Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !
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RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
Bienvenue sur Saints Of The Past !
Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !
Chaque coup, porté par ma rage à l'égard de mon adversaire, atteignit sa cible avec davantage de précision que le précédent. Comprenant que je m'apprêtais à frapper malgré sa puissante attaque, Bardamu tenta de riposter, trop tardivement, malheureusement.
L'énergie cosmique ténébreuse dévora littéralement le Scorpion, faisant voler en éclats une partie de son buste. Après une énième et dernière raillerie, les yeux de Bardamu se fermèrent pour de bon. Mais étrangement, son corps ne s'affaissa pas dans la poussière. Il resta tout droit, comme pour me narguer encore une dernière fois. Face à face avec mon adversaire, je lui souris comme pour le féliciter de sa ténacité. J'avais beaucoup de défauts, mais je savais reconnaitre la valeur d'un adversaire. Un petit sourire s'afficha sur mon visave tandis que mes cheveux et mes yeux reprenaient leur aspect naturel, pendant que mon cosmos s'abaissait et que le calme revenait. Avançant d'un pas jusqu'à ce que quelques centimètres à peine nous séparent, je me penchai pour murmurer à son oreille : - Ce combat est terminé...
Mon poing se leva pour achever violemment l'ennemi avant qu'une image de Lydia n'apparaisse devant mes yeux. Cette vision stoppa net mon poing qui resta en suspens dans les airs. Mon regard détailla le regard désormais vidé de toute expression du Scorpion, et ce corps, à présent maintenu uniquement par l'armure dorée, tel un golem en panne. Par respect pour Lydia, je pris des gants pour m'assurer que Bardamu ne se relèverait pas... Et soudain, d'un geste vif, ma main frappa en plein sur le point vital situé au niveau du coeur. Aussitôt, le coeur éclata à l'intérieur de l'armure imposante du Scorpion, et son corps s'effondra définitivement à terre sans autre forme de procès.
Quelques secondes durant, mon regard observa ainsi le corps de mon adversaire étendu sur le sol, tandis que lentement, mon corps récupérait de ce dur combat. Lentement, les plaies se refermaient et le sang cessait de s'écouler. A quelques lieues de moi, le Saint qui était à la pointe de l'attaque venait d'être neutralisé. Cependant, j'avais senti et entendu la détresse de Lydia lorsque j'avais porté un coup fatal à son amour. - Tu ne mérites vraiment pas l'amour que Lydia a pu te porter... dis-je au corps de Bardamu sans même le regarder... Tournant les talons, je décidai rapidement de regagner l'endroit où j'avais pu croiser Agito : l'entrée du marécage. Malgré mes blessures, nous étions peu nombreux face à l'envahisseur. Je ne pouvais pas me permettre de faire une pause. Il fallait stopper l'ennemi à tout prix...
La douleur sauvage, impitoyable se faisant voile vaporeux sur son corps affaiblit ramena sa conscience à la surface, le rappelant à une réalité pénible. Lentement, ses sens se réveillèrent un à un, ramenant à la surface la souffrance courant dans ses veines dans un torrent de feu. Il n’était pas encore mort. Cette constatation mit du temps à se frayer un chemin dans son esprit brumeux, ses doigts enserrant la roche sur laquelle il s’était écroulé sans douceur pour se raccrocher à ce monde qu’il n’avait pas encore quitté. Ses paupières eurent toutes les peines du monde à s’ouvrir, et il n’y parvint que sous l’impulsion des paroles de son adversaire trop proche. La lumière crépusculaire pourtant pauvre blessa ses rétines, enserrant son crâne dans un étau de souffrance qui lui fit brutalement refermer les yeux. Un tressaillement, réflexe face à la menace crispa ses muscles endoloris alors que le spectre le touchait avant que sa voix ne calme les battements devenu erratiques de son cœur dès lors qu’il en comprit la teneur.
« L’honneur… » Souffle perdu. Reclus dans une gorge irritée.
Il l’aida. La surprise s’insinua dans son esprit alors que le sbire d’Hadès le soutint, le relevant du sol, ses lèvres finissant par s’ourler de l’ombre d’un sourire se faisant grimace devant l’éveil de ses blessures. L’odeur d’automne envahit ses perceptions, éloignant celle du sang et de la douleur pour laisser derrière elle une fragrance capiteuse le ressourçant. Il sentit plus qu’il ne vit l’armure d’or rappeler à elle les armes qui la composait, se faisant de nouveau soutien caressant désireuse de réduire les maux de son porteur. Mais elle ne parviendrait pas à effacer la plupart de ses douleurs cette fois ci, les combats s’étant succédé trop rapidement ayant malmené sa propre énergie se tarissant silencieusement. Son éclat d’or s’était réduit, il l’avait ressenti avant de le voir et le dernier flamboiement de son cosmos pour soutenir ses camarades l’avait ternit. Mais il savait qu’elle brillerait de nouveau de toute sa précieuse lumière lorsqu’il le faudrait.
Un sourire s’attarda sur son visage lorsqu’il vit et ressentit la lumière d’or de ses compagnons illuminant les cieux tels les rayons d’un soleil absent. Le saint avait foi en eux, en leur force, en cette détermination se faisant résonnance cristalline. Les mots qu’il leur avait envoyés avec les armes d’Athéna et son cosmos faisaient écho dans son âme.
La balance, dès lors que ses jambes furent des appuis solides se fit moins pesant pour le spectre, finissant par s’écarter de son honorable adversaire pour s’avancer seul. La douleur diminua encore dès lors que celui-ci frôla son front de son sang, semblant annuler ce que sa précédente attaque avait fait courir dans ses veines. Les deux anciens adversaires se retrouvèrent là où leur duel avait été proclamé, et où ils allaient surement se séparer. Un sourire de dérision ne put s’empêcher d’étirer ses lèvres aux paroles du spectre.
« Merci pour ta protection et tes conseils, ta franchise est louable mais je ne pourrai pas les respecter. Cette guerre ne sera pas terminée pour moi tant que je serai en vie, qu’importent les dangers sur ma route et tu en as parfaitement conscience. Tu ferais la même chose à ma place, je n'en doute pas. » Un sourire alors que son regard se porta en avant là où la menace d’un monstre se faisait pressante. Il ne pouvait pas demeurer inactif ici à attendre que ses frères d’armes mettent fin à ces combats et ne libère Zeus de sa prison. Il était affaiblit mais tant que la vie coulait dans ses veines, il devait avancer. « Tu continuera à combattre pour ta Déesse et je ferai de même pour la mienne, jusqu’à ce que l’un de nos camps ne parviennent à vaincre l’autre. »
La fin de sa phrase sonna avec une émotion indéchiffrable. Il ne doutait pas du nécessaire de leur mission et délivrer le père des Dieux était primordiale pour restaurer un équilibre troublé par la Discorde mais...Celle ci avait trop bien fait les choses.
« Au final, nous serons surement tous perdant… »
Un chuchotement se perdant dans les cieux, pensée incertaine d’un esprit prenant conscience d’une finalité se faisant fatalité. Il se retourna de nouveau vers l'homme de l'automne.
« Je te remercie Caeron de Fragrance, tu es un adversaire contre lequel je suis fier d’avoir combattu…! Et d’avoir été vaincu par toi m’est moins pénible… » avoua t'il avec cette franchise qui le caractérisait et contre laquelle il ne luttait plus. Parce qu’il avait été vaincu, ne devant sa survit qu’à l’honneur du spectre. Une grimace s’insinua sur son visage avant qu’il ne la réprime : il devait encore se reposer un peu avant de continuer sa route, pourtant, il demeura debout plus par commodité que fierté mal placé. Le spectre allait devoir affronter un nouvel adversaire lui aussi.
Edit Raïmi: je profite de prévenir que j'ai corrigé par contre la récup' en CS, qui est bien de 50 et non 60. donc n'hésite pas à mettre à jour aussi de ton côté (Fiche, etc.)
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Dans un souffle, Caeron laissa son ancien adversaire se remettre debout. Son regard était en fait attiré par les traits de lumière qui se concentraient vers le Temple du jugement. Cette puissance aurait pu le mettre en alerte et le faire courir vers là-bas, mais non, il s'en moquait au final. Les Dieux, notamment Thanatos, n'avaient pas besoin de l'aide d'un simple Spectre. Il ferma les yeux et s'adossa à un pan de vieux mur pour récupérer un peu. Depuis des heures à crapahuter entre les prisons, à combattre et à sentir ses muscles se vriller à chaque douleur l'avait rendu fatigué en apparence. Ses traits étaient tirés et ses cheveux blonds vénitiens flottaient dans le vent au même rythme que les cris des âmes, se baladant librement dans la prison. Ca valait bien la peine de les avoir libéré ! En effet, elles ne faisaient rien pour bloquer les ennemis ou ces derniers s'en foutaient comme d'une guigne. Bref, il n'y avait pas grand chose à dire au final.
Tournant la tête vers le chevalier d'or de la Balance, il écoutait ses propos et se demanda si la folie ne s'était pas emparé de tout le Monde ici bas. C'est vrai que les évènements étaient étranges mais comment se douter un instant que cette tragédie avait été écrite par Eris en personne. Il hocha alors de la tête pour lui répondre mais il ne disait rien, aucun mot ne pouvait sortir de ses lèvres scellées dans la plus simple appareil. Le regard mélancolique, le Spectre devait bien admettre que le Saint avait bien raison, il ferait de même pour défendre sa liberté. Les enfers ? Il s'en moquait complètement au final mais sauver Perséphone était le seul moyen de préserver l'équilibre de sa destinée. Il n'y avait plus d'autres chemins. Ses lèvres s'ouvrirent ainsi subitement.
" Tu as raison. Nous continuerons notre office sans barguigner, cela dépends de nos propres voies. Cependant, si tu vas de l'avant, ce que je crois comprendre en t'écoutant, je t'invite à la plus grande prudence. Le sens de l'Honneur appartient à chacun de manière très subjective, j'obéis à un code de la chevalerie assez ancien lié à mon passé. Mais il n'en est pas de même pour d'autres, te tuer serait pour eux le meilleur moyen de satisfaire leur Honneur. "
Alors qu'il s'asseyait sur une roche pour récupérer de ses forces, il entendit un murmure léger de Dokho. Il lui témoignait une forme de soulagement et le Spectre se contentait de lui sourire, ils étaient à ce moment là deux à penser la même chose. Il se releva alors et le salua d'une révérence à la française. Il se retourna alors et repartit en direction de l'une des autres prisons.... Il salua alors de la main son adversaire pour se retrouver un peu seul, il ne courrait plus, le temps passait son chemin sans trop en dire. Ces moments de solitude lui étaient nécessaires pour récupérer mentalement et apprendre de ses faiblesses lors de ce combat d'une rare intensité.
Le combat se termina sur la victoire du chevalier d'or. Cependant, une question lui vint à l'esprit : Avait-il vraiment remporté ce combat ? N'avait-il pas libéré un ennemi bien plus puissant encore et donc causé plus de tord ? Malgré toutes ces question, le saint pouvait se sentir soulagé d'être sorti vivant de ce duel car malgré tout, il ne suffisait de presque rien pour le le spectre l'emporte.
Alors qu'il redescendait doucement pour se poser non loin de l'étang, il ressenti les cosmos autour de lui : la libération de Zeus n'avait pas pour autant fait cesser les combats qui animaient ici et là les sombre terres infernales. Même si certain combat semblaient se terminer par la défaite de l'un des deux protagoniste, le tout puissant seigneur de l'Olympe ne semblait guère interrompre la guerre.
Bien du contraire : Au loin, Signun ressentait le puissant cosmos de la divinité emplit d'une rage destructrice. C'était comme si la colère l'aveuglait à un point tel qu'il était la définition même de la rage. Soit, cela n'augurait rien de bon, et le saint repensa aux dernières paroles de son adversaire :
Si je peux te donner un dernier conseil, fuit sans tarder le sombre empire et dit à tous tes compagnons de faire de même, car si j’échoue malgré tout, nul ne sera à l’abri. Entend mon avertissement chevalier, retourne sur la Terre, votre mission est accompli avec tout ce que cela implique et impliquera, tu n’as plus aucune raison de rester ici. Part tant que tu le peux encore, et emmène avec toi tous ceux que tu pourras.
Que faire dans une telle situation ? La guerre semblait gagner par la libération du père des dieux, mais en même temps quelque chose n'allait pas. Le chevalier du sagittaire n'était pas un lâche, mais quelque chose au fond de lui lui intimait l'ordre de suivre les conseils de "Minos".
Allait-il les suivre ? Peut-être. Après tout, une famille l'attendait dans le monde des vivants. Mais en même temps, il avait un devoir par rapport à Athéna qu'il se devait protéger et qui malgré tout courrait encore un grand danger. De plus, ses compagnons n'avaient pas eu la chance d'entendre les dernière paroles du spectre et eux aussi devaient être prévenus.
Voilà tel serait sa mission : indiquer aux combattants de l'espoir ainsi qu'à ses alliés du nord que la retraite tactique serait le plus indiqué pour le moment, qu'il vaut mieux s'en aller. De plus, le fait qu'il reste moins d'une heure devant eux devait leur servir d'avertissement, qu'il vaut mieux ne pas faire de vieux os en Enfer.
Signun le saint aux ailes d'or les déploya avant de prendre son envol pour rejoindre ses compagnons afin de les prévenir, il se le devait même si certain, voir la plupart, ne l'écouteraient pas.
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Sujet: Rp de récupération 
Jeu 16 Fév - 10:25
Réflexion ( 4e Prison )
