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 [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn]

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MessageSujet: [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn]   [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn] EmptyDim 22 Juil - 21:05

Se situe juste après la rencontre avec Zeus

==> Salle du Conseil

Le soleil de Grèce caressait le plumage de la fauconne qui s'éloignait sans but précis. Du moins, en apparence. Combien d'humains parmi ceux qui avaient pu apercevoir le magnifique rapace pouvait se douter que cette magnifique oiselle n'était autre qu'une divinité traversant le ciel.

Les courants la portèrent ainsi sans qu'elle ne faiblisse une seule fois. Ses ailes la poussaient vers le nord, le Septentrion et Asgard. Depuis combien de temps était-elle partie ? Le Royaume dont elle avait la garde depuis la précédente guerre lui sembla soudain si différent. Etait-ce le retour de la paix qui lui avait rendu une partie de sa beauté et de sa force ?

Du haut du ciel, Freyja contemplait les plaines immaculées dont le manteau de neige scintillait sous la lumière de Sol. Il se montrait bien généreux en ce jour comme s'il avait compris que quelque chose se préparait.

Son approche se passa sans un bruit. Freyja avançait tout simplement, sans s'arrêter. Tout se passait sans un bruit, sans la moindre sensation de menace. Le cosmos de la belle nordique illuminait encore l'ensemble des terres. L'Amour et le Fertilité avaient déferlé sur l'ensemble d'Asgard, imprégnant la nature et les hommes. Toute l'essence de la déesse s'était ainsi propagée. Des temps d'abondance suivraient. Pourtant, quelque chose de différent planait aussi dans les airs.

Les faucons reprenaient leurs libertés tout comme les troupeaux et les sangliers. Tous se séparaient, retournant à leur vie sauvage, libérés de l'influence de la déesse de l'Amour. Puis, ce fut aux quelques avatars encore présents de s'effacer. Ceux qui avaient servi d'yeux à la déesse et parfois de voix s'évaporèrent comme dans un songe à chaque nouveau battement d'ailes.

Puis, enfin, elle arriva en vue du Palais du Seigneur Odin. Ses appartements l'accueillirent comme à l'accoutumée. Quoique le feu commençait à diminuer dans l'âtre. Freyja reprit sa forme escortée d'Amour et Tendresse mais plus aucun autre être en ces lieux. Plus personne...

Les chandelles et autres lampes se consumeraient jusqu'au bout mais auparavant, il lui restait un dernier acte à accomplir.

C'était sur un balcon qu'Odin lui avait confié Asgard, ce serait sur un balcon que cela cesserait. Et sans un mot, elle envoya juste un simple message au travers de son ultime avatar.

" Dame Katerinn, prêtresse d'Asgard... Je t'attends en mes appartements... Que celle qui me tient lieu de reflet t'y conduise avant de s'effacer à jamais... "
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MessageSujet: Re: [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn]   [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn] EmptyLun 30 Juil - 0:53

Katerinn réfléchissait, voila peu de temps qu’elle s’était retrouvée comme prêtresse d’Odin dans son propre pays et elle devait déjà prendre des mesures qui ne lui faisait pas réellement plaisir. Bien entendue qu’elles étaient importante et très sécuritaire pour le peuple mais en même temps, elle s’en voulait. Ce fut l’avatar de la déesse Freyja qui la sortie de sa torpeur, lui annonçant que cette dernière l’attendait dans ses appartements dans le palais du seigneur Odin. Sans attendre une minute de plus la jeune femme chevaucha jusqu'à son point de rendez vous tout en suivant l’avatar qui volait juste devant elle.

En chemin, la prêtresse rencontra plusieurs personnes mais elle garda toujours la tête haute sans jamais montrer une de ses faiblesses. Car oui, comme tout le monde Katerinn avait des faiblesses et seul peu d’ases avait pu voir sa vraie nature, tout le monde pouvait la voir comme une femme forte et pleine de volonté mais pas comme une femme qui pleurait en silence les malheurs de son peuple et qui priait chaque soir au moins une fois pour chaque mort qu’il y avait dans son pays. Mais aujourd’hui cela allait changer pour une personne.

Quand elle fut au niveau du palais, la jeune femme descendit de sa monture en douceur puis laissa le cheval après lui avoir flatté l’encolure. Ici, il n’y avait personne et la prêtresse en profita pour laisser son épée ainsi que son bouclier a l’entrée préférant se déplacer sans arme dans ce lieu. Suivant toujours l’avatar de la déesse de l’amour, Katerinn gravi plusieurs volées d’escaliers avant d’arriver devant la porte des appartements de Freyja. Pour finir l’avatar ouvrit la porte a la prêtresse avant de disparaitre entièrement, la laissant seule avec le destin. Serrant le point la jeune femme avait décidé de prendre son destin en mains même si au fond d’elle, elle savait que ce moment était marqué quelques parts dans le Wyrd. D’un petit coup de tête, elle parti a l’intérieur de la chambre.

Sans vraiment faire attention au mobilier, Katerinn avait vu la personne qui l’avait fait venir ici sur un balcon et s’était directement dirigé dans sa direction. Sa confiance s’effritait à chaque pas que la prêtresse faisait en direction de sa déesse et quand d’ailleurs elle fut en face ses murailles intérieures s’était effondrée. D’un seul coup, la jeune femme mit un genoux a terre devant sa déesse et commença a parler d’une voix lourde de regret.

    « Ma dame… Je ne peux… - Puis regardant Freyja – Je sais que si le seigneur Odin m’a choisi c’est parce qu’il avait confiance en moi mais je suis aujourd’hui ici avec un peuple qui a besoin d’avoir quelqu’un en qui avoir confiance, je pensais de tout mon cœur qui j’y arriverais mais maintenant je me rends compte que j’avais tort et que ce n’était pas si facile. Avant j’avais un peuple qui m’était fidèle mais aussi un peuple qui m’avait vu grandir, ici personne ne me connait et pourquoi me donneraient-ils leur confiance alors ? Qui suis-je dans le cœur des Asgardiens ? J’ai du prendre des décisions drastiques car je sentait qu’elles étaient quelques peut obligatoire car je devait mettre le peuple en sécurité mais aujourd’hui je me sent plus comme leur geôlière et non comme leur prêtresse, j’ai peur qu’il ai l’impression que je leur vole leur liberté… Je ne sais que faire aujourd’hui, je ne sais pas si j’ai vraiment le droit d’être la prêtresse d’Odin... »


Ainsi tout avait été dit, Katerinn avait du mal, beaucoup de mal et en pensant faire le bien elle avait l’impression de faire le mal… Comment faire maintenant ? Se relevant, on pouvait voir que ses yeux brillait et que des larmes avait coulés le long de ses joues…
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MessageSujet: Re: [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn]   [1748] La fin d'un Cycle [Freyja/Brunissen et Katerinn] EmptyJeu 9 Aoû - 10:21

Installée sur le balcon, elle se tenait face au vent calme de cette fin de journée. Si frais et si léger en même temps, le courant glacial d'Asgard qui endormait tout sans la moindre violence. Tout semblait soudain s'apaiser. Les cris et les pleurs des femmes et enfants. Les traces et les râles d'agonie des guerriers et des hommes ayant tout tenter pour protéger ceux qu'ils aimaient. Le chaos que les envahisseurs marinas avaient laissé derrière eux, tout commençait à s'effacer.

Freyja avait tout mis en oeuvre pour les protéger et à présent, les soigner, les réconforter et leurs offrir le meilleur d'elle-même. Le cosmos de l'Amour avait baigné les terres gelées tout comme celui de la Fertilité. Les gens des différentes maisons s'étaient mis en route bien avant son départ pour la guerre. La blonde Vanir n'avait pas attendu avant d'envoyer ses propres gardes et prêtresses vers les villes et villages attaqués...

Elle qui aurait tant voulu les préserver s'était efforcée de panser leurs plaies et blessures plus graves. Et elle n'était plus seule à veiller sur eux. La nouvelle prêtresse Katerinn avait elle aussi décidé d'élever des murailles derrière lesquelles le peuple se relèverait en force tout en soignant ses blessures. Les placer derrière un véritable bouclier en fermant les frontières était une solution. Difficile à vivre voire trop radical aux yeux de certains mais pas pour la belle nordique.

Il était temps que Asgard relève la tête et soit protégé par des défenses dignes de ce nom. Ses larmes dorées avaient coulé et elle sentait le sang couler le long de sa cuisse. La blessure causée par Balmung était loin d'être anodine. C'était une arme sacrée, capable de détruire le mal, mais en faisant cela, elle avait aussi provoqué pas mal de dégâts dans la chair et le corps de Freyja.

L'épuisement la gagnait mais elle ne devrait toujours rien en montrer. Le peuple du Grand Nord était fort et fier. Leur déesse s'était délivrée de par sa seule volonté. Elle incarnait l'Amour, une force capable de tout balayer sur son passage. Même Perséphone n'avait osé se dresser contre elle sinon comment comprendre la geste de la déesse lors de sa traversée des Enfers ?

Enfin, cela n'était plus son problème. Freyja sentait que leurs routes ne croiseraient plus.

Plus jamais. Plus comme elles devraient...

Une chance s'était présentée mais Coré l'avait repoussée tout comme la déesse. Fuir, était-ce que cette déesse faisait ? Non, Freyja ne le pensait pas. Se débattre avec elle-même serait plus juste. Coré était instable tandis qu'elle, Freyja savait pouvoir compter sur Brunissen. Grâce à la guerrière et à la bravoure des Ases qui l'avaient soutenue, elle était parvenue au bout de sa mission. Malgré les épreuves, elle était allée au bout jusqu'à se retrouver face à Zeus. Zeus, le maître des divinités grecques comme Odin était le maître des Ases. Et elle une Vanir... La déesse de l'Amour et la Fertilité...

Son attachement à Asgard était pourtant sincère. Sa vie s'était comme embrasée et elle n'aurait pas laissé le royaume sinon en mourant.

A présent, la guerre était finie et son rôle de Régente approchait de son terme. Elle se mira dans l'une des glaces. Son reflet changeait déjà.

Brunissen...

Elle songeait de plus en plus à la guerrière divine. La féline d'Asgard lui avait offert son corps. Leurs deux âmes n'avaient eu de cesse de cohabiter en harmonie. Nul affrontement entre elles. Brunissen, la Walkyrie du Tigre Blanc avait été préparée pour cela. Son éveil s'était fait dans la précipitation mais rien de dangereux pour elles et leur équilibre. Et c'était surtout cela qui la différenciait de Perséphone et peut-être même Athéna. Leurs incarnations étaient-elles préparées à leurs destins ? A recevoir des âmes divines mais parfois si éloignées de ce qu'elles étaient ?

La blonde Freyja soupira.

Pourquoi me hantes-tu, Coré ? Il est trop tard à présent. Trop tard pour pleurer sur le passé.

Une nouvelle larme d'or avant qu'elle ne pose sa main sur le miroir.

Trop tard. Ta chance, la seule de nous revoir réellement, tu l'as repoussée. A présent, je serai loin et proche...

Endormie et éveillée. Jamais, nous n'abandonnerons réellement.

Lentement, les fruits de l'Amour vont grandir et mûrir.


Un autre soupir, l'épuisement la gagnait. Elle ne pouvait encore rien faire. Pas tant que la grande prêtresse ne l'aurait pas rejointe. Elle attendait patiemment. La patience légendaire des chats, capables de rester à l'affût des heures durant.

Soudain, son attention fut attirée par le bruit d'une cavalcade. Intriguée par cette façon plus qu'originale de pénétrer dans ses appartements, elle se dirigea vers la porte avant de voir la prêtresse d'Odin apparaître devant elle.

Son entrée était plus que surprenante tout comme son état. Elle semblait essoufflée et marquée par la tache épuisante qui était la sienne. Elle s'était agenouillée devant elle avec le plus grand respect. Freyja était restée un moment sans dire le moindre mot. Elle contemplait simplement cette jeune femme qui était prise au piège du tourment et du doute. Plus que sensible, elle comprenait aussi le poids de sa solitude. La solitude et le pouvoir. Il fallait être solide pour porter cela seule. Freyja en avait fait l'amère expérience, seule et confrontée à la disparition de deux prêtresses dont l'une avait commis la pire des trahisons. Ainsi, toutes deux avaient été choisies pas Odin et placées à la tête du Royaume pour lui servir de voix et toutes deux avaient failli.

Mais pas cette fois. Freyja ressentait en Katerinn une prêtresse fiable, juste épuisée et égarée loin de chez elle.

Elle lui plaisait même si elles n'avaient pas forcément le même langage. Katerinn lui plaisait. Elle avait juste besoin de réconfort et l'aide de sa déesse. Sans doute l'un de ses derniers actes en tant que Régente d'Asgard.

Elle se pencha sur les mots et les tourments de Katerinn...

Qui était-elle ? Comment le peuple réagissait-il face à elle ? Elle qui leur était inconnue.

Après avoir lu les tourments agitant son âme, Freyja s'agenouilla face à Katerinn. Elle prit la prêtresse entre ses bras.

- Ferme les yeux et laisse ce que je ressens t'envahir. Le peuple...

Une multitude de sentiments déferlèrent dans l'esprit et le coeur de la prêtresse. C'était si puissant que cela ne pouvait lui faire que l'effet d'un électrochoc. Il fallait toute la puissance de la Vanir pour supporter cela sans en mourir aussitôt. On pouvait mourir d'émotions trop fortes.

Et puis, elle n'avait pas pris les sentiments au hasard. Elle alternait les époques...

Le calme de l'entre deux guerres et puis, une déferlante de cris et de douleur. La peur, l'angoisse et la souffrance des femmes, des enfants. Les cris et les râles de hommes qui se battent de toutes leurs forces. La haine et la fureur, le désir de vengeance et de meurtre sanglant après une telle cruauté et une telle injustice envers un peuple qui n'avait rien fait et s'était retrouvé face à des monstres de la pire espèce... L'impuissance puis le désespoir... La force de se relever, l'espoir de nouveau et le désir de survivre, l'instinct de conservation, les pulsions animales et viscérales qui vous poussent à survivre...

A simplement survivre en attendant que la raison renaissance...

- Ceci est l'appel du peuple. L'appel que je peux ressentir, celui de la Vie massacrée, de l'Amour bafoué...

La voix de la déesse semblait venir de très loin tandis que des larmes d'or coulaient de nouveau. Freyja payait ainsi le prix de son pouvoir. Seule de nouveau, les Ases devaient rester forts, elle ne pouvait se permettre de les affaiblir en temps de guerre. Cela elle l'avait ressenti si vite avant de déployer son cosmos. Toute la puissance de la déesse de l'Amour avait déferlé sur Asgard, des jours durant.

Puis elle commença à capter d'autres sentiments. Ceux de cette époque, des habitants d'Asgard. Un soulagement, les rires des enfants qui avaient pu être épargnés et soignés. La vie qui reprenait ses droits. Ceux qui n'avaient pas subis les horreurs des attaques se tenaient aux côtés des autres. La solidarité des hommes et femmes du Nord. Leurs sens de l'hospitalité et du partage, les richesses que la déesse avait fait distribué ainsi que le soutien des familles nobles, tout cela avait contribué à aider les survivants à reprendre le dessus.

La chaleur du cosmos de Freyja était parmi eux et une liesse commençait à se faire ressentir. Celle de la paix revenue, de la reconstruction et des familles séparées qui se retrouvaient.

Les blessures étaient toujours là, sous les pansements. Certaines incurables tant les méfaits de Kyro avaient été horribles. Mais pourtant certaines recommençaient aussi à se reconstruire dans les temples ou autres...

Le soulagement mais aussi la crainte de voir le retour de Marinas qui transparaissait par intermittence.

- Offre-leur cela... Tu ne peux changer le passé mais l'avenir lui ne demande qu'à être construit. Offre-leur un abri, la sensation non bien plus que cela, la certitude d'être en totale sécurité. Si les frontières se ferment pour leur permettre de se rétablir, de reprendre leurs forces et leurs puissances. De refaire d'eux le puissant peuple du Septentrion, alors n'aie aucune hésitation. Si les murailles peuvent paraître de trop pour ceux qui ont la chance de disposer des pouvoirs et du cosmos des Ases, rappelle-leur aussi que le peuple est là. Que le devoir des Ases est de servir non seulement leur divinité mais aussi de protéger le peuple. Porter une God Robe, c'est vouer sa vie et non juste se battre pour sa gloriole personnelle.

Asgard doit pouvoir compter sur les Ases. Sinon, vers qui pourrait-il se tourner ?

Sache qu'avant toi, les deux précédentes prêtresses ont disparu, que l'une d'elle a commis la pire de toutes les trahisons, allant jusqu'à s'en prendre à sa déesse, et que le peuple espère pouvoir compter sur toi. Odin t'a choisi pour être sa voix alors va à le rencontre des habitants. Explique-leur... Fais-toi connaître.

Oui, montre-leur que la voix de Odin est là et que cette fois, elle ne faillira pas. Que ce qu'il s'est passé ne se reproduira plus jamais. Qu'une nouvelle protection soit nécessaire même contraignante sera accepté si tu leur expliques. Ne reste pas que dans ce palais...

Seuls les pleutres se cachent continuellement derrière leurs hommes et leurs guerriers.


Le cosmos de Freyja se fit alors plus doux. Toute sa chaleur se fit ressentir en cette fois. Elle offrait de sa force à la prêtresse d'Odin.

- Que la bénédiction ds Vanes soit avec toi. Qu'elle te protège des coups bas et de la vilénie. De part ma volonté, ton coeur sera protégé et préservé. Sens la force de l'Amour te soulever et te soutenir sans jamais égarer ta raison...

Sois forte...

Ses bras se détachèrent alors de la jeune femme et elle sécha les larmes de la prêtresse avant de se relever.

- Puis, enfin, que tu sois une étrangère... Que suis-je moi-même sinon une Vanir au milieu des Ases. Mon peuple d'origine est celui des Vanes. Moi-même suis une étrangère en ses terres gelées. Pourtant, le peuple me suit...

Apprenez à vous connaître...


Une première défaillance, la blonde Vanir commençait à chanceler.

- Car d'ici peu, il n'entendra plus que la tienne. Les guerres et tout ce qui a pu se passer en Olympe, aux Enfers, dans le vaste monde et même à Vanaheim ont ébranlé mon corps et mon cosmos. Lutter contre les Olympiens et maintenir aussi longtemps le chant de l'Amour...

Je dois refaire mes forces et totalement régénérer le corps de Brunissen.

Je ne suis pas un monstre qui sacrifie de force un être pour s'emparer de son corps, je laisse cela aux grecs. Nous, les divinités du Nord n'avons rien de commun avec ces brutes égoistes.


Le physique de Freyja venait d'achever son changement.

- A partir de maintenant, mon esprit va entrer en sommeil dans le corps de mon incarnation. Durant toute cette période, mon cosmos résiduel baignera les terres gelées. Si le peuple est bien guidé, il ne manquera de rien et pourra se relever.

Durant tout ce temps, je ne pourrai plus intervenir et tu seras celle qui guidera le peuple. La Régence est tienne désormais.

Mon âme se reposera mais Brunissen, elle aura toujours accès à mes pouvoirs jusquà' ce que je me réveille de nouveau. Veille à ce qu'elle n'en use pas tant que la plaie infligée par Balmung ne sera pas cicatrisée. L'épée d'Odin a détruit le poison qu'Eris m'avait injecté mais tant que la plaie n'est pas cicatrisée, elle ne doit pas en user...


Un dernier geste vers la fenêtre avant que le feu dans l'âtre ne s'éteigne.

- Désormais, tu es à la tête d'Asgard, en mon nom, en celui d'Odin... Ecoute ton coeur, pense au peuple sur qui tu règnes, à ceux que tu as jurés de protéger...

Un dernier sourire tandis que le cosmos de la déesse descendait en flèche.

- Il ne me reste que peu de temps. Si tu as une dernière demande...

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