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 1747 : Celle qui apprend...

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Marina


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MessageSujet: 1747 : Celle qui apprend...   1747  : Celle qui apprend... EmptyMer 31 Oct - 15:43


Mars 1747



Beannachtaí na Féile Pádraig duit !




Voilà bientôt une année que Muirgen fut sauvée des eaux par Aindreas Ó Murchú. Soignée et hébergée par le docteur Ó Dorchaidhe, Muirgen recommença à vivre malgré quelques ennuis de santé qui perdurent encore à ce jour. Elle commença à étudier l’écriture avec le père Paul et l’aida dans ses bonnes œuvres caritatives. Puis en fin d’année, un moine franciscain arriva dans la petite ville afin de lui enseigner le langage des signes encore très peu méconnu dans l’île.

Tout ce beau petit monde était l’entourage proche de Muirgen avec Mairin, l’épouse d’Aindreas et ses deux jumeaux : Seán & Seena.

A ce moment, les habitants de Galway étaient en effervescences, certes ils étaient en plein Carême cependant leur fête nationale approcha à grand pas. Tout irlandais qu’il se doit n’aller pas rater ce moment. Tout s’arrêter ce jour-là, tout le monde faisait la fête, tout le monde dansait, tout le monde chantait.

Evidemment Muirgen qui apprenait les mœurs et coutumes au fur et à mesure n’allait pas y réchapper. Comme tous les jours, elle alla avec les jumeaux à l’église afin d’être instruite. Les progrès étaient prodigieux de la part des trois élèves. Le plus dur pour Muirgen fut de lire sur les lèvres. Même les jumeaux y arrivaient mieux qu’elle. Cependant, elle ne lâcha pas prise et le père Paul qui assistait le moine franciscain se rendit compte que bientôt son propre enseignement s’arrêtera.

Dès les cours terminés, elle rejoignit le vieux docteur afin de l’assister dans ses consultations chez les paysans. Elle apprit à faire des bandages, la conception de baumes médicinales, reconnaître tel ou tel plantes. Angus n’était pas souvent tendre avec elle sur certains point, mais fort de constater que le besoin d’apprendre chez sa première patiente était vital. Comme si chaque détail était important pour elle et combler des vides qu’il y avait en elle.

Le dix-sept mars arriva, des banderoles en forme de trèfle traversèrent les rues, les premières cornemuses retentirent ainsi que les violons. Un défilé en habit traditionnel se mit en marche et le cortège alla vers l’église où une messe était célébrée.
Après l’office, tous les habitants de la ville s’amusèrent enfin. Muirgen n’oublia jamais sa première Saint Patrick. La fête finit tard dans la nuit, usée et fatiguée elle s’endormit d’un sommeil réparateur...


Dernière édition par Muirgen le Jeu 8 Nov - 9:39, édité 1 fois
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Marina


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MessageSujet: Anniversaire et cadeau spécial où comment pourrir une belle journée ?   1747  : Celle qui apprend... EmptyMer 31 Oct - 16:14

Avril 1747

Avide de connaissance et aidée par un moine franciscain, elle mémorisa très vite les mots correspondant aux signes. Le plus dur pour elle fut de déchiffrer sur les lèvres. Chaque individu avait sa façon d’articuler, néanmoins au fur et à mesure qu’elle s’exerçait sur divers individus qu’elle prenait pour cobaye, elle s’habituait. Chaque journée finissait par une prière et un repos très très récupérateur.

Le temps s’écoula, jusqu’au jour où les gens qu’elle aimait lui préparèrent une petite fête, Aindreas et son épouse Mairin, le père Paul, le bon vieux docteur Ó Dorchaidhe, le moine franciscain Columbán et d’autres encore. Toute la journée, des chants, des danses au rythme du folklore irlandais s’intensifièrent sur la place à côté du port de Claddagh. Puis l’un des descendants de la tribu des quatorze interrompit les festivités et leva sa pinte.

"Mes amis, aujourd’hui nous honorons notre amie Muirgen qui fête son premier anniversaire. Nous ne savons pas d’où elle vient mais tu es une bénédiction. Tu as su t’élever parmi nous en t’intégrant aussi facilement."

Tout le monde leva sa pinte, des cris de joie résonnaient, la pauvre Muirgen devinrent rouge écarlate et ne savait plus où donner de la tête. Puis, elle entendit de nouveau cet homme parler un peu plus fort afin qu’on l’écoute.

"Il y a un objet que tu n’as plus depuis un an et Aindreas la retrouver dans son bateau quand il l’a rénové. Alors, nous te le rendons présentement. Peut-être que cet objet t’aidera à retrouver ta mémoire. D’ailleurs, c’est dommage que je sois marié, sinon, je t’aurai prise pour épouse. "Dit-il sur le ton de la blague.

A ce moment, il déposa sa pinte et alla vers Muirgen, il l’a regarda, sourit puis sortie une petite boîte de sa poche. Il retira l’objet et le déposa à son annulaire droit. Muirgen déposa son regard sur la chevalière et là son visage se décomposa et devint livide. Tremblante comme une feuille, ses jambes ne la retenaient plus. Elle entendit en elle comme une révélation ses quelques phrases avant de s’évanouir.

~~Toi qui es si solitaire dans la peine que jamais ta force et ta noblesse ne t’abandonnent.~~
~~Garde ceci en souvenir de ce jour~~
~~Cette bague te mènera jusqu’à moi!~~

Le vieux docteur Ó Dorchaidhe accourut, poussa les invités afin que la jeune femme puisse respirer. Avec l’aide du père Paul, du moine franciscain et d’Aindreas, ils conduisirent la jeune femme dans sa chambre.

Une fièvre anormale la consumait doucement. Pendant son délire ses lèvres bougèrent anormalement et des images d’outre-tombe revenaient par bride successive.

Le vieux docteur donna les ordres de ramener une quantité excessive de glace. Toute la nuit il veilla sur elle ainsi qu’Aindreas et le père de la paroisse. Au petit matin, sa température avait baissé néanmoins son état était toujours alarmant. Pendant une semaine, Muirgen resta alité et son regard se dirigeait toujours vers la baie de Galway. Les larmes coulèrent de nouveau durant les nuits précédentes à son malaise.

Muirgen savait qu’un jour, elle devait les quitter mais elle ne se sentait pas prête. Elle ne savait pas non plus comment leur expliquer toutes ses images qui revenaient de temps en temps dans son sommeil. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était dessiné des portraits, des édifices antiques, des scènes funestes qui la tordaient de douleur à chaque fois.

Puis le calme revint, elle ne fit plus de malaise et reprit ses activités d'avant.
Un jour le vieux docteur vit que la chevalière n’était plus à son annulaire droit mais à l’autre. Il lui demanda alors.

"Tes souvenirs te reviennent Muirgen et tu te bas férocement contre ton passé. Je le vois à chaque crise, je le vois dans tes dessins, je le vois dans cette bague que tu as changé de place. Dis moi que j’ai tort ?"

Elle regarda fixement dans les yeux son protecteur et elle remua sa tête avec abnégation. Elle regarda sa chevalière et soupira. Puis elle lui fit face et lui répondit dans son langage.

Spoiler:

"C’est le sceau... le sceau de la rose, je l’ai depuis que je suis petite. Je ne sais plus pourquoi. Tout se mélange dans ma tête. C'est affreux. J'ai la sensation, non j'en ai la certitude que j'ai vécut des choses affreuses. Ma vie est un cauchemard."

Ne tenant pas en place, elle continuait toujours de parler mais le docteur ne comprenait plus ou par bride et décida de la calmer en la prenant dans ses bras.

"Tout doux belle enfant, tout doux. Calme toi, respire. Ne parlons plus de ça pour le moment, tu es encore fragile. Va dans ta chambre, il faut que tu te reposes maintenant. Je te ramène une infusion."

Et en effet, la discussion s’acheva sur cette dernière note. Muirgen s’enferma dans sa chambre et accrocha avec des petits clous pris dans le tiroir d’en bas ses fameux dessins. Un peu plus tard, après qu'Angus lui ai améné son infusion, elle s'endormit.
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Marina


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MessageSujet: Re: 1747 : Celle qui apprend...   1747  : Celle qui apprend... EmptyMer 7 Nov - 10:46

Juin 1747

Entre la lecture, l'écriture et le langage des signes, Muirgen ne pouvait pas s'ennuyer. Elle trouvait le temps d'aider Angus et le père Paul si bien que ses journées étaient bien remplis et que le soir en se couchant, elle était totalement vidée.

De plus une nouvelle personne venait de rentrer dans sa vie, celui qui lui avait rendu sa chevalière le seigneur Owen Ó Ciardhubháin. Certes tout comme les 13 autres membres, il n'avait plus de statue commerço/politique sur la ville depuis la défaite jacobite dans la guerre des Deux Rois depuis presque cent ans mais les racines et l'endoctrinement familiale était restée graver chez eux car ils étaient de vrais irlandais. Entre Angus et lui, il y avait parfois des rivalités, des disputes néanmoins le bon vieux docteur réussissait toujours à avoir le dernier mot.

Owen avait décidé d'instruire l'histoire même de la ville et autres choses entre autre. Lors de la réception donnée à Muirgen, il avait remarqué un détail que personne n'avait remarqué auparavant.

Un matin de juin, Muirgen se rendit avec le moine Franciscain dans la demeure d'Owen. Celui-ci le salua et cette dernière lui fit une petite révérence. Son esprit était plus préoccupé par la décoration de la femme d'Owen.

Le seigneur Ó Ciardhubháin était un homme d'une soixantaine d'années, grands, musclés doter d'une intelligence hors du commun. Son sang militaire bouillait en lui, cependant, il était un homme bon et se souciait tout comme Angus du bien être des habitants de Galway.

Il posa son regard sur le moine et ensuite sur celui de Muirgen qui ne savait pas où donner de la tête.

"Bien, je suppose que vous vous posez certainement beaucoup de question à ma convocation"

"En effet mon fils.


Muirgen écoutait tranquillement la conversation d'une oreille cependant elle essayait de rester concentrer sur sa venue dans ces lieux.

"Voilà, j'ai remarqué chez notre jeune amie quelque chose de troublant, même Angus pourtant lui aussi un descendant de la tribu ne l'a pas vu. A moins et ça ne m'étonnerai pas de lui qu'il a préféré ne pas le dire."

"Et quel est cette chose troublante mon fils?"

"Muirgen n'est pas une fille du peuple!"


La dissipation de Muirgen s'arrêta d'un coup. Elle regardait maintenant Owen avec stupéfaction et se posait encore plus de questions sur elle-même. Elle regardait le moine franciscain Columbán d'un œil quasi apeurait et préférait prendre ses jambes à son coup. Elle aimait sa vie tel quel était. Puis Owen reprit.

"En effet, j'ai pour preuve ses mains, des mains aussi délicate même avec l'usure des corvées ménagères reste toujours gracieuses et délicates, tu as des doigts de pianistes et ce n'est pas un paysan qui peut en faire crois-moi. De plus, je suis sûre que tu es une épéiste chevronnée. Tes calles le prouvent, tu as manié l'épée pendant des années sans parler des autres problèmes liées à cette arme mais je suppose qu'Angus a préféré ne rien dire. Il est médecin et préfère sauver des vies plutôt que de guerroyer."

Muirgen regarda ses mains, il est vrai qu'il n'avait pas tort, elle s'était toujours demandée d'où venait ses callosités mais si c'était que ça et la réponse tomba comme un couperet sur ses dires. Fort de sa performance, Owen reprit dans l'objet de sa convocation.

"Bien, revenons au but de ma demande. Cela va de soi qu'Angus donnera son avis, mais j'aimerai que Muirgen puisse reprendre des petites habitudes de son rang comme le piano ou autre loisir. Je ne sais pas d'où elle vient, je ne veux pas le savoir non plus. J'ai plusieurs projets la concernant."

Le moine Columbán n'en revint pas. Il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Quant à Muirgen, c'était une autre histoire. Après le réveil, c'était la rage qui ne demandait qu'à sortir. Elle n'était pas un jouet ni une chose que l'on prenait pour acquise parce que son sang de naissance disait ceci. Elle parla alors dans son langage.

"Mais pour qu'il il se prend ce gros tas de tourbes? Qu'il retourne voir ses ancêtres au Seed!"

Sans plus de ménagement cette dernière fit demi-tour et claqua la porte en chêne massif. La rage en elle ne demandait qu'une chose : être évacuer de toute urgence et la seule chose qui pouvait la calmer c'était son Kerry bog que lui avait offert Angus le mois dernier et qu'elle avait baptisé : Iverna et les landes du Connemara.

Il était rare de la voir s'énerver et se mettre en colère. Muirgen était généralement douce et bienveillante mais cette fois ci, son côté rebelle s'insurgea devant de tel propos. La discussion entre le moine franciscain et le descendant continua brièvement.

"Qu'a-t-elle dit?"

"Grossièrement, elle a dit d'aller vous faire voir chez les grecs, paix à son âme cette petite devient de plus en plus effrontée."


Le moine franciscain, fit un signe de croix pendant qu'Owen éclata de rire et la discussion prit une autre tournure.

"Je ne comprends pas ce langage pouvez-vous m'apprendre, je mettrai à contribution mes fils, est ce que cela est-il possible?"

"C'est que j'ai déjà trois élèves mon fils, ce n'est pas une tâche facile. Ma priorité est l'instruction de Muirgen et des enfants Ó Murchú et puis vous oubliez que vous avez vos propres devoirs, certes vous n'êtes plus un notable de cette ville mais vous avez encore de l'influence."

"Je me moque de tout ça, j'ai un nouvel objectif et je veux l'atteindre par n'importe quel moyen. Un jour cette petite aura besoin de mes services comme tout le monde ici. Ma famille n'a plus sa grandeur cependant, je rebâtis par mes œuvres ce pouvoir qu'on nous a substitué."


Les mots étaient dits et le moine Columbán accepta malgré qu'il ne fût pas d'accord.

Il prit congés et décida d'aller à la rencontre du vieux docteur.
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Marina


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MessageSujet: Re: 1747 : Celle qui apprend...   1747  : Celle qui apprend... EmptyJeu 8 Nov - 9:14

Octobre 1747

George II était le roi de Grande-Bretagne et d'Irlande et sa dernière guerre civile remontée à un an cependant, la chasse au jacobite existait toujours. C'est ainsi que quelques habitants de Galway furent arrêté. Accessoirement certains fils d'Owen Ó Ciardhubháin. Ailleurs, loin de l’île verte, la guerre de Succession d'Autriche faisait rage, les affrontements sur mer entre la France et les troupes anglaises demandaient plus d’hommes cependant, certains revenait car il y avait une loi d’hérédité, s’il restait un fils, il devait revenir chez lui. Les plans d’Owen furent quelque peut retarder mais il joua le tout pour le tout avec son dernier fils qui revenait de campagne.

Nolan Ó Ciardhubháin avait passé la moitié de sa vie sur les champs de bataille et il ne s'était pas embêter à trouver une femme. Quelques années plutôt, il avait eu une relation mais son père mit fin à celle-ci. Jugeant la paysanne comme un être de basse catégorie Cependant, entre l’acte d’obéissance pour que son père lui fiche la paix et la curiosité d’avoir osé défier son père, Nolan décida de venir à la chapelle.

Muirgen jouait comme à son habitude avec Sean et Seena, son sourire aux lèvres ravissait le cœur des deux enfants qui l'appelaient grande sœur. Puis le moine franciscain et le père Paul arrivèrent et l'un deux leur demanda de rentrer dans la chapelle.

Muirgen remarqua aussi vite le regard de son professeur, elle comprit que quelque chose ne tourner pas rond et elle fut renverser quand un homme de son âge entra. Les cheveux bruns, les yeux d'un vert profond et une grande balafre se dessinait sur son visage. Il était grand du moins pour elle, carré des épaules, son regard était impassible. Cependant, elle perçut que sa venue était plus un acte d'obéissance que de sa propre volonté. Le moine Franciscain prit la parole.

"A compter de ce jour, nous avons un nouvel élève. Vous ne l'avez pas encore vu car il est arrivé la semaine dernière. Son père a préféré que son retour se fasse dans la plus grande discrétion car il est son dernier fils et en temps de guerre, il faut toujours un fils survivant pour la descendance."

Muirgen le regardait sans ciller cependant quelques points la chiffonnèrent. Il portait des habits que même le docteur ne pouvait se payer. Certains traits ressemblés étrangement à une personne qu'elle connaissait mais ses souvenirs étaient vagues.

"Voici Nolan Ó Ciardhubháin, son père est persuadé que le langage des signes est un atout majeur qui pourrait servir à la couronne."

Muirgen se leva d'un coup, son regard était colérique et ses poings serrés. Elle se souvenait très bien de son père. Si tout le monde croyait aux balivernes de cet homme, elle était Jeanne d'Arc. Muirgen regardait Nolan suivit du moine et parla dans son langage.

"Avec tout le respect que je vous dois, ce tas de tourbe se fiche pas mal de ce qu'il se passe à l'extérieur. A partir de ce jour, je ne viendrai plus. Renvoyer son chien de garde à son expéditeur."

Elle partit en trombe faisant claquer la porte de la chapelle. Le père Paul et le moine firent simultanément un signe de croix afin de protéger leur protégée des foudres divine. Nolan ne comprenant pas ce qu'il se passait prit la parole.

"Qui est-elle ? Et qu'a-t-elle dit ?"

Seena répondit

"C'est Muirgen."

Et son frère Sean raconta mot pour mot ce qu'elle avait dit. Le regard du jeune homme changea de tout au tout. Bien sûr son père en avait parlé mais il se fichait royalement de ces propos. Maintenant, il comprenait ces intentions. Muirgen était comme une fleur sauvage. Rien que le fait d'avoir défier son père était un geste suicidaire ou un appel à la révolte. Rien que pour ça, il avait décidé de rester et qui sait apprendrait-il à la connaître?
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