Eden, du sanctuaire sous marin et qu’en ce lieux enfin sa voix ne sera écouté et entendu que par l’être aimé en retour. Elle qui avait décidé de finir vieille fille avait une chance sur un million de trouver sa perle rare. Néanmoins, elle doutait très fortement de trouver l’homme sur le portrait qu’elle gardait toujours sur elle.

Muirgen souffla sur le liquide chaud et but une gorgée. Elle mit sa tasse sur le sol et révéla autre chose.

"J’ai appris une chose sur moi, plus personnel. A l’origine, je m’appelle Marina Veneziano et je suis née à Venise. Je comprends maintenant, mais pour moi, tout ça c’est du chinois. Cette fille, ce n’est plus moi. Je suis Muirgen Nic Dorchaidhe, fille d’Angus Ó Dorchaidhe. Aindreas, je te dois ma renaissance, je ne te remercierai jamais assez. Et toi, père, je te dois tellement, tellement…"

L’émotion était à son comble. Mal à l’aise, le batelier décida de rentrer au port et monta pour aller à sa barre. Dans la cabine, un silence pesant s’installa. Puis le brave docteur, comme à son habitude le brisa.

"Je te remercie pour toutes ces années ma chère enfant. Tu es pour moi la fille que je n’ai jamais eu, pourtant, un jour, les enfants doivent quitter leurs parents et voler de leurs propres ailes. Tu as un destin tragique et épineux. Mais n’oublie jamais la force et la noblesse de ton cœur. N’oublie jamais tes amis de notre petite ville. Il est difficile pour moi de te voir partir."

Le voyage du retour se fit tranquillement, une légère brise marine les accompagnait comme pour les remercier. L’accostage se passa bien, les cordages furent amarrés aux pontons de bois et c’est tranquillement qu’ils rejoignirent l’habitation d’Aindreas qui les avait invité a passé la soirée ensemble sauf que l’impensable arriva. Ils ne virent pas l’homme qui les attendait en embuscade, c’est grâce aux réflexe d’Angus que la vie de Muirgen fut épargné mais à quel prix. Il reçut l’arme en plein cœur et s’écroula.

Choquée, Muirgen s’effondra avec le poids de son protecteur. Aindreas, sur le coup de la colère poursuivit l’assassin tout en hurlant de s’arrêter. Pendant ce temps, la vie s’échappa du corps du médecin et son dernier regard, son dernier geste fut une main remplit d’amour pour la femme qui pleurait. Elle savait qu’il ne fallait pas enlever la lame, elle sentit la vie de l’homme quitter son corps. Sa main tomba lourdement et elle se jura vengeance, une vie pour une vie, elle regretta amèrement de ne pas l’avoir tué plutôt.

Aindreas revint bredouille, l’assassin avait réussi à fuir. L’air désolé, honteux, il ne put retenir ses larmes d’avoir perdu un être cher. Il vit alors, un autre regard chez Muirgen, un regard de haine, il ne l’avait jamais vu ainsi. Il comprit qu’elle n’aurait pas de repos tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé.
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Marina


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MessageSujet: Re: 1750 : Celle qui est en deuil   1750 : Celle qui est en deuil EmptySam 29 Déc - 12:44

Février 1750

Deuil et vengeance ou comment partir sans se retourner ?


Après le choc :
Muirgen avait veillé longuement le vieux docteur dans la petite chaumière. Elle ne touchait pas à ses assiettes que Mairin lui préparait. La mort - la séparation brutale n'avait pas laissé indemne la jeune femme. Tout se mélangeait dans sa tête. Son côté sombre ressurgissait pour un oui ou pour un non. Son regard en disait long. Il n'était pas tendre bien au contraire. Il était glacial, il ne fallait pas l'embêter ou être mielleux avec elle sinon, vous recevez une chaise sur la tronche ou tout autre ustensile qui était à porter de main. Elle voulait être seule, rien qu'elle et son protecteur. Personne ne pouvait la sortir de son mutisme, de sa bulle endeuillée.

Après les pleurs :
Il n'y avait plus de larmes, le stock était épuisé tout comme son état général d'ailleurs. Mais Muirgen n'arrivait pas à dormir. Elle puisait sur ses réserves et ce n'était pas très bon car son humeur devenait exécrable. Elle réussit à s'endormir au côté d'Angus la veille de la mise en bière et c'est Nolan qui la porta à son lit mais au moment de la lâcher, il fut retenu par un champ de force mêlant à nouveau tristesse, désespoir, douleur et larme. Inconsciemment, Muirgen voulait que son plus fidèle ami reste à ses côtés et c'est ce qu'il fit.

Après la colère :
Personne n'avait le droit d'approcher Angus. Aindreas, Nolan et le père Paul ont dû calmer les envies meurtrières de Muirgen. Elle voulait à tout prix rattraper l'ancien valet et à contre cœur, Nolan a dû se résoudre à la force en assommant son amie. Le réveil avait été douloureux et la bosse sur son crâne était assez conséquente. Elle se barricada alors dans la chaumière et s'occupa du corps de son père de substitution. Elle n'alluma aucun feu et le temps d'Irlande n'était pas vraiment très chaleureux à cette époque. Mais elle s'en fichait comme de sa dernière chemise. Maintenant qu'Angus n'était plus, elle pouvait parler librement sans lui faire de mal sauf quand Nolan était resté pour la nuit.

Après l’acceptation :
Le jour fatidique était arrivé. Muirgen s'était levée de bonne heure laissant Nolan se reposer. Le corps d'Angus reposait maintenant entre quatre planches. Pendant qu'elle préparait le thé, Muirgen regardait par la fenêtre le ciel. Son regard était calme presque serein, ce n'était qu'une façade car en elle sommeillait la tempête d'une quête longue mais pas difficile. Elle avait tout programmé dans sa tête. Advienne que pourra-Muirgen survivait maintenant plus que jamais.

A ce stade de l'escalade, elle était arrivée à la vengeance. La vengeance du sang coulé sur le port de Galway, Muirgen s’était repliée sur elle-même, elle n’avait pas quitté Angus, à part la veille de la mise en bière.
Le cortège était arrivé, Aindreas, Nolan, et deux autres amis était venu prendre le cercueil. Muirgen suivait comme un automate le chariot où on avait déposé la dernière demeure d'Angus. Même si Nolan se tenait à ses côtés, Muirgen avait les points serraient, elle ne voyait plus rien autour d'elle même pas son ami. Elle ne voyait que le cercueil en face d'elle.
La messe : que pouvait-elle entendre? Elle n'écouta rien des prières, des chants, des sermons. Tout le long, elle resta assise dans sa torpeur, dans sa bulle où personne ne pouvait l'en sortir.
L’enterrement avait été une simple formalité, tout le monde laissa Muirgen en place. Muirgen était restée sous une pluie battante devant la tombe de son défunt protecteur pendant des heures. Sa vie avait finis tragiquement dans ses bras.

Au loin, les chants de la mer l’accompagnaient mais ce fut un bien piètre réconfort. Elle se remémora tous les bons souvenirs. Cependant le visage de ce fou revint en surface, les poings serrés, son visage grave regarda la croix de l’église. Qu’avait il fait ce dieu que tout le monde vénérer ? Angus avait fait du bien à la communauté, Angus était mort ! Il avait encore des années devant lui. Elle se sentait coupable, oui coupable.

Les jours passèrent et personne ne trouvait le tueur, la garnison avait affiché des pancartes, les tavernes des coins malfamés de Galway avait été mis à sac mais rien. Il avait pris la poudre d’escampette.

Muirgen s’accorda quelques jours de repos car il y avait d’autre préparatif à régler comme la maison du docteur. Elle avait tout hérité, même sa petite fortune qu’il avait économisée pendant des années. La maison était trop grande pour elle, elle décida de l’offrir à la famille Ó Murchú.

Puis elle passa une dernière nuit et partis définitivement de Galway sans un regret. Muirgen était trop en colère pour penser à autre chose que sa vengeance. Elle ne pouvait pas concevoir que cet homme reste en vie...
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Marina


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MessageSujet: Re: 1750 : Celle qui est en deuil   1750 : Celle qui est en deuil EmptyLun 31 Déc - 14:47

Suite des deux derniers postes l'année prochaine mrred
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