Bonsoir,

Je crée ce topic pour faciliter les récupérations et les valider, merci de les faire ici

Caeron

[PV Combat Boston] Kappa/Griffon noir

Les gémissements de la pauvre bête étaient comme des coups de poignard dans mon coeur. J'avais été contraint de tuer un tel griffon, et je détestai celui qui tirait les ficelles derrière tout ça. Rapidement, l'animal fut trop faible pour pousser le moindre gémissement. Allongé de tout son long sur le ventre, ses yeux ambrés emplis de larmes me suivaient du regard. Je finis par m'agenouiller devant l'animal, et ma main caressa lentement sa joue, au doux pelage doré.
- Je suis désolé de ne pas avoir trouvé un autre moyen mon ami... J'espère que cela te libèrera de façon efficace du mal qui te rongeait jusqu'à présent.
Soudain, quelque chose de bizarre, mais d'extraordinaire se passa : les sentiments du griffon, je pouvais les ressentir au plus profond de moi même. Il était soulagé, et infiniment reconnaissant. Sans doute utilisait il la télépathie à travers le contact de ma main sur sa joue, je ne le sus jamais. Il me fit comprendre que tous ses compagnons m'étaient reconnaissants eux aussi, car le fait d'être poussés à faire le mal les faisait souffrir infiniment plus que de mourir pour cesser tout ceci. Mais une chose était sûre, il m'était infiniment reconnaissant et voulait éponger un peu de la souffrance que sa mise à mort avait provoquée en moi.

Des larmes de tristesse coulaient toujours le long de ma joue. Ce combat m'avait mis à plat, j'étais épuisé. Et étrangement, je ne voulais pas quitter l'animal à qui je m'étais beaucoup attaché. Le contournant lentement, je m'assis contre le flanc de l'animal, profitant de sa chaleur reposante. Je voulais l'accompagner pendant qu'il rendait son dernier soupir, ne pas le laisser seul. Je sentais agréablement ses poumons s'emplir d'air, et se vider à intervalles irréguliers, mon regard perdu vers le ciel. Brusquement, un dragon vert s'éleva dans le ciel, et je sentis clairement le cosmos de Kenshiro exploser quelque part dans la cité. Mais pourquoi était il revenu ? J'avais demandé à Hermès en personne une faveur. Il était sérieusement blessé au dos, pourquoi prendre un tel risque ?!

Lentement le souffle de la pauvre bête s'atténua jusqu'à ce que son dernier souffle soit finalement arrivé. Après quoi ses yeux se fermèrent pour la toute dernière fois, mais non sans avoir versé une toute dernière larme de libération, de soulagement. Je pris quelques secondes pour savourer ces instants de calme. Je savais que le combat reprendrait bientôt, j'en avais le pressentiment. Nous ne pourrions pas cesser le combat tant que le menace pèserait sur Boston, et cela, nous en étions tous parfaitement conscients.
- Aldébaran, Kenshiro, tenez bon, j'arrive, murmurai-je dans un souffle dans ma main, avant que deux petits flocons de cosmos ne partent en direction de ces derniers.

Boston, Attaque des Griffons Noirs.

Récupération pour le Combat : Marcus Vs Griffon Noir

Lorsque Marcus avait traversé un pan entier de mur pour venir s'encastrer dans une taverne, il avait bien pensé à pouvoir se restaurer après l'âpre combat qu'il menait et comme s'il avait lu dans ses pensées, le tavernier venait de rejoindre le Chevalier sur les quais en ruines avec des provisions.

Même si l'alléchante idée d'une poule à la broche trottait actuellement dans l'esprit de Marcus, l'énorme gaillard se contenta des fruits secs que l'homme venait de lui offrir. Le vin par contre fut apprécié à sa juste valeur et le Chevalier remercia infiniment le tavernier en l’exhortant à rester bien caché jusqu'à la fin des hostilités.

Une fois qu'il eut fini de se restaurer, Marcus s'attarda un instant sur le vol des griffons restant dans le ciel. Celui-ci semblait des plus désordonné et bien différent de ce qu'il avait put observer à son arrivé dans la ville, comme si la meute habitué à chasser ensemble se désagrégeait au profit d'une certaine individualité. L'Aldébaran se doutait qu'il n'avait pas abattu n'importe laquelle de ses créatures et que cela devait en être l'une des conséquences. Tandis qu'il repensait à ce griffon majeur, Marcus se saisit de la dernière plume que celui-ci avait lancé et planté dans le sol. A son contact une extraordinaire vigueur envahi le corps du Saint, lui redonnant de la force et allant même jusqu'à refermer ses blessures si bien qu'il n'y avait à présent plus trace du combat sur le physique du géant noir.

-Merci Griffon, ton sacrifice ne sera pas vain !

A ces mots l'Aldébaran sera le poing sur la plume qui cessa alors d’émettre sa bienfaisante lumière et s'orienta vers la colline qu'avait semblait lui indiquer la créature mythologique. Ce fut à ce moment que tout d'abord un flocon de neige arriva jusqu'à lui, signe évident de la présence du Maitre des Glaces en ces lieux, puis ce fût au tour du cosmos de Kenshiro et celui d'un autre Saint de tomber sur la ville.

-Kenshiro ! S'exclama l'Aldébaran avant de faire demi tour vers l'origine du cosmos de son apprenti, mieux valait il évaluer la situation et utiliser au mieux les compétences de toutes les forces en présence plutot que de ce lancer seul dans l’enquête qui l’intéressait.

[Combat Boston] Kappa et Marcus au fort de la colline


Une véritable euphorie s'était emparée de moi depuis que j'avais arraché la lame de la nuque de la matriarche. L'envol magnifique et la révérence qui avaient suivi ne pouvaient être qu'une manière merveilleuse de nous montrer à quel point ils étaient reconnaissants pour ce que nous avions fait. Leur aura balayait la ville d'une lumière presque divine rendant les coeurs plus légers et effaçant les peines des survivants exténués par cette nuit de cauchemar qu'ils n'oublieraient à coup sûr jamais. Le mâle qui nous avait déplacés par la voie des airs nous déposa finalement dans un quartier qui avait été relativement épargné comparé au reste de la ville afin que nous nous remettions durant quelques minutes.

Toute la pression et l'adrénaline accumulées au cours de ces dernières heures retombèrent en un instant, et je sentis mes jambes un peu cotonneuses. Mon visage maculé sali par la pluie de sang devait afficher une mine épuisée, mais malgré tout heureuse. J'avais réussi à me prouver à moi même, et encore mieux, au général du Sanctuaire lui même, que j'étais digne de porter mon armure. Et c'était important pour moi : me faire ma place au sein de cette chevalerie que j'admirais tant. Acquérir l'armure était une chose, mais s'en montrer digne était une chose complètement différente.

Je fis quelques pas pour m'approcher d'une fontaine qui avait été protégée par un toit de la pluie de sang, et je plongeai ma tête dans l'eau froide qui me fit un bien fou. Le sang séché était finalement lavé de mon visage, et c'est avec un nouveau sourire que je me tournai vers mon supérieur. Quelque part au fond de moi, j'avais décidé d'accorder mon entière confiance à Aldébaran, car je n'oublierais jamais ce combat durant lequel il m'avait protégé en risquant sa propre vie. En cet instant précis, j'avais décidé qu'il était totalement digne de confiance et que je pouvais en sa présence faire tomber le masque que je prenais tant de soin à ériger, ce masque d'homme froid et distant.
- Le cauchemar semble finalement prendre fin, lui dis-je avant de remettre mon diadème que j'avais ramassé avant de quitter le fort. Si j'avais pensé un seul instant que cette nuit nous tirerait aussi bas vers l'enfer, ajoutai-je en repensant aux évènements.

Je m'assis quelques secondes sur le rebord de la fontaine, content d'avoir finalement un peu de répit en compagnie du Taureau. Pourtant, lorsque mon regard se posa sur quelques corps gisant non loin de nous, une partie de ma bonne humeur s'envola. Notre victoire avait été beaucoup trop tardive, et les habitants de la cité en avaient payé le prix fort.
- Nous avons attendu trop longtemps... lâchai-je dans un souffle sur un ton amer. Si j'avais pu ressentir l'attaque quelques heures plus tôt...

Un flash du moment où ma méditation avait été perturbée par l'un des premiers meurtres de Boston envahit mon esprit.
- Comment sommes nous sensés croire que nous avons fait ce que nous pouvions en ayant assisté à un tel massacre sans pouvoir y faire quoi que ce soit ? demandai-je alors à Aldébaran en faisant appel à son expérience sans nul doute supérieure à la mienne. J'y ai laissé ma propre couleur de cheveux dans ce combat, ajoutai-je à moitié amusé par la nouvelle teinte de ceux ci.

Finalement, je me relevai après m'être passé les mains sur le visage pour me motiver. J'avais senti le cosmos de Kenshiro, non loin. Il fallait encore rejoindre nos frères d'armes. Mais par politesse, j'attendis que le Taureau donne le départ. De nous deux, c'était lui qui s'était donné le plus physiquement. Je préférais donc attendre qu'il ne soit bien reposé avant de repartir.


[Boston] Attaque des griffons noirs

Tout était à présent terminé, Kappa avait habilement remplit sa mission et ce qu'ils espéraient au fond d'eux sans pouvoir en être vraiment sur c'était réalisé. La Matriarche avait été libéré de sa malédiction et retrouvé son éclat doré et son cosmos si chaud qu'il en rappelait les rayons de l'astre solaire lui même. Au final lorsque ce qu'il restait de la meute à moitié décimé partie, l'un des Alpha resta avec les deux hommes qui comprirent instinctivement que ce dernier restait pour racheter l'âme de ses frères auprès des défenseurs d'Athéna. Marcus ne discuta nullement la noble décision de l'animal, le geste était déjà un dur sacrifice en soit et il n'était pas nécessaire de lui faire affront en lui refusant.

Le griffon ramena les deux Saints au coeur de la ville à quelques blocs seulement des autres cosmos et c'était très bien ainsi, Marcus et son frère d'arme avaient bien besoin de quelques minutes pour se laver et se reposer. Le préau sous lequel coulait une fontaine fut parfaite pour laisser décompresser l'Aldébaran qui d'une pulsation de cosmos fit décoller son armure pour la laisser se reconstituer d'elle même. A présent vêtu seulement d'un simple pantalon de toile, le torse et les bras musclé du Général étaient simplement souillé de sang, mais ne présentait que de rares cicatrices. Il se lava en compagnie de Kappa dont la bonne humeur commençait à s'envoler au vu de l'état désastreux de la ville et ne sachant pas vraiment s'il trouverai les mots juste, l'Aldébaran tenta de rassuré celui qui avait montré tant de courage et d'adresse au cours du combat.

-C'est un devoir bien ingrat que le notre, nous sommes des Défenseurs et tant que nous ne feront que défendre alors nous auront toujours un temps de retard sur les attaques des forces maléfiques. Pour autant il en va de l'équilibre du monde, il ne peux y avoir de lumière sans ombre et s'il n'y a plus de malheur alors le bonheur disparaîtra également...

Alors qu'il terminait sa phrase, Marcus semblait perdu dans ses pensés comme s'il tentait de se convaincre lui même que tout ce qu'il avait traversé et toutes les pertes qu'il avait subit étaient une pierre à l'édifice de sa propre vie.

-Sans toi les pertes aurait put être encore plus considérable et la ville aurait même été rayé de la surface de la Terre. Tu ne pourra empêcher les regrets d'étreindre ton coeur, mais ils valent mieux que les remords et c'est aussi ce qui fait de toi le Chevalier droit et juste que tu es à présent.

Sans empathie il était impossible d'être un bon chevalier et même avec les plus belle valeurs il était impossible d'éviter la moindre perte, c'était un sentiment qu'il fallait accepter pour pouvoir avancer et Marcus espérait que son frère réussirait à l'atteindre.

-Mon frère, à présent accorde moi quelques minutes, il me faut refaire quelques forces.

L'Aldébaran s'assit alors en tailleur, les mains sur ses genoux et une magnifique aura doré enveloppa doucement son corps pour finalement le recouvrir complètement. Durant ses méditations Marcus ne faisait plus qu'un avec l'esprit de la Terre-Mère et partageait avec elle sa force, sa tranquillité et sa capacité de régénération hors norme. Il était impossible même pour Marcus de savoir le temps que cela durerait il n'en voudrait nullement à son camarade d'aller rejoindre leurs frères si lui même tardait à sortir de sa méditation.